Altaïr avait fini par abandonner son verre. Déjà parce qu'il avait appris à ne pas accepter ce qu'on lui proposait sans voir d'où cela provenait et ensuite parce que comme à ce genre d'événement, la bière avait un arrière goût de "sale". Le directeur ne buvait pas beaucoup de boisson à base de houblon mais lorsqu'il le faisait, c'était toujours des bières de créateurs, de brasseurs divers et variés. Mais jamais une bière en bouteille que l'on peut acheter au supermarché. Quoiqu'il pouvait faire de rares exceptions selon son humeur avec une des IPA royales, souvent attrapées au vol chez Left.

Maintenant qu'il était là à embrumer son esprit de l'odeur de la houle, une vague sensation d'amertume sembla lui remonter à la gorge. Le mal du pays peut-être. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas foulé les sols brûlés du Sénégal. Peut-être que l'immensité bleu marine lui rappelait par sa beauté les quelques richesses de ses origines.
Soupirant doucement, le brun retira chaussures et chaussettes afin de faire quelques pas vers l'eau dans l'optique d'y tremper sa peau, curieux. Dans le noir, personne ne le verrait, si ? Visiblement il avait tord vu la chute qui manqua de l'attraper lorsqu'il trébucha, poussé par un voleur qui attrapa ses chaussures hors de prix pour s'enfuir avec. Grognant doucement, le prince se retourna, sourcils froncés, avant de se figer en voyant son agresseur au sol, maintenu par un autre homme.

- Bonsoir.

Silence alors qu'il posa son regard émeraude sur le visage à la mine légèrement essoufflée du japonais.

- Re-bonsoir. Corrigea-t-il en finissant de s'approcher pour récupérer ses chaussures dans les mains du voleur, Je n'aime pas être surveiller mais votre présence ici aura au moins servi à quelque chose. Vous semblez à bout de souffle : tout va bien ?

S'écartant un peu, il se hâta de se chausser de nouveau pour éviter un nouvel accident, jetant un coup d'oeil haut en mépris en direction de l'intrus, avant de saisir son portable pour envoyer un message rapide.

- Ne le laissez pas filer, un agent des forces de l'ordre devrait arriver d'une minute à l'autre pour récupérer cet incapable.

- Pas bonne est un euphémisme... Je vais bien je vous remercie...Un verre d'eau serrait sans doute une bonne idée.

Docile mais surtout, conscient que l'autre avait besoin d'un peu d'air, l'italien le laissa seul le temps d'une poignée de minutes, tranchant à travers la foule pour regagner le bar, récupérant un verre d'eau fraîche afin de le ramener à son interlocuteur. Frottant doucement son nez en laissant son regard couler vers le fameux requin qui n'en était pas un, la question l'interpella juste assez pour qu'il tourna la tête en direction de l'avocat.

- J'ai vu pire. Je survivrais. Sourit-il avant de passer sa main contre sa nuque, dévoilant son bras blessé à sa vue.

Il commençait à s'assumer un peu plus, au point qu'il n'y pensait quasiment plus. Et puis dans le noir ... il était plutôt tranquille il fallait l'avouer.
Bon. Dire que la soirée se passait mal était plutôt gentil comparé à la véritable tournure des événements. Kris n'avait certes jamais eu beaucoup de chance mais là on dépassait des sommets. Rentrer se reposer lui paraissait de plus en plus une bonne idée. Du moins, jusqu'à ce que la voix de son vis-à-vis ne l'interpelle, lui faisant tourner la tête dans sa direction.

- J'ai l'intime conviction que cette fête ne m'apportera rien de mieux. Je préfère m'éloigner avant de risquer plus. Vous voulez que je vous raccompagne ?

Comment dire ... quelque chose dans les billes dorées lui indiquait que le brun n'avait pas la moindre intention de rester sur place après son départ - ou même avant cela dit -.

