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C O N T R A S T E
BL | slide of life | 200x400
LIFELAM...Quel nom étrange pour une ville occidentale ! Nous sommes nous trompés d'endroit ? Mon GPS a-t-il un problème ? Détrompez-vous, vous êtes exactement là où vous souhaitez être... Gare où vous mettez les pieds et avec qui vous vous liez d'amitié. Votre existence sur cette île pourrait être lumineuse et heureuse comme beaucoup plus sombre et dramatique..."
V O T
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Nos délaissés

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Henry Preston
Mer 30 Nov - 19:51
Après une longue journée au boulot, toute personne normale irait se retrouver dans un bistro avec quelques amis, sauf Henry. Il est du genre à se casser la tête pour un problème qui pourrait être réglé le lendemain. Un souci humain ne peut pas attendre, alors il reste dans son bureau pour trouver la solution qui libérera son client ainsi que son cerveau. On en apprend chaque jour, s’il n’a rien acquis de ses patients aujourd’hui, il ira lire un bouquin pour s’instruire avec son thé. À Lifelam, il n’a pas d’amis, n’ose pas s’approcher des autres par sa timidité même s’il est vraiment cultivé. Il n’aime pas enclencher une discussion malgré la facilité. Pourtant c’est son travail, faire parler les gens pour les comprendre, trouver une solution et les aider avec – ou non – des médications. Par contre, Henry n’aime pas étudier une personne hors de son bureau. C'est peut-être son problème de faire les premiers pas, il préfère écouter et regarder en premier lieu pour passer un bon moment ou renvoyer la personne. Oui, il est parfois tranchant même hors boulot. Si vous êtes inutile, il vous le fait savoir assez rapidement. Ce n’est pas à prendre personnel, c’est son mode de vie.  

Ce soir il finit étonnement tôt. Enfin, à vingt-deux heures pour lui, c’est relativement une bonne heure pour aller prendre un petit dessert et se coucher par la suite. En cette soirée il se sent plus aventureux, lui qui ne sort pas souvent. Ça fait déjà quelques mois qu’il vit sur l’île et les bars n’étant pas son fort, il décide de s’y glisser, seul. Un vendredi, il devrait y avoir plusieurs personnes déjà installées au Lux. Le nom lui dit vaguement un souvenir car dans les rues, il entend souvent les bribes. Un endroit comme un autre, pourquoi ne pas l’essayer. Sortant de sa voiture, la devanture le fait sourire et remercie le jeune homme qui prend tout de suite son long manteau de feutre. Laissant un pourboire généreux, il replace ses lunettes, ouvre enfin ses yeux correctement et de ce qu’il voit, ne se demande pas pourquoi il porte ce nom. Différent des quartiers londoniens ou c’est lui qui ne sort pas assez souvent? Henry hausse les épaules et cherche le bar, malgré qu’il tienne très mal l’alcool. Très bien, il essayera de jouer le jeu avec son verre de vin blanc, ses vêtements déjà appropriés pour l’endroit. Veste blanche, gilet bourgogne, veston et pantalon noir. Sans oublier sa cravate, ses bijoux aux doigts et sa montre, il ne fait pas tache à cette place. Les positions sur la pole l’étonnent, lui qui est bon danseur se trouve soudainement incompétent.  
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Henry Preston
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06/09/1987

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Dans son bureau

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Invité
Invité
Sam 3 Déc - 13:44
Splendeur

Le Lux
485 mots
Libre
Sa journée de travail, bien qu'éreintantes, s'était déroulée sans encombre, et cette fois sans heures supplémentaires. À vrai dire, ce soir-là, il avait rendez-vous avec un homme au Lux, rencontré via une application de rencontre, ils s'étaient donnés comme lieu de rencontre le célèbre bar.

Il est donc rentré chez lui pour retirer son costume formel, avant d'enfiler une tenue plus propice à la situation. C'est-à-dire une robe chinoise, richement brodé de diverse fleurs et d'un tigre rugissant. Il passa un trait de liner sur ses paupières pour rehausser son regard bicolore, ainsi q'un trait de rouge sur ses levres, puis il piqua ses chevaux d'une épingle fleurie. Il sortit de sa demeure et prit sa voiture pour se rendre au Lux.

À l'entrée, on le débarrassa de son mentaux, puis il se dirigea vers la partie bar du Lux, sur le chemin, il avait attiré quelques regards, sa tenue se démarquant plutôt des autres personnes qui peuplaient ce lieu. Repérant un siège libre au comptoir, il s'y assit, avant de demander un cocktail, une bonne Pina Colada. Il la sirota tranquillement, le rendez-vous était prévu dans cinq minutes, alors il allait attendre.

Plus le temps passait, plus son verre se vidait. Alors qu'il avalait la dernière, goûte de sa boisson, il regarda l'heure, plus d'une demi-heure de retard... Un lapin. Il venait de se prendre un lapin. D'un geste rageur, il tapa un message de colère à l'homme, avant de le bloquer. Après tout, il n'avait pas temps à perdre avec des hommes comme ça !

Pour se changer les idées, il demanda un shot de vodka, qu'il but d'une traite. L'alcool fort lui brûla la gorge et sa tête tourna un instant. Mais supportant bien l'alcool, cela lui passa vite. Il se demandait s'il devait rentrer, mais s'il avait tout ce chemin, ce n'était sûrement pas pour rentrer aussi tôt.

Se levant de son siège, il se dirigea vers la piste de danse. Se déhanchant au rythme de la musique, il dansa jusqu'à en être fatigué, et assoiffé. Décidant qu'il était temps d'une autre petite collation, il partit en direction du bar, mais sûrement qu'il devait avoir le tournis après avoir tant gigoter, qu'il ne remarqua la personne devant lui, et percuta sa poitrine dure. La personne était un homme, il était grand, en tout cas bien plus que lui, il portait des lunettes et avait de beaux cheveux bruns.

- Ho veuillez m'excuser je ne vous avez pas vu!

En baissant les yeux, il remaqua une trace de rouge sur la veste blanche de l'homme. Gené, il sortit un mouchoir en soie, ou il etait brodé son nom en chinois, pour essayé du mieux qu'il le pouvait, la trace de son rouge a levre, il reussi a estomper la tache, mais il restait toujours une legere trace.

