Lun 13 Mar - 17:28
Bonifacio Castelli
Je ne sais même plus si j’ai un simple souffle. Courir au travers des ruelles pour se rendre aux quais est pénible avec un temps pareil, en plus de l’habit complètement hors normes. Putain j’aurais dû écouter mes amis et retourner au bar le lendemain à l’ouverture pour chercher mon téléphone. Il fallait que ce crétin soit là pour m’emmerder. D'ailleurs dans quelle circonstance c’était plausible? Rien à foutre, s’il était là ce n’était pas pour moi personnellement, sauf que la bagarre a eu lieu et ça ne restera pas sans conséquence. Peut-être que son téléphone révèlera des secrets. Pour l’instant mon cœur essaie de pomper autant de sang afin de relier mon cerveau jusqu’aux poumons qui vont bientôt éclater de froid. Dix minutes à m’évader, je n’entends aucune sirène ni de voix qui m’oblige à m’arrêter. L'alcool sur ma chemise me glace la peau en plus de mon veston trempé. Si mon dos n’avait pas frappé l’étagère, les bouteilles ne seraient pas tombées sur mon corps. Ce morveux a de la force, probablement pas aussi forte que la mienne mais tout de même, je n’ai pas eu le temps de calculer avec l’alarme. J'arrache mon veston et ma chemise, ils finiront par me tuer avant que j’arrive sur place. Mon manteau à la main est maintenant porté, sauf que tout ça va terminer dans un sac poubelle demain afin d’éliminer les preuves. Je suis peut-être débile mais ne le connaissant pas, il peut avoir deux de QI et me dénoncer si bon lui semble. J'étais là en soirée, preuve tangible.
Je presse les deux fringues pour sortir le liquide rougeâtre et tournant la tête dans tous les sens, je me remets en route en passant par les petites rues. Il me reste un bon vingt minutes à courir en plus de ma montre qui indique bientôt deux heures. Le footing du matin ne sera pas nécessaire, en plus d’être à moitié mort si je réussis à contacter la personne du rendez-vous de demain. Je serai obligé de passer chez moi avant pour une douche et me changer bordel ce sera pas le temps de faire une virée shopping avec une tronche pareille. Bon, on se concentre sur le présent je me retrouve devant sa rue et je...vois rien. Idiot. Les lampadaires existent plus dans ce trou à rats? Mes pieds voudraient bien arrêter sauf que mes chaussures glissent sur l’eau et mon cul se ramasse au sol assez vite, le temps qu’un grognement sorte de ma bouche. Je la ferme aussitôt que mon regard pointe vers un humain, debout sur son balcon à cette heure? Si on se fie aux adresses, c’est vraiment là mais ça pourrait être n’importe qui de loin et ça diffère des images. J'ai deux choix, soit retourner chez moi comme un con ou être con devant cette décision débile. Gelé, pris de soubresauts, la seconde option est plus ou moins désagréable mais évidente. Bone? Bone. Je suis devant lui, en effet, à le fixer quelques secondes.
-Je vous explique à...l’intérieur.
Je passe à côté de lui et j’ouvre la porte, retirant rapidement mes chaussures ainsi que mes chaussettes trempées. La cuisine ne devrait pas être loin et plus je marche, plus c’est vide. En réalité il me faut un lavabo, le vin peut tacher n’importe quoi. En déposant cette saleté, je me tourne en observant la maison.
-C’est quoi tout ça? Vous avez gagné à la loto pour des rénovations ou...ou une bulle est passée dans la tête de votre copine?
Même ma voix déraille, la nuit va être longue.
Codage par Libella sur Graphiorum
Dim 9 Avr - 3:00
L'ardoise à zéro
On se les caille. Aimer les hivers humides d’Angleterre, c’est un apprentissage que l’Italien avait dû faire en venant s’établir ici. Apprentissage toujours en cours, à en croire par la grimace que l’air glacé lui tire sur les lèvres. Mais malgré tout, ce ne sont pas ces quelques degrés en moins qui empêche le professeur de livrer bataille à 0l’insomnie en sortant sur son perron.
Les cheveux en bataille, la veste serrée sur son torse encore chaud, il jette un regard sombre vers le lampadaire en face de son terrain. Brisé. Il tire sur sa cigarette, monte une main paresseuse pour l’éloigner de son visage le temps d’expirer la fumée. La replace dans son bec. Essuie le coin de ses yeux.
