Mar 20 Fév - 14:16
Hey-o
Here comes the danger up in this club
When we get started man, we ain't gonna stop
We gonna turn it out 'til it gets too hot
Everybody sing, hey-o
Tell 'em turn it up 'til they can't no more
Let's get this thing shakin' like a disco ball
This is ya last warning, a courtesy call
I am not afraid of the storm that comes my way
When it hits, it shakes me to the core
And makes me stronger than before
…
Here comes the danger up in this club
When we get started man, we ain't gonna stop
We gonna turn it out 'til it gets too hot
Everybody sing, hey-o
Tell 'em turn it up 'til they can't no more
Let's get this thing shakin' like a disco ball
This is ya last warning, a courtesy call
I am not afraid of the storm that comes my way
When it hits, it shakes me to the core
And makes me stronger than before
…
Courtesy Call – Thousand Foot Krutch
La soirée était déjà bien avancée pour la plupart des gens … fréquentables. Mais pour le danois, elle venait seulement de commencer. Ce soir, il mettait le pied dans l’engrenage. Ce soir, en franchissant la porte de sa demeure, il savait qu’il risquait de faire basculer sa vie. Habillé de noir, jean moulant, rangers confortables, chemise noire au tissu aussi élégant que la coupe, veste en cuir noir pour compléter le tout, le nordique enfourcha sa moto, s’élançant vers le quartier rouge de la ville, visière de son casque rabattue sur son visage.
Le ronflement du moteur du deux roues lancé à pleine vitesse ne parvient pas à couvrir les battements de son cœur. Il n’a rien bu, rien pris. Mais l’adrénaline coule déjà dans ses veines. Il sait que ce soir, il ne risque rien. Ou alors, ce serait vraiment une mauvaise conjoncture des astres … mais s’il met le pied là-bas, et qu’il va au bout de ce qu’il a prévu de faire … Il ne peut pas être certain de la suite des évènements.
Inspire. Expire. Inspire. Expire.
Tête nue, ses mèches blondes en bataille, Irwaen pousse d’une main décidée la porte du Lux. Il inspire profondément, presque extatique, le visage se détendant, ses paupières se fermant à moitié sur ses émeraudes. La vibration des basses cogne au rythme de son pouls, l’odeur d’alcool et de sueur lui emplit le nez, s’infiltrant en lui. La présence caressante de la foule effleure le grain de sa peau. Un léger sourire étire lentement ses lèvres alors qu’il fend la foule pour gagner le bar, observant ce qui l’entoure, sans vraiment s’arrêter sur une personne en particulier.
Il aime ce genre d’endroit. Où pas un visage n’est connu. Où la musique prend le pas sur le reste. L’alcool, et probablement la drogue, délie les corps, les esprits. La foule danse, sans s’incommoder du regard des voisins. Seuls, en couple, entre amis … qu’importe. Arrivé au bar, il demande poliment une boisson, un Whisky, sec.
Ici, il n’est personne.
Ici, il n’est que lui.
Pourtant … il va devoir devenir quelqu’un.
Ses yeux errent sur la salle alors qu’il porte doucement le verre servi à ses lèvres. Du bout de la langue, il éprouve l’odeur, le gout, la texture de l’alcool qu’il garde un instant en bouche pour en développer tous les aromes. Il avale tranquillement sa gorgée. Pas mauvais. Mais … Peut-être bien que celui qui vieillit dans les conteneurs sur le port est d’une qualité supérieure …
Il esquisse un infime sourire, puis se tourne vers le barman, lui faisant signe d’approcher. Lentement, il se penche vers lui pour lui parler, malgré le brouhaha ambiant.
- Je souhaiterais voir ton patron.
Le sourire et le ton indiquent clairement que même s’il n’est pas connu ici … il se sent parfaitement légitime de demander à voir le patron. Il n’est pas de la plèbe qui danse derrière lui. Il ne lâche pas l’homme de son regard prédateur … pas avant d’avoir reçu une réponse, le visage toujours aimable, mais sans plus.
Son père aurait formellement désapprouvé sa conduite. Un homme de son rang n’avait rien à faire dans un bouge comme le Lux. Mais Irwaen aimait bien trop ce genre d’ambiance, qu’il avait fréquenté avec assiduité jusqu’à ce que sa famille lui remette un peu trop le grappin dessus. Son père avait décidé de l’envoyer sur cette île, il avait décidé de le lancer dans une mission, fort probablement vouée à l’échec, alors qu’importait si Irwaen avait envie de se « salir » les mains et de s’exposer ? On ne traite jamais mieux avec un potentiel futur associé qu’en se montrant soi-même, plutôt qu’en envoyant des sous-fifres. Et ici, Irwaen n’était plus un sous-fifre. Il était l’associé.