- Je suis vraiment navré, laissez moi vous offrir un verre pour me faire pardonner.
Emme

Anonymous
Henry Preston
Ven 16 Déc - 17:49
Shan-Yu Xian


Henry n’est tout de même pas transparent, non? Bien qu’il se fonde dans le décor avec charme, de ses vêtements ainsi que ses accessoires, ses épaules sont assez larges pour une grandeur à ne pas juger petite. Sans doute qu’il avait trop bu, ou qu’il avait fait exprès pour la plus vieille des techniques de drague. Il ne savait pas s’il devait en rire de ce ridicule ou passer son tour, rester seul pour cette heure de détente puisqu’il ne voulait pas rentrer trop tard. Oui, il travaille demain le psychiatre. Seulement deux rendez-vous de prévus, mais ce n’est pas lui qui décide quand les gens ont besoin de son aide. Vingt-quatre heures dans une journée ce n’est pas assez, la plupart des personnes bossent la semaine alors les samedis, il y a souvent une plage horaire libre où ses patients peuvent choisir une heure désirée pour se faire raccorder le cerveau. Cet inconnu a frappé son torse et non sa tête, déjà il n’y a aucun mal de son côté, ce serait surtout son front à vérifier. Henry n’est pas fait de béton non plus, il regardait seulement ailleurs lorsqu’il lui a foncé dessus. En l’observant, entre autres les traits de couture, il voyait bien que ce n’était pas de fausses marques d’accoutrements, sans oublier son tissu de soie qu’il savait déjà un échec. Il le dépasse facilement d’une tête, pas chétif mais quand même, il pourrait gagner en poids. Ce n’est pas à lui d’en statuer, les Asiatiques sont réputés pour avoir une taille svelte puis, est-ce vraiment un souci? Pas du tout, avec leur chevelure noire presqu’ébène, il en est encore fasciné.  

En agrippant son poignet avec ledit mouchoir, il dépose son index de la main libre sous le menton de l’autre homme, afin de lui relever la tête. Se surprenant à sourire, il pointe son regard un peu trop longtemps dans le sien.  

-Ce n’est pas un problème, la chemise allait déjà au pressing. Ça ne partira pas sans un produit spécial, le rouge à lèvres possède trop de composants pour l’enlever avec de la soie. L’hétérochromie est rare, la partielle moins mais c’est la première fois que j’en vois une, sans être dans un hôpital.  

Légèrement accaparant, Henry relâche ses prises avec un sourire en coin. Il sait qu’un deuxième verre n’est pas une bonne option mais, il n’a pris qu’une gorgée de vin blanc. Après tout ils sont dans un bar, la seule solution pour un pardon à moins d’une danse et encore, il n’allait pas s’inviter.  

-Va pour un verre alors. Vous travaillez ici? Je ne voudrais pas monopoliser votre temps.  

Henry porte son regard vite fait autour, il ne s’imaginait pas que c’était aussi grand. Avec les autres pièces plus loin, il se pose plus ou moins la question de leurs utilités, conforme aux lois. Les rumeurs sont peut-être réelles, sauf qu’il n’oserait pas investiguer de son plein gré, sa curiosité ne va pas plus loin que la légalité, pour ce soir. Se retrouvant devant un autre verre, il remercie le barman et son interlocuteur, n’attendant pas sa réponse.  

-Vous pouvez peut-être me faire visiter l’endroit? C’est ma première fois ici.  
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Henry Preston
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Andrej Dabrowski
Super conteuse d'aventures
Sam 4 Fév - 23:59
Beaucoup de choses avaient changé. A la tête d'une bonne partie de la ville, gérant le trafic de drogues et de prostitutions aux côtés de la mafia japonaise, Andrej n'avait plus tant de temps que ça pour profiter de son club ou de sa boutique d'apothicaire. Heureusement qu'il en gardait suffisamment pour prendre soin de son amant, mais un amant très occupé avec l'université, sa formation et surtout ses partiels... Vivement qu'il en finisse avec ça histoire qu'il puisse le kidnapper.

Fixant ses dossiers d'un air désabusé, le brun souffla en s'étirant avant de quitter le fauteuil. Une petite pause s'impose... Même s'il devait éviter de danser ou de racoler, ou même de boire, rien ne l'empêchait de pouvoir s'amuser une fois de temps en temps. Souriant en tressant ses longues mèches ébènes, il enfila son corset et retira son pantalon d'intérieur en coton pour le remplacer par un mini-short en cuir. Un peu de khôl pour approfondir son regard, il pinça ses lèvres avant d'enfiler ses cuissardes, nouant correctement les lacets.

« Allez, un verrre et une danse, et je rrreprrrends le trrravail... »

Fermant son bureau derrière lui, il descendit les escaliers en se trémoussant légèrement. Les battements des basses se mêlaient aux battements de son cœur... Alors qu'il allait continuer de descendre pour rejoindre la partie night-club au rez-de-chaussée, son barman du premier étage attrapa son attention. Bon il pouvait attendre encore quelques minutes... Haussant les épaules, il entra dans le bar du premier étage, s'avançant vers le comptoir pour lui parler.

« Matthew ? »

« Monsieur, j'ai appelé la réserve et ils ont oublié de commander les caisses de champagne. »

« … Mais c'est pas vrrrai. Je dois absolument tout gérrrer ma parrrole ! »

« P-pardon Monsieur... »

« La ferrrme Matthew, je rrréfléchis, tes excuses ne serrrvent à rrrien. »

Assis sur un tabouret de comptoir, il se mordit l'ongle avant de sortir son téléphone, essayant d'utiliser son réseau et son contact pour se faire dépanner. Fort heureusement, les esprits étaient de son côté ce soir... L'affaire fut plus rapidement résolu qu'il ne le croyait, à son plus grand soulagement. Claquant des doigts, le barman comprit bien vite et lui servit un verre de vodka à la mûre avant de retourner s'occuper des autres clients.

Quant à lui, il avait une piste de danse à fouler...

Mais la question d'un client attira son attention, le faisant se rapprocher. Une vraie petite fouine !

« Hmmm navrrré mais ce jeune homme ne trrravaille pas au Lux. Cependant, si vous le souhaitez, moi je peux vous fairrre visiter l'endrrroit, je le connais parrr cœurrr... »

Le regard pétillant et malicieux, il a un sourire accrocheur aux lèvres alors qu'il se pend au bras de l'homme à lunettes, les regardant tous les deux. Dérangeait-il un couple ? Andrej adorait générer du drama, ça avait tendant à l'amuser follement...