Pas là pour le surveiller ? Bien sûr. Il n'y croyait qu'à moitié. Après tout, l'agent double n'avait pas l'air taillé pour ce genre de soirée surtout qu'il l'avait passé seul de A à Z de ce qu'il avait pu voir. Comment ça ses yeux s'étaient égarés un peu trop souvent dans sa direction. Il n'y pouvait rien, son corps lui faisait ressentir un certain intérêt vis-à-vis du japonais qu'il masquait avec difficulté. La raison de la présence de Jinzo sur la plage n'étant ni la balade du chien de sa soeur, ni un rendez-vous avec une quelconque jeune femme, il ne voyait pas trop quel aurait été son but autre que de garder un oeil sur les puissants. Lui, le maire, Torbjörn. Éventuellement Edel mais ce n'était pas vraiment une priorité, même si le directeur se promit de garder un oeil sur lui.

- Soirée plutôt mouvementée de ce qu'il m'a semblé voir. J'espère que ce n'était pas qu'une perte de temps pour vous.

Une perte de temps ? Une main enfoncée dans sa poche tripotant vaguement son téléphone portable, le sénégalais garda le contact visuel avec le japonais comme le défiant de baisser les yeux.

- Ca l'était jusqu'à il y a quelques minutes.

Laisser échapper des brides d'informations pour faire comprendre à l'autre que l'intérêt qu'il lui portait était réciproque. Cela faisait longtemps qu'Altaïr n'avait pas été intrigué par quelque chose et si au départ, son avis sur le mafieux était tout arrêté, le temps et les rencontres l'avait fait évoluer. Dans un sens, c'était étrange et d'autant plus intriguant.
L'arrivée des policiers brisa leur eyes contact alors qu'il répondait brièvement à leurs questions. L'intervention dura une dizaine de minutes avant qu'ils ne repartent non sans jeter des regards surpris à leur collègue.

- ... Vous semblez très appréciés de vos collègues.

Remarque en l'air, ou non.
Le brun se tourna de nouveau vers son interlocuteur, sans pourtant réduire la distance.

- A part si vous comptiez rester encore ici pour votre ... plaisir personnel, j'aimerai vous remercier correctement. Avez-vous déjà dîner ?

Au moins lorsqu'il revient, l'autre était en train de sourire. C'était déjà ça, le tatoueur ne doutait pas que de mauvaise humeur, Asar devait être quelqu'un de terrifiant. Et ce même s'il n'était pas du genre à se laisser impressionner. Il en avait connu d'autre tout au long de sa vie, dont certains armés jusqu'aux dents. Mais il y avait dans les yeux de son homologue cette lueur de mépris que l'on pouvait sans mal retrouver chez certains humains privilégiés par la vie, les titres ou la chance. Un mépris qu'il n'avait pourtant pas laisser sortir à son égard une seule fois depuis qu'ils avaient commencé leur conversation.

- Avec plaisir. Je n'habite pas loin d'ici, si cela vous tente de rester prendre un verre par la même occasion ?

Les mains enfoncées dans les poches, Kris jaugea son vis-à-vis de son regard bicolore en réfléchissant quelques minutes. Il n'était pas encore très tard, il travaillait le lendemain, certes, mais pas si tôt que cela. Sans compter que malgré l'invitation, il voyait bien que l'égyptien ne comptait pas s'attarder indéfiniment. Et puis ce n'était pas comme s'il avait une raison de refuser l'agréable compagnie que semblait être le brun et ce, même si l'invitation ne semblait rien renvoyer de sexuel. Parce qu'en général, c'était pour ça qu'on l'attirait dans un appartement : le sexe. Sa réputation le précédait et son physique ne laissait aucun doute quant à la longueur de son tableau de chasse. Tableau auquel il aurait bien ajouté le brun il y a quelques temps, sans se poser de questions. Mais les aléas de la vie faisaient que Kris préférait à présent conserver une certaine prudence. Et profiter de la présence d'Asar lui semblait être une activité suffisamment reposante pour qu'il n'ait pas besoin de se poser davantage de question.

