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C O N T R A S T E
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LIFELAM...Quel nom étrange pour une ville occidentale ! Nous sommes nous trompés d'endroit ? Mon GPS a-t-il un problème ? Détrompez-vous, vous êtes exactement là où vous souhaitez être... Gare où vous mettez les pieds et avec qui vous vous liez d'amitié. Votre existence sur cette île pourrait être lumineuse et heureuse comme beaucoup plus sombre et dramatique..."
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Henry Preston
Jeu 16 Fév - 17:36
Jinzo Takeda
 

Henry coupe le moteur de sa voiture dans le stationnement du tribunal de Londres. La nostalgie s’impreigne en lui dès qu’il dépose la chaussure cirée sur le bitume, clé et dossier en main. Ses lunettes en place, il se sent d’attaque à monter chaque marche du palais, où il se rendait jadis assez souvent pour ses patients. Un avis médical est souvent moins bien reçu face à un psychiatre. Les gens sont à ce jour peu réceptifs donc Henry garde un visage neutre, discutant d’aspects médicaux devant la foule de personnes. Surtout les avocats qui se tiennent devant ce bois qui les séparent. Chancun son travail, chacun ses principes, mais c’est la loi qui guide. Il vérifie sa montre Rolex, neuf heures tapantes, les portes s’ouvrent afin de débuter le procès de Joseph Robinson, accusé d’avoir tué cinq victimes masculines. Pourquoi Henry est là? Parce que c’est le premier psychiatre en question qui a eu l’affaire quand il travaillait à la prison. Son avis est alors recommandé pour un changement d’emprisonnement, qu’il ne soit plus en détention élevée. Deux heures ce sont écoulées jusqu’à prendre parole, tranchantes et strictes. Il avait aimé travailler en sa présence, un psychopathe tel qu’il les aime mais ça demeurait professionnel, autant qu’au palais de justice.  

Ses appels sont renvoyés à son secrétaire à moins d’une urgence, il est donc dégagé pour le reste de l’après-midi. Ses parents ont pu se libérer pour un apéro, histoire de s’assurer pour tous que tout le monde est en forme. Il connait la chanson, son père s’occupe des patients à l’hôpital de Londres et sa mère est toujours directrice de la même entreprise pharmaceutique. Il n’a jamais regretté sa jeunesse avec des parents occupés, capable de s’organiser solitairement. Tout de même fier des voir, la table à thé est remplie de petites tasses et de gâteaux, lui qui surveille sa ligne. Les câlins sont toujours étranges pour lui, la poignée de mains est plus normale. La Porsche qui se met en route vers Lifelam, Henry est satisfait de ses décisions et peur dormir sagement – s'il y parvient. Il dinera sans doute tard ce soir mais ce n’est pas un souci, préférant prendre un verre dans un bar avant de se rendre au bureau. Compiler les post-it d’appels manqués ainsi que les patients qui s’ajoutent demain. Vêtu de son habit traditionnel, soit chemise blanche, gilet bleu marin, veston, sa cravate encore au cou, il se fait déjà abborder.  

-Juste à temps Monsieur Preston. Vous êtes attendu.

Pourtant il n’y a pas eu d’urgence, il en fronce les sourcils. Qui voudrait le suivre, en plus de ne pas avoir donné d’itinéraire fixe. C'est lorsque la porte d’une chambre privée s’ouvre qu’il observe cette longue crinière grise. Sans aucun doute, il n’y en a pas deux pareilles. Maintenant seuls dans la salle, Henry lance un regard au verre.  

-Vais-je devoir vous demander si je suis suivi?

Puis il s’assoit, cherchant les boîtes qui courent dans sa tête.  
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Henry Preston
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Jinzō Takeda
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Mer 8 Mar - 18:23
Beaucoup de choses avaient changé en peu de temps. Après le retour des japonais, leur prise de contact et surtout leur élimination des anglais la situation était restée un moment neutre. Lui avait continué à jouer son rôle d’infiltré dans la police le temps de voir comment les choses allaient évoluer, prévoyant les actions qu’il fallait mettre en place pour son clan, se soumettant à ce qu’il fallait pour ne pas se trahir, y compris rencontrer les psychologues imposés suite à ses retrouvailles pour le moins mouvementées avec son clan. Non pas que cela l’ait particulièrement intéressé, cela avait surtout été du temps perdu.

Mais le temps du jeu était pour le moins terminé, quelques jours plus tôt il était rentré dans le bureau du commissaire pour lui donner sa lettre de démission, sans aucune justification, simplement il partait. Son clan était désormais bien implanté sur le territoire anglais, il n’avait donc plus besoin de maintenir cette surveillance, la police ne serait pas un problème pour leurs affaires.

Finit les faux semblants, il pouvait enfin paraître pour ce qu’il était vraiment, un assassin sans scrupules à la solde de la mafia, voir en passe de devenir plus que cela mais c’était un sujet pour une autre fois. Donc autant profité de ce changement de situation, de ce retour à la normale presque, pour jouer un peu et il savait exactement comment et avec qui il voulait jouer à ce petit jeu. Simplement s’amuser à balayer tout ce qu’il avait pu imaginer par le bien pire qu’était la réalité et observer les effets que cela produirait. C’était toujours assez…amusant presque de voir à quel point le résultat était limité quand les gens imaginaient des choses le concernant et qu’il dévoilait tout. Il n’avait plus rien à perdre en révélant tout donc autant en profiter.

Est-ce-qu’il l’avait suivi ? Non. Le faire suivre par contre c’était déjà plus proche de la réalité, il avait demandé à des membres de son clan de se renseigner sur ses déplacements et ses habitudes et c’était la raison pour laquelle il était ici en train de l’attendre. C’était sur sa route et s’il ne s’était pas arrêté et bien il aurait suffi d’envoyer quelqu’un le chercher. Il avait laissé l’information de le faire venir ici à son arrivé, ce qui ne tarda pas, lui laissant juste le temps d’installer ce qu’il avait ramené. Une main dans la poche de son pantalon, son regard acier caché derrière ses mèches grises se pose sur lui quand il entre dans la pièce, attendant que la porte soit refermée pour finalement parler.

- Non. Vous buvez quelque chose ?

La réponse à sa question n’en était pas vraiment une mais c’était ainsi. Il remplit un verre pour le psychologue qu’il pose sur la table, le sien lui faisant déjà face, la table couverte en partie par un plateau de go sur lequel tout semblait déjà prêt.

- Vous souhaitiez essayer ce jeu si ma mémoire est bonne. Et je pense qu’il restait des questions sans réponse

Il parle calmement tout en essayant, portant son verre à ses lèvres pour boire une gorgée du liquide transparent qui s’y trouvait sans le lâcher du regard.

- Connaissez-vous les règles ?


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Jinzō Takeda
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Mar 11 Avr - 17:40
Jinzo Takeda
 

Quelques semaines s’étaient passées depuis le suivi psychologique de Jinzo. Henry n’avait pas oublié sa visite même si elle avait été courte. Et pourtant il ne pensait pas le revoir de sitôt, ailleurs que dans son bureau. Depuis combien de temps il l’avait fait suivre? Des jours, des semaines? Questions futiles, il est là devant lui à se demander pourquoi ce soir en particulier. Parce qu’il revient de Londres? Simple hasard, il aurait pu sortir du cabinet et se faire enlever. Quoique, il est ici de son plein gré, pour l’instant. Sa curiosité devient un vilain défaut lorsque l’esprit d’une personne est attirant. Esquissant un mince sourire, il se sent privilégié d’une soirée en sa compagnie. En apprendre davantage à propos d’un personnage mystérieux tel que Jinzo sort de l’ordinaire; tout ce qu’il aime. Travailler dans une prison était aussi une exclusivité, même que ça lui manque parfois. Son cabinet est bien rempli maintenant, il ne dirait jamais non à plus de patients, sa soif de vie. Faisant fi du kidnappage en douceur, il reconnait la table du jeu.  