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Andrej Dabrowski
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Henry Preston
Mer 8 Fév - 17:47
Andrej Dabrowski


Il n’étudie pas chaque personne dans la pièce, ce serait beaucoup trop compliqué et de même, il vient de lâcher son bureau alors il essaie de relaxer. Comme s’il en était capable. Toujours en train de réfléchir et faire deux choses en même temps, Henry n’est pas capable de se poser sur une chaise et méditer. La boxe est préférable, elle libère son esprit, juste un peu. Il doit penser aux prochains mouvements de pieds, si son cadenas est fermé dans les vestiaires, sa respiration ininterrompue, ce que va dire son entraineur à la fin de cette heure. Son cerveau ne s’arrête jamais. En ce moment il a beau regarder ces yeux de couleurs spectaculaires, il entend d’autres voix, une particulièrement plus forte à cause d’un accent prononcé. Ne détournant pas le regard pour autant, il tente d’être normal, civilisé. Ce n’est pas tous les vendredis qu’il vient se détendre dans un bar, encore moins à un endroit de la sorte. Il serait plutôt rentré chez lui en sirotant un Earl Grey, un bouquin en main avec un pull sur le dos, frileux malgré sa carrure. Aujourd'hui c’est différent, il sort de sa grotte et ces paroles se rapprochent, un roulement de certaines lettres le font sourire lorsqu’il est pendu à son bras. Henry se raidit doucement, pour ne pas faire tomber son nouvel interlocuteur. En admirant sa tenue, il a nul doute de corroborer sa dernière phrase. Peut-être en est-il le propriétaire? Normal qu’il se soit fâché contre un serveur et vue ses vêtements, il ne se gêne pas pour porter un tel accoutrement ici. Pris dans un triangle d’inconnus, l’un décide de partir afin de ne pas créer d’altercation en souhaitant une bonne soirée. Henry hausse des épaules et se concentre maintenant sur l’homme, remettant ses lunettes en place.

-Tant pis pour lui.

Peut-être en est-il le gérant, voire le propriétaire à se faufiler pour contempler si tout va bien. Ce ne serait pas impossible, sauf que Henry ne pourrait pas en faire autant dans son métier. Passer au peigne fin ses employés serait entrer dans leur vie privée. Un travail de psychiatre et psychologue retourne d’une vie personnelle en quelque sorte. Le premier qui a dit que la Terre est ronde, celui qui s’est penché sur la sexualité, la dépression, qui a voulu mettre l’humain en prison? Chacun ses pensées, chacun sa forme de travailler. Il tourne ses yeux vers lui avec un grand sourire, le trouvant plutôt ravi. Une chanson venant à ses oreilles, ce serait difficile la laisser passer.

-Ce serait avec joie, mais puis-je vous inviter à une danse d’abord?

Il le regarde sans attendre sa réponse, l’amenant vers la piste de danse en le faisant tourner deux fois devant lui. Les corps à proximité, il ose demander.

-Vous êtes Russe, n'est-ce pas?
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Henry Preston
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Andrej Dabrowski
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Mer 5 Avr - 23:11
Tandis qu'il était en train de feuler et siffler contre l'incompétence de ses employés, le brun souffla longuement avant de siroter son verre. Le médecin avait beau le mettre au pain sec et à l'eau quand ça concernait les efforts physiques ou les « compléments chimiques », Andrej envoya bien profondément sa petite voix se faire foutre alors qu'il dégusta son poison. Vodka à la mûre... Son péché mignon par excellence alors que le barman souffla de soulagement en allant plus loin, libéré de la contrariété de son supérieur.

« Abrrruti... »

Murmurant boudeusement, Andrej termina tranquillement son verre avant de se lever pour continuer son chemin. Avant que quelque chose n'attire soudainement son attention... S'approchant d'un couple au comptoir, le serpent s'incrusta carrément en se pendant au bras d'un des deux. Ce fut une bonne pioche puisque l'autre finit par partir sans demander son reste... Petit joueur. Reniflant légèrement en le voyant s'en aller, le brun rit légèrement en caressant le bras qu'il avait pris en otage.

« Tant pis pourrr lui... Tant mieux pourrr nous deux... »

La voix douce, presque ronronnante, Andrej lui offrit un sourire éblouissant en croisant son regard, les yeux pétillants alors qu'il l'invita à une petite visite de son établissement.

« … Une danse ? Hmmm avec plaisirrr... »

Petit impatient. Voilà qu'il le tira sur la piste sans vraiment attention de réponse. Mais à le faire tournoyer entre ses bras avant de le coller contre lui... Le serpent commença à trouver son client plutôt adorable et mignon...

« Hmmm c'est exact... Je suis à moitié rrrusse... Mon accent m'a trrrahi n'est-ce pas ? Cela fait des années que j'habite à Lifelam mais je n'ai toujourrrs pas perrrdu cette manie de rrrouler mes « rrrr »... »

Dansant tranquillement contre lui, suivant le rythme en s'accrochant à lui, Andrej ne le quitte pas des yeux en jouant de ses charmes pour l'ensorceler.

« Des lunettes, sage... Gentleman... Hmmm un fonctionnairrre peut-êtrrre ? Ou un médecin ? Un anglais je suis sûrrr... Que venez-vous cherrrcher dans ce lieu de perrrditions et d'illusions hm ? »

Amusé, le regard pétillant, le serpent ne cesse de lui sourire en s'accrochant à ses épaules, tout satisfait, frôlant son corps du sien.

« Si vous m'accorrrdez votrrre soirrrée, votrrre nuit, je serrrai plus que rrravi de m'occuper de vous et de vous aider à vous détendrrre... Je suis sûrrr que la jourrrnée a été longue... »

Une petite moue compatissante aux lèvres, Andrej le fixe avec une pointe de malice, se retournant dans ses bras pour continuer de danser, dos contre lui. Attrapant ses mains, le brun lia leurs doigts ensemble pour les poser sur son ventre et ses hanches, s'enroulant dans ses bras sans perdre son sourire.


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Jeu 20 Avr - 17:56
Andrej Dabrowski


Il est difficile de ne pas entendre son langage malgré ne pas parler un mot russe. Par contre, le mélange à l’anglais est plutôt agréable à ses tympans. Pour un Anglais qui vient de Londres, il prononce à peine cette lettre. Les Américains les trouvent snobs pour cette raison première, pourtant il se veut sociable lors de ses voyages dans les autres pays. Ces rumeurs ne sont que des malentendus selon lui. S'il est parfois mécontent, c’est son défaut de mal prendre la critique; surtout lorsqu’on parle de son travail. Henry est plutôt bon danseur pour un bal, une salsa improvisée toutefois, il ne dit pas non à une danse collée si le partenaire est intéressant. Ce n’est pas faute d’interpréter les mouvements jadis sur son bras. Grand, svelte, pas qu’il a un type de préférence sauf qu’il tourne étrangement bien dans ses bras. Il rit posément, n’oubliant pas le fait qu’il soit nouveau sur cette île.

-Légèrement trahi, oui. C'est plus facile d’entendre cet accent pour un Londonien. Ce n’est pas une mauvaise manie pour autant, je considère ça plutôt charmant.

Henry soutient son regard qui pénètre au travers de ses lunettes. Les deux s’espionnent, à savoir qui ils sont vraiment et ça l’amuse. L'écoutant, les mains qui se baladent sur le corps de son partenaire de soirée, elles s’arrêtent lorsqu’il se rapproche de la réalité. Henry est sorti du boulot donc évidemment, il est habillé à sa manière, qui ne fait pas spécialement psychiatre. Il se cache derrière ses lunettes, mais il sourit tout de même devant son vis-à-vis. Fonctionnaire; ça aurait pu avec son veston ainsi que sa cravate. Un signe de gauche à droite de la tête, il continue de danser. Passant une main du bas de son dos jusqu’à sa tresse, il baisse sa tête proche de son épaule afin d’être proche de son oreille. Sa voix est grave, mais il en demeure du mystère à ce bar spécial.

-Vous chauffez. Ce ne serait pas à vous de me le dire? Je ne cherche rien en particulier, ce n’est qu’une visite qui n’est pas décevante pour l’instant. Par ma simple curiosité, j’ai entendu des murmures du Lux depuis mes quelques mois à Lifelam.

Henry le laisse sur sa faim, il fait exprès de lancer des perches puisqu’il veut percer l’énigme de cet endroit. Ce n’est pas lui le flic. S'il y a de la drogue, des relations sexuelles et sans doute des choses dont il n’aurait pas idée, ce n’est pas son problème. Le temps file, il y passera peut-être la nuit complètement, le désir mêlé au danger commencent déjà à l’exciter. Il ose jouer le jeu quitte à ne pas dormir, le psychiatre saura travailler le lendemain. Son sommeil est déréglé depuis bien longtemps. Gardant ses mains liées aux siennes, il colle son torse à son dos.

-C’est ce que vous dites à tous vos clients ou vous préférez les Britanniques qui sont supposément sages? Si vous voulez tenter le défi de me satisfaire, surprenez-moi alors.

Même si ce n’est pas à caractère sexuel, Henry pourrait rester surpris.
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Andrej Dabrowski
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Ven 21 Avr - 22:35
Typiquement anglais. Tout en charme et en délicatesse, un brin guindé et sage mais ce n'était que le début, Andrej avait son sixième sens qui s'agitait alors qu'il tournoya dans ses bras avant de revenir contre lui.

« Hmmm rrravi de savoirrr que mon accent vous plaît alorrrs... »

Répondant à son regard perçant sans peine, le russe laissa fleurir un sourire félin alors qu'il ne cessa de bouger au rythme de la musique, fredonnant distraitement sans cesser de le regarder. Ils se fixaient mutuellement, jaugeant, jugeant, s'explorant... Frissonnant sous les mains baladeuses, le brun ne put retenir un sourire victorieux et amusé quand ses doigts se figèrent sur lui : oh oh ? Est-ce qu'il se rapprochait de la vérité ? Gémissant doucement en plissant les yeux quand il glissa sur sa tresse, Andrej dévoila inconsciemment sa gorge avant de frémir quand il murmura à son oreille, rouvrant les yeux en l'entendant. Très sensible quand on jouait avec sa chevelure, sa voix l'avait réveillé de sa petite transe...

« Hmmmkay... Un nouvel habitant, anglais et gentleman qui trrravaille dans un burrreau sûrrrement dans le médicale et qui vient se détendrrre dans mon domaine... Très intérrressant... »

Le serpent rit légèrement en se tournant dans ses bras, il sourit un peu plus quand il le sentit se coller contre son dos, inspirant profondément en jouant avec ses doigts.

« Les brrritanniques sont supposément sages oui... Mais quand on trrrouve la bonne clé, ils rrrenferrrment des trrrésorrrs incrrroyables... Et je me demande quel trrrésorrr se cache en vous... »

Rejetant sa tête en arrière pour la poser sur son épaule, Andrej sourit en chuchotant contre son oreille, le regard pétillant de malice.

« Je rrrelève ce défi, Monsieur l'anglais... »

Il lui fit un clin d’œil avant d'attraper sa ceinture pour le tirer vers une alcôve, l'invitant à s'asseoir sur la banquette qui faisait face à une baie vitrée. Sous eux, le night-club et la foule en délire s'étendait, la musique faisait vibrer et ronronner légèrement les vitres. Le russe s'alanguit félinement dessus avant d'étirer ses longues jambes, espérant les poser sur les genoux de son client.

« Mais avant toute chose, j'ai trrrès envie d'en savoirrr plus surrr vous... »

Attrapant la carte et un téléphone, il les tendit au brun, le laissant libre de commander ce qu'il voulait alors qu'il ne le quittait pas des yeux.

« Alorrrs alorrrs dites-moi... Un anglais prrroprrre surrr lui qui trrravaille dans un burrreau médical... Serrriez-vous médecin ? Pas un infirrrmier ou un ambulancier... Ou peut-êtrrre un spécialiste ? Dans l'alimentation, les addictions... Ou la psychologie ? »

Plissant les yeux, Andrej continuait d'essayer de trouver son métier, s'amusant de ce jeu de recherche.


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Ven 28 Avr - 18:04
Andrej Dabrowski
 

Henry l’observe, les yeux rivés, bloqués sur sa proie en se demandant ce qu’il allait en faire. Dans son inconscience, il cherche ses points érogènes afin de le basculer, de le comprendre. L'Homme est sensible mais combien intéressant avec tous ces siècles d’existences. La nuque, la chevelure, touchés. Il reste sans doute d’autres places sensorielles, le jeu ne fait que commencer. Ce qui l’attire, en revanche, c’est pourquoi un Russe viendrait élire domicile sur une île où il y a plutôt des étudiants qu’un endroit pour des adultes. On pourrait lui poser la même question, il en fait donc fi pour l’instant. Le psychiatre est-il venu ici par curiosité, son travail ou vraiment pour se reposer? Difficile à deviner, probablement un mélange de tout. En plus de toucher le meilleur tranquillisant, pourquoi ne pas en profiter? Il cache doucement sa gêne avant de recevoir la tête. C'est ce qu’il attendait après tout.  

-Poète ou séducteur à vos heures, je note. J’espère ne pas vous décevoir.  

En vrai Henry ne savait pas quoi dévoiler à ses propos. Très cultivé, il pourrait discuter de tout pendant des heures sauf qu’il en ferait dormir plus d’un. Surpris du geste, il le suit sans broncher. Zyeutant la pièce rapidement, il prend la banquette telle que demandé. Arquant un sourcil, on attend la prochaine devinette. Prenant les deux objets dans ses mains, Henry les dépose tout de suite sur le côté du sofa, droit, l’un sur l’autre. Sa manière perfectionniste est toujours présente, c’est indéniable.  

-Je n’ai pas faim ni soif, seulement l’interpellation intellectuel. Vous êtes très proche du but.  

Henry le prend par la cuisse pour le déposer à cheval sur les siennes, le regardant du haut en bas.  

-Un seul indice dont je peux vous donner. J'ai fait ma thèse sur la différence entre un psychopathe et un sociopathe à l’université de Londres.

Les yeux dans les siens, il regarde sa réaction. La peur, la surprise, autre chose? Peut-être qu’il va penser qu’il est de la police.  

-Et vous. Propriétaire d’un bar, une ville somme toute peu connue, romantique à ses heures. Si un patient mentionne les addictions en premier lieu, c’est qu’il en a une. Souvent relié aux sept péchés capitaux. La luxure, gloutonnerie, orgueil, envie, paresse, avarice ou la colère. Ai-je tort?  

Il le déplace plus vers lui, proche de leur torse, détachant les lacets de ses cuissardes.  
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Lun 1 Mai - 18:51
Un bref sourire aux lèvres, Andrej rit en se collant à lui, ronronnant doucement à son oreille.

« Ne vous en faites pas, pourrr l'instant vous ne me décevez aucunement... Continuons plus loin. »

C'était même le contraire. Cet homme était intéressant au possible, beaucoup plus observateur et intelligent que ces clients habituels. Ce qui pouvait être vraiment dangereux au vu de ses activités. Mais le goût du risque, l'adrénaline, c'était l'une de ses drogues après tout. Chassez le naturel, voilà qu'il revenait au galop... Le guidant jusque dans une alcôve où ils pourraient avoir la paix, le russe s'alanguit félinement sur le sofa en l'invitant à s'asseoir, posant ses jambes sur ses cuisses, intrusif et provocateur.

« Tiens tiens, vrrraiment ? »

Il n'avait faim et soif que de leurs devinettes ? Hmmm vraiment un personnage atypique par excellence. Un comme il les aimait. Plissant les yeux en le regardant avec fascination, Andrej se laissa tirer par la cuisse pour le chevaucher, posant ses mains sur son torse pour jouer avec les boutons de sa chemise... Avant de se figer une micro-seconde de surprise quand il l'écouta parler de sa thèse. Psychopathe et sociopathe... En plein dedans avec le russe. Et quand il continua sur les addictions et les péchés capitaux, ça le troubla légèrement. Si ce dernier était proche de découvrir qui était son client du soir, la réciproque se posait là également. Mais il en fallait plus pour découvrir son secret alors le serpent reprit bien vite contenance et lui sourit en se faisant charmeur, faisant sauter un par un ses boutons pour dévoiler son torse.

« Vous êtes définitivement un psy avec vos belles parrroles... Mais il en faut plus pourrr découvrrrirrr ce qui se cache sous ma lingerrrie... »

Murmurant chaudement, faussement mignon et innocent en le laissant jouer avec ses cuissardes, Andrej sourit félinement en embrassant le coin de ses lèvres.

« Ceci étant, je veux hnnn bien vous concéder mon péché capital de prrrédilection... Quoiqu'en rrréfléchissant un peu, je suis convaincu que vous le trrrouverrrez sans mon aide... N'est-ce pas ? »

Le serpent ne cessa de lui sourire en murmurant doucement contre sa peau, son regard dans le sien alors qu'il le défiait, ses longs doigts caressant ses pectoraux avant d'accrocher un téton. Un psychopathe remplit d'addictions... Son client était définitivement dangereux mais cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas mesuré à quelqu'un de son acabit. Et cela lui plaisait d'une force...


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Andrej Dabrowski
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Lun 8 Mai - 19:43
Andrej Dabrowski


Arrêter sa soirée maintenant l’aurait bien déçu, puisque lui aussi cache des mystères qui ne semblent pas tourner dans le bon sens de la société de nos jours. Henry veut en savoir davantage, il doit seulement faire attention où il pose son regard, vérifier autour de lui s’il ne va pas trop loin ou comme en ce moment, caché pour que le désir perdure. Camoufler son métier n’est pas un danger en soi, il garde le secret de chaque mot, scellé dans son cerveau même s’ils ne sont pas dans son bureau. Ses fréquentations recommencent à être douteuses, sa curiosité le mène sur une ligne très mince et il adore jouer les funambules. Le psychiatre retourne dans ses vieilles racines qu’il a dû couper en travaillant jadis dans la prison de Londres. Ce drôle de sentiment lorsqu’on croit s’enfoncer dans quelque chose qui est rempli de serpents - ou juste une vipère. Il n’est pas trop tard pour reculer, sauf que le plaisir qui s’anime entre eux deux est plus fort que de rentrer seul à l’appartement. Sur la banquette, le besoin est manquant de l’avertir, ce qu’il pourrait dénicher est risqué tout comme il restera muet dans le futur.

Henry est plus interpellé par des personnes au passé trouble, plutôt celles qui arrivent à dissimuler leurs problèmes. Il cherche la faille, et son vis-à-vis en fait de même. Il a remarqué son réfrènement, caché à la perfection mais s’il n’avait pas une bonne vision sous ses lunettes ou un toucher sur son sujet, une personne normale ne l’aurait jamais sentie. Il étudie son corps avec un sourire aux lèvres, ils s’amusent mutuellement avec un pétillement dans les yeux.

-Touché coulé. Vous n’êtes pas un homme facile ma foi.

La peau chaude, il n’en demande pas plus physiquement pour l’instant, restant à l’écoute. Il n’y a que ses mains qui retirent les cuissardes une après l’autre, le penchant un peu plus sur son torse dénué de poil, afin de ne pas perdre le balan. Malgré sa lèvre inférieure mordue, un léger gémissement sort lorsque son téton est heurté. Cette chair est sensible, encore plus lorsqu’elle est brûlante seulement par des paroles. Le regard soutenu, Henry ne peut qu’accepter, impatient.

-Effectivement, c’est très alléchant comme provocation je ne peux qu’adhérer. La luxure est trop évidente. De votre taille, vous auriez pu avoir un surplus de poids mais même relativement habillé, jamais une chirurgie ne rend un humain aussi mince. La nourriture est donc écartée. Je crois que je vais refroidir si je vais vers l’orgueil...Peut-être avez-vous envié certaines personnes étant plus jeune, or ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Le psychiatre y prend une joie, se rapprochant du danger imminent. Déposant chaque main sur son bassin, il le recule proche de ses genoux à regret, glissant ses doigts pour agripper une cheville fermement. Le pied posé sur le dessus du coussin, il demande quelque chose de particulier. Les piqures à l’héroïne sont parfois entre les orteils, pour les plus créatifs qui en ont trop sur les bras.

-Écartez vos orteils.

Le ramenant à lui, sa paume se retrouve sur la nuque, sous sa tresse. Il voit les cicatrices multiples et différentes sur ses bras. Il penche la tête sur le côté, assez intéressé pour y passer son pouce.

-Les piqûres sont moins ressentes que les marques. Possiblement du BDSM, n’importe qui pourrait en être adepte. Vous n’avez jamais fait d’overdose? Celles qui m’intéressent le plus sont celles-ci. Soit vous avez la tête dans les bouquins et que les pages sont vos ennemies, soit vous ne savez pas couper votre bonzaï. Quels genres de plantes avez-vous à votre domicile?
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Henry Preston
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Andrej Dabrowski
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Ven 19 Mai - 0:29
Andrej gronda légèrement en reniflant.

« Je suis pas aussi facile qu'on le crrroit en générrral, où serrrait le plaisirrr du jeu sinon ? »

C'était pour ça qu'il était toujours dominant, toujours roi, toujours reine même s'il était à terre dans la plus misérable des sessions demandées par ses clients. Eux croyaient qu'il se livrait entièrement, ils étaient tellement loin du compte, tellement loin de ce qu'il réfléchissait et emmagasinait comme informations sur eux lors de ses moments-là... Il était un poison. Et il était toujours trop tard lorsque l'on s'en rendait compte...

Frissonnant toujours à la caresse de ses doigts retirant ses cuissardes, Andrej ne le quittait pas des yeux tandis que ses mains jouaient et le débarrassaient de sa chemise. Un petit sourire taquin quand il perçoit le léger gémissement, le brun le pousse à réfléchir aux péchés capitaux qu'il pouvait lui inspirer.

« … Ouh le mauvais devin... Devrrrais-je vous donner des gages pourrr vos mauvaises rrréponses ? »

Le serpent sourit sans cesser de taquiner un téton.

« Bien sûrrr que la luxurrre est évidente. Et je devais vrrraiment êtrrre jeune quand j'enviais d'autrrres perrrsonnes. Ceci étant, je possède également l'orrrgueil parrrce que je n'ai besoin que de moi-même pourrr rrréussirrr à atteindrrre mes objectifs, je suis un êtrrre exceptionnel aprrrès tout. Hmmm et je dirrrai deux autrrres péchés mais dans une moindrrre mesurrre... »

Se laissant reculer sur les genoux, Andrej s'étira et se cambra pour poser le haut de son corps sur la table basse, ses cuisses et ses fesses toujours sur les jambes de Henry. Quand il serra une de ses chevilles, le brun haussa un sourcil de curiosité avant de sourire quand il lui demanda d'écarter ses orteils. Prévisible... Les junkies aimaient entre les doigts quand il n'y avait plus de place sur les bras, pensait-il en trouver ? Il échouerait, lui avait tendance à en faire à l'intérieur des cuisses, dans l'artère fémorale, à l'époque, avant d'être à la diète... Alors le serpent écarta docilement ses orteils vierges, un sourire amusé et provocateur aux lèvres avant de se laisser redresser sur lui, plissant légèrement les yeux en appréciant le poids de sa main sur sa nuque.

« Hmmm voilà une diatrrribe en patchworrrk... Rrreprrrenons. Oui les trrraces de piqûrrres surrr mes brrras sont anciennes, bien plus que mes multiples cicatrrrices en tout cas. Oui j'ai déjà fait des overrrdoses mais c'était il y a longtemps. Quant à mes marrrques, ni mes livrrres, ni mes plantes ne les ont fait... Mes clients apprrréciaient marrrquer ce qu'ils considérrraient comme étant leurrr possession et leurrr victoirrre. J'ai apprrris à aimer la sensation de la lame frrroide morrrdant et coupant ma chairrre pourrr fairrre couleurrr ce doux liquide rrrubis... »

Mais il avait parfaitement deviné pour ses livres et ses plantes, bien qu'il ne lui confia pas qu'une bonne partie était chez lui en toute illégalité... Ahem... Comment avait-il réussi à deviner ? Hmmm cet homme était définitivement bien trop doué pour sa santé... Mais qu'est-ce que ça lui plaisait.

« Hmmm à mon tourrr... Vous avez une musculaturrre imprrressionnante et bien ferrrme, quant à vos mains, elles sont loin d'êtrrre fines comme celles des burrreaucrrrates et des psy communs... Je parrrierrrai surrr un sporrrt de combat, de combat rrrapprrrochés si je rrregarrrde bien vos doigts... De la boxe peut-êtrrre ? Ou le krrrav maga sinon? »

Pensif, Andrej caresse doucement les doigts qui tiennent ses hanches avant de poser ses mains sur ses joues pour mordiller encore une fois une lèvre.

« Quant aux petites poches sous vos yeux... Quelqu'un habitué à veiller tarrrd... Parrrce que trrrop de trrravail ? Ou un livrrre trrrop passionnant peut-êtrrre ? »

Souriant, il le regardait en attendant le jugement de Henry face à ses réponses, effleurant son nez du sien.


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Jeu 25 Mai - 19:20
Andrej Dabrowski
   

Son partenaire du soir comprend maintenant que Henry peut être sadique dans ses paroles. Est-ce qu’il est comme ça dans son travail? Évidemment. Il en sort tout juste en plus, c’est difficile de changer son vocabulaire de son vrai boulot, même s’il dit le laisser à son bureau. Dit d’une telle manière, on pourrait croire à l’orgueil, ce qui fait sourire le psychiatre. Une personne imbue d’elle-même, normale si son royaume est celui d’un bar avec des pratiques douteuses. D'une arrogance, mais pas avec Henry. Il éprouve une certaine fierté sur son piédestal. Peut-être en est-il rendu au-dessus de son trône sauf que tous les gens qui tournent autour de lui font partie intégrante de son succès. Quelque chose est cachée derrière tout ça. Une éducation parentale, des rejets à force de se faire une coquille solide comme la roche. Un jour il va tomber, si ce n’est pas pour toucher la dernière marche de ces longs escaliers.  

-Votre vécu vous a défini ainsi, on ne nait pas orgueilleux. D’ailleurs, vous avez besoin des autres pour vous acharner à augmenter votre savoir. Ajoutez des gages si je fais fausse route, mais je n’ai pas terminé.

De toute façon il l’a cherché à propos des sujets sensibles. L'overdose est taboue, on en discute peu sauf avec des personnes proches et encore, c’est plutôt avec un psychiatre. S'il en a fait plusieurs et qu’il est toujours en vie, c’est qu’il connait la Naloxone. Un médicament entre autres dans les hôpitaux pour renverser une surdose d’opioïdes. Au début peut-être était-il vraiment drogué, quelqu’un qui aimait trop la délivrance que les stupéfiants pouvaient lui apporter mais ensuite. Les livres et les plantes, éviter sa question, Henry n’est pas stupide. Surpris de ne pas voir de piqûres entre les orteils, il explore d’autres pistes plausibles. Ce regard attrayant lui dicte qu’il n’est pas rendu à donner sa langue au chat et malgré le torse nu, il garde le contrôle dans ses idées. Difficile avec ces doigts qui se promènent, le faisant parfois claquer des mâchoires et grogner légèrement.  

-Il y a deux façons de penser au dominant et du soumis. Malgré les pulsions du dominant qui croit posséder tous les pouvoirs avec un soumis disons attaché, il en reste au consentement. S'il n’adhère pas aux poignets fixés ou autres membres, c’est lui qui domine à la toute fin. Entre nous deux, qui est le plus puissant en ce moment? Vous êtes endurci contre la douleur, et même jusqu’à l’apprécier. Une vilaine manie.

Henry le laisse parler pour en savoir plus sur lui. Il n’a pas l’habitude des compliments donc ses joues deviennent roses. Ses doigts manucurés, jadis pianiste l’ont tout de même trahi quoique pour le sport, c’est une révélation facile. Ils s’entremêlent aux siens, découvrir son corps qui sera bientôt à couvert. Lorsqu'il touche son visage, Henry glisse ses mains derrière pour défaire adroitement le tissage du corset.

-Mes patients sont parfois violents à cause de mes techniques drastiques. C'est une manière de me protéger, aussi j’arrive à me libérer l’esprit avec la boxe.  

Profitant de leur proximité, il sent le léger parfum de sa proie; floral. Il enlève le morceau de vêtement en le faisant passer vers le dessus, les bras dans les airs puis une paume se hisse sur le cœur. Les marques des baleines sont visibles, passant son autre main comme s’il pouvait les effacer. Ce n’est pas pour rien qu’il soit célibataire avec cette question qui ne l’étonne pas.

-On me reproche toujours d’être un bourreau du travail. Mes patients passent avant moi la plupart du temps et si je n’ai pas de réponses à mes réflexions, je cogite. Je suis constamment en train de réfléchir, il faut vraiment que je sois fatigué pour trouver le sommeil. Un peu comme vous. Vous voulez du pouvoir et pour y arriver, il faut le savoir. Si vos surdoses ont arrêté il y a longtemps, c’est que vous pouvez les contrôler grâce à l’antidote. Mes livres sont sur la psychiatrie, les vôtres contiennent des ingrédients chimiques si vous avez des plantes. À faire vos propres expériences, puisque l’héroïne est à base de pavot.

Peut-être que son sourire va disparaitre. Henry laisse planner un doute, l’index sous le menton de son vis-à-vis.  
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Andrej Dabrowski
Super conteuse d'aventures
Dim 18 Juin - 18:19
Andrej haussa un sourcil quand il se mit à parler de son vécu. Ouh que voilà un sujet bien dangereux que voilà... Le russe avait très peu de tabou ou de restriction sur les sujets de vie ou de conversation. Mais s'il y avait bien une chose qu'il refusait de traiter ou même d'effleurer du bout de la discussion, c'était bien de parler de sa famille, de son enfance, de son adolescence...

« … Bien. Puisque vous n'avez pas terrrminé, je ne vous donnerrrai pas de gages dans l'immédiat. J'ai hâte d'en entendrrre davantage... Cependant, je n'ai besoin de perrrsonne pourrr augmenter mon savoirrr ou tout autrrre chose dans mon existence. »

Reniflant, brièvement menaçant, le brun refusa de s'éterniser davantage sur le sujet, préférant largement rebondir sur la drogue et autres fiertés de ses loisirs. Andrej se pâmait entre ses doigts, serpent heureux de sentir ses mains chaudes et fortes jouer et découvrir ses courbes .

[color=red]« Je suis clairrrement le dominant, comme actuellement entrrre nous deux. Mais... Une vilaine manie ? Vrrraiment ? Avez-vous seulement essayé ? Douleurrr et plaisirrr, ce n'est qu'un message nerrrveux qui choisit entrrre les deux voisins de paliers. Il n'y a qu'un pas pourrr apprrrécier le délice d'une grrriffurrre ou d'une morrrsurrre, la gourrrmandise d'un coup ou d'un étrrranglement, d'une poigne doulourrreusement possessive et prrrimal... »

Le regard pétillant de malice, le russe le découvrit à son tour, se rapprochant un peu plus alors qu'il sentit ses doigts tirer sur les lacets de son corset. Henry continuait de le déshabiller tranquillement, alors qu'il en faisait de même sur lui... Bientôt ils finiraient nus tous deux.

« Vous vous libérrrez l'esprrrit avec la boxe... Nous ne sommes pas différrrents l'un de l'autrrre, l'adrrrénaline est une drrrogue si délicieuse n'est-il pas ? »

La voix ronronnante, Andrej murmure rauquement en restant pressé contre lui, ses doigts caressant et griffant légèrement la gorge de l'autre alors qu'il se laisse retirer le corset.

« Hmm... »

Inspirant profondément, le russe posa ses mains sur les cuisses de son client, derrière lui, se cambrant légèrement pour apprécier la caresse sur son torse marqué.

« Je comprrrends, je vis aussi pourrr mon trrravail, aussi je ne vous en ferrrai jamais le rrreprrroche... Quand vous vous sentirrrez seul ou las, n'hésitez pas à venirrr vous détendrrre en ma compagnie, je saurrrai vous délasser... Ne vous plais-je pas ? »

Souriant sans le quitter des yeux, Andrej en profita pour glisser un peu de publicité dans leur échange, ça ne coûterait rien après tout non ? Mais ça ne déstabilisa pas suffisamment Henry pour le faire cesser de poser des questions puisque le voilà reparti sur la drogue. Levant les yeux au ciel, le russe haussa les épaules, faussement innocent sans le quitter du regard.

« Vous êtes d'une perrrspicacité prrresque effrrrayante... Vous êtes prrroches de la vérrrité, en effet. Mais si vous voulez vrrraiment savoirrr ce qu'il y a prrrécisément dans mes livrrres, il vous faudrrra entrrrer dans mon chez moi. »

Torse et jambe nu, Andrej se redressa pour se mettre à genoux, attrapant ses mains pour les poser sur les bords de son mini-short en cuir.

« Je contrrrôle effectivement beaucoup de choses, tout comme vous. Avez-vous seulement essayer de lâcher-prrrise ? De vous abandonner corrrps et âme à une substance ou à une perrrsonne ? De la laisser fairrre ce qu'elle voulait de vous jusqu'à ce que vous oubliez tout ce qui n'est pas l'extase que vous prrrocure cette perrrsonne ? »

Le regardant avec attention, Andrej ne cessait de sourire sans le quitter des yeux, son regard étincelant d'un étrange éclat dangereux alors qu'il posa délicatement ses mains sur ses joues. Levant son visage vers lui, leurs nez se caressent avant que ses lèvres n'effleurent les siennes.


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Henry Preston
Ven 11 Aoû - 18:48
Andrej Dabrowski


Quelque chose, plutôt quelqu’un a décidé d’être rigide de son passé strict. Les gens qui créent un fossé, un tel éloignement provoqué pour qu’un enfant ne soit plus mitigé entre revenir chercher de l’aide, enlever le syndrome du loup solitaire. Il n’est pas trop tard, mais la confiance est quasi perdue, qu’on croit pouvoir vivre seul sans que ce soit dû à son entourage. Une personne toxique incite les autres à devenir comme elle si on reste pris dans l’engrenage, dommage. C'est pourquoi il devient méprisant face à n’importe qui, voire insolent s’il le désire. Si on efface tout le monde, tous les êtres, qu’adviendra-t-il de lui? Il demeurerait indépendant ou soucieux, sachant très bien que son indignité serait touchée. L'analyse court rapidement dans sa tête, il sait qu’il a piqué où ça fait mal. Sauf qu’il n’est pas dans son bureau, être méchant ne lui servirait à rien. Henry préfère s’écarter du sujet pour l’instant, d’autres façons sont à explorer.

En ce moment, oui. En toute circonstance son partenaire ne pourrait objecter, il est fait ainsi. Mais Henry possède une autre forme de plaisir lorsqu’on passe au désir sexuel. Bien qu’il soit réservé, c’est le genre de personne qui préfère faire monter le grade de sexe au haut niveau pour y prendre goût par la suite. Plus son partenaire crie, plus il prend son pied, en toute forme. C’est une échappatoire comme une autre la violence. En tant que psychiatre y voit-il un inconvénient? Non.

-D’un coup de cravache. Évidemment, je fais ce qu’on me demande. La boxe fait partie de ma vie, mais la meilleure adrénaline est de constater que son partenaire est tellement haletant qu’il ne peut évaporer mon prénom.

Henry lève ses yeux vers les siens, une autre remarque pour se rassurer lui-même. C'est d’une subtilité qu’il a peur de se retrouver seul.

-Je n’ai rien à susciter pour l’instant, je saurai où vous trouver si vous préférez toujours les Britanniques en costard.

Le psychiatre l’observe un court moment, terminant par un rire doux.

-Je vais le prendre pour un compliment. Ne vous avais-je pas prévenu? C’est une invitation professionnelle ou un rencart? Que je sache la tenue adéquate. Si vous êtes assez malin, vous trouverez mon numéro facilement.

Baissant le regard sur le seul vêtement qu’il lui reste, écoutant la mélodie qui n’a jamais eu lieu. Il en connait la suite, la cachant lentement ni même l’embrassant. Agrippant le rebord de son short bien serré, une épaule, il le fait tourner sur ses cuisses pour coller son dos à son torse. Déposant sa paume sur sa gorge, il réplique sans lui donner la permission.

-Pourquoi poser la question si vous connaissez déjà la réponse? On va avoir un problème. Je m’y plais davantage lorsque c’est moi qui chéris mon partenaire au début, ensuite le reste va de suite. Vous voulez tenter le coup de jouer avec ma patience ou on échange les rôles?

Amenant sa main sur son short, il attend sagement cette fois-ci.
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