Mar 17 Sep - 0:08
You have what it takes to be free
À la fois beaucoup et peu de choses avaient rythmées l’été de Bone. Ses vacances estivales avaient échouées à lui faire retrouver sa famille napolitenne en raison d’un déménagement imprévu et d’un coup financier important que son ancienne maison lui avait porté. Un claquement de doigts plus tard, c’était le jour du début des classes et le professeur s’était retrouvé, un peu hagard, devant une nouvelle cohorte d’adolescents peu enclin à l’écouter élaborer sur Shakespeare.
Et puis c'était désormais,
l'automne.
Sous les foulées de sa course, les feuilles mortes ne font presqu’aucun bruit, encore imbibées de l’eau d’une averse tardive. Il est à peine 18h30 mais déjà, le soleil est tombé derrière les maisons du quartier. Bonifacio ralentit l’allure, pas encore à bout de souffle mais incommodé par ces abus qu’il a fait niveau clopes cet été. Les lampadaires de la rue ne sont pas encore allumés ; seules quelques maisons laissent donc jaillir de leurs fenêtres une lumière douce, celle laissant croire que tout est normal derrière les portes closes du cocon familial.
Sans rien chercher de particulier, le regard de l’italien se promène le long des façades. Agrippe le contour d’une silhouette, par une fenêtre. Impossible de dire si c’est la familiarité de celle-ci ou si ce sont les cris de colère provenant de la chaumière qui retiennent son attention suffisamment longtemps pour qu’il identifie Hugo.
Aucun doute, c’est lui.
Pas même un vacillement dans l’esprit de Bone. Pas un instant d’ incertitude. La vue donné sur son intimité ne pourrait pas être plus franche.
C’est peut-être parce qu’il a beaucoup admiré son profil par le passé qu’il peut ainsi le reconnaître en une fraction de seconde.
Bonifacio s’est arrêté, et s’il ne détourne pas le regard, ce n’est pas parce qu’il manque d’un certain code moral lui interdisant d’épier les gens dans leur maison (quoi que) - il voit une femme, celle qui produit tout ce vacarme, puis l’image claire de sa main qui se lève et gifle violemment la joue du brun.
Il n’entend pas la claque, mais la façon dont la tête d’Hugo s’écarte suite à l’impact ne laisse aucun doute planer quant à sa brutalité.
Il n’y a aucun son, dehors. Mais même s’il y en avait, Bone n’entendrait rien. Un bruit blanc emplit ses oreilles, le bruit de l’espace-temps qui se dilate dans son crâne tandis qu’il demeure là, interdit, témoin de quelque chose que son esprit refuse d’ingérer.
Il ne sait pas trop ce qui le fait bouger. L’inaction du jeune homme, peut-être, qu’il voit aussi statique que lui ? À vrai dire, Bone n’a pas conscience d’avoir la moindre pensée. Il réagit de la même manière qu’il l’aurait fait si sa main s’était retrouvée sur un rond de poêle brûlant : avec rapidité et instinct. En cinq longues enjambées qu’il n’a même pas souvenir d’avoir faites, il est devant la porte de la maison. Il ne frappe pas poliment : il la fracasse du poing.
Ça bouge, à l’intérieur.
C’est trop long. Bone cogne de nouveau, plus fort, et sa main s’apprête à tourner la poignée quand la femme lui entre-ouvre brusquement, aussi méfiante et hostile qu’on puisse l’être lorsqu’un inconnu se présente de cette manière sur votre porche.
- Qui êtes-vous ?
Elle, qui est-elle. Bone la dévisage brièvement, captant dans ses traits une inquiétude légitime ; il sent sa propre mâchoire comprimer ses molaires, il ne doit pas inspirer confiance.
Hugo ! qu’il finit simplement par japper haut et fort pour qu’il l’entende, qu’il vienne.
La femme tente de refermer la porte. Bone la bloque sans réfléchir. Elle renchérit d’un inutile : il est occupé ou allez-vous en (ou les deux ?) que Bone se branle pas mal d’écouter.