-Vous avez pris le plateau de jeu le plus grand, j’ai l’impression qu’on va y passer toute la nuit. Double scotch, sans glace.

On ne sort pas un Britannique de ses vieilles habitudes. Le problème est qu’il tient mal l’alcool pour un Anglais, aussi étrange que ça puisse paraitre. Il sirotera son verre, connaissant déjà ses limites. Son jeu préféré est les échecs grâce aux coups tordus face à son vis-à-vis qui ne les connait pas encore. Sauf qu’un nouveau jeu lui fait toujours plaisir. Il a bien appris les règles, d’ailleurs c’est au joueur le moins bon à commencer, avec les billes noires. Son don est de réfléchir rapidement ainsi que choisir la bonne décision, toutefois perplexe à sa phrase. Son regard ne lui fait pas peur tellement qu’il le fixe sans broncher après avoir replacé ses lunettes. Plusieurs questions n’ont pas été posées la journée où ils se sont rencontrés. Le psychiatre savait à quoi s’en tenir, légalement.  

-En effet, un passe-temps en discutant est toujours le bienvenu. Elles sont sans réponse ou vous m’avez menti? J’avais aussi des demandes auxquelles je n’avais pas le droit de mentionner. Vous savez très bien que malgré l’emplacement, tout demeure confidentiel, à la limite du possible. Et pour une histoire de survie, je ne vais sans doute rien révéler. C’est vous qui ne vouliez pas me revoir, je peux savoir pourquoi je suis ici?

Henry tire le bol où des dizaines de billes s’y trouvent et dépose la première dans le coin droit, proche de lui. S’il avait compris, c’est de bloquer l’autre joueur le plus rapidement en se frayant des chemins et des formes.  

-Je les ai lues, mais jamais joué. Alors c’est à moi de commencé, ai-je raison?  

Il prend une gorgée de son scotch, sachant que la nuit sera longue mais palpitante. Gardant sa posture de psychiatre droite et ses réflexions, il lance sa première pensée.  

-Votre sœur, elle est au courant de votre amnésie n’est-ce pas?  
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Jinzō Takeda
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Mer 26 Avr - 0:35
Il se doutait que la surprise devait être au rendez vous pour l'homme, après tout il avait dit lui même en quittant son bureau qu'ils ne se reverraient probablement pas. Mais les choses avaient beaucoup changées et oui il avait eu l'envie de jouer. Peut être aussi l'envie d'avoir l'avis d'un professionnel sur ce qui se jouait dans les méandres de son esprit dérangé mais c'était encore une autre histoire, une qu'il n'était pas prêt à partager pour l'instant.

- C'est un bon moyen d'occuper le temps et les esprits en parlant

Il aimait assez ce jeu de réflexion et il savait qu'ils en auraient de toute façon pour une partie de la nuit, si du moins le médecin était aussi curieux que ce qu'il avait pu sentir lors de leur première rencontre. Il remplit l'alcool demandé, rien de surprenant dans sa demande mais on ne pouvait pas dire que le gin japonais dans le sien soit très surprenant non plus, avant de poser son verre près de lui avant d'aller de sa démarche silencieuse jusqu'au siège lui faisant face pour s'y glisser souplement, les bouteilles concernées à portée pour la suite de la soirée. Un sourire moqueur étire légèrement ses lèvres quand il parle de mensonges.

- Je pense que poser cette question est tout aussi inutile que le serait ma réponse

Bien sûr qu'il avait mentit c'était évident. Il penche légèrement la tête sur le côté à la suite de ses paroles.

- Voilà qui semble raisonnable, vous vous doutez bien que je ne parle que si je suis certain de ne rien risquer. Et quant au pourquoi... Ma foi vous sembliez curieux la dernière fois et j'avais envie de voir comment vous essayeriez de m'interroger

S'il saurait poser les bonnes questions et en déduire les bonnes choses aussi. Et l'autre raison qu'il ne disait pas mais il aurait la réponse quand l'homme commencerait à creuser un peu plus la pile sanglante qui était formée derrière lui et grandissait un peu plus à chaque pas qu'il faisait. Il l'observe commencer alors qu'il boit une nouvelle gorgée de son verre, sa carrure et l'habitude lui permettant une bonne tolérance, le laissant poser la première bille sur le plateau.

- Oui. Si vous avez un doute demandez, je vous réexpliquerais

Il n'avait pas vraiment de patience et n'était pas fait pour être professeur mais il aimait aussi avoir une partie qui se défendait, s'il se faisait avoir trop facilement cela perdait de son intérêt. Il prend une bille de la couleur opposée qu'il fait jouer dans ses doigts avant de relever la tête vers lui à sa question.

- Non

Avec là encore un vague relent de moquerie dans le fond de son ton, alors que son regard le quitte pour revenir sur le plateau, posant la bille. Répondre aux questions oui, lui faciliter les choses non. A voir là encore s'il arriverait à poser les bonnes questions.

- Vous vous en doutez sans doute mais je n'ai pas l'intention de vous mentir ce soir

C'était à la fois une information mais un peu un avertissement. C'était à lui de décider jusqu'où ils iraient dans cette discussion mais ce serait sa seule et unique opportunité le concernant, tout dépendrait de ce qu'il se sentait capable d'entendre. 


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Jeu 18 Mai - 18:44
Jinzo Takeda


Très bien, les questions futiles n’auront pas leur place ce soir. De toute façon, il est assez rare qu’il en pose dans son bureau. Il ose aller droit au but pour saisir le caractère de ses patients plus rapidement, ce que les psychologues ne font pas. Tourner autour du pot est ennuyeux pour lui, sauf que ce soir il devra entreprendre une stratégie qui diffère. Le bon cop bad cop en un être? Henry n’a rien contre les policiers en particulier, mais ses interrogatoires sont singuliers. Il pique où ça fait mal, à faire hurler ses vis-à-vis en restant assis, calme. Ce qui est bien fâcheux contre eux, parce que son tempérament de marbre les rend plus en colère que de les laisser paisibles. Peut-être que c’est une des causes que le psychiatre dépasse souvent son heure aux rendez-vous. Avant que Jinzo ne se rassoit, il est déjà en train de réfléchir à quelque chose de nouveau, une technique qu’il n’a jamais utilisée lors de ses études ni plus tard. Il sait être perspicace sans dépasser la limite du légal. Sa solution miracle est décelée, il ne reste qu’à l’installer. Regardant son verre, il n’y touche pas.

-Merci.

Jinzo a l’avantage en début de soirée. À l’aise sur son siège, dans un bar où il connait sans doute les issues pour partir en vitesse, il possède Henry dans son collimateur. Un coteau à double tranchant, puisque le psychiatre pourrait très bien fouiller loin dans son âme. Il baissera toutes barrières politiques, celles dont on doit reculer devant – ou ne pas franchir. Il a soif de savoir, le plaisir de mettre de l’huile sur le feu pour que la braise en sorte. Le danger. Il adore s’y frôler, même si ce n’est pas recommandé. Sa sagesse vient de partir ainsi que sa bonne conscience, place à la curiosité malsaine. Un sourire esquissé suite à la raison de sa venue, on ne peut qu’affirmer le fait d’avoir été mis à couvert pendant leur première rencontre.