Et il comptait bien faire ravaler leurs remarques acerbes à tous ceux qui le pensaient incapable de mener à bien la mission confiée. Avec ou sans aide, il rencontrerait le patron de cet établissement, et il lui ferait comprendre qu’il avait bien plus a offrir que ses associés actuels.
Le ronflement du moteur du deux roues lancé à pleine vitesse ne parvient pas à couvrir les battements de son cœur. Il n’a rien bu, rien pris. Mais l’adrénaline coule déjà dans ses veines. Il sait que ce soir, il ne risque rien. Ou alors, ce serait vraiment une mauvaise conjoncture des astres … mais s’il met le pied là-bas, et qu’il va au bout de ce qu’il a prévu de faire … Il ne peut pas être certain de la suite des évènements.
Inspire. Expire. Inspire. Expire.
Tête nue, ses mèches blondes en bataille, Irwaen pousse d’une main décidée la porte du Lux. Il inspire profondément, presque extatique, le visage se détendant, ses paupières se fermant à moitié sur ses émeraudes. La vibration des basses cogne au rythme de son pouls, l’odeur d’alcool et de sueur lui emplit le nez, s’infiltrant en lui. La présence caressante de la foule effleure le grain de sa peau. Un léger sourire étire lentement ses lèvres alors qu’il fend la foule pour gagner le bar, observant ce qui l’entoure, sans vraiment s’arrêter sur une personne en particulier.
Il aime ce genre d’endroit. Où pas un visage n’est connu. Où la musique prend le pas sur le reste. L’alcool, et probablement la drogue, délie les corps, les esprits. La foule danse, sans s’incommoder du regard des voisins. Seuls, en couple, entre amis … qu’importe. Arrivé au bar, il demande poliment une boisson, un Whisky, sec.
Ici, il n’est personne.
Ici, il n’est que lui.
Pourtant … il va devoir devenir quelqu’un.
Ses yeux errent sur la salle alors qu’il porte doucement le verre servi à ses lèvres. Du bout de la langue, il éprouve l’odeur, le gout, la texture de l’alcool qu’il garde un instant en bouche pour en développer tous les aromes. Il avale tranquillement sa gorgée. Pas mauvais. Mais … Peut-être bien que celui qui vieillit dans les conteneurs sur le port est d’une qualité supérieure …
Il esquisse un infime sourire, puis se tourne vers le barman, lui faisant signe d’approcher. Lentement, il se penche vers lui pour lui parler, malgré le brouhaha ambiant.
- Je souhaiterais voir ton patron.
Le sourire et le ton indiquent clairement que même s’il n’est pas connu ici … il se sent parfaitement légitime de demander à voir le patron. Il n’est pas de la plèbe qui danse derrière lui. Il ne lâche pas l’homme de son regard prédateur … pas avant d’avoir reçu une réponse, le visage toujours aimable, mais sans plus.
Son père aurait formellement désapprouvé sa conduite. Un homme de son rang n’avait rien à faire dans un bouge comme le Lux. Mais Irwaen aimait bien trop ce genre d’ambiance, qu’il avait fréquenté avec assiduité jusqu’à ce que sa famille lui remette un peu trop le grappin dessus. Son père avait décidé de l’envoyer sur cette île, il avait décidé de le lancer dans une mission, fort probablement vouée à l’échec, alors qu’importait si Irwaen avait envie de se « salir » les mains et de s’exposer ? On ne traite jamais mieux avec un potentiel futur associé qu’en se montrant soi-même, plutôt qu’en envoyant des sous-fifres. Et ici, Irwaen n’était plus un sous-fifre. Il était l’associé.
Et il comptait bien faire ravaler leurs remarques acerbes à tous ceux qui le pensaient incapable de mener à bien la mission confiée. Avec ou sans aide, il rencontrerait le patron de cet établissement, et il lui ferait comprendre qu’il avait bien plus a offrir que ses associés actuels.
Lun 16 Sep - 19:06
Petit UP par ici ?
en bref
Messages : 1864
Messages : 1864