Il aurait pu se faire une petite tisane, allumer une chandelle, essayer de lire un livre pour mener la bataille contre le sommeil ; au lieu de ça, il se retrouve à se geler le cul dehors, à faire pomper le sang bien comme il faut dans ses veines pour se réchauffer, et à s’encrasser les poumons. Quoi. La vie c’est pas un film, ni un roman Arlequin à la con. Bone a beau être prof de littérature dans une petite Académie de friqués, Dieu sait que sa vie n’a rien de romantique et qu’il ne cherche absolument pas à la glamouriser. On pourrait même dire qu’il s’acharne, avec la dernière des énergies, à la ternir. À la restituer à un pragmatisme ordinaire et sans limite. L’italien déteste les choses qui font semblant de ne pas être ce qu’elles sont.
En tout cas, il y a bien une chose qui ne fait pas semblant, et c’est le mec qui passe en courant comme un con devant chez lui avant de se rétamer la gueule dans la rue.
Drôle d’heure et de conditions climatiques pour faire un footing. Bone a à peine un sursaut, comme une idée rapidement avorté d’aller aider l’homme, ou de lui demander si ça va. Parce qu’il est pas en habit de footing. Et à tout coup c’est juste une ivrogne ou un crétin qui fuit des problèmes auxquels, tout compte fait, l’italien ne veut pas être mêlé.
Non vraiment, il a eu son quota d’emmerdes récemment avec ce crétin d’Ér-...
…
Ferme ta gueule, que l’italien murmure comme pour lui-même en abaissant sa clope, abattu par la désagréable improbabilité de cette vision de l’antéchrist. C’est lui qui vient de l’invoquer en ruminant ou c’est un incroyable coup de Hasard, cette pute de tous les instants qui s’acharne visiblement sur sa vie ces temps-ci?
Érik fixe Bone, Bone fixe Érik. Plus blasé, semblerait-il, que surpris. Mais ça, c’est la fatigue qui sauve la face. Peut-être qu’il fait un cauchemar éveillé, aussi, sait-on jam-...
Je vous explique à... l’intérieur.
Sa chimère vient de parler. Vraiment, si le gosse avait fermé sa gueule encore quelques secondes, le professeur aurait pu se convaincre qu’il rêvait. Fidèle à son habitude, Érik prend une décision seul et fonce dans le giron de ses idées comme un dard au centre d’un rond de fléchettes.
Att-... Peine perdue. Bone effleure à peine le coude du jeune qui passe à côté de lui, ouvre la porte, s’invite dans sa maison comme dans son propre pieu. L’italien grogne un juron hébété. Fige. Et puis merde. Il prend le temps de tirer une dernière latte de fumée avant de laisser tomber la cigarette dans son cendrier et de rentrer à la suite de l’étudiant.
Les effluves d’alcool le cueille directement dans l’entrée. Bone referme la porte, non sans un rapide coup d’oeil à l’extérieur. Personne d’autre. Il a pas été suivit, ou alors ses poursuivants ont beaucoup moins de cardio que le jeune. Parce que ouais, petite intuition mais, l’italien doute fortement qu’Érik ait couru jusqu’ici comme une veuve éperdue seulement pour lui déclarer sa flamme.
Erik !
Bone a retiré ses bottes à sa suite, rejoint l’étudiant qui s’est rué dans sa cuisine.
C’est quoi tout ça? Vous avez gagné à la loto pour des rénovations ou...ou une bulle est passée dans la tête de votre copine?
Putain, il hallucine. Le regard qu’il lui donne en guise de réponse se passe très largement de tout besoin d’interprète.
Déjà je t’arrête tout de suite, c’est moi qui devrais te poser des questions, putain mais…
L’italien lève les mains, le soubresaut d’un rire sec et unique lui chuintant dans la gorge.
Sauf que sur le coup, il ne sait pas par où commencer, quoi demander à ce gros crétin imbibé de flotte et de boisson. Le professeur fait un demi-tour sur lui-même en abaissant les bras, vaincu par l’absurdité de la situation, pour regarder ce qu’Erik regarde : sa maison, un chantier sans dessus dessous, depuis que les rénovations s’éternisent.