Ce n’est pas très légal d’entrer chez les gens sans y être invité. Aussi, dans un dernier soubresaut de bon sens, l’italien ne fait que forcer l’entrée pour pénétrer dans le cadre de porte, sans aller plus loin. La femme glapit (d’indignation ? de peur ? Il en a rien à foutre). Hugo, c’est Bone.
Ramènes-toi, putain. S’il-te-plaît. M’oblige pas à aller te chercher. Parce que sur ma vie je vais piétiner cette vieille conne pour aller te choper.
en bref
Messages : 109
Emploi/loisirs : Prof
Petits plus ? : Fiche
RPs terminés
⮕ Art is just our chaos within (ft. Naël)
⮕ Foster my night (ft. Hugo)
⮕ Enjoy your meal... (ft. Naël)
⮕ Curving gloom (ft. Hugo)
⮕ Take it slow pt. 1 (ft. Hugo)
⮕ Paper flowers (ft. Azel)
⮕ Take it slow pt. 2 (ft. Hugo)
⮕ Narrowly (ft. Hugo)
⮕ Get the hint (ft. Masao et Erik)
⮕ Toucher du bois (ft. Hugo)
RPs en cours
⮕ L'ardoise à zéro (ft. Erik)
⮕ This is not Chicago (ft. Asar)
⮕ You have what it takes to be free (ft. Hugo)
Messages : 109
Emploi/loisirs : Prof
Petits plus ? : Fiche
RPs terminés
⮕ Art is just our chaos within (ft. Naël)
⮕ Foster my night (ft. Hugo)
⮕ Enjoy your meal... (ft. Naël)
⮕ Curving gloom (ft. Hugo)
⮕ Take it slow pt. 1 (ft. Hugo)
⮕ Paper flowers (ft. Azel)
⮕ Take it slow pt. 2 (ft. Hugo)
⮕ Narrowly (ft. Hugo)
⮕ Get the hint (ft. Masao et Erik)
⮕ Toucher du bois (ft. Hugo)
RPs en cours
⮕ L'ardoise à zéro (ft. Erik)
⮕ This is not Chicago (ft. Asar)
⮕ You have what it takes to be free (ft. Hugo)
Mar 17 Sep - 0:27
You have what it takes to be free.
Ft. Bonifacio Castelli
Ft. Bonifacio Castelli
C'était une énième dispute.
Enfin dispute.
Non. Une dispute c'est à deux.
Lui il est pas à deux. Enfin sa mère et lui, enfin sa mère elle est toute seule quand elle crie parce que Hugo, il crie pas.
Il sait pas pour quoi c'était cette fois, mais il préfère quand elle crie. C'était peut-être pour Pearly - parce qu'elle n'est pas là, il la laissait chez son père mais ça veut dire qu'il a vu son père et ça maman elle aime pas -. Mais c'est pas si grave parce qu'il préfère ça lui, qu'elle l'engueule plutôt qu'elle l'aime trop. Il a jamais aimé quand elle l'aimait trop.
La gifle ça blesse son visage uniquement. En fait c'est lui-même plutôt qui se blesse parce que ce sont ses dents, sur sa lèvre enfin l'intérieur de sa lèvre. Une gifle en soi ça fait pas saigner. Le coeur parfois.
Elle redescend et Hugo remet sa tête en place, juste assez vite pour avoir apercevoir les magnifiques boucles de sa mère disparaître dans le cadre de sa porte. Elle est belle sa mère. Elle pourrait retomber amoureuse si elle voulait mais elle a le dessous des yeux de la couleur du ciel à force de passer du temps avec lui.
Il aimerait aller chez Logan mais Logan en ce moment, il est pas chez lui. Mais en tout cas, il sait qu'il faut partir avant le soir. Avant la nuit. Enfin, s'il veut pouvoir dormir seul.
Peut-être chez Ivan pour voir Pearly mais maintenant qu'il a une coupure dans la lèvre ... c'est difficile de trouver une excuse crédible. A part la bagarre. Mais ça, il fait plus trop. Pas si c'est pas nécessaire.
Hugo !
Ça crie au loin mais il est comme perdu dans un rêve.
Hugo, c’est Bone.
Il est déjà en bas de l'escalier, passe à côté de sa mère qui s'est reculée pour ne rien dire. La porte se referme sur eux alors qu'il tire Bone par le poignet hors du quartier. Hors de la ville s'il avait pu. Il ne s'arrête qu'une fois vraiment hors de vue de la maison.
- Comment t'as trouvé ma maison ?
bring myinnocenceback
SIAL
- Merci TT :
Mar 17 Sep - 1:17
You have what it takes to be free
Bone compte une seconde. Deux secondes.
Il est prêt à rentrer, vraiment prêt, quand enfin il voit Hugo dévaler les escaliers et lui foncer dessus. Il a pas l’air paniqué. Il a l’air déterminé. Le brun chope son poignet et incrédule, remonté, incertain de la séquence trop rapide des évènements qui viennent de se dérouler, l’italien se laisse entraîner. Sur quelques mètres, il laisse la poigne ferme d’Hugo le tirer. Son allure décidée les éloigner de la maison, jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus la voir, au tournant d’une rue.
Et quand enfin ils s’arrêtent, Bone s’attend à tout sauf à ce :
Comment t’as trouvé ma maison ?
Pardon ?
Il entre-ouvre la bouche, innocent, tentant momentanément de trouver une justification qu’il n’a, de toute manière, pas à fournir. D’un petit geste emmerdé, le professeur désigne ses propres habits de course, comme s’ils pouvaient justifier à eux-même son opération de sauvetage. Mais il se souvient qu’Hugo a besoin d’explications claires, sans détours.
Je faisais…
Il réalise qu’il est à bout de souffle. Inspire.
Je faisais juste un footing dans le quartier, je savais pas… je savais pas que tu habitais ici.
Puis ses traits se déforment, se durcissent sous l’effet de l’agacement. De l’inquiétude. C’est quoi cette question, d’abord, c’est vraiment le premier truc qu’ils vont se dire après ce que Bone vient de voir, après ces mois, cette année d’absence ?
Bone se passe une main sur le bas du visage. Ses doigts sont agités d’un tic dur.
J’ai vu, Hugo. Pas la fenêtre, la femme qui t’a frappé. C’est ta mère ?
Ça va vite dans sa tête. C’est comme s’il l’engueulait, mais c’est pas ça. L’émotion remonte juste d’un coup. Il tente un mouvement vers le visage du brun, comme pour y effacer la trace de violence d’une caresse. Ça se veut tendre comme mouvement, caring, mais l’urgence le rend un peu trop brusque. Il se retient au dernier moment, recule d’un pas, comme pour mieux le prendre tout au complet dans son regard abasourdi.
Désolé mais… c’est juste que… - ressaisis-toi - Désolé, je me doute que tu t’imaginais pas me recroiser dans ces circonstances - et moi non plus d’ailleurs -, c’est juste que…
Putain Bone.
… est-ce que ça va ?
La fin de son souffle. Plus grave. Plus bas.
Cette fois, il y tient pas. Sa main échoue jusqu’à lui. Pas sur son visage, mais sur le côté de son bras. Une pression douce, un peu pressante, qui se veut rassurante peut-être, ou qui veut se rassurer soi-même. Il sent sa chaleur à travers le tissu de sa chemise. C’est comme si d’un coup, il n’avait pas seulement la vision d’Hugo devant lui, mais le vrai Hugo, en chair et en os. Le vrai Hugo, qu’il n’a pas vu, senti, entendu depuis tellement longtemps. Qu’il s’est efforcé d’oublier.
Le Hugo qui vient de se prendre un coup. Alors Bone a les doigts raides, la poitrine gonflée d’un feu étrange - à la fois rugissant de surprise et de colère.