-Nous deux prenons un risque en étant ici. Je pourrais perdre mon travail, il y a la possibilité que je sois porté disparu parce que vous savez aussi bien que moi que je ne retiendrai pas mes idées.

Sa sœur. Elle n’est plus intéressante pour lui depuis qu’il a mis les pieds dans cette pièce - tout comme le jeu sur la table. Bien sûr elle fait partie de sa vie, se retrouve sur l’île, qu’elle soit vivante ou morte ce n’est pas ses affaires. Son regard, par contre, est plus intéressant. Qu'il soit d’une froideur ou différent, il réussira à lire son langage corporel. Le psychiatre choisit donc, un certain amusement de domination sauf qu’au final, c’est le patient qui décide de répondre. Henry prend une seconde bille, la déposant au côté de la blanche.

-Vous savez, lorsque vous êtes parti de mon bureau, je me suis informé sur le Japon puisque je n’y suis jamais allé. Ce qui m’a le plus étonné, c’est le pays qui ne cache en rien ses membres du crime organisé dans les rues mais qu’en réalité, on en parle le moins. Vous êtes partout, omniprésents. Je n’ai pas les yeux et oreilles partout comme on peut le croire, mais je suis au courant pour votre démission, sans surprise.

Sur une île, les ragots vont vites, entre autres les rumeurs fondées. Pourquoi parler de violence. Parce que Henry en raffole? Quelle idiotie.

-Ce qui me fait tiquer, dira-t-on, c’est pourquoi le Japon ne s’allierait pas avec l’Angleterre? Bon, félicitations pour votre massacre d’il y a quelques semaines. Je reformule. Pourquoi vous êtes encore ici? Le Japon vous a exilé?

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Jinzō Takeda
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Mar 30 Mai - 18:21
Il pouvait presque entendre les rouages tourner dans la tête de son invité du soir si on pouvait présenter les choses ainsi. En soit, il lui laissait le champ totalement libre, il avait dit qu'il répondrait peu importait la question et il comptait bien s'y tenir, il n'avait pas vraiment de sujet tabou le mafieux. Il savait pas sa réputation, oui il avait prit le temps de se renseigner avant de mettre en place ce petit jeu, qu'il n'hésitait pas à tout questionner, et notamment ce qui faisait mal...Ce qui promettait d'être intéressant, puisque même lui ignorait s'il avait des zones inconfortables dans ce qui pourrait sortir lors des questions. Mais il avait le temps de voir venir, pour l'instant le tout semblait commencer presque au ralentit, alors qu'un sourire moqueur étire le coin de ses lèvres. 

- Je ne prends aucun risque que je ne puisse aisément maîtriser. Et quant à votre éventuelle disparition, vous savez la seule chose qui me ferait considérer cette option, autrement je ne vous ai pas retrouvé ici pour que vous hésitiez à poser vos questions

Cela ferait perdre toute la saveur de ce petit jeu, et ce n'était clairement pas ce qu'il voulait. Ce n'était pas tous les jours, jamais même, que quelqu'un comme lui acceptait de répondre à n'importe quelle question et il espérait que ce jeu leur conviendrait à tous les deux. Le voir passer sur sa soeur aussi rapidement l'amuse assez, la plupart des gens avaient tendance à forcer de ce côté car c'était là qu'il était le plus différent mais visiblement pas lui ce qui lui allait plutôt très bien. Il le laisse jouer, prenant tranquillement une nouvelle gorgée dans son verre, écoutant ses paroles tout en plaçant à son tour une nouvelle bille sur le plateau. 

- C'est une toute autre façon de fonctionner que ce dont vous avez l'habitude en effet, mais visiblement cela ne fonctionne pas si mal. Pour ce qui est de ma démission...Et bien c'était en effet prévisible, sauf pour les principaux intéressés à l'évidence

Nul doute que le psy n'avait pas vraiment été dupe surtout en ce qui concernait son engagement, ce qui n'était pas le cas pour les policiers mais dans le fond c'était bien leur problème. Il esquisse un nouveau sourire à la foi ironique et un peu psycho quand il le félicite, appréciant de repenser à ce massacre.

- Pourquoi cela vous surprend ? 

Après tout il n'était pas le seul à avoir le droit de poser des questions au cours de cette soirée. Il prend le temps de glisser une cigarette entre ses lèvres avant de l'allumer d'un geste habitué, avant de répondre. 

- Non je n'ai pas été exilé. Et je suis ici simplement parce que nous avons bien l'intention d'étendre notre ombre sur ce pays. Pour ce qui est de l'alliance avec l'Angleterre... Et bien disons que pour en revenir au massacre dont vous avez parlé cela n'a pas été une expérience concluante 

A voir s'il allait lui demandé plus de détail. Lui en attendant il jouait un peu à répondre à ses questions mais sans trop en dire, voulant voir comme il allait agir avec lui et ce qu'il allait réussir à comprendre seul.


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Mar 20 Juin - 18:06
Jinzo Takeda
 

Ils sont dans cette pièce en ce moment et s’il en sort qu’une seule personne, c’est qu’il aura perdu, un échec pitoyable. Henry déteste les défaites, mauvais perdant, il veut à tout prix saisir les non-dits de sa seule consultation qui ce soir, continue dans une toute autre forme. S’il décide de jouer dans son cerveau – ce qu’il fait déjà -, Henry est le risque. Évidemment un tueur à gages, yakuza, peut contrôler un humain par la violence du coup de feu, voire un katana ou de solides attaches pour le séquestrer. Il ne tombe pas dans le panneau, il s’y accroche avec joie. Même à son âge, l’adrénaline le pousse dans l’innocence. Le psychiatre ira loin, cherchant chaque petite chose qui pourrait le blesser ou le faire écrouler proche des abysses. Ce ne sera pas facile, il en a bien conscience.  

-Vous manquez de piment dans votre vie Takeda-san? Je suis tout de même choyé d’être ici, devant vous.

Il garde l’ange sur son épaule qui lui siffle à l’oreille que le dernier psychiatre a balancé son dossier entre ses mains sauf que le démon de l’autre côté lui mentionne que c’était une chance inouïe. Il lui avait dit qu’ils se reverraient, ce n’était pas dans ces circonstances. Certes, les jeux sont lancés. Si ce n’est que de l’atteindre légèrement, il en sera ravi. Henry sourit, il a capté assez vite son approche différente. Après de longues années, il a toujours plusieurs cordes à son arc et la surprise de quelques-uns fait le bonheur des autres. S'il n’avait pas signé ce papier de suivi psychologique, le psychiatre aurait été dans le trouble autant pour Jinzo. Il aurait fait de la paperasse des semaines en revenant pour un autre rendez-vous, ou le dossier aurait été transféré. Henry se doutait de quelque chose mais de quoi; il l’ignorait. Les meurtres qui ont suivi n’ont que confirmé ses incertitudes. Un cavalier seul n’aurait pas réagi d’une telle manière. Puis Henry réfléchit quelques secondes, pourquoi lui donner cet exploit lorsque c’est son propre pays. Il en devient perplexe sauf qu’évidemment, il n’en tient pas rigueur pour autant.  

-C’est particulier, une chose peu commune en règlement de compte. Dans une logique, on tue la tête du serpent, parfois son bras droit ou l’héritier, pas tout le monde. Chose due, chose faite.