… Non c’est… J’ai eu des genre de mites qui bouffent le bois et puis… saloperie mais pourquoi il lui explique ça, j’ai pas de copine - il se retourne vers lui, plus raide - et dieu merci, parce que la pauvre aurait fait une crise cardiaque en te voyant débarquer ici à 2h du matin dans cet état.
Il le désigne vaguement d’un geste mitigé, accusateur, quémandeur d’explications? La main agacée de l’Italien finit dans ses cheveux. Il les lisse lentement vers l’arrière en soupirant bruyamment, redresse le dos, cligne des yeux quelques fois pour bien se réveiller.
J’ai besoin d’un café.
Ça, c’était plutôt une pensée à voix-haute pour lui-même, et loin d’être une proposition pour le jeune. Mais par automatisme, l’italien prépare du filtre pour deux après avoir mollement écarté le brun pour qu’il dégage de devant la cafetière. J’suis pas assez payé pour ça… que l’italien grommelle en versant les grains moulus dans le récipient.
T’as intérêt à avoir une putain de bonne histoire pour justifier le fait que tu sois dans ma cuisine au beau milieu de la nuit et à la cracher vite parce que j’te jure que si tu me fais pas un topo dans les 5 prochaines minutes, j’appelle les flics et tes parents, capitch ?
Voix rauque, grondante, mais plus fatiguée que menaçante. Bon, coup de bluff, il a pas le téléphone de ses darons, surtout qu'Érik, c'est pas un de ses élèves (encore heureux). Bone lui décoche un regard de biais. Contrarié. Et concerné. Pitié, me dis pas que c’est en lien avec la dernière fois.
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Jeu 4 Mai - 19:28
Bonifacio Castelli
Courir jusqu’au port la nuit, quelle idée débile en plein mois de mars. L'air froid qui entre dans mes poumons n’est pas fatale mais combien désagréable. Il a intérêt à être chez lui, car loin de moi l’envie d’avoir un deuxième système d’alarme à exploser. Je me relève rapidement sauf que toute personne dehors m’a vu, inévitablement. Après l’avoir tenu du regard et senti sa cigarette trop longtemps, je rentre sans son consentement. Oui, quoi, comme toujours ça devient une habitude en plus d’entendre mon prénom pour aucune raison.
Je suis stressé, ça ne parait pas assez? Mon regard se pointe finalement dans le sien, en attendant une réponse et/ou sa première question, tel qu’il l’a demandé. Sauf que mes nerfs sont tellement sur le bord d’éclater que j’ai oublié ce que je venais de mentionner. En effet, sa maison est différente, pourquoi, j’en ai rien à foutre pour l’instant. Les mites? Non, ce sont les fourmis charpentières qui font un ravage. Tu veux chialer quand ça arrive, vendre ta piaule et te prouver que vivre en appartement, ce serait peut-être la meilleure des solutions. Cette merde bouffe le bois spécialement conçu pour les habitations. Du premier au dernier bout, un sale merdier. Et tout réparer, ça coute aussi cher que détruire la baraque afin d’en construire une autre. Enfin, ce n’est pas ce qui se passe ici. Je regarde mes fringues, de ce qui en reste sur mon corps, bon peut-être que vue l’heure...je sais pas. Un manteau et un pantalon, ça peut paraître louche sans chemise. Ce n’est pas tout le monde qui aime mes entrées majestueuses.
En riant jaune, je sens le café et d’un réflexe à ne pas me faire toucher, mon corps se déplace au coin de l’îlot. Mes yeux s’écarquillent lorsqu’il parle d’appeler les flics. F L I C S. Dire que je viens de courir pendant presqu’une heure pour justement, ne pas en croiser un. Qui de plus, on voit comment ma famille est importante en hauteur d’une échelle dans le top dix. De toute façon il n’a pas leur numéro, mon téléphone a disparu sauf qu’on a une entente lui et moi. Malgré le fait que je ne sois pas assez idiot pour tout balancer deux réputations aux poubelles. Mes doigts se figent en poing, il n’oserait pas faire ça.
-Ça va, j’ai merdé. J’étais retourné au bistro après la fermeture parce que j’ai perdu mon téléphone. J’en ai de besoin puisque je dois rencontrer une personne importante demain, tantôt, bref un sponsor pour le hockey. Mais il y avait quelqu’un d’autre, un idiot que je ne connais pas. Un nouvel étudiant qui m’a peut-être vendu aux flics, parce qu’on s’est battus et quand il m’a poussé contre l’étagère des bouteilles de vin sont tombées sur moi. On a filé chacun de notre côté, alors je sais pas s’il s’est fait choper par le mec de la sécurité.
