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The Lord
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Ou comment se rendre qu'être parent dans un disney, ça craint.
La troisième épreuve s'est terminée et vous avez eu le temps de voter toute la journée d'hier alors nous pouvons annoncer le grand gagnant de l'épreuve : Aldric. On l'applaudit bien fort !
T'as toujours rêvé de faire porter à ton bcbg badass une robe à fleur ? De trouver à ton trentenaire coincé un prince charmant sur son cheval blanc ? B) u... know... : vous avez à partir de l'ouverture de ce sujet et jusqu'au 16/07 à 00h00 pour poster vos posts à la suite de ce message ! Vous utiliserez un de vos personnages au choix (ou plusieurs d'ailleurs) en tant que narrateur et/ou acteur de votre histoire. Pas de longueur minimum, l'important c'est de s'amuser. Vous n'êtes pas limités par les lois de la physique, la réalité ou l'espace et le temps alors épatez nous. ~
Cette épreuve opposera donc nos fières/fiers champions Lucjan Biernat et Aidan Cambridge chez Contraste et Alastair de RoncePourpre et Laurent chez RoncePourpre ! Chacun pour soi, encore une fois. ~ Applaudissez les fort !
Votre seule contrainte est la suivante : un pantalon ? C'est quoi ?
A vos plumes... composez ! ~
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« Un conte un peu trop parfait...»
Interforum épreuve N°4
Il était une fois, il y a bien longtemps dans un royaume à présent oublié, une princesse. Elle portait le doux nom de Logane, avait de longs cheveux blonds aux reflets dorés et des yeux de la couleur de l'océan. Son regard effrayait la plupart des princes qui souhaitaient la séduire, car ils leur rappelaient un océan déchaîné, certains disent même y avoir déjà vu des éclaires s'en échapper. C'est peut-être pour cela que personne n'était encore venu la sauver de sa tour d'ivoire, gardée par un terrifiant dragon qui semblait vouloir la posséder.
Comme toutes princesses de contes de fée, bien qu'elle n'ai rien pour laver son linge, ni de toilettes dans sa tour qui au final n'était composée que d'une chambre avec un grand lit en son centre, elle était toujours fraichement habillée. L'on se demande comment elle faisait pour passer le temps alors qu'elle n'avait pas le moindre livre ou matériel pour s'occuper. Est-ce qu'elle dormait toute la journée ? Est-ce qu'elle ne faisait que regarder par la fenêtre vêtue de sa longue robe turquoise ? Le temps devait sembler long pour Logane, qui passait son temps seule à attendre qu'on la délivre. Elle n'a pas toujours vécu seule avec le dragon, étonnement un cuisinier avait fait irruption dans sa vie, lui donnant goût aux bonnes choses. Le dragon s'était adoucit le temps de cette rencontre, permettant à la princesse de savourer un plaisir qu'elle n'avait jamais connu ; un tiramisu.
Mais le cuisinier du partir, le devoir l'appelant ailleurs, c'est donc à regret qu'il laissa la princesse à l'abandon entre les griffes d'un dragon de plus en plus possessif. Car malgré l'orage dans ses yeux, la princesse était d'une beauté à couper le souffle, un dimant brut que la bête voulait posséder. Un beau jour un prince, venant d'une contrée voisine, arriva devant la tour. Le dragon dormait à points fermés et ne remarqua pas sa présence. Habillé de magnifiques collants noirs et d'un tunique longue jusqu'à la mi-jambe qui tirait sur le vert d'eau, il se présenta devant la demoiselle en détresse. Mais elle était farouche et lui des plus taciturne, la conversation n'était donc pas aisée. Ils restèrent plusieurs heures à se regarder, yeux dans les yeux, sans dire le moindre mot. Mais malgré le silence, ils avaient une conversation bien plus profonde que personne ne pourrait avoir. Leur âme communiquaient entre elles.
Quand la nuit pointa son nez, le prince au nom inconnu descendit de la tour, il était bien plus grand que la princesse et semblait fort. Le dragon se réveilla et ne se rendit compte de rien. Les jours qui suivit furent similaires, dès que le lézard volant sombrait dans un sommeil, le prince grimpait et passait du temps avec Logane. Ils n'avaient rien à se dire, mais ils se sentaient bien l'un avec l'autre. Le prince apprit alors à la princesse à manier l'épée, elle était forte, elle apprenait vite.
Les années passèrent, les deux jeunes gens s'étaient apprivoisés l'un l'autre, sans la moindre parole, sans la moindre explication. Le reptile ne s'était jamais douté de la présence du prince, mais la princesse ayant grandit il la trouvait de plus en plus à son goût et se ferait un plaisir de la dévorer. Elle était mûre à présent et il pourrait savourer sa chaire et son sang. Alors que le vaillant prince en collant se reposait non loin de la tour de la princesse en robe soyeuse, il l'entendit l'appeler à l'aide. Il ne réfléchit pas et monta sur son noble destrier. Le Dragon était entrain d'attaquer la tour, la détruisant sauvagement pour croquer Logane. Le sang du prince ne fit qu'un tour, il sauta de sa monture et saisit son épée. Il attira le regard du Dragon, lui disant que c'était sa princesse. Le monstre se jeta sur lui pour le tuer, mais le Prince était bien plus rapide. Il transperça le coeur de la créature et la tua, plus jamais elle n'effrayerait la demoiselle.
Soulagée, la jeune fille se mit debout à la fenêtre de sa tour, regardant son chevalier. Il se trouvait juste en dessous d'elle, l'observant d'un amour sincère. Elle lâcha prise, se libérant de ses entraves et sauta dans le vide. Le jeune homme la rattrapa, la portant dans ses bras. Elle l'enlaça en pleurant de joie, s'accrochant à son cou. Il décida de l'emmener dans son royaume afin d'y vivre heureux. Logane regarda son sauveur, les yeux brillants de reconnaissance. Elle osa enfin lui demander son prénom. Alors qu'ils chevauchaient vers le confort et la sécurité, il lui répondit d'une voix douce et affectueuse.
- Noah...
Sans aucun doute possible, ils vécurent longtemps, heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Comme toutes princesses de contes de fée, bien qu'elle n'ai rien pour laver son linge, ni de toilettes dans sa tour qui au final n'était composée que d'une chambre avec un grand lit en son centre, elle était toujours fraichement habillée. L'on se demande comment elle faisait pour passer le temps alors qu'elle n'avait pas le moindre livre ou matériel pour s'occuper. Est-ce qu'elle dormait toute la journée ? Est-ce qu'elle ne faisait que regarder par la fenêtre vêtue de sa longue robe turquoise ? Le temps devait sembler long pour Logane, qui passait son temps seule à attendre qu'on la délivre. Elle n'a pas toujours vécu seule avec le dragon, étonnement un cuisinier avait fait irruption dans sa vie, lui donnant goût aux bonnes choses. Le dragon s'était adoucit le temps de cette rencontre, permettant à la princesse de savourer un plaisir qu'elle n'avait jamais connu ; un tiramisu.
Mais le cuisinier du partir, le devoir l'appelant ailleurs, c'est donc à regret qu'il laissa la princesse à l'abandon entre les griffes d'un dragon de plus en plus possessif. Car malgré l'orage dans ses yeux, la princesse était d'une beauté à couper le souffle, un dimant brut que la bête voulait posséder. Un beau jour un prince, venant d'une contrée voisine, arriva devant la tour. Le dragon dormait à points fermés et ne remarqua pas sa présence. Habillé de magnifiques collants noirs et d'un tunique longue jusqu'à la mi-jambe qui tirait sur le vert d'eau, il se présenta devant la demoiselle en détresse. Mais elle était farouche et lui des plus taciturne, la conversation n'était donc pas aisée. Ils restèrent plusieurs heures à se regarder, yeux dans les yeux, sans dire le moindre mot. Mais malgré le silence, ils avaient une conversation bien plus profonde que personne ne pourrait avoir. Leur âme communiquaient entre elles.
Quand la nuit pointa son nez, le prince au nom inconnu descendit de la tour, il était bien plus grand que la princesse et semblait fort. Le dragon se réveilla et ne se rendit compte de rien. Les jours qui suivit furent similaires, dès que le lézard volant sombrait dans un sommeil, le prince grimpait et passait du temps avec Logane. Ils n'avaient rien à se dire, mais ils se sentaient bien l'un avec l'autre. Le prince apprit alors à la princesse à manier l'épée, elle était forte, elle apprenait vite.
Les années passèrent, les deux jeunes gens s'étaient apprivoisés l'un l'autre, sans la moindre parole, sans la moindre explication. Le reptile ne s'était jamais douté de la présence du prince, mais la princesse ayant grandit il la trouvait de plus en plus à son goût et se ferait un plaisir de la dévorer. Elle était mûre à présent et il pourrait savourer sa chaire et son sang. Alors que le vaillant prince en collant se reposait non loin de la tour de la princesse en robe soyeuse, il l'entendit l'appeler à l'aide. Il ne réfléchit pas et monta sur son noble destrier. Le Dragon était entrain d'attaquer la tour, la détruisant sauvagement pour croquer Logane. Le sang du prince ne fit qu'un tour, il sauta de sa monture et saisit son épée. Il attira le regard du Dragon, lui disant que c'était sa princesse. Le monstre se jeta sur lui pour le tuer, mais le Prince était bien plus rapide. Il transperça le coeur de la créature et la tua, plus jamais elle n'effrayerait la demoiselle.
Soulagée, la jeune fille se mit debout à la fenêtre de sa tour, regardant son chevalier. Il se trouvait juste en dessous d'elle, l'observant d'un amour sincère. Elle lâcha prise, se libérant de ses entraves et sauta dans le vide. Le jeune homme la rattrapa, la portant dans ses bras. Elle l'enlaça en pleurant de joie, s'accrochant à son cou. Il décida de l'emmener dans son royaume afin d'y vivre heureux. Logane regarda son sauveur, les yeux brillants de reconnaissance. Elle osa enfin lui demander son prénom. Alors qu'ils chevauchaient vers le confort et la sécurité, il lui répondit d'une voix douce et affectueuse.
- Noah...
Sans aucun doute possible, ils vécurent longtemps, heureux et eurent beaucoup d'enfants.
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The End
The End
Laurent [Roncepourpre]
Invité
« Veuillez accueillir, Sa Majesté Alizé! »
Le Rouquin lissa les plis de sa robe. Elle était trop serrée. Le corset avait du mal à fermer et l’empêchait de respirer. Son maquillage était désastreux et la couronne au sommet de sa tête était petite et tordue. Une Reine qui faisait bien pâle figure.
Les sujets s’inclinèrent malgré tout. Il tâcha de garder la tête droite et de paraître décontracté malgré son apparence… désolante. On aurait dit une Reine qui revenait d’une cuite… quoi que… c’était à peu près cela. Il avait bu beaucoup trop d’alcool… et aujourd’hui, il en pâtissait.
« Vous êtes bien moche, Votre Majesté! »
Le Rouquin baissa légèrement les yeux, en râclant sa gorge.
« Navré de vous décevoir, la nuit a été… difficile. Combattre les Dragons des Neiges et des Flammes Éternelles n’a pas été facile. Ils étaient là, tapis dans la neige, à attendre et à ramper… et GRAAAAWWWHHHHHHHH ILS SE SONT MIS À HURLER ET À CRACHER DES BOULES DE NEIGE PARTOUUUUT!!!! »
La foule s’exclama de « Oh! » et de « Ah! ». Il y eut quelques rires, tandis qu’Alizé formait de ses doigts des pattes griffues. Sans prévenir, il attrapa un premier sujet entre ses « griffes ».
« Ils ont voulu me dévorer, petite princesse! » lâcha-t-il, d'un air faussement désespéré à l'intention de sa petite fille. Ce jeu avait été son idée... Quel désastre... Il plaqua sa bouche au creux de l’épaule dénudée de l’enfant, soufflant de l’air de ses poumons, jusqu’à produire un horrible bruit de pet. L’enfant éclata de rire. La Reine Alizé relâcha finalement l’enfant avant de bondir dans la foule. Les poupées s’effondrèrent les unes après les autres.
« Majesté Alizé, quand tu auras terminé de massacrer ce pauvre village, pourras-tu me redonner ma robe et enfiler un pantalon avant de prendre froid? » soupira une voix. Celle de femme, adossée au mur de la chambre, qui observait la scène dans un mélange de découragement profond et d’amusement.