en bref
Messages : 109
Emploi/loisirs : Prof
Petits plus ? : Fiche
RPs terminés
⮕ Art is just our chaos within (ft. Naël)
⮕ Foster my night (ft. Hugo)
⮕ Enjoy your meal... (ft. Naël)
⮕ Curving gloom (ft. Hugo)
⮕ Take it slow pt. 1 (ft. Hugo)
⮕ Paper flowers (ft. Azel)
⮕ Take it slow pt. 2 (ft. Hugo)
⮕ Narrowly (ft. Hugo)
⮕ Get the hint (ft. Masao et Erik)
⮕ Toucher du bois (ft. Hugo)
RPs en cours
⮕ L'ardoise à zéro (ft. Erik)
⮕ This is not Chicago (ft. Asar)
⮕ You have what it takes to be free (ft. Hugo)
Messages : 109
Emploi/loisirs : Prof
Petits plus ? : Fiche
RPs terminés
⮕ Art is just our chaos within (ft. Naël)
⮕ Foster my night (ft. Hugo)
⮕ Enjoy your meal... (ft. Naël)
⮕ Curving gloom (ft. Hugo)
⮕ Take it slow pt. 1 (ft. Hugo)
⮕ Paper flowers (ft. Azel)
⮕ Take it slow pt. 2 (ft. Hugo)
⮕ Narrowly (ft. Hugo)
⮕ Get the hint (ft. Masao et Erik)
⮕ Toucher du bois (ft. Hugo)
RPs en cours
⮕ L'ardoise à zéro (ft. Erik)
⮕ This is not Chicago (ft. Asar)
⮕ You have what it takes to be free (ft. Hugo)
Mar 17 Sep - 1:33
You have what it takes to be free.
Ft. Bonifacio Castelli
Ft. Bonifacio Castelli
Bone ne trouve pas ses mots on dirait et c'est quand même marrant parce que Hugo, il sait qu'il est professeur et franchement il a du mal à l'imaginer devant des élèves vu comme il passe sa vie à avoir du mal à construire ses phrases. Peut-être qu'il est prof' de mathématiques et que du coup, il n'a pas tant besoin de parler. Ses phrases à lui, elles sont courtes et directes. Efficaces, avec le moins de mots possible parce qu'on perd pas de temps ici et que les hésitations ça énerve les interlocuteurs.
Mais si le début ça passe comme de l'eau dans une rivière, lorsqu'il cite sa mère, le regard d'Hugo s'assombrit. Et pendant quelques minutes, le chien ne sait pas comment réagir. Il hésite entre attaquer, nier et être honnête.
- C'est qu'une gifle.
C'est pas être frappé ça, Bone n'a jamais été frappé de sa vie ou quoi.
Dans sa bouche, y a un goût de fer qui l'oblige à s'humecter les lèvres. Et quand Bone approche une main vers lui, il recule vivement en retroussant le nez, d'un réflexe acquis il y a déjà de ça des années. On touche pas son visage surtout sans demander. Il mord.
De quelles circonstances il parle. Le jeune homme a déjà tout effacé de sa mémoire. Parce que ça fait des mois et que ses conversations avec Ivan sur ce sujet s'étaient rapidement taries. Pas trop de détails pour pas trop de questions. Hugo est dans ce type de bouillon qui l'empêche de savoir comment réagir. Ça grapille dans sa tête et ça vient gratter à l'intérieur de ses vertèbres.
Les insectes.
Lorsqu'il s'avance encore pour le toucher, le brun se fige mais se tend comme un chêne. Son poing se durcit, ses yeux écarquillés ne laissent échapper aucun mouvement mais l'agressivité ne vient pas. Le prof' ne se prendra pas de coup ce soir. Ça brûle là où il a laissé sa trace même s'il n'y a pas de contact direct avec sa peau. Et on dirait que l'appui ramène avec lui un certain nombre de souvenirs qu'ils avaient pu partager. Y a longtemps. Dans une autre vie on dirait. Ça parait si loin et enfoncé dans un rêve qu'Hugo se demande s'il n'avait pas tout simplement imaginé tout ça lors de l'une de ses fréquentes envolées mentales.
- ... J'peux dormir chez toi et Elisabeth ce soir?
Il prendra pas beaucoup de place. Mais pas question de se pointer chez Ivan comme ça et Logan est aux abonnés absent de son appartement depuis quelques semaines. Pas de nouvelles ... pas de nouvelles. Et Hugo ne pouvait pas espérer retrouver sa chambre dans les prochaines heures.
bring myinnocenceback
SIAL
- Merci TT :
Mar 17 Sep - 1:53
You have what it takes to be free
Hugo…
Il l’avait trouvé vieilli, la dernière fois qu’il l’avait croisé. Ça avait été rapide, courtois, sans plus. Ce soir, il déchiffre ses traits hésitants. Le lampadaire au-dessus de leur tête s’allume. Il a pas rajeunit, mais la scène à laquelle Bone vient d’assister semble le rendre plus fragile. Ou alors c’est l’indécision sur son visage, l’espèce de combat intérieur qu’il semble mener. Il ne va certainement pas l’emmerder ce soir sur les synonymes de “gifle”, il va pas l’emmerder sur ça parce que le brun finit par lui lâcher : ... J'peux dormir chez toi et Elisabeth ce soir?
L’italien a l’impression que tout son dos se délie d’un coup sec. Tout à coup, il sent la fatigue dans ses reins. La douleur dans ses muscles intercostaux. Il ne dit rien pour Élisabeth, mais ça lui met une claque mentale. Ça lui fait réaliser à quelle point cette histoire date.
On dirait que ça le rend triste. Il déglutit. Il se calme.
Bien sûr. Plus longtemps aussi, si tu veux, que Bone veut rajouter, mais il se retient in extremis. Pour ne pas vexer le jeune homme qu’il a en face de lui, visiblement toujours aussi chien de ruelle.
Bone inspire en lançant un regard vers le coin de la rue. Il demande d’un ton plus posé : est-ce que tu as besoin de prendre quelques affaires chez toi ? Posé, mais toujours un brin tendu. Le ton sous-entend qu’il l’accompagnera si nécessaire. Qu’il peut même aller les… ah ouais, faut le lui dire verbalement : Je peux t’attendre dehors ou alors si tu veux pas rentrer, tu peux me dire ce dont tu as besoin et j’irai les chercher pour toi. N’importe quoi. Genre son cellulaire, un chargeur, des fringues. Son portefeuille. Même si dans l’idée, Bone peut lui fournir tout ce qu’il veut.
Tout ce qu’il veut, Hugo.
D’une part, il est soulagé que la demande vienne du brun. Il ne l’aurait pas laissé comme ça. Mais d’autre part… c’est subit.
Bone sent tout un tas d’émotions lui remonter dans le ventre et le thorax. Mais il est trop concentré, et en mode pragmatique, pour s’en occuper pour l’instant. Sa seule priorité pour le moment est de mettre Hugo en sécurité, et surtout, de pas le faire paniquer. Même si, pour être franc, celui qui panique le plus ici, c’est sûrement lui.
en bref
Messages : 109
Emploi/loisirs : Prof
Petits plus ? : Fiche
RPs terminés
⮕ Art is just our chaos within (ft. Naël)
⮕ Foster my night (ft. Hugo)
⮕ Enjoy your meal... (ft. Naël)
⮕ Curving gloom (ft. Hugo)
⮕ Take it slow pt. 1 (ft. Hugo)
⮕ Paper flowers (ft. Azel)
⮕ Take it slow pt. 2 (ft. Hugo)
⮕ Narrowly (ft. Hugo)
⮕ Get the hint (ft. Masao et Erik)
⮕ Toucher du bois (ft. Hugo)
RPs en cours
⮕ L'ardoise à zéro (ft. Erik)
⮕ This is not Chicago (ft. Asar)
⮕ You have what it takes to be free (ft. Hugo)
Messages : 109
Emploi/loisirs : Prof
Petits plus ? : Fiche
RPs terminés
⮕ Art is just our chaos within (ft. Naël)
⮕ Foster my night (ft. Hugo)
⮕ Enjoy your meal... (ft. Naël)
⮕ Curving gloom (ft. Hugo)
⮕ Take it slow pt. 1 (ft. Hugo)
⮕ Paper flowers (ft. Azel)
⮕ Take it slow pt. 2 (ft. Hugo)
⮕ Narrowly (ft. Hugo)
⮕ Get the hint (ft. Masao et Erik)
⮕ Toucher du bois (ft. Hugo)
RPs en cours
⮕ L'ardoise à zéro (ft. Erik)
⮕ This is not Chicago (ft. Asar)
⮕ You have what it takes to be free (ft. Hugo)
en bref