- Avec plaisir, Asar. Acquiesça-t-il d'un léger sourire en lui emboîtant le pas.

HRP : Kris off aussi ! Amusez vous bieng

Le dédain que laissa poindre le japonais sur son visage lui tira un haussement de sourcils : alors c'était à ce point là qu'il répudiait ses collègues ? Agent-double ni à l'aise avec l'un des camps, ni avec l'autre. C'était assez amusant à voir et surtout à constater. Au final, si sa loyauté n'allait à aucun des deux, à qui allait-elle ? Lui-même ? Pourquoi jouer un double-jeu alors ? S'il comprenait la difficulté à sortir d'un réseau comme la mafia dans laquelle il s'était enrôlé, la possibilité de tous les balancer à la police pour obtenir une protection supplémentaire le reste de sa vie pourrait lui garantir la tranquillité. Mais non, il semblait se contenter de la situation. Curieux.
Intriguant même.

- Non je n'ai pas vraiment l'intention de rester, je pense avoir vu ce qu'il y avait à voir. Je n'ai pas encore dîner non. Mais rien ne vous oblige à me remercier.

Altaïr chassa tranquillement une poussière de son épaule, laissant un temps silencieux entre eux. Bien sûr qu'il n'était pas obligé : personne ne l'obligeait jamais à quoique ce soit. Disons qu'il faisait cela avec "plaisir". Le plaisir se qualifiant chez lui par un intérêt certain qu'il avait même pris soin d'énoncer à voix haute. Autant que les choses soient claires et posées.

- Un restaurant japonais vient d'ouvrir. Il est plutôt bien noté mais je ne sais pas ce qu'il vaut en réalité. L'avis d'un connaisseur m'intéresse.

Un sourire entendu prit place sur son visage avant qu'il ne se tourne vers la fête dont la foule semblait s'être calmée après avoir entendu l'appel d'un... de ses professeurs ? Allons bon, qu'est-ce qu'il faisait encore celui-là ? Soupirant doucement, le brun s'approcha de l'eau en s'arrêtant à la hauteur du japonais avant de pointer les flots du menton.

- On dirait bien qu'un dauphin s'est égaré. Vu l'état de l'eau, il ne devrait pas faire long feu.

Les humains étaient vraiment des porcs pour laisser traîner leurs déchets à fleur d'eau. Une mimique répugnée plissa légèrement sa narine alors qu'il reniflait, dédaigneux de l'existence humaine.

Le policier répond mais il faut bien admettre qu'Altaïr ne l'écoute qu'à moitié, de cette oreille qui entend mais ne s'intéresse pas plus que ça. En même temps, qu'est-ce qu'il pouvait dire ? Le japonais semblait avoir une dent contre l'humanité. Une dent certainement justifier mais dont le directeur ne partageait pour sa part qu'une forme d'indifférence individualiste dans laquelle il avait été élevé. Et dans laquelle il se complaisait à la perfection.
Tournant les talons afin de remonter vers le haut de la plage, l'arrière de ses chaussure s'enfonça légèrement dans le sable en lui faisant bien comprendre que son appui n'était pas certain; c'est cette pression qui lui fit baisser la tête, erreur ultime aux vues du projectile qui lui arrivait en pleine face. Heureusement que le mafieux avait d'excellent réflexe pour lui éviter une blessure certaine.

Son torse se retrouva appuyée contre quelque chose de dur, de chaud et de plus large que lui. La main contre ses reins semblait décidé à ne pas le laisser s'échapper alors que dans un mouvement de surprise, le directeur releva brusquement la tête, tombant nez à nez avec la surprise qui peignait les traits habituellement trop neutre de Jinzo. La position était inappropriée. Autant pour la possessivité qu'elle pouvait renvoyer aux yeux du public, que par l'effleurement non-intentionnels de leurs bouches ou l'appui de leurs bassins. Trop étonné, le brun ne fit pas un mouvement, une main maintenue dans celle du plus jeune, l'autre posée sur son coude pour se retenir. Et le silence.

-... Ça va ?

Ah ...
Le silence brisé lui fit se rendre compte de la position et également du fait qu'il s'était un peu trop attardé sur la courbure de sa mâchoire. Par curiosité. Seulement par curiosité. Jinzo était un bel homme, c'était encore plus flagrant de prêt. Et vu son orientation sexuelle, il ne devait pas avoir de mal à plaire aux autres hommes de cette ville.
Le souffle contre son visage lui fit doucement hocher la tête avant de relâcher sa prise sur son coude, déliant leur contact bien trop général.

- ... Merci. Je ne l'avais pas vu. Ça me fait une seconde raison de vous inviter.

Pour le coup, il aurait vraiment pris cher si Takeda n'avait pas été présent, deux fois d'affilées. Se séparant rapidement de lui, Altaïr lissa sa chemise, passant une main dans ses cheveux avant d'envoyer un regard glacial vers les ivrognes qui se dépêchèrent de filer dans la direction opposée.

- Ces idiots ne devraient pas avoir la permission de sortir de chez eux.

Ça l'avait perturbé. Altaïr n'avait pas particulièrement l'habitude d'être touché, encore moins par des hommes qui n'étaient pas ses médecins. Les femmes parfois, se permettaient quelques contacts, souvent par intérêt. Généralement, il ne les repoussait pas mais rares étaient celles à partager ses nuits. Depuis son ancienne compagne, personne ou presque n'avait partagé son lit. Chose qui, en soi, ne le perturbait pas plus que ça, le brun n'ayant jamais été un grand consommateur de sexe. Il y avait quelque chose de difficile pour lui à partager son intimité avec autrui, alors qu'il était si méfiant et manipulateur de nature.
Alors une femme oui. Un homme, c'était bizarre. Surtout avec cette proximité. Il fallait juste qu'il balaye ce moment désagréable de ses pensées et ce serait terminé.

Alors qu'il tournait les talons pour repartir vers la plage, un bruit l'interpella, le faisant tourner la tête pour découvrir une marrée de crabes visiblement mécontents qui courraient vers eux. Eh bien. Marrée qui fit sursauter le mafieux, au point de le faire reculer et renverser son verre. Sur sa poitrine.

- Je suis désolé ...

La sensation du liquide contre sa chemise lui fit baisser les yeux et grincer des dents. Bon ... ce n'était pas grave, il en avait d'autres et ça ne voulait pas dire qu'elle était foutue, si ? Respirant profondément, le directeur se détendit un peu avant d'ouvrir doucement les boutons du vêtement. L'idée de se mettre à moitié nu devant une foule de personne dont ses élèves et ses enseignants ne lui plaisaient guère mais l'idée même de devoir se balader avec des gouttes d'alcool coulant le long de son torse lui tira une grimace.
Heureusement, la tâche était assez petite pour qu'il n'ait pas besoin de retirer totalement sa chemise. L'ouvrir suffit mais tout de même.

- Passons chez moi, j'ai besoin de me changer. Lâcha-t-il en tournant les talons, s'enfonçant en direction de la route et en tentant d'éviter le plus possible de citoyens en rentrant chez lui.

Heureusement qu'il était venu en voiture.

Altaïr quitte l'event ! Amusez vous bien et merci Andy pour ton travail c'étaitropcoolkrkrkr

Silence hargneux. Plus rien ne bouge.
Le visage de son vis-à-vis se contracte d'une expression qu'il connait bien pour l'avoir vu se refléter maintes fois dans son miroir : la colère. Un fort agacement tout du moins. Mais il ne bouge pas, ne réagit même pas au jappement émit par sa compagne. L'autre par contre, si.
Un bref sourire, mais qui ne veut rien dire. Le crispé, dérangé par la violence qui tonne dans la voix du garçon. Sa chair le démange, autant que ses doigts le brûlent à cause du sel qui s'y infiltrait petit à petit. Nourrissant les asticots. Alimentant sa rage interne.

- Mesdames et messieurs c’était une fausse alerte ! Pas de panique ! Ce n’est pas un requin, mais un dauphin ! Calmez-vous et amusez-vous ! Champagne !

Il a suivi, Hugo, sans bouger, les déplacements de l'inconnu en direction de la plage. Il a remarqué, aussi, l'accélération de son pas à la voix dans le micro. La voix qui lui vrille les oreilles.
Mais il n'a pas bougé. Parce que la distance est une protection supplémentaire qui empêchera l'autre de se retourner pour venir le prendre. Quelle qu'en soit la raison.
Pas bouger.
Comme Pearly. Pas un mouvement.

Et quand enfin l'intrus n'est plus en vue, le pantalon lourd d'eau commence à se mouvoir pour retrouver la rouquine excitée par l'absence de son maître. Un pas, un autre et un putain de rocher qu'il n'avait pas vu le fait trébucher, s'étaler dans le sable sous le couinement de sa chienne. Sous le violent grognement du lycéen.
Alors il roule assis, attrapant sa cheville, la chair ouverte pleine de sable, en se la tenant fermement.
Putain.
Ca fait mal.
Blessé. Trempé. Humilié. Dérangé. Il ne peut pas rentrer ainsi. C'était vraiment une mauvaise soirée.
Alors sans rien dire, le jeune garçon se redresse, faisant fit de la douleur pour remonter le long de l'escalier qui le mène à la route, laisse autour du poignet et appréhension au creux du ventre. Attendant l'accusation de l'oeil torve matriarcale.

Est-ce que je venais vraiment de m'étaler comme une merde ? Devant tout le monde ? Je crois que je n'avais jamais eu aussi honte de toute ma vie. De toute ma faible existence. Les joues en feu et la gueule pleine de sable, sans oublier mes cheveux salis de ce qu'on avait au préalable renversé dessus, je sentais mes yeux me brûler de larmes que je galérais à retenir. Merde ... si je pleurais ici, je pouvais dire adieu à ma crédibilité et bonjour à une nouvelle dépression. Merde, merde, merde.

- Rien de cassé ? Tu sais le sable ce n'est pas ce qu'il y a de plus comestible.

Je me laissais relever par le rouquin en prenant une grande inspiration, me laissant entraîner plus loin sans oser jeter un regard à Griffin. J'étais dévoré par la honte et l'autre qui faisait comme si de rien n'était.

- Toi aussi tu as dû rester pour les vacances ? Oh regardes !

Sans pouvoir me retenir, j'hochais doucement la tête avant de tirer ma casquette au-dessus de mes yeux pour me cacher à lui. Qu'il ne me voit jamais. De toute manière je ne l'écoutais déjà plus. Mais comment expliquer ... ma gorge serrée, le vertige qui me prenait et la pression contre mon ventre m'indiquaient simplement un début de crise de panique. Je ne pus m'empêcher de m'écarter vivement du rouquin, la voix hachée par le stress :

- Désolé il faut ... qu'j'y aille j ... l'échange, la prochaine fois.

J'avais à peine fini de parler que mes talons s'enfonçaient dans le sable pour filer en direction de Griffin, le plantant là, m'arrêtant une seconde aux côtés de l'étudiant que je venais tout juste de rencontrer pour lâcher un :

- Désolé j'ai oublié un livre, j'te rappelle.

Et cette fois c'est la course qui prit mes jambes, me tirant hors de la plage à une vitesse folle que je ne pensais même pas pouvoir atteindre.

HRP : Bon, Nash a fuis à cause d'une crise de panique. Je suis désolée Griffin et Mur' mais vu que je pars demain et que je reviens après la fin de l'event, je vous aurais juste bloqué ... amusez vous bien