« Un Panta-quoi? Le froid est pour moi le prix de la liberté. Je suis libérée, délivrée. Avec mes pouvoirs de glace et ma superbe robe, je fais chavirer les cœurs et je combats les méchants! » chantonna-t-il, se déhanchant jusqu’à rejoindre la jeune femme.
« Comportes-toi donc en homme, Majesté Alizé. »
« Eh! Je me comporte en homme! Et je suis plus ardent que le feu des volcans, je suis un vrai Demi-Dieu, avec ces cheveux et ce corps! C’est moi le plus beau, c’est moi le plus fort! Je t’assure que les Dragons n’y ont vu que DU FEU! »
Sa femme soupira et sortit de la chambre, désespérée.
« Va enfiler un pantalon, Alizé! »
« Je ne sais pas de quoi tu parles, ma chérie! Et excuse-moi, mais j’ai un royaume à sauver avec ma petite princesse! La Reine Alizée ne peut pas faire attendre son peuple! »
Et le Rouquin en robe se jeta de nouveau parmi les peluches de sa fille, pour terminer son histoire.
Le Rouquin lissa les plis de sa robe. Elle était trop serrée. Le corset avait du mal à fermer et l’empêchait de respirer. Son maquillage était désastreux et la couronne au sommet de sa tête était petite et tordue. Une Reine qui faisait bien pâle figure.
Les sujets s’inclinèrent malgré tout. Il tâcha de garder la tête droite et de paraître décontracté malgré son apparence… désolante. On aurait dit une Reine qui revenait d’une cuite… quoi que… c’était à peu près cela. Il avait bu beaucoup trop d’alcool… et aujourd’hui, il en pâtissait.
« Vous êtes bien moche, Votre Majesté! »
Le Rouquin baissa légèrement les yeux, en râclant sa gorge.
« Navré de vous décevoir, la nuit a été… difficile. Combattre les Dragons des Neiges et des Flammes Éternelles n’a pas été facile. Ils étaient là, tapis dans la neige, à attendre et à ramper… et GRAAAAWWWHHHHHHHH ILS SE SONT MIS À HURLER ET À CRACHER DES BOULES DE NEIGE PARTOUUUUT!!!! »
La foule s’exclama de « Oh! » et de « Ah! ». Il y eut quelques rires, tandis qu’Alizé formait de ses doigts des pattes griffues. Sans prévenir, il attrapa un premier sujet entre ses « griffes ».
« Ils ont voulu me dévorer, petite princesse! » lâcha-t-il, d'un air faussement désespéré à l'intention de sa petite fille. Ce jeu avait été son idée... Quel désastre... Il plaqua sa bouche au creux de l’épaule dénudée de l’enfant, soufflant de l’air de ses poumons, jusqu’à produire un horrible bruit de pet. L’enfant éclata de rire. La Reine Alizé relâcha finalement l’enfant avant de bondir dans la foule. Les poupées s’effondrèrent les unes après les autres.
« Majesté Alizé, quand tu auras terminé de massacrer ce pauvre village, pourras-tu me redonner ma robe et enfiler un pantalon avant de prendre froid? » soupira une voix. Celle de femme, adossée au mur de la chambre, qui observait la scène dans un mélange de découragement profond et d’amusement.
« Un Panta-quoi? Le froid est pour moi le prix de la liberté. Je suis libérée, délivrée. Avec mes pouvoirs de glace et ma superbe robe, je fais chavirer les cœurs et je combats les méchants! » chantonna-t-il, se déhanchant jusqu’à rejoindre la jeune femme.
« Comportes-toi donc en homme, Majesté Alizé. »
« Eh! Je me comporte en homme! Et je suis plus ardent que le feu des volcans, je suis un vrai Demi-Dieu, avec ces cheveux et ce corps! C’est moi le plus beau, c’est moi le plus fort! Je t’assure que les Dragons n’y ont vu que DU FEU! »
Sa femme soupira et sortit de la chambre, désespérée.
« Va enfiler un pantalon, Alizé! »
« Je ne sais pas de quoi tu parles, ma chérie! Et excuse-moi, mais j’ai un royaume à sauver avec ma petite princesse! La Reine Alizée ne peut pas faire attendre son peuple! »
Et le Rouquin en robe se jeta de nouveau parmi les peluches de sa fille, pour terminer son histoire.
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Interforum 2020 - Epreuve N°4 : Disney
31 Janvier 3303.
Froissements de draps dans l'obscurité de la chambre. La silhouette qu'ils dissimulaient jusqu'alors s'anima. D'abord hésitants, ses mouvements se firent plus assurés à mesure que le sommeil quittait peu à peu le corps endormi. Les muscles se bandèrent doucement alors que la partie supérieure se redresse, permettant à l'hôte du lit de s'asseoir sur celui-ci. D'une main puissante, Alastair rabattit sur le sommet de son crâne, les quelques mèches blondes qui s'étaient perdues en travers de son visage. En cet instant, perdu entre le songe et la réalité, il pouvait apprécier la quiétude qui régnait dans la pièce. Le souvenir des rêves s'estompait, lequel ne tarderait pas à se voir remplacer par le tourment des préoccupations qui jalonnait chacune de ses journées. Mais pour l'heure, Alastair profitait de ces minutes de répit où le temps lui-même semblait suspendre son cours. Seul le blond avait le pouvoir de briser la magie de l'instant présent, une pensée qui faisait naître un sentiment de puissance sans pareille.
Lorsqu'il s'en fut pleinement repu, Alastair jugea qu'il était temps de s'ancrer pour de bon dans la réalité. D'une impulsion, le blond debout, appréciant la sensation régulière et ferme du parquet sous ses pieds. En l'espace de quelques foulées, il combla la distance qui le séparait de la salle de bain. Une douche rapide lui permit de s'arracher pour de bon des bras de Morphée, décidément le seul être à partager son lit ces derniers temps. Uniquement vêtu d'une serviette habillement nouée autour de la taille, Alastair emprunta alors le chemin inverse jusqu'à sa chambre, prenant ensuite la direction de l'immense penderie, laquelle occupait un pan entier de l'un des murs de la pièce. Chacune de ses mains vint se saisir de la poignée correspondante et le blond tira les portes de la penderie à lui pour en dévoiler le contenu. Dans un son mat et humide, la serviette alla s'écraser au sol, dévoilant au passage une jolie paire de fesses musclées.
« Qu'est-ce que... »
Stupeur. Des robes. Incompréhension. Plein de robes dans sa penderie. Les longs pans de tissus frôlant le sol de la penderie accompagnés de leurs élégantes dentelles ne laissèrent planer aucun doute. Où étaient donc passés ces costumes, la plupart faits sur mesure pour chacune de ses allocutions ? Les couleurs lui paraissaient vaguement familières, comme si ses précédents vêtements n'avaient fait que se transformer en robes plutôt que d'être simplement remplacés par celles-ci.
« Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ?! »
Bientôt, seuls les raclements des cintres résonnèrent dans la chambre alors qu'Alastair espérait toujours dénicher un costume survivant parmi les vêtements qui s'offraient à lui. Pas aujourd'hui. Cela ne pouvait pas lui arriver aujourd'hui ! Pas plus qu'un autre jour de toute manière ! Il avait des responsabilités à assumer ! De quoi aurait-il l'air après avoir enfilé l'une de ces maudites robes ?
« Monsieur le Maire ? Est-ce que tout va bien ? »
Certainement alerté par ses cris, la silhouette de son secrétaire personnel venait d'apparaître dans l'encadrement de la porte reliant la chambre au petit salon. L'attention d'Alastair alla se poser immédiatement sur ce dernier, découvrant le brun ténébreux lui-même vêtu d'une robe de soirée. Le vêtement était à l'image de son porteur, s'ancrant dans des teintes sombres assorties à celle, rubis, de ses iris. Seuls quelques froufrous venaient égayer le tout, serpentant le long du col de la robe ainsi qu'aux extrémités des manches. Loin de s'embarrasser de la tenue de son interlocuteur, le nouvel arrivant reprit, fronçant à peine les sourcils pour manifester sa désapprobation.
« Pourquoi n'êtes-vous pas encore habillé ? La cérémonie va bientôt commencer ! »
« ...Quelle cérémonie ? »
« Mais enfin, Monsieur le Maire ! Nous fêtons le 1290ème anniversaire de l'abolition du port du pantalon aujourd'hui ! »
Ainsi, une nouvelle Ère commençait... Celles des princesses viriles.
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Être Parent : un sacerdoce ?
~ Il était une fois un réveil qui sonnait dans les oreilles d'Aidan, jouant une chanson affreuse qui commençait pas "un jour ma princesse viendra....". ~
Quel horrible réveil pensais-je en m'étirant. J'observai la pièce dans laquelle j'émergeai péniblement. Une pièce d'un rose bonbon pétant avec pleins d'atroces bibelots. Mais où étais-je ?
Je me levai et eus une drôle de sensation parcourir mon corps. Je fonçai me regarder dans un miroir et découvris que j'étais vêtu d'une nuisette blanche à pois rouge.
Je me caressai la tête tout en poussant un juron, enfin j'essayai de le pousser :
- Mais c'est quoi ce b...... bazar.
Ma propre bouche m'avait censuré. Je me dis que je devais rêver et me pinçai mais rien ne se produisit. Je cherchai alors dans ma penderie de quoi m'habiller, mais je n'y trouvai que des robes ou des jupes. Aucun pantalon, aucun short, nada.... que des vêtements féminins.
Un homme rentra, habillé d'un chemisier blanc et d'une jupe noire. Il m'embrassa sur la bouche et s'adressa à moi :
- Enfin réveillé mon cœur ! La table du petit-déj est mise, il ne te reste qu'à faire manger les enfants et les emmener à l'école. N'oublie pas non plus la réunion Parents-Profs ce soir. Bon je files sinon je vais être en retard et tu sais comment le roi de Cœur déteste ça.
Cette situation me semblait de plus en plus grotesque, j'eus cependant la présence d'esprit de poser la question qui me brûlait les lèvres :
- Attends ! Tu ne sais pas où j'ai rangé mes pantalons ?
Mon mari du moment me regarda avec un air surpris comme s'il ne comprenait rien puis éclata de rire :
- Arrête de me faire des blagues ! Je n'ai pas le temps !
Et il fila avant que je ne puisses rétorquer.
Ayant froid en nuisette, je n'eus d'autre choix que de m'habiller. Je mis une robe de velours rouge longue et bien chaude puis sortis de la chambre. Je trouvai sans mal le chemin de la cuisine, où je trouvai huit petits bols me faisant comprendre que j'avais huit enfants. Sans comprendre d'où me venait les informations, un flux de connaissances m'envahit le cerveau. Je savais le nom de mes huit fils, leurs particularités. Je sus que je devais sonner la cloche pour les prévenir que le petit déjeuner était prêt, ce que je fis.
Un garçon arriva en glissant les escaliers sur un tapis, ce qui me fit râler :
- Ali combien de fois faut-il que je te le répètes, on ne descend pas les escaliers sur un tapis ! Tu veux te briser le cou ou quoi ? Remets moi de suite ce tapis dans ta chambre et viens prendre ton petit déjeuner.
- Désolé Papa, j'y cours !
Une autorité venue dont ne sait où semblait m'habiter. Je savais quoi dire, quoi faire comme si c'était ma vie normale. Peut-être que oui remarque. Même si cette histoire de Pantalon me trottait encore un peu dans la tête.
Blanc-Flocon, Cendre, Elsio, Hanan et Beau s'assirent à table. Le premier allait manger le fruit défendu, ce qui m'obligea à intervenir :
- Blanc-Flocon laisse cette pomme, je te rappelle que tu es allergique. Tu voudrais pas aller à l'hôpital quand même.
- Moui Papa dit-il d'un air boudeur.
Durant cette brève intervention, Elsio en profita pour geler les céréales de son frère Hanan.
- Elsio, arrête d'embêter ton frère !
- Mais papa ce n'est pas moi ! C'est lui ! rétorqua-t'il.
Je fronçai les sourcils avant de répliquer :
- Tu es sûr de toi?
Elsio prit de remords se ravisa en chantonnant :
- Libéré, délivré, je ne mentirais plus jamais !
- J'espère bien ! Même si dans le fond j'en doutais ! Mentir était une seconde nature chez lui !
Je me retournai vers mon autre fils qui avait le nez plongé dans son livre et n'avait pas encore prit son déjeuner.
- Beau, veux-tu bien poser ce livre cinq minutes et avaler quelque chose !
- Mais papa c'est un livre sur les roses, je l'adoreee!
- Poses-le de suite ou je me fâche !
- Bon d'accord Papa....
- D'ailleurs tu ne sais pas où j'ai mis mes pantalons ? Peut-être que l'érudit de la fratrie saurait me répondre pensais-je.
Il réfléchit en marmonnant :
- Panta quoi? C'est une nouvelle invention ? Un nouveau livre ?
- Laisse tomber. Répondis-je dépité. Tant pis ma journée se passerait donc en robe, heureusement elle était chaude et confortable.
La journée venait à peine de débuter que j'étais déjà épuisé. Être père ce n'était pas de tout repos. Ali venait de revenir et dévorait son bol de céréales. Il en manquait toujours deux. Je me levai pour aller les chercher en commençant par mon beau au bois dormant qui avait toujours du mal à se réveiller. Je le secouai en disant :
- Eos ! C'est l'heure ! Réveille toi et va vite prendre ton petit déjeuner.
Il ouvrit péniblement les yeux, se leva d'un pas nonchalant et descendit dans la cuisine.
Je me dirigeai ensuite vers la salle de bain et trouvai Ariel qui se coiffait avec une fourchette :
- Ariel je t'ai déjà dit qu'on se coiffe avec une brosse, la fourchette c'est pour manger.
- Mais papa, je préfère ça moi....
- Il n'y a pas de mais ! Et va vite déjeuner.
Elle lâcha sa fourchette et se précipita en sautillant vers le rez-de-chaussée.
Je les rejoignis et pus m'assurer que chacun partait à l'école avec quelque chose dans le ventre.
Lorsque le coucou sonna, je me rendis compte qu'on était en retard et m'écriais-je :
- Vite on est en retard ! Il faut se dépêcher, on est en retard !
Tout le monde s'agita et se prépara en vitesse au rythme de mon refrain "On est en retard ! On est retard ! Oulalalala On est en retard !".
Tout le monde était prêt sauf Cendre comme à l'accoutumée. Il avait encore perdu une de ses chaussures. Je l'aidai en marmonnant :
- Je vais finir par te coller tes chaussures à tes pieds.
Je finis par avoir tout le monde dans la voiture et me dépêchai de les emmener à l'école. Ils arrivèrent de justesse, la sonnerie venant juste de retentir.
Je pris ensuite le chemin vers le bureau en voyant l'heure avancer et me répétant sans cesse :
- Je suis en retard ! Je suis en retard ! Il faut que je me dépêche, je suis en retard !
Un mal de tête m'envahit. Couplé à mon stress, je ne vis pas la voiture qui grilla la priorité et me percuta violemment. Je n'entendis qu'un bruit assourdissant qui m'assommait.
Je voulais qu'il cesse à tout prix !
Quand j'ouvris les yeux, j'étais de nouveau dans mon lit, le bon, le bruit venant de mon réveil. Je l'éteignis et pris un cachet d'aspirine pour faire taire ma gueule de bois. J'étais de nouveau en pyjama et je me promis de ne plus boire autant, et ne plus regarder de Disney complétement ivre. Quant aux enfants, je crois que j'en étais dégoûté à vie par ce cauchemar surréaliste.
Je vivrais seul ou à la limite avec mon amoureux mais surtout pas avec plein d'enfants, ça, jamais de la vie !
~ Fin ~
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Et voilà cet événement interforum s'achève sur la victoire d'Aidan ! Je vous remercie à tous d'avoir bien voulu jouer le jeu, même à nos deux louloutes qui n'ont pas pu rendre leurs textes à temps. Merci à Pandore qui a accepté l'event et à tous ceux qui ont voté ! Toutes nos félicitations aux vainqueurs également, c'est vous les champions ♡
La réussite de cet événement permettra surement la naissance de d'autres du même genre. Mais plus tard. Pour l'heure, reposez vous ! N'hésitez pas à laisser des messages d'amour ou des commentaires sur les sujets de l'interforum. Ils seront archivé et le discord supprimé samedi ♡
La réussite de cet événement permettra surement la naissance de d'autres du même genre. Mais plus tard. Pour l'heure, reposez vous ! N'hésitez pas à laisser des messages d'amour ou des commentaires sur les sujets de l'interforum. Ils seront archivé et le discord supprimé samedi ♡
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