Il regarde la cigarette sans broncher, ce n’est pas à lui de critiquer puisque personne ne fume dans son entourage. Prenant enfin une gorgée de son whisky, Henry pose enfin la question qui lui brûlait les lèvres depuis leur première rencontre.  

-Depuis votre démission à la police et sauf cette soirée, sur combien de tableaux vous jouez? Pourquoi venir d’aussi loin? Le Japon est tellement en manque d’effectifs qu’embêter les pays voisins n’est plus d’actualité?

Plus tranchant maintenant, d’une voix rauque.  

-Qui vous a formé à devenir Yakuza? Qu’est-ce qu’il a vu en vous pour que vous soyez le bon candidat? Vous travaillez pour quelqu’un d’autre et malgré tout, on a dû vous remettre dans le droit chemin en vous laissant presque pour mort. Je me trompe ou c’était pour autre chose?

Claquant sa bille sur la table de jeu, il le regarde avec certitude.  
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Jinzō Takeda
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Lun 3 Juil - 22:13
Il sentait bien que malgré tout ce qu'il pouvait dire, il persistait encore un doute dans l'esprit de Henry quant à sa bonne foi sur le fait qu'il le laisserait repartir d'ici vivant. Et bien soit, il le verrait par lui même après cette conversation, le japonais ne comptait pas continuer d'insister encore longtemps. Maintenant la place toute entière était faite pour le jeu qui allait les lier pour le reste de la soirée, et il n'avait aucun doute sur le fait que le psy s'y plongeait tête baissée.

- Ce n'est que rarement le cas dans ce genre de vie vous vous en doutez.


Il ne commente pas sur la suite de sa phrase, même si en effet il avait de la chance de se voir offrir une telle opportunité c'était quelque chose qu'il n'avait jamais offert à qui que ce soit. Mais visiblement l'homme l'avait assez intrigué et puis il y avait malgré tout cette envie de jouer, de voir jusqu'où il oserait aller dans son questionnement. Il avait bien sûr quelques informations dans le dossier qui lui avait été fourni pour la première visite qu'il avait fait mais il faudrait qu'il fasse le tri entre ce qui était vrai ou pas à l'intérieur. Il esquisse un sourire moqueur à sa réponse.

- J'aime bien les messages clairs. Sans compter que lorsque la tête est pourrie vous pouvez être certain que tout le reste l'est également

Il voulait marqué les esprits. Personne, peut importait sa puissance, ne pouvait cracher ainsi que la mafia japonaise sans en payer un très lourd prix. Et puis clairement, leur recrutement et leur méthodes de gestion de leurs membres ne les rendaient clairement pas réutilisables pour eux alors autant faire table rase et s'assurer qu'il ne restait plus personne pour lancer une hypothétique revanche. Il laisse échapper quelques nuages de fumée tout en écoutant son avalanche de question, le laissant tranquillement finir en regardant la bille qu'il pose sur le plateau. Il relève ensuite les yeux pour croiser son regard avec le même calme, prenant le temps de boire une gorgée de son verre avant de répondre.

- Maintenant un seul. Je n'ai plus d'intérêt à jouer de double ou de triple rôles

Bien que ce fut une activité intéressante, c'était surtout épuisant et complexe. Mais maintenant tout ce bazar était terminé et il ne restait plus que lui et sa fidélité à son clan.

- Pour ce qui est de venir aussi loin... Pourquoi pas au final ? Les mafias européennes, à quelques exceptions prêt, sont bien moins implantés et solides que celles que vous trouvez en Asie. Nous avions reçue l'idée d'un...partenariat si je puis dire afin d'instaurer notre modèle ici en collaboration avec la mafia anglaise. Projet qui n'a évidemment pas aboutit de la façon prévue

Ils avaient voulu tout prendre et au final ils avaient simplement été éliminé. Ils étaient faibles de toute façon, même si les japonais auraient respectés l'accord par simple principe, jamais les anglais n'auraient pu diriger les choses comme il fallait. Le reste de ses questions lui avaient tiré un léger sourire moqueur sur le coin de ses lèvres alors qu'il y répond sans la moindre difficulté, plaçant sa bille sur le plateau tout en parlant avant de revenir planter ses yeux acier dans les siens.

- Le clan m'a formé. Ensuite il faut savoir que la plupart des membres du clan sont nés au sein du clan, bien que ce ne soit en effet pas mon cas. Pour ce qui est de ce qu'il a vu en moi pour me proposer de rejoindre le clan...Ma foi c'est plutôt à lui qu'il faudrait poser cette question. Quant à cette histoire... On ne m'a pas laissé presque mort, tout a été orchestré pour me laisser en vie il n'y a pas de place pour ce genre de hasard dans notre domaine. Ensuite disons qu'il s'agissait plutôt d'une phase d'incompréhension le temps que tout soit remis en ordre pour que nous puissions reprendre le contrôle. Il fallait bien déterminer dans quel camp je voulais rester

Bien que le choix n'en avait jamais vraiment été un. La question ne se posait pas pour lui, mais cette punition avait été amplement méritée et acceptée comme telle cette fois là. Bien sûr il ne rentrait pas non plus dans les détails, c'était le jeu. S'il voulait des réponses précises il fallait que ses questions le soient également. Il ne bouge pas son regard, terminant simplement sa cigarette qu'il vient écraser dans le cendrier, attendant la suite.


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Mer 23 Aoû - 19:40
Jinzo Takeda


Ou comment s’attirer toutes les foudres du pays en une seule personne. Quoi qu’il n’agisse pas en solo, les ordres viennent de plus haut gradé sauf que ce sera facile de faire porter le chapeau à quelqu’un qui n’est pas si innocent au bout du compte. S'il tombe tant pis pour lui, Henry ira le rencontrer derrière les barreaux. Dommage qu’il ne travaille plus en prison, parfois il s’en désole d’avoir rendu sa démission. Toutefois ses nouveaux patients sont tout aussi intéressants, moins dangereux lorsqu’on y pense mis à part quelques-uns. Le psychiatre lâche un rire à cette tête pourrie; drôle d’expression. Il ne pense pas aux dégâts physiques sur un humain, surtout le mental dont ça peut engendrer. Un membre du crime organisé, un psychopathe, un vilain qui sort de n’importe quel genre de famille ne prend pas toujours les bonnes décisions. Certes, il y a un temps pour changer et un autre pour évoluer, il faut choisir son camp. Être un simple civil est aisé, une vie rangée pour demeurer dans le moule de la société. Parfois on n'y entre jamais, on préfère le mode marginal. Chacun sa personnalité mais être original génère souvent des problèmes. La ligne est proche des complications.  

-Et votre tête est saine pour l’instant? Ou encore mieux, puisque vous êtes proche du trône. Il ne faudrait pas descendre tous ces échelons gagnés en si longtemps.

C’était d’un ton plutôt sarcastique. Mais combien de criminels le psychiatre avait rencontré dans ses dossiers, qui se croyaient plus fort, intelligent que les autres personnes dites normales? Plusieurs. Les psychopathes sont les plus intéressants à analyser, certains n’ont pas d’intérêt à terminer en cellule comme quelques-uns atterrissent par mégarde pour des crimes en piratage de logiciel. Ce qui anime Henry, ce sont les gens tels que Jinzo, à voir le mal contre le bien du peuple. Le crime organisé a toujours existé sous toute forme. D'ailleurs il cherche à comprendre, passer par de petits chemins qui l’apporteront à son enfance. Certes il connait une partie de sa vie, mais comment il en est venu à un sentiment de non-importance vis-à-vis des humains. Un élément déclencheur s’est produit un jour pour tuer sans regret. Certaines recherches prouvent que des gens n’ont pas l’émotion de l’empathie. Le pourcentage est très bas, toutefois c’est une possibilité.  

Puis Henry n’est pas à se mentir lui-même que beaucoup en veulent plus, toujours. En déposant une bombe ils attirent l’attention. Quand les chats ne sont plus là, les souris dansent. Le ménage étant en cours, les projets sont déjà en discussion. Si Jinzo reste dans les bonnes grâces, il obtiendra ce qu’il désire, ce dont le psychiatre attend malgré son impatience cruelle. Il veut savoir une dernière chose avant de repartir sur ses questions par-ci par-là. Tournant son index sur le contour du verre, il lâche leur regard pour attraper une bille, la déposant avec stratégie sur la table.  

-Vous croyez être omniprésent dans les rues comme au Japon? Les Britanniques risquent de ne pas aimer vos pratiques, autant que les miennes. Ce serait de mettre de l’huile sur le feu en éliminant la menace puisque vous en bâtissez une seconde. Quels sont les résolutions imminentes afin de contrer la peur des habitants?  

Ce sujet va de soi. Évidemment qu’ils en viendraient aux faits prochainement et il laisse le champ libre de lui expliquer, en espérant ne pas être impliqué dans une quelconque magouille. Henry aime écouter et discuter à son tour. Bien qu’il ait le mot illégal marqué sur le front en ce moment, il n’oserait pas le conserver en sortant de cette pièce. Il ne croit toujours pas aux coïncidences, malgré les blessures assez graves infligées sur son corps, la mort lui aurait été un honneur. Alors pourquoi le blesser sauvagement pour le laisser en vie, ça tournait au ridicule. Maintenant que le psychiatre connait l’histoire, il n’a pas à en savoir davantage. Le remettre sur la bonne voie, c’est tout.  

-Les machines de guerre sont souvent recrutées jeunes. Un caractère impulsif protège autrui, en cas contraire, un loup solitaire tue sa proie par nécessité. Un humain peut baigner dans le crime si ce n’est ce qu’il a connu. Mais puisque vous étiez nouveau, natif de l’extérieur, vous avez dû faire vos preuves auprès de tout le monde n’est-ce pas? C'est une façon d’être accepté et de s’endurcir par le fait même. Les Japonais ont beaucoup de rituels. Lequel était votre dernier?  

 
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Jinzō Takeda
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Ven 25 Aoû - 21:43
Il savait ce qu'il risquait tout en sachant que s'il devait lui arriver quelque chose ce ne serait certainement pas l'oeuvre des forces de l'ordre. Il avait entraîné, en plus du reste, à ne pas laisser de traces ou d'indices qui pourrait faire remonter jusqu'au clan ou jusqu'à lui. Brûler le bâtiment n'était pas que pour satisfaire ses désirs de voir les flammes effacer toute trace de cette organisation stupide en plus du reste, mais c'était aussi une façon d'éliminer un maximum de preuve. Et pour le reste, personne dans leur domaine n'était enclin à parler, donc clairement la police ce n'était pas quelque chose qui l'inquiétait. Il restait prudent malgré tout, histoire de ne pas avoir à s'en inquiéter. Il ne peut s'empêcher de rire à sa question, un brin moqueur.

- Je pense que c'est plutôt à vous de me le dire ça. Quand au reste...Ma foi cela na guère d'importance, ni mon rang, ni cette proximité d'un trône qui ne m'intéresse pas 

Il était là pour soutenir le chef de son clan, pas pour espérer prendre sa place ou devenir plus important. C'était une mentalité bien différente que la plupart des Occidentaux ne parvenaient pas à saisir ou à comprendre. S'il y avait une chose que le grisé savait, c'était sa place et comment la maintenir, rien de plus ou rien de moins. Il n'avait pas la prétention de se croire supérieur ou invincible bien au contraire mais c'était encore une autre histoire. Il avait déjà pris une place qu'il n'imaginait pas dans le clan, mais là encore il n'en parlerait pas spontanément, ce n'était pas lui qui dirigeait la conversation ce soir. Il boit tranquillement une nouvelle gorgée, finissant de vider son verre avant de le remplir à nouveau, son regard allant du plateau de jeu au psy avec cette même froideur inexpressive qui le caractérisait depuis le début. Il le laisse placer sa bille avant d'esquisser un sourire amusé à ses nouvelles paroles.

- Bien sûr que non. La mentalité de l'Occident fait que les gens ici seraient bien incapables de comprendre ce qui est une évidence dans mon pays c'est inutile d'essayer. Pour autant, je doute que qui que ce soit nous voit comme une menace actuellement, la plupart ne sont même pas au courant de notre existence. Nul besoin de contrer la peur si elle n'existe pas dans un premier temps. Quand vous parlez de mafia, ici vous ne voyez que les guerre de gang, le trafic d'armes, de drogue, la violence. Là d'où je viens, nous voyons les choses de façon bien différente, la plupart de nos membres ont même un travail régulier classique, bien que les entreprises appartiennent à la mafia. Nous comptons simplement construire notre réseau ici

Dans un premier temps bien évidemment. C'était certains qu'ils ne pourraient pas s'afficher publiquement comme ils le faisaient au Japon, du moins pas avant que les instances du gouvernement ne voient les avantages d'un tel système, mais en attendant il y avait bien d'autres choses à faire. Pour l'instant ils n'étaient qu'une petite antenne de quelques personnes il fallait laisser le temps ou temps et commencer par construire une stabilité concrète sur le territoire Britannique avant de rêver plus grand. Inutile de chercher à courir avant de savoir marcher c'était le meilleur moyen d'échouer et le grisé avait déjà ses idées bien en tête. Finalement il vient à son tour poser sa bille sur le plateau avec une certaine délicatesse, avant d'à nouveau relever le regard sur lui. Décidément, l'homme semblait avoir décidé de l'amuser.

- Une machine de guerre vraiment ? Et il n'y a pas de place pour les loups solitaires chez les yakuzas. Le clan est prioritaire et l'union domine. Le principe même des yakuzas n'a rien à voir avec les mafias européennes, question de culture. Pour ce qui est de l'inclusion dans le clan, tout le monde, natif ou non, se doit de faire ses preuves, les traitements de faveurs ne sont pas dans le programme, quand bien même vous êtes l'enfant du chef de clan. Il faut prouver sa valeur, et c'est peut être plus compliqué pour quelqu'un qui n'a pas l'éducation du clan depuis son jeune âge mais j'aurais du mal à le juger

Lui n'en avait jamais souffert et sa détermination à faire ses preuves lui avait permit de rattraper son retard en un temps record avant de dépasser la plupart de ses camarades. Un peu comme un talent inné pour certaines choses mais cela avait facilité grandement son insertion dans le clan sans aucun doute.

- Tout dépend de ce que vous entendez par rituels, si vous en voyez que les cérémonies officielles et classiques ou si vous incluez aussi dedans tous ce qui est les parcours individuels qui sont choisis par le clan et nous font évoluer. Vous connaissez probablement le Sakazuki si vous avez fait vos recherches. C'est la dernière cérémonie officielle à laquelle j'ai pris part me concernant, celle qui a signée mon entrée officielle dans le clan. Nous avons pleins de rituels plus réguliers mais ce sont plus des éléments spirituels qui seraient difficile de vous expliquer à moins que ne soyez déjà familier du shintoïsme. 

C'était un élément fort des clans yakuzas traditionnels, mais ce n'était pas vraiment quelque chose qui pouvait s'expliquer facilement, c'était tout un ensemble de choses qui prenaient des années à acquérir et à ressentir. Présenté comme une religion pour avoir un point de comparaison dans le reste du monde, ce n'était pas vraiment le cas, plutôt une facilité d'appréhension pour les étrangers mais trop longue à détailler pour ses goûts.


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Lun 2 Oct - 18:16
Jinzo Takeda


Un sourire en coin se dessine sur le visage du psychiatre. C’est son boulot de jauger la mentalité des gens, mais pas ce soir. Jinzo est certes un être plein de surprises, qui plus est de le coincé dans cet établissement sans qu’il se soit rendu compte qu’il était suivi depuis des jours. Ce qui veut dire qu’un de ses apprentis est devant la demeure d’Amaury. N’empêchant pas cette pensée de disparaître, préférant noter que certaines personnes pourraient l’enlever à tout moment. Est-ce qu’il va lui avouer la raison de son retard pour cette nuit? Que son copain trame avec un membre de la mafia hors de son travail? Henry laisse planer son propre doute, sauf qu’Amaury n’est pas dupe et il le sait très bien. Plus tard. Sous un autre sujet, le psychiatre se replace sur sa chaise, surpris d’une telle décision. Il accepte donc d’être un point parmi l’engrenage, comme était sa dernière question lors de son suivi psychologique. Suite à son incident, sans doute même avant, Jinzo reste fidèle à son clan. Autant d’épreuves, de problèmes engendrés, il accepte les ordres telles qu’elles sont pour le bien de quoi? Pas spécialement sa vie, son pays? Il n’est pas bouche-bée, juste stoïque par cette vérité crue.

-Vous attendez un diagnostic de ma part? Ce n’est pas dans mes habitudes lorsque je ne suis plus dans mon bureau.

De toute façon qu’est-ce que Henry aurait à voir avec cette vie de mafieux? Ce n’est pas à lui de décider sa raison de vivre ou de tuer qui que ce soit. Pour le psychiatre, il valait de soi qu’il ait sa propre compagnie afin que personne ne le gêne ou le critique. Des défauts trop difficiles à accepter dû à ses manières de travailler jusqu’à s’habiller. Il a toujours été à l’écart sans réelles raisons, ce n’était pas à s’en plaindre sauf qu’en ayant son diplôme, il n’allait pas jouer dans la même ligue des gens normaux. Il a su se faire respecter, parfois hautain mais soit, sa vie professionnelle est bien établie. Et puis qui lit les journaux de ces jours? Jinzo marque un point, les Japonais sont assez discrets côté surveillance, observation. Un bref paragraphe entre deux papiers pour mentionner presque soixante-dix décès en une nuit. Même pas une vague pour faire peur à monsieur et madame tout le monde. Les gens sont-ils tellement fanatiques des séries policières qu’aujourd’hui, porter attention à l’extérieur est désuet? D’un court soupir, le psychiatre cherche à comprendre.

-En effet, vous venez d’évoquer tout ce qui est interdit au sens propre chez l’humain. Ce que vous préférez cacher est, d’un honnête citoyen, acheter un immeuble tout en blanchissant de l’argent. Posséder une usine, par exemple, pour produire de la cocaïne. Avoir un garage afin de jouer des parties de jeux illégaux. Vous paierez vos impôts, comme toute bonne personne, en camouflant une double vie. Ça revient au même qu’une vie de mafieux, n’ai-je pas raison?

Pour Henry, il n’y a pas de différence. Il a beau creuser le plus loin dans ses neurones, le crime organisé restera toujours semblable d’un pays à un autre : sexe, drogue, guerre. Traffic d’armes, de jeunes filles, inventez ce que vous voulez, la base restera les mêmes trois mots. La colère ne se propage pas en lui, ce sont les faits. Son vice de s’accrocher à tout savoir le tient en haleine. Lui aussi a ses torts, comme quoi personne n’est parfait. Puis non, ce n’est pas tout le monde qui tue à chaque jour malgré le fait d’être égaux sur ce genre de hiérarchie. ‘’L’union domine’’, ses réflexions deviennent profondes, les blocs dans son cerveau se réajustent. Comment dix, vingt personnes – peu importe – peuvent être sur la même longueur d’ondes toute une vie? Déjà qu’être avec quelqu’un, l’aimer, puisse prendre tout son sens.

-Effectivement, c’est une chose dont les gens qui n’ont pas reçu le même genre de cadre parental en plus d’une société différente ne saisissent pas, moi y compris. Souvent seul, il faut se débrouiller comme on peut et mon aspect compétitif est trop élevé pour retenir tous les ordres d’une hiérarchie.

Henry prend une longue gorgée de whisky tout en écoutant la suite, à moitié perdu dans ses pensées. Idiot. Peut-être inculte, va savoir, sont les mots qui lui viennent en tête. Il ne connait dont rien de l’Asie. Il s’est penché longtemps dans les études, les livres, tout ça après un seul rendez-vous avec un membre de la mafia japonaise. Exigeant envers lui-même, ses acquis sont encore trop globaux et ça l’énerve. Son corps se raidit doucement, se fâchant contre lui. Regardant la bague de l’université jusqu’à son interlocuteur, le psychiatre se rend compte des esprits divers.

-De nom je ne connais pas, par contre le Shintoïsme est à proprement dit la culture japonaise. Surtout connu pour les mariages des époques, très divergent des Britanniques malgré qu’ils commencent à être populaires dans les grandes villes asiatiques. Alors tout le monde a son rôle à jouer, un peu comme des fourmis. Mon cerveau conçoit mais jamais je ne pourrais vivre ainsi. Une vie dictée à la naissance, j’ai préféré prendre mon chemin.
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Sam 20 Jan - 0:53
Il le laisse sourire, attendant encore de voir ce qu'il allait se passer par la suite. Il se moquait pas mal de sa vie ou de ce que ses hommes avaient pu lui rapporter sur l'organisation de ses journées. La surveillance n'était que temporaire et motivée par un seul but, celui de produire la rencontre qui avait lieu en ce moment. Il ne comptait pas influé sur sa vie à moins qu'il ne se mette en tête de tout raconter, mais même maintenant il n'avait rien entendu de compromettant et il n'aurait dans tous les cas pas la moindre preuve de ce qu'il pourrait avouer entre ses quatre murs. Et il y en avait des choses, mais il ne les dirait que si l'homme posait les bonnes questions. Il savait que certaines de ces paroles avaient de quoi surprendre, surtout pour un occidental à la mentalité complètement différente, qui ne pourrait jamais comprendre ce qu'il se passait au sein d'un clan Yakuza, l'importance des liens qu'il y avait entre eux, l'importance de l'allégeance. C'était quelque chose d'étrange peut être mais c'était sa vision des choses. Le clan lui avait tout donné alors c'était à lui de lui rendre la pareille, tout simplement. Il n'allait pas se plaindre d'avoir gagné le rang qu'il avait, de pouvoir un peu plus afficher ce qu'il avait apprit à faire et dont peu le croyait capable, mais ce n'était pas son but premier, et il ne serait pas le genre à organiser une vendetta si on le remplaçait par un autre. En revanche, il a un sourire narquois à sa réponse.

- Nullement, j'avoue ne pas aimer les cases donc je ne tiens pas vraiment à savoir dans lesquelles vous me mettriez. Mais pour ce qui est de savoir si ma tête est saine, j'avoue que c'est une question à laquelle je ne sais répondre

Après tout, ce n'était pas lui le spécialiste mais son vis-à-vis. Sans doute que pour les normes d'une société traditionnelle, il était tout sauf sain d'esprit mais il avait toujours été ainsi, ce n'était pas de mettre des mots sur ce qu'il était qui allait changer quoi que ce soit à la situation. En revanche, il savait très bien comment fonctionnait le monde, comment réfléchissaient les gens. La plupart des gens de l'île avaient déjà oublié le massacre qui avait eu lieu il y a peu de temps et le bâtiment en flamme qui avait tenu éveillé une partie de la ville pendant toute une nuit. Et si les principaux concernés avaient déjà oubliés, comment voulez vous que le reste du pays s'en souvienne. Non, se faire discret dans ce monde était tout ce qu'il y avait de plus simple, ce qui laissait le champ libre à son clan tout en laissant la population dans une belle ignorance qui leur permettrait de s'implanter. Il sourit en coin, relativement amusé de sa vision des choses. 

- Oui et non. Bien sûr ce genre d'activité existe et est relativement fréquent, bien que le commerce de drogue autre que l'opium ne soit pas vraiment notre centre d'intérêt, mais ce n'est pas la majorité. Tout ne tourne pas autour de l'idée de détourner une fonction ou un métier pour en faire quelque chose d'illégal. Au contraire. C'est en se mêlant à la population et en leur montrant que tout n'est pas que magouille, c'est là que l'on obtient cette disparition de la peur. Il y a même beaucoup de yakuzas qui travaillent dans l'humanitaire, ce qui permet avec les fond du clan d'intervenir pour aider le pays en cas de sinistre. Ce qui ne change rien au fait que nous avons toutes les activités dont vous avez parlé qui existent aussi et qui forment notre principal fond de commerce bien évidemment.

Il ne cherchait pas à les faire passer pour des saints, d'abord ce serait idiot parce que jamais Henry n'y croirait, ensuite parce que ce n'était vraiment pas le cas et qu'ils l'assumaient pleinement. Simplement, tout ne tournait pas autour de cela et c'était justement la force des mafias orientale, savoir se mêler à une population classique pour éviter d'engendrer de la méfiance. Il sent bien le cerveau de son invité forcé tourner à plein régime pour essayer de comprendre tout ce qu'il y avait derrière ses paroles, comprendre une mentalité très éloigné de la sienne et qu'il ne pourrait sans doute qu'effleurer. Ce n'était pas quelque chose qu'il était aisé d'expliquer, pas sûr non plus que le grisé en ait vraiment envie d'ailleurs. 

- L'un n'empêche pas l'autre pour autant et c'est là que se situe les limites de la compréhension d'une culture si éloignée. Je ne suis pas vraiment du genre à supporter des ordres d'une hiérarchie quelconque. Ce n'est plus un simple ordre quand vous avez les mêmes objectifs que celui qui prend les décisions finales, c'est alors en partie votre choix et on nous laisse suffisamment libre d'action pour cela. Nous ne nous entendons pas tous, nous n'avons pas la même façon de voir les choses ou la même façon de penser, mais nous avons tous le même but et un même point commun, la fidélité

Très abstrait comme concept mais là encore ce n'était pas quelque chose qu'il saurait mieux expliquer qu'avec ces quelques mots. Oui entre eux il y avait des désaccord, des disputes, des affrontements, des compétitions, certains plus solitaires que d'autres avec lui en tête de file. Il avait grandit seul et gardait cette indépendance ancrée au fond de lui. Mais ce n'était pas tout ce qui faisait une personne, et chacun trouvait sa place dans le clan à la fin de la journée. Il le sent se raidir au fur et à mesure qu'il parle sans vraiment le comprendre, ne cherchant d'ailleurs pas à en savoir plus, finissant de parler pour prendre une gorgée de sa boisson avant de s'allumer une nouvelle cigarette tout en écoutant sa réponse, secouant légèrement la tête. 

- Ce n'est pas vraiment cela, c'est une approximation facile qui a été faite par l'occident. Tout le monde a effectivement son rôle à jouer mais ça ne veut pas dire que votre rôle est définit de naissance. Simplement que quoi qu'il arrive, ce que vous faites aura son importance mais rien ne vous impose de faire une chose en particulier. Disons que c'est plus une façon de vivre qu'autre chose si vous voulez 

Il plonge ensuite son regard dans le sien en posant une nouvelle bille sur le plateau, attendant la suite de ses questions pour voir s'il allait rester vague en le questionnant sur son pays et les mœurs de la mafia, ou si ce n'était que les préliminaires avant d'attaquer quelque chose de plus ciblé ou personnel. Il lui avait laissé le champ libre pour poser les questions de son choix, maintenant il pouvait en faire ce qu'il voulait en prenant le temps qu'il le souhaitait.


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Ven 22 Mar - 19:13
Jinzo Takeda
 

Une tentation? Un psychiatre aux allures arrogantes au premier abord ne sont pas totalement fausses. Si sa curiosité est piquée par des sujets intéressants, il s’arrêtera pour discuter et plus la conversation ira loin, plus il osera se mettre dans l’embarra. Henry s’en sauvera sans égratignure, même si la bagarre n’est pas du tout sa force première. Par contre, jouer avec les mots, il a appris avec le temps qu’il est doué à faire parler les gens jusqu’à se rendre méprisant. Pourquoi est-il ici sinon? Henry n’est pas divin, il a rencontré assez de patients pour se former une capacité à comprendre ce qu’un tueur pousse à agir de la sorte. Ces cases sont dans son cerveau pour l’aider à saisir les tranchants de chaque personne. À la différence de plusieurs, il ne met pas ceux-ci dans les blocs. Il fallait un plan pour aider la police à coincer les meurtriers, de là est né le nom de tueurs en série. Ça a fonctionné un temps. De son vivant, verra-t-il Jinzo en taule ou disparu, perdu une bonne fois pour tout dans un fossé? Là est sa question.  

-C’est le FBI qui a choisi de mettre les tueurs en série dans des cases. Ce n’est pas ma manière de travailler. D'autant plus que je ne fais pas partie de la police, ne l’oubliez pas. Je vous donnerai ma réponse à la fin de nos échanges si vous êtes toujours intéressé.  

On croit ce que l’on voit, comme quoi Henry aurait dû s’apercevoir qu’il était suivi depuis quelques semaines. Ça ne le gêne pas, étrangement. Un jour où l’autre, ça allait arriver. Un incendie, qu’il soit criminel, les civils oublient rapidement. Tant que ça ne les touche pas explicitement, ils retournent à leur propre vie en réfléchissant aux problèmes de l’argent, les gamins qu’il faut amener à l’école le lendemain, un divorce imminent. Les dettes qui s’accumulent, un défunt membre de la famille, un amant à cacher en hôtel. Ils n’ont pas le temps de se demander si le crime organisé pourrait leur être en aide parce que de un, ils leur seront redevable et aussi, ils ne savent pas où chercher. Caché, puis un sujet tellement tabou que personne ne veut en parler. Les stupéfiants trainent partout, une vraie plaie dans ce monde mais le patient zéro, le premier à le créer, on n’y pense pas. On achète et voilà, le problème est réglé.  

-Je peux croire qu’un adolescent qui se paie du cannabis avec ses amis pour essayer puisse être à la limite sympa, ça demeure tout de même un stupéfiant qui peut être mélangé. Des drogues dures telle l’opium et maintenant le fentanyl peuvent causer des surdoses, mais ça vous le savez déjà. Dans certains pays on donne même la naloxone en pharmacie. Vous croyez que ça ne cause pas la peur chez les pauvres parents? C'est ce que vous appelez l’humanitaire? Activer un addictif contre un antidote.  

Une dépendance accompagnée d’un cadeau empoisonné. Vous manquez d’argent, on peut vous en donner mais il faudra rembourser avec intérêts. Et la solution, c’est parfois d’aller voir un psychiatre ou la banque, parce qu’on ne sait plus quoi faire. Un problème dont le psychiatre doit parfois gérer, sinon la solution va plus loin et ce sont les enfants qui écopent. Henry est mitigé, évidemment, et une certaine satisfaction que ce ne soit pas de son ressort.  

Le psychiatre a un court rire cynique. En effet, il saisit la fidélité à un clan qui l’a accepté, accueillit lorsqu’il était encore jeune. On a formé Jinzo parce qu’il avait le potentiel de devenir ce qu’il est aujourd’hui : un tueur à gages. Il n’hésiterait pas à sortir un flingue afin de tuer Henry à tout instant. Dans quel but. Qu'il dévoile ses secrets, et encore. Même si une arme était sur la table, il ne broncherait pas d’un poil.  

-Peut-être que vos pensées divergent, et pourtant on vous a remis en place il n’y a pas si longtemps. Même à être un mouton noir, la hiérarchie est claire. Vous êtes manipulé par la société, autant que je le suis. C'est beau la fidélité, vous croyez en quelque chose de surfait mais au moins, vous avez un but dans la vie. Plusieurs ne font que survivre puis mourir un jour. J'essaie de le rendre meilleur, éloigner les gens de ce que vous faites.  

Un haussement d’épaules, Henry prend enfin une autre gorgée de son whisky, se calmant. Le regard de Jinzo dans le sien, on aurait dit une invitation à parler plus...explicitement, malgré des paroles quelque peu tranchantes. Le verre déposer avec délicatesse, il pose une bille d’un choix stratégique pour bloquer au prochain tour, à moins qu’il le fasse maintenant.  

-Je vois. On peut dire que votre choix de vie a été facile à trouver. Un père disparu, une mère décédée, il restait que votre sœur dont vous vous occupiez. Elle est encore votre faiblesse à ce jour, sinon pourquoi en baver autant pour entrer dans une nouvelle famille qui vous était inconnue. Vous ne pouviez pas rester dans la rue toute votre vie, il lui fallait un toit et quelque chose à manger. Le membre du clan qui a été envoyé, qui était-ce? Avec toutes ces blessures, l’ordre était de vous laisser une dernière chance ou de vous tuer? De ce que je comprends on ne fait pas de faveur. Alors il, ou elle, n’a pas pu par sentiment. Cette personne est retournée indemne au Japon? Je sais que vous n’auriez pas assez de dix mains pour amasser tout le sang au sol, ce n’est pas le chiffre ni les raisons qui m’intéressent. À quel point vous êtes sans scrupule?  
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Lun 29 Avr - 19:47
Il ne doutait pas de la curiosité de l'homme face à lui, tout comme lui-même en avait une dans une moindre mesure sans quoi il ne ce serait pas donné la peine de ce rendez vous. C'était évident dans un sens même si rien ne se dégageait de sa personne. 

- Pas que le FBI d'ailleurs, j'imagine que c'est le cas dans la plupart de ces services à travers le monde. Et je ne l'oublie pas autrement soyez certains que nous ne serions pas là. Je le serais 

Intéressé il l'était un peu oui. Non pas que cela changerait grand chose à sa façon de se voir ou d'agir mais il avait un peu cette curiosité d'avoir un avis extérieur sur sa personne donc si Henry se proposait de donner son avis, l'idée l'amusait et il attendrait la réponse. Il écoute sa petite tirade sur les drogues avec un sourire narquois affichés sur ses lèvres, s'amusant de sa naïveté alors qu'il buvait une nouvelle gorgée dans son verre. 

- Premièrement sachez qu'en dehors de l'opium qui est traditionnellement notre affaire, nous nous occupons assez peu des drogues, d'autres le font très bien et nous préférons les laisser s'entretuer. Ensuite...Non quand je parlais d'humanitaire, je pense à de vraies actions. Bien que les gouvernements peinent à l'admettre, il arrive régulièrement que les mafias financent en partie les actions de sauvetage lors de catastrophes par exemple. Bien sûr, on y trouve notre compte aussi et ça ne change rien au reste de nos activités

Ce n'était pas de l'altruisme pour de l'altruisme non plus il ne fallait pas exagérer. Mais les fait étaient là malgré tout, que Henry les acceptent ou non. Bien évidemment lui il s'en fiche, l'humanitaire ce n'était pas vraiment son domaine, plutôt l'inverse. Et ce n'est pas un moyen de se défendre non plus, bien sûr qu'ils font tout le reste de ce que le psy s'imagine et sans aucun doute bien pire encore. Mais c'était simplement un des types d'actions mis en œuvre pour écarter le reste de l'esprit du commun de la population, en plus des avantages politiques. Il est plutôt détendu, apparemment nullement gêné autant par les mots qu'ils choisissaient et par la tournure de la conversation. 

- Je l'ai dit toute à l'heure, tout le monde est manipulé quel qu'il soit. Et voilà un but bien noble même s'il est vain. Les gens ont toujours cherchés les organisations comme la notre 

Ils étaient idiots et cupides avant toutes choses et n'hésitaient pas à se mettre eux et leur famille dans de sales draps simplement pour avoir une plus belle voiture ou il ne savait trop quoi d'autre. On avait beau dire, oui la mafia fournissait ce qu'il fallait. Mais ce ne serait rien sans les gens qui venaient le demander et quoi qu'en dise ou qu'en pense Henry, ces gens là existeraient toujours. 
Il ne lâche pas le regard de son invité, toujours aussi calme. Il avait dit qu'il n'y aurait pas de sujets tabou ce soir alors autant qu'il aille au fond de sa pensée et que les choses soient dites et discutées avec clarté. Il jette vaguement un regard à la bille qu'il venait de poser, contrant son idée assez facilement, après tout il pratiquait ce jeu depuis bien des années, avant de relever le regard sur lui. Il esquisse un sourire, vidant son verre en le laissant parler. 

- En quelque sorte même si vous vous trompez. Je n'ai pas choisi la mafia à cause de ma soeur, presque le contraire à vrai dire, je ne tenais pas vraiment à la mêler à ce genre de choses. 

Pas plus qu'ils n'étaient à la rue d'ailleurs, au contraire la vie à l'orphelinat aurait très bien pu leur aller, enfin surtout à sa soeur, mais c'était une autre histoire. 

- Le nom de la personne en question ne vous dirait sans doute rien. Et là encore vous vous trompez. Les sentiments n'ont pas leur place dans ce genre d'affaire. J'ai été laissé en vie simplement pour servir d'avertissements à la mafia britannique, dans le but de me ter en même temps qu'eux. Même si la situation a évoluée ensuite. Et oui il est retourné au Japon, la vengeance n'est pas vraiment mon affaire 

Même s'il avait fait une exception pour Edward et la mafia britannique mais c'était particulier. Il hausse un peu les épaules à sa question en remplissant son verre. 

- Je l'ignore. Jusque là je n'en ai jamais eu quelle que soit ma cible, une famille, des enfants peu importe. J'apprécie de donner la mort et comment, à qui je la donne ce n'est qu'un détail


[+18] Dossier Jinzo  Takedasign


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Jinzō Takeda
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15/06/1988

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