Mon débit était si rapide que même moi je n’aurais pas tout suivi. Baissant mon corps vers le sol, mes paumes se collent à mon visage. Mon souffle est encore irrégulier, pour une fois où je me tenais dans le droit chemin. Je regarde la lueur dans la fenêtre, les yeux dans le vide.
-Vous me devez un service. Ensuite ce sera l’ardoise à zéro, même qu’il n’y en aura jamais eue, à moins que l’argent soit un problème pour ces fourmis charpentières. J’ai juste besoin de cinq heures à me planquer, un téléphone et une douche. Elle fonctionne? Peut-être des vêtements mais on n’a pas vraiment le même poids...et ma famille, mes parents en ont rien à foutre des conneries qui puissent m’arriver. Concernant les flics, c’est une autre histoire. Ils aimeraient sans doute me coffrer pour ne plus m’avoir dans les pattes.
Codage par Libella sur Graphiorum
Sam 17 Aoû - 17:06
L'ardoise à zéro
Le truc qui est bien avec Erik (le seul truc, pour l’instant, parce qu’il faut bien que Bone lui trouve une qualité à ce sale chieur), c’est qu’il ne passe pas par quatre chemins. À la vitesse d’élocution d’un vendeur de bagnoles, le jeune lui déballe ses mésaventures.
En gros, il semble qu’il se soit battu dans un bar avec un autre étudiant. L’italien tilt avec agacement en actionnant la machine à café. Il vient lui faire une scène digne d’un James Bond en plein milieu de la nuit pour ça, sérieux ?
Vous me devez un service qu’il dit, le gamin. Le professeur lui décoche un regard noir et résigné. Il a pas tort. C’est à cause (grâce à) d’Erik qu’il a évité une faillite ou, pire encore, une facture ouverte aux tibias. Quoi que pour la faillite, l’univers s’en ai chargé autrement, vu l’état de décrépitude avancée de cette maison.
Bone grommelle en lui faisant signe de continuer - vas-y, tu veux quoi - tandis que son autre main plonge de le réfrigérateur pour attraper la peinte de lait.
J’ai juste besoin de cinq heures à me planquer, un téléphone et une douche. Elle fonctionne? Peut-être des vêtements mais on n’a pas vraiment le même poids…
Le brun verse du lait au fond de la tasse, impassible. Est-ce qu'il vient au calme de l'insulter sur son poids alors qu'il débarque ici comme un péquenot ? Erik est peut-être plus costaud que le professeur, mais faut pas déconner. Ça va, tu veux un autographe et mes cartes bancaires avec ça ? Cinq heures, il se fout de sa gueule. Et un tel, sa douche, des fringues. À ce rythme, il lui demande tout bonnement de passer la nuit ici. Pendant que le café s’égoutte, l’italien se retourne vers Erik en croisant les bras sur son torse, le visage dur. Sauf qu’il a bien conscience de ne pas avoir la même aura d’autorité ici qu’à l’Académie.
Je vais te donner un verre d’eau plutôt et te laisser redescendre de tes émotions une petite demi-heure. Après je t’appelle un taxi et tu dégages de chez moi. Je pense que les flics ont autre chose à foutre que de chercher un gamin qui cogne un autre gamin pour des histoires de petite fille.
Bone ne cherche pas autre chose qu’un ton paternaliste et suffisant. Putain, il en a déjà plein le cul de ce môme beaucoup trop investi du thème “soyez votre propre héros”. Il s’imagine être dans un vrai film de gangster, c’est pas possible. L’italien a envie de lui donner une claque derrière la tête - réveille petit gars, t’es juste un adolescent privilégié à qui les parents paient le sport études dans une académie de bourgeois.
La salle de bain est au bout du couloir, qu’il rajoute un peu plus lentement, façon de l’autoriser implicitement à aller se réchauffer sous la douche si ce désir est toujours aussi pressant.
Hum, il doit bien avoir un jogging et un vieux t-shirt gris à lui filer. Le professeur attrape la tasse de café pleine et prend une gorgée salvatrice. Il expire bruyamment, sentant déjà ses neurones se décoller comme par magie sous l’effet de la caféine.
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