Lun 4 Mar - 23:48
C'était rare qu'il se prépare à sortir l'avocat quand ce n'était pas pour un rendez-vous d'affaire. Très rare. Déjà parce qu'on son emploi du temps très chargé ne lui laissait guère le temps de ce genre d'occupations, mais aussi et surtout parce qu'il n'avait aucun attrait à se mêler à la plèbe. Normalement, quand il rentrait du travail, tard, il profitait du calme de son domicile pour se détendre et se reposer avant d'attaquer une nouvelle journée.
Mais ce soir, étonnement, il avait fini plus tôt que prévu. Enfin pas si étonnement que cela, il avait quand même un tout petit peu ralentit son rythme, mais c'était déjà beaucoup pour lui, d'abord par contrainte après l'attaque dont il avait été victime. Et finalement ce rythme qui lui laissait un peu de temps libre lui allait bien alors il avait choisit de déléguer quelques tâches supplémentaires à ses subalternes. Et pour une fois il avait également décidé d'accompagner ce temps libre d'une sortie. Pas spécialement pour croiser quelqu'un mais plutôt pour changer de décor.
Il prit le temps de vérifier sa tenue dans le miroir de sa salle de bain. Chemise cintrée grise perle avec les premiers boutons ouverts sur son torse laissant voir ses bijoux dorés, pantalon noir sur mesures et chaussures en cuir. Quelques traits de maquillage pour renformer son regard d'aigle, ses habituelles boucles d'oreilles brillantes en place. Moins apprêté et strict que lorsqu'il travaillait, tout en restant parfaitement correct et adapté au lieu dans lequel il comptait se rendre. Ajoutant un long manteau à sa tenue, il quitta son domicile pour monter dans la voiture qui attendait garée devant chez lui, qui prit silencieusement la route pour se diriger vers le centre ville. Son chauffeur savait déjà où l'emmener, ainsi l'égyptien n'avait pas à parler.
Il ne faut pas longtemps pour que la voiture ralentisse et s'arrête devant la porte d'un des lieux les plus réputés de l'île. N'accueillant que des gens de la haute société, c'était un endroit ou l'avocat pouvait se sentir à l'aise. Quittant la voiture, il se dirigea vers la porte, qui s'ouvrit sous la main d'un portier pour le laisser entrer. Une fois à l'intérieur, un autre employé vint lui prendre sa veste avant qu'un autre ne l'accompagne à une table. Encore quelques instants et le premier verre au contenu ambré était devant lui. Très peu de mots étaient prononcés par les employés dans l'ambiance luxueuse et feutrée qui les entourait mais ça allait très bien au brun. Prenant son verre entre ses doigts, il balayait lentement l'endroit du regard, avisant des visages connus et inconnus sans s'attarder dessus, cherchant une éventuelle étincelle d'intérêt pour occuper un peu plus ce moment.
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Mar 5 Mar - 17:42
So look in the mirror and tell me, who do you see?
Is it still you? Or is it me?
Become the beast, we don't have to hide
Do I terrify you or do you feel alive?
Do you feel the hunger? Does it howl inside?
Does it terrify you? Or do you feel alive?
Is it still you? Or is it me?
Become the beast, we don't have to hide
Do I terrify you or do you feel alive?
Do you feel the hunger? Does it howl inside?
Does it terrify you? Or do you feel alive?
Become the Beast – Karliene
Il n’avait pas vraiment pris la mesure des derniers évènements dans sa vie. Son arrivée, la rencontre avec l’avocat, la visite de courtoisie au Lux… Le danois n’avait pas pris le moins du monde le temps de se poser entre chaque et attaquait chaque jour à la suite des autres avec la même énergie de conquérant dont ses ancêtres avaient fait preuve en arrivant sur ces mêmes terres, plusieurs siècles auparavant. Il devait prouver à sa famille qu’ils avaient eu raison de lui confier les rênes sur cette île, alors il ne ménageait pas ses efforts.
Peut-être qu’un jour, il prendrait le temps de s’arrêter pour faire le point sur l’avancée des choses … mais pas aujourd’hui. Pas ce soir. Ce soir, Irwaen avait à faire, et surtout, affaires.
Chemise d’un vert sombre, très sombre, faisant ressortir sa peau pâle et son regard émeraude, cheveux savamment coiffés décoiffés, pantalon de toile noir, ajusté sur son corps et une ceinture de cuir, à boucle d’argent, discrète. Il avait même troqué ses bottes de moto contre des chaussures de cuir noir, parfaitement lustrées. Il avait complété sa tenue d’un long manteau noir. Pas question d’un dernier câlin au loup qui venait de rentrer d’une course folle dans le parc. Il irait sécher dans le garage, bien loin du canapé, le temps qu’il se défasse de la boue accumulée dans son poil épais. Sa gamelle posée au sol l’occuperait un temps seulement, puis il irait bouder dans le canapé qui lui avait été installé au garage. Le regard ambré de l’animal et son couinement déçu ne firent pas vaciller le cœur du nordique. Un sourire amusé étirant les lèvres du jeune homme, il tourna les talons.
- « Il faut bien que quelqu’un aille gagner ta pitance ! »
Sa langue maternelle roulait entre ses lèvres, tirant un nouveau couinement au chien-loup. De toute évidence, il passerait la soirée seul.
Tenue de travail oblige, Irwaen avait une voiture qui l’attendait à l’entrée de la maison. Pas un mot ne fut échangé avec le conducteur. Il savait parfaitement où son employeur se rendait.
La soirée n’était pas avancée du tout, au contraire, Irwaen avait plutôt choisi l’ouverture pour fixer son rendez-vous avec la gérante des lieux. La femme serait plus disponible, avant la ruée des clients, qui, bien que fortement sélectionnés à l’entrée des lieux, pouvaient néanmoins demander de l’attention. À peine s’était-il annoncé qu’on le débarrassait de son manteau et qu’il était introduit dans un bureau privé. Serrant la main de celle qu’il espérait être sa future cliente, il s’installa tranquillement dans le fauteuil qu’elle lui désignait. Les négociations pouvaient commencer.
Plus tard dans la soirée, bien plus tard, Irwaen quitta le bureau, un léger sourire au coin des lèvres. Le sourire d’un conquérant. Le sourire d’un homme satisfait. Le sourire de celui qui a fini par obtenir ce qu’il convoitait, malgré d’âpres négociations. La gérante des lieux était dure en affaire, et c’était tout à son honneur. Il en fallait, une poigne de fer, pour faire prospérer la réputation de cet endroit. L’arrangement trouvé convenait finalement aux deux parties, et c’était ce que le jeune Hakkonson pouvait appeler une négociation réussie.
De retour dans la salle, il réfléchit à prendre un peu de temps dans l’établissement pour profiter d’un peu de répit, d’une pause, bien méritée, dans le travail. Balayant distraitement l’endroit du regard, la chevelure brune encadrant un visage pas tout à fait inconnu attire ses émeraudes. Ou alors, c’est l’éclat d’un bijou doré reflétant la lumière tamisée des lieux ? À nouveau, un fin sourire étire les lèvres de l’homme. Finalement, peut-être qu’il va prolonger un peu son escale entre ces murs …
D’une démarche féline, il gagne la table occupée par la silhouette qu’il a repérée plus tôt, d’une voix douce et polie, parfaitement adaptée à ces lieux, le blond se permet d’apostropher l’homme.
- Maître Lasri, bonsoir.
Il aime particulièrement prononcer son titre. Pourquoi ? Une certaine indocilité pour la hiérarchie peut-être ? Une conscience aiguë des coutumes, tout en sachant parfaitement qu’il ne le considère que comme un homme parmi les autres. Enfin… faisant malgré tout partie d’un cercle suffisamment élevé pour mériter son attention et son respect. Mais pas comme certains auraient aimé le lui inculquer.
- Me suivriez-vous afin de vérifier que mes débuts sur cette île se passent bien ?
Irwaen lui sourit, les émeraudes pétillant d’un brin de malice, plongées dans le regard mordoré de son vis-à-vis. Certes, hors du travail, le danois est souvent impertinent, un peu turbulent parfois, l’enfant indiscipliné d’une famille influente … mais il sait aussi parfaitement se comporter comme le demandent les us et coutumes des lieux qu’il fréquente, même s’il n’est pas – plus en l’occurrence – au travail. Et ici, dans cet établissement, le respect envers un aîné est plus qu’indiqué. Aussi, il est resté poliment debout, attendant de voir si son aîné l’invitera à s’asseoir pour poursuivre la conversation, ou bien s’il lui signifiera d’une manière ou d’une autre que sa présence n’est pas désirée, voir l’importune.
Peut-être qu’un jour, il prendrait le temps de s’arrêter pour faire le point sur l’avancée des choses … mais pas aujourd’hui. Pas ce soir. Ce soir, Irwaen avait à faire, et surtout, affaires.
Chemise d’un vert sombre, très sombre, faisant ressortir sa peau pâle et son regard émeraude, cheveux savamment coiffés décoiffés, pantalon de toile noir, ajusté sur son corps et une ceinture de cuir, à boucle d’argent, discrète. Il avait même troqué ses bottes de moto contre des chaussures de cuir noir, parfaitement lustrées. Il avait complété sa tenue d’un long manteau noir. Pas question d’un dernier câlin au loup qui venait de rentrer d’une course folle dans le parc. Il irait sécher dans le garage, bien loin du canapé, le temps qu’il se défasse de la boue accumulée dans son poil épais. Sa gamelle posée au sol l’occuperait un temps seulement, puis il irait bouder dans le canapé qui lui avait été installé au garage. Le regard ambré de l’animal et son couinement déçu ne firent pas vaciller le cœur du nordique. Un sourire amusé étirant les lèvres du jeune homme, il tourna les talons.
- « Il faut bien que quelqu’un aille gagner ta pitance ! »
Sa langue maternelle roulait entre ses lèvres, tirant un nouveau couinement au chien-loup. De toute évidence, il passerait la soirée seul.
Tenue de travail oblige, Irwaen avait une voiture qui l’attendait à l’entrée de la maison. Pas un mot ne fut échangé avec le conducteur. Il savait parfaitement où son employeur se rendait.
La soirée n’était pas avancée du tout, au contraire, Irwaen avait plutôt choisi l’ouverture pour fixer son rendez-vous avec la gérante des lieux. La femme serait plus disponible, avant la ruée des clients, qui, bien que fortement sélectionnés à l’entrée des lieux, pouvaient néanmoins demander de l’attention. À peine s’était-il annoncé qu’on le débarrassait de son manteau et qu’il était introduit dans un bureau privé. Serrant la main de celle qu’il espérait être sa future cliente, il s’installa tranquillement dans le fauteuil qu’elle lui désignait. Les négociations pouvaient commencer.
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Plus tard dans la soirée, bien plus tard, Irwaen quitta le bureau, un léger sourire au coin des lèvres. Le sourire d’un conquérant. Le sourire d’un homme satisfait. Le sourire de celui qui a fini par obtenir ce qu’il convoitait, malgré d’âpres négociations. La gérante des lieux était dure en affaire, et c’était tout à son honneur. Il en fallait, une poigne de fer, pour faire prospérer la réputation de cet endroit. L’arrangement trouvé convenait finalement aux deux parties, et c’était ce que le jeune Hakkonson pouvait appeler une négociation réussie.
De retour dans la salle, il réfléchit à prendre un peu de temps dans l’établissement pour profiter d’un peu de répit, d’une pause, bien méritée, dans le travail. Balayant distraitement l’endroit du regard, la chevelure brune encadrant un visage pas tout à fait inconnu attire ses émeraudes. Ou alors, c’est l’éclat d’un bijou doré reflétant la lumière tamisée des lieux ? À nouveau, un fin sourire étire les lèvres de l’homme. Finalement, peut-être qu’il va prolonger un peu son escale entre ces murs …
D’une démarche féline, il gagne la table occupée par la silhouette qu’il a repérée plus tôt, d’une voix douce et polie, parfaitement adaptée à ces lieux, le blond se permet d’apostropher l’homme.
- Maître Lasri, bonsoir.
Il aime particulièrement prononcer son titre. Pourquoi ? Une certaine indocilité pour la hiérarchie peut-être ? Une conscience aiguë des coutumes, tout en sachant parfaitement qu’il ne le considère que comme un homme parmi les autres. Enfin… faisant malgré tout partie d’un cercle suffisamment élevé pour mériter son attention et son respect. Mais pas comme certains auraient aimé le lui inculquer.
- Me suivriez-vous afin de vérifier que mes débuts sur cette île se passent bien ?
Irwaen lui sourit, les émeraudes pétillant d’un brin de malice, plongées dans le regard mordoré de son vis-à-vis. Certes, hors du travail, le danois est souvent impertinent, un peu turbulent parfois, l’enfant indiscipliné d’une famille influente … mais il sait aussi parfaitement se comporter comme le demandent les us et coutumes des lieux qu’il fréquente, même s’il n’est pas – plus en l’occurrence – au travail. Et ici, dans cet établissement, le respect envers un aîné est plus qu’indiqué. Aussi, il est resté poliment debout, attendant de voir si son aîné l’invitera à s’asseoir pour poursuivre la conversation, ou bien s’il lui signifiera d’une manière ou d’une autre que sa présence n’est pas désirée, voir l’importune.
Ven 15 Mar - 1:16
Il buvait très modérément l'avocat. Non pas qu'il ne tienne pas l'alcool, c'était quelque chose qui s'apprenait et qui était pour le moins indispensable dans le monde des affaires. Mais lui préférait se concentrer sur des alcools qui savaient se faire apprécié, et qu'il n'y avait pas besoin d'avaler d'un trait pour masquer le goût. Sans compter qu'il n'avait aucun intérêt à boire à outrance et encore moins en public. Cela faisait quelques temps déjà qu'il était là, un brin songeur. Et si le verre désormais vide entre ses doigts se retrouve à nouveau sur la table dans un bruit feutré, lui il hésite entre en recommander un autre au serveur qui l'observe déjà il le sait, ou alors partir pour retrouver le calme de son domicile et les deux félins qui le partageaient avec lui.
Il était dans ses pensées jusqu'à ce qu'un mouvement en périphérie de son champ de vision ne le face tourner la tête dans cette direction. Pas de précipitation exagérée, pas de crispation dans son corps et pourtant c'est bien le traumatisme qui le fait réagir. En temps normal il ignore quiconque essaie de l'approcher, faisant une exception si la personne finit par venir lui parler, et encore. Mais depuis plusieurs mois il ne peut plus se laisser approcher sans craindre pour sa vie malgré lui donc son attention se redirige plus facilement vers les potentiels dangers en approche. Non pas qu'il puisse faire grand chose mais au moins il le verrait arriver cette fois.
Dire qu'il n'était pas surprit de reconnaître la personne qui se dirigeait vers lui...Bon ce n'était pas la surprise du siècle mais il ne s'attendait pas non plus forcément à le croiser ici, encore moins à ce qu'il vienne le voir. Malgré tout il ne bouge pas, le laissant arriver jusqu'à lui en posant sur lui un regard doré mais acéré.
- Bonsoir monsieur Hakkonson
Il répond sur le même ton, par politesse et parce qu'ils avaient affaires ensemble, et l'avocat également avec son père. La proposition était pour le moins saugrenue, même s'il devinait derrière une source dans une quelconque fierté récente. Apparemment les japonais à la tête de l'île ne s'étaient pas encore intéressé à son cas et il venait apparemment d'obtenir gain de cause sur quelque chose. En ces lieux peut être ? Non pas que cela le concerne vraiment, tant qu'il lui fournissait l'information derrière que lui puisse préparer de quoi le protéger au besoin. La proposition le laisse un temps silencieux avant qu'il ne finisse par lui faire signe qu'il pouvait s'asseoir face à lui. Apparemment le nordique apportait un intérêt supérieur à celui de simplement rentrer chez lui, c'était quelque chose sans doute.
Un simple regard au serveur qui s'était aussitôt approché d'eux pour lui indiquer de lui ramener la même chose avant que son regard perçant ne soit à nouveau sur Irwaen, le laissant choisir ce qu'il souhaitait, s'il souhaitait quelque chose, avant de reprendre la parole une fois qu'il se fut éloigné.
- Je vous écoute dans ce cas. Les nouvelles semblent bonnes
Un peu trop peut être même si encore une fois ce n'était pas sa place de juger de s'il s'emballait trop sur ses premiers succès ou non. Lui il assurait ses affaires pour le protéger des autorités et de la police, le reste ce n'était pas son domaine. Rapidement le serveur est de retour avec leur commande qu'il pose soigneusement et silencieusement sur la table avant de disparaître tout aussi vite pour leur rendre l'intimité de leur discussion.
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Sam 16 Mar - 15:52
Lorsque l’autorisation de s’asseoir, et de poursuivre la conversation, se fait explicite, le blond s’assied élégamment sur la chaise face à l’Avocat, s’appuyant sur le dossier, décontracté. Mais quand le Danois ne le paraît-il pas, décontracté ? S’il offre un très mince sourire à son vis-à-vis, il ne daigne même pas regarder le serveur, donnant sa commande à son tour. Il attend, sagement presque, que son aîné choisisse le sujet de conversation. Après tout, même s’il était venu l’aborder, il avait veillé à lui laisser le choix d’accepter ou non sa présence, et donc de choisir le sujet de la prochaine conversation.
Ce sont les récentes affaires qui démarrent l'échange. Choix classique, non risqué. Après tout, c’était de là que les deux hommes se connaissaient, et il semblait logique de commencer par un terrain familier. C’était bien ce ce à quoi le nordique avait fait allusion, quand il s’était approché de l’Égyptien. Il laisse planer un instant le silence, le temps qu’on leur rapporte leurs boissons. Puis il prend une gorgée, laissant l’alcool rouler dans sa bouche pour en apprécier la saveur avant de savourer la chaleur qui lui brule doucement la gorge. Il finit par reprendre la parole, d’une voix feutrée et calme.
- Il semble que cet établissement proposera bientôt une nouvelle gamme à sa carte …
Les émeraudes pétillent légèrement. Joie ? Probablement une partie, même avec l’entrainement et l’habitude, il reste toujours une petite dose d’endorphines de satisfaction lorsque les affaires aboutissent dans le sens que l’on veut. Alors, lorsque l’on en est encore à devoir faire ses preuves, le sentiment n’est que plus grand. Fierté ? Peut-être pas jusque-là, il avait tout de même conscience de sa valeur le blond … quoi que... Amusement ? probablement. De voir l’Avocat ici, de discuter de cela avec lui, de lui parler de cette victoire, alors qu’il lui avait conseillé quelques jours plus tôt de laisser tomber, lui, comme ses hommes, contre l’avis de son père.
Irwaen commençait-il à se demander si les Japonais régnant à la tête de l’ombre sur l’île n’étaient pas qu’un mythe pour faire peur aux enfants. Si ses hommes avaient rapporté leur présence, lui n’en avait pas encore vu la couleur. Nul doute que s’ils étaient réellement sur place, ils le surveillaient. Sans pour autant baisser sa garde, le blond n’allait tout de même pas rester à ne rien faire. S’ils se montraient, soit. Il aviserait à ce moment-là.
Un mince sourire continue d’étirer les lèvres du jeune homme alors qu’il penche lentement la tête sur le côté, la voix toujours aussi feutrée.
- Et vous Maître Lasri ? Que faites-vous donc ici ? J’espère que je n’importune pas un rendez-vous … galant …
Le sourire se charge d’un brin de taquinerie, le regard se fait un peu plus chaud et velouté, le couvant de ses émeraudes sans ciller. Irwaen se doutait bien que le brun n’était nullement ici pour ses beaux yeux, ni même pour le surveiller. Un dîner d’affaires peut-être ? Un rendez-vous avec un futur client ? ou un rendez-vous galant ? Ou alors venait-il boire seul ? Dans le fond, qu’importait. Qu’importait même d’importuner ou non un rendez-vous. L’Égyptien l’avait autorisé à rester, et cette dernière phrase était plus vouée à la taquinerie et l’impertinence, très modérée ceci dit avec son aîné, qu’à une réelle inquiétude.
Ce sont les récentes affaires qui démarrent l'échange. Choix classique, non risqué. Après tout, c’était de là que les deux hommes se connaissaient, et il semblait logique de commencer par un terrain familier. C’était bien ce ce à quoi le nordique avait fait allusion, quand il s’était approché de l’Égyptien. Il laisse planer un instant le silence, le temps qu’on leur rapporte leurs boissons. Puis il prend une gorgée, laissant l’alcool rouler dans sa bouche pour en apprécier la saveur avant de savourer la chaleur qui lui brule doucement la gorge. Il finit par reprendre la parole, d’une voix feutrée et calme.
- Il semble que cet établissement proposera bientôt une nouvelle gamme à sa carte …
Les émeraudes pétillent légèrement. Joie ? Probablement une partie, même avec l’entrainement et l’habitude, il reste toujours une petite dose d’endorphines de satisfaction lorsque les affaires aboutissent dans le sens que l’on veut. Alors, lorsque l’on en est encore à devoir faire ses preuves, le sentiment n’est que plus grand. Fierté ? Peut-être pas jusque-là, il avait tout de même conscience de sa valeur le blond … quoi que... Amusement ? probablement. De voir l’Avocat ici, de discuter de cela avec lui, de lui parler de cette victoire, alors qu’il lui avait conseillé quelques jours plus tôt de laisser tomber, lui, comme ses hommes, contre l’avis de son père.
Irwaen commençait-il à se demander si les Japonais régnant à la tête de l’ombre sur l’île n’étaient pas qu’un mythe pour faire peur aux enfants. Si ses hommes avaient rapporté leur présence, lui n’en avait pas encore vu la couleur. Nul doute que s’ils étaient réellement sur place, ils le surveillaient. Sans pour autant baisser sa garde, le blond n’allait tout de même pas rester à ne rien faire. S’ils se montraient, soit. Il aviserait à ce moment-là.
Un mince sourire continue d’étirer les lèvres du jeune homme alors qu’il penche lentement la tête sur le côté, la voix toujours aussi feutrée.
- Et vous Maître Lasri ? Que faites-vous donc ici ? J’espère que je n’importune pas un rendez-vous … galant …
Le sourire se charge d’un brin de taquinerie, le regard se fait un peu plus chaud et velouté, le couvant de ses émeraudes sans ciller. Irwaen se doutait bien que le brun n’était nullement ici pour ses beaux yeux, ni même pour le surveiller. Un dîner d’affaires peut-être ? Un rendez-vous avec un futur client ? ou un rendez-vous galant ? Ou alors venait-il boire seul ? Dans le fond, qu’importait. Qu’importait même d’importuner ou non un rendez-vous. L’Égyptien l’avait autorisé à rester, et cette dernière phrase était plus vouée à la taquinerie et l’impertinence, très modérée ceci dit avec son aîné, qu’à une réelle inquiétude.
Jeu 21 Mar - 19:25
Il le laisse s'asseoir face à lui sans être encore trop certain de ce qui l'avait poussé à accepter sa demande. Ce n'était pas comme s'il était friande de compagnie en tant normal l'avocat, et même un intérêt de travail ne suffisait pas toujours à obtenir son intérêt lorsqu'il était de sortie pour le plaisir dirons nous. Mais sans doute quelque chose qui lui avait donné envie de voir s'il pouvait rendre le tout intéressant. Il verrait bien, de toute façon, ce n'est pas comme s'il avait besoin d'une excuse pour partir si la tournure des choses ne lui plaisaient pas.
Il lance le sujet sur le travail, après tout c'était le seul lien qu'ils avaient et l'égyptien n'allait certainement pas entamé le sujet du privé volontaire. Après tout c'était le danois qui avait voulu venir donc s'il voulait quelque chose il n'aurait qu'à se débrouiller pour l'obtenir de l'avocat. Il lui laisse le temps de répondre, ses doigts fins entourant son verre avant de prendre une première gorgée, savourant l'alcool qui coulait dans sa gorge sans lâcher son interlocuteur du regard.
- Voilà qui semble prometteur
La voix est calme, feutrée mais neutre. Il n'a pas vraiment d'intérêt dans cette histoire, si ce n'était que ce serait une part de plus à gérer dans son contrat mais il était justement payé pour ça. Le reste ce n'était pas son domaine. Mais bon, si le blond était satisfait tant mieux pour lui. Est ce qu'il voulait qu'il renonce ? Absolument pas, ce serait perdre un client. Donc plus longtemps il le gardait, plus il gagnerait autant en richesse qu'en réputation sur le sujet. Il avait simplement prévenu vu qu'il n'était pas non plus sans intérêt de l'autre côté de l'échiquier mais pour l'instant les deux tableaux cohabitaient sans se heurter ce qui l'arrangeait bien.
Si son regard suit le mouvement de sa tête sans jamais quitter ses yeux, il reste toujours aussi perçant, tel un aigle, la tête droite sur ses épaules. Détendu dans son attitude pourtant mais la prestance d'un grand félin dans chaque fibre de son corps. Pas vraiment le genre qui répondait aussi facilement à un sourire ou à son attitude, la sienne restant identique, un intérêt poli sans doute, lié par le travail. Il faudrait plus qu'une question et un regard pour amadouer l'aigle égyptien.
- Vous imaginez bien que si j'attendais effectivement un rendez vous de quelque nature que ce soit, je ne vous aurais pas invité à rester, je déteste être interrompu. Je suis simplement venu profiter du calme des lieux et de leur carte
Non pas que c'était moins calme chez lui et que son bar n'était pas fourni d'alcool de même voire meilleure qualité d'ailleurs, mais disons que pour une sortie en solitaire c'était un endroit qu'il tolérait. Un endroit où il ne se ferait pas non plus aborder par n'importe qui non plus d'ailleurs. Pour l'instant il n'était pas très certain de la catégorie dans laquelle il allait ranger son vis-à-vis, attendant de voir s'il allait se révéler plus intéressant qu'il ne le laissait présumer.
Il lance le sujet sur le travail, après tout c'était le seul lien qu'ils avaient et l'égyptien n'allait certainement pas entamé le sujet du privé volontaire. Après tout c'était le danois qui avait voulu venir donc s'il voulait quelque chose il n'aurait qu'à se débrouiller pour l'obtenir de l'avocat. Il lui laisse le temps de répondre, ses doigts fins entourant son verre avant de prendre une première gorgée, savourant l'alcool qui coulait dans sa gorge sans lâcher son interlocuteur du regard.
- Voilà qui semble prometteur
La voix est calme, feutrée mais neutre. Il n'a pas vraiment d'intérêt dans cette histoire, si ce n'était que ce serait une part de plus à gérer dans son contrat mais il était justement payé pour ça. Le reste ce n'était pas son domaine. Mais bon, si le blond était satisfait tant mieux pour lui. Est ce qu'il voulait qu'il renonce ? Absolument pas, ce serait perdre un client. Donc plus longtemps il le gardait, plus il gagnerait autant en richesse qu'en réputation sur le sujet. Il avait simplement prévenu vu qu'il n'était pas non plus sans intérêt de l'autre côté de l'échiquier mais pour l'instant les deux tableaux cohabitaient sans se heurter ce qui l'arrangeait bien.
Si son regard suit le mouvement de sa tête sans jamais quitter ses yeux, il reste toujours aussi perçant, tel un aigle, la tête droite sur ses épaules. Détendu dans son attitude pourtant mais la prestance d'un grand félin dans chaque fibre de son corps. Pas vraiment le genre qui répondait aussi facilement à un sourire ou à son attitude, la sienne restant identique, un intérêt poli sans doute, lié par le travail. Il faudrait plus qu'une question et un regard pour amadouer l'aigle égyptien.
- Vous imaginez bien que si j'attendais effectivement un rendez vous de quelque nature que ce soit, je ne vous aurais pas invité à rester, je déteste être interrompu. Je suis simplement venu profiter du calme des lieux et de leur carte
Non pas que c'était moins calme chez lui et que son bar n'était pas fourni d'alcool de même voire meilleure qualité d'ailleurs, mais disons que pour une sortie en solitaire c'était un endroit qu'il tolérait. Un endroit où il ne se ferait pas non plus aborder par n'importe qui non plus d'ailleurs. Pour l'instant il n'était pas très certain de la catégorie dans laquelle il allait ranger son vis-à-vis, attendant de voir s'il allait se révéler plus intéressant qu'il ne le laissait présumer.
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Dim 24 Mar - 16:29
Irwaen écoute la réponse de son aîné, gardant son sourire discrètement taquin aux lèvres, malgré l’attitude détendue, quoique distante, de l’avocat. À quoi s’attendait-il de toute façon en venant l’aborder ici ? À ce que l’homme lui parle comme s’ils s’étaient toujours connus et qu’ils étaient amis de longue date ? Ils n’étaient pas amis. Irwaen n’avait pas d’amis de toute façon. Les seules personnes qui avaient pu entrer dans la vie du Danois ... en étaient ressorties rapidement. Il n’y avait que la famille, proche. Et encore. Il n’était lié à eux que par le sang et la loyauté. Rien de plus.
Alors quoi ? Que cherchait-il en venant parler à l’une des seules têtes connues de Lifelam ? il n’en savait trop rien à dire vrai, et maintenant qu’il devait relancer la conversation … Il ne savait pas vraiment sur quoi orienter la discussion. Après tout, que savait-il de l’homme face à lui ? Qu’il était Avocat. Qu’il était excellent. Qu’il était issu des mêmes sphères sociales que lui. Qu’il lui avait sauvé la mise quelques années plus tôt. Quoi d’autre … ? Rien.
Il détaille l’homme face à lui, son regard s’attardant sur son visage et son attitude féline. Une étrange sensation étreignit les entrailles du blond. Dans cette affaire vouée à l’échec, parachuté en terrain hostile, seul, cherchait-il un regard amical ? une épaule ? une oreille ? un soutien ? une figure faisant office de figure paternelle ? Non. Ou alors, il ne se l’avouerait jamais. Il avait déjà un père, qu’il décevait bien assez, c’était suffisant, pas besoin d’une figure paternelle de plus … même si la nouvelle se trouvait être conciliante. Il avait cherché cela auprès de son oncle quelques années plus tôt, mais … cela avait été un pur échec. D’autant plus lorsque les Hakkonson s’en étaient rendu compte … Irwaen repoussa fermement cette sensation au plus profond de son esprit. Non. De toute façon, Asar n’était pas le genre d’homme à endosser ce rôle. Il était bien trop frêle de carrure … non, il aurait plutôt pu pencher dans une autre catégorie aux yeux du jeune homme …
- Je comprends, ces lieux m’ont l’air effectivement fort agréables. Y aurait-il d’autres lieux de ce genre que vous auriez à me conseiller afin de sortir du cadre professionnel, et profiter pour rencontrer d’autres personnes de notre … sphère ?
Rencontrer des noms, des personnalités, ne pouvait que servir ses intérêts, professionnels, et pourquoi pas, personnels également. Après tout, ce n’est pas par ce qu’il ne peut pas se permettre d’avoir des amis, des points faibles, qu’il ne peut pas profiter de la compagnie d’autrui … voir de passer du bon temps. Le mot d’ordre était « sans attache ». Temps qu’il respectait ce principe, que chaque personne qu’il fréquentait pouvait être jetée sans regret, il pouvait profiter autant qu’il voulait.
Alors quoi ? Que cherchait-il en venant parler à l’une des seules têtes connues de Lifelam ? il n’en savait trop rien à dire vrai, et maintenant qu’il devait relancer la conversation … Il ne savait pas vraiment sur quoi orienter la discussion. Après tout, que savait-il de l’homme face à lui ? Qu’il était Avocat. Qu’il était excellent. Qu’il était issu des mêmes sphères sociales que lui. Qu’il lui avait sauvé la mise quelques années plus tôt. Quoi d’autre … ? Rien.
Il détaille l’homme face à lui, son regard s’attardant sur son visage et son attitude féline. Une étrange sensation étreignit les entrailles du blond. Dans cette affaire vouée à l’échec, parachuté en terrain hostile, seul, cherchait-il un regard amical ? une épaule ? une oreille ? un soutien ? une figure faisant office de figure paternelle ? Non. Ou alors, il ne se l’avouerait jamais. Il avait déjà un père, qu’il décevait bien assez, c’était suffisant, pas besoin d’une figure paternelle de plus … même si la nouvelle se trouvait être conciliante. Il avait cherché cela auprès de son oncle quelques années plus tôt, mais … cela avait été un pur échec. D’autant plus lorsque les Hakkonson s’en étaient rendu compte … Irwaen repoussa fermement cette sensation au plus profond de son esprit. Non. De toute façon, Asar n’était pas le genre d’homme à endosser ce rôle. Il était bien trop frêle de carrure … non, il aurait plutôt pu pencher dans une autre catégorie aux yeux du jeune homme …
- Je comprends, ces lieux m’ont l’air effectivement fort agréables. Y aurait-il d’autres lieux de ce genre que vous auriez à me conseiller afin de sortir du cadre professionnel, et profiter pour rencontrer d’autres personnes de notre … sphère ?
Rencontrer des noms, des personnalités, ne pouvait que servir ses intérêts, professionnels, et pourquoi pas, personnels également. Après tout, ce n’est pas par ce qu’il ne peut pas se permettre d’avoir des amis, des points faibles, qu’il ne peut pas profiter de la compagnie d’autrui … voir de passer du bon temps. Le mot d’ordre était « sans attache ». Temps qu’il respectait ce principe, que chaque personne qu’il fréquentait pouvait être jetée sans regret, il pouvait profiter autant qu’il voulait.
Jeu 2 Mai - 12:05
L'égyptien n'avait pas vraiment l'habitude des familiarités avec qui que ce soit, y compris sa famille qu'il connaissait pourtant depuis longtemps. Il était juste comme ça, à une exception près, toujours affable quand c'était un client mais jamais proche et jamais prompt à chercher à développer quelque chose qui irait au delà de la relation de travail. Il n'avait pas d'amis, pas vraiment de gens proches et il n'en cherchait pas. Il n'en avait ni le temps, ni l'envie, ni le besoin à son sens. Il n'arrivait pas à cerner ce qu'avait le blond en tête en venant se mettre à sa table pour lui parler mais...Vu qu'il n'avait rien de mieux à faire il se laisser en quelque sorte porter par les conversations qu'il choisissait en attendant de voir où cela les mènerait...Si cela conduisait à autre chose que chacun repartant de son côté dans quelques minutes bien sûr. Il se laisse détailler sans broncher alors même que son regard ne le quittait jamais, les billes dorées perçantes ne ratant pas le moindre détail. La question le rend cependant légèrement pensif.
- Des lieux comme celui-ci il y en a nombre à Lifelam, surtout compte tenue de la population. Après tout dépend de ce que vous recherchez
L'île avait quand même une population assez importante de gens aisés pour ne pas dire plus, donc il était assez facile de se faire des contacts dans les hautes sphères. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle il était venu à l'origine sinon il ne se serait jamais trouvé dans une île comme celle-ci.
- Je peux vous en conseiller certains ou vous devriez trouver votre bonheur. Cependant si vous cherchez principalement des relations de travail j'ai bien peur que vous ne soyez déçu rapport à votre branche. Ces gens ne sont pas arrivé à la place qu'ils occupent en étant imprudents
C'est plus un fait qu'un véritable avertissement. Mais les gens puissants qui pourraient s'investir dans des affaires plus ou moins illégales étaient conscient et au courant de la dominance japonaise, pour avoir vécu pour la plupart le changement de pouvoir. Et sans aucun doute qu'ils ne changeraient pas de camp si les nordiques ne s'imposaient pas visiblement sur l'île par peur de subir le même sort que les anglais il y a encore peu. Si les petites gens étaient faciles à retourner, facilement séduits qu'ils étaient par quelques billets de plus, ce n'était pas le cas des plus riches qui savaient faire preuve de distinction.
Sortant un carnet de la poche de sa veste ainsi qu'un style en or, l'avocat prit quelques instants pour écrire plusieurs lignes d'une écriture élégante avant de détacher soigneusement la page pour la lui donner. Dessus se trouvait le nom de plusieurs endroits ainsi que les adresses correspondantes.
- Vous devriez faire des rencontres intéressantes dans ces lieux. Mais je vous serais bien évidemment gré de ne pas faire mention de mon nom dans le cas où vous discuteriez avec ces gens
Il ne tenait pas non plus à se retrouver sur le devant de la scène l'égyptien, et il n'hésiterait à faire ce qu'il faudrait au cas où la moindre once de danger se profilerait dans sa direction. Là encore, c'était plus un fait qu'une menace, il donnait juste une information, au cas où. Normalement le nordique devrait déjà se douter de tout cela mais mieux valait que tout soit clair entre eux.
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Ven 3 Mai - 21:07
Irwaen observe tranquillement son aîné réfléchir aux différents lieux qui pourraient éventuellement entrer dans la catégorie « huppée » de l’île. Il esquisse un très léger sourire en coin, insupportable arrogance, à l’énonciation des faits, à demi-mot. Oui … Il avait compris … la mafia japonaise était partout … Il n’avait aucune chance de dévoyer les plus riches qui avaient trop à perdre et ne se laisseraient pas facilement avoir … Il en était bien conscient. Et à dire vrai, c’était presque plus les informations qu’il cherchait. Le savoir, c’est le pouvoir. Et puis … seuls les dieux pouvaient savoir s’il ne trouverait pas … plus. Après tout … une vie sans distraction était une vie bien triste…
Le jeune homme observe l’avocat écrire quelques noms et adresses sur une feuille de carnet, un peu surpris sans doute. Il avait lancé la proposition plus pour continuer la conversation que par réel espoir d’avoir une réponse. Il récupère la liste de noms qu’il range soigneusement dans une poche de sa veste, écoutant ses recommandations.
- Évidemment, cela va de soi …
Décidément, l’avocat était un homme bien étrange, difficile à cerner… et le blond n’est pas toujours certain de comment se comporter avec lui … Pour autant, sa compagnie n’est pas désagréable. Un léger moment de flottement s’installe, le danois savourant une gorgée de son breuvage. Lentement, il repose son verre, dardant ses émeraudes sur son visage, un sourire en coin étirant ses lèvres. Un brin d’espièglerie danse dans son regard alors qu’il reprend la parole.
- De toute évidence, les discussions autour du travail vont vite tourner en rond, puisque vous connaissez tout de mes activités et que le secret professionnel vous lie à vos clients … - il marque une infime pause, son sourire s’agrandissant un chouilla, son regard pétillant – que faites-vous donc en dehors du travail ? Auriez-vous des passe-temps ? des hobbies ?
Oh, il n’avait nulle envie de savoir cela pour le faire chanter, ou s’immiscer particulièrement dans ses hobbies. De toute façon, le danois ne se faisait aucune illusion, l’avocat ne vivait que pour son travail. Son travail, et rien d’autre. Qu’est-ce qui, dans ce bas monde, pourrait seulement éveiller l’intérêt de l’aigle ? Rien. Rien d’autre que ses affaires et le succès de celles-ci. Aussi, même s’il lui laisse le loisir de répondre, il enchaine, amusé
- Hm … qu’est-ce que nous pourrions vous faire découvrir d’amusant ?
Il sourit, taquin, s’adossant pensivement dans son fauteuil, le détaillant du regard avant de reprendre d’une voix enjouée.
- L’équitation ? J’ai quelques doutes à vous voir coopérer avec un autre être vivant, aussi bien dressé soit-il … Quant à vous faire transpirer … je doute qu’en dehors d’une chambre cela ne vous amuse … Pourquoi pas le parapente ? Ou alors … la formule 1 ? À moins que vous n’ayez peur de la vitesse … ou le vertige peut-être ?
Il le toise, clairement amusé, un brin provocant peut-être. L’avocat allait-il se défiler… ? Ou bien le blond parviendrait-il a l’entrainer dans de folles aventures et bousculerait le quotidien trop bien rangé de son aîné… ?
Le jeune homme observe l’avocat écrire quelques noms et adresses sur une feuille de carnet, un peu surpris sans doute. Il avait lancé la proposition plus pour continuer la conversation que par réel espoir d’avoir une réponse. Il récupère la liste de noms qu’il range soigneusement dans une poche de sa veste, écoutant ses recommandations.
- Évidemment, cela va de soi …
Décidément, l’avocat était un homme bien étrange, difficile à cerner… et le blond n’est pas toujours certain de comment se comporter avec lui … Pour autant, sa compagnie n’est pas désagréable. Un léger moment de flottement s’installe, le danois savourant une gorgée de son breuvage. Lentement, il repose son verre, dardant ses émeraudes sur son visage, un sourire en coin étirant ses lèvres. Un brin d’espièglerie danse dans son regard alors qu’il reprend la parole.
- De toute évidence, les discussions autour du travail vont vite tourner en rond, puisque vous connaissez tout de mes activités et que le secret professionnel vous lie à vos clients … - il marque une infime pause, son sourire s’agrandissant un chouilla, son regard pétillant – que faites-vous donc en dehors du travail ? Auriez-vous des passe-temps ? des hobbies ?
Oh, il n’avait nulle envie de savoir cela pour le faire chanter, ou s’immiscer particulièrement dans ses hobbies. De toute façon, le danois ne se faisait aucune illusion, l’avocat ne vivait que pour son travail. Son travail, et rien d’autre. Qu’est-ce qui, dans ce bas monde, pourrait seulement éveiller l’intérêt de l’aigle ? Rien. Rien d’autre que ses affaires et le succès de celles-ci. Aussi, même s’il lui laisse le loisir de répondre, il enchaine, amusé
- Hm … qu’est-ce que nous pourrions vous faire découvrir d’amusant ?
Il sourit, taquin, s’adossant pensivement dans son fauteuil, le détaillant du regard avant de reprendre d’une voix enjouée.
- L’équitation ? J’ai quelques doutes à vous voir coopérer avec un autre être vivant, aussi bien dressé soit-il … Quant à vous faire transpirer … je doute qu’en dehors d’une chambre cela ne vous amuse … Pourquoi pas le parapente ? Ou alors … la formule 1 ? À moins que vous n’ayez peur de la vitesse … ou le vertige peut-être ?
Il le toise, clairement amusé, un brin provocant peut-être. L’avocat allait-il se défiler… ? Ou bien le blond parviendrait-il a l’entrainer dans de folles aventures et bousculerait le quotidien trop bien rangé de son aîné… ?
Dim 5 Mai - 2:17
Qu'il fasse bien ce qu'il veut des informations qu'il lui donnait et s'il voulait s'en moqueur, ce n'était en aucun cas le problème de l'égyptien, et il ne comptait pas faire en sorte que cela le devienne. Tant qu'il restait en dehors de cette histoire et que sa réputation restait intacte, il ne lui fallait pas plus. Et pour garantir le meilleur service à ses clients, les prévenir des éventuels écueils était un vrai plus, mais c'était là le plus impliqué qu'il serait. Il hocha légèrement la tête à l'assurance qu'il obtient de ne pas voir son nom mêlé à ses pérégrinations, profitant du silence installé pour boire un peu dans son verre, son regard errant brièvement sur les lieux avant de revenir sur son vis-à-vis dès qu'il reprend la parole. La question saugrenue lui tire un bref haussement de sourcil alors qu'il repose soigneusement son verre sur la table, un brin pensif. Pas tant de la question en elle même qui est somme toute bien banale, mais plutôt sur son sourire et l'air espiègle sur son visage, comme un enfant qui s'apprête à jour des tours.
- Disons que j'ai un attrait pour la lecture et les cultures étrangères. Et vous même ?
Dans tous les cas, son, ou plutôt ses si on voulait vraiment, travail ne laissait pas vraiment place à des passe temps beaucoup plus gourmand en temps justement, parce qu'il n'en avait pas. S'il aimait bien voyager il ne le faisait que pour le travail, comme beaucoup de choses. Bon, il y avait bien quelques autres choses qu'il pouvait considérer comme des hobbies, mais rien qu'il ne souhaitait partager avec un inconnu, ou un client, et il avait choisit de rester assez bateau, vu que ne rien répondre aurait été des plus inélégant. La suite de ses paroles le fait cependant un brin tiquer pour le coup avant qu'il ne retrouve son côté imperturbable habituel.
- Qui vous dit que j'en ai besoin ? Ou tout simplement envie ?
Mais visiblement sans grand effet puisque cela n'empêcha pas le plus jeune de continuer sur sa lancée. Et si l'avocat retient un grognement à l'arrogance visible chez lui, le regard perçant, il le laissa finir sa tirade avant de laisser un bref temps mort puis de reprendre la parole.
- Sachez tout d'abord que je ne vous ai pas attendu pour maîtriser l'équitation quoi que vous en pensiez. De plus, ce que je fais dans ma chambre ne vous regarde rien. Et enfin...Non je n'ai ni le vertige ni peur de la vitesse. Mais j'aimerais bien que vous m'expliquiez pourquoi je devrais sacrifier mon temps à découvrir ce genre de choses et encore plus avec...quelqu'un comme vous
Aucune de ces activités ne paraissait l'effrayer ou l'intimider, et s'il n'était pas du genre à risquer sa vie bêtement, avec le bon intérêt il pourrait s'y laisser guider. Malgré tout il attend la réponse du plus jeune, un fin sourire sur ses lèvres et son regard prédateur fixé sur le sien. Rien ne les rapprochait vraiment après tout, et si le blond avait la prétention de se croire aussi facilement intéressant aux yeux de l'avocat pour pouvoir l'entraîner aussi facilement dans ce genre de choses et bien...Il se trompait lourdement et l'aigle se ferait un plaisir de le lui rappeler.
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Mer 8 Mai - 15:18
Irwaen est d’humeur joueuse ce soir. Une fois n’est pas coutume. Il a envie de changer du cadre du travail, et … il se trouve que l’avocat est bien la seule figure un tant soit peu connue pour le blond de toute cette fichue île. Bien sûr, il connaît ses hommes… mais quel meneur digne de ce nom se mêle à ses hommes pour une soirée … Non, les Nornes ont placé l’avocat sur sa route ce soir, c’est bien pour une raison. Alors, le blond décide de sortir un peu de sa zone de confort. Il aurait pu simplement s’arrêter le saluer poliment et continuer sa route, rentrer retrouver son chien et le calme de sa propriété. Mais … mais non, il a décidé d’essayer. Pourquoi ? Il n’en sait rien. Une envie de changement peut-être.
Au retour poli de question que lui offre l’avocat quant à ses propres hobbies, Irwaen ne peut s’empêcher de répondre, amusé.
- Chercher les ennuis.
Oui, ça, c’était un bon passe-temps, et le blond y excellait depuis l’adolescence. L’avocat le savait bien, il l’avait déjà sorti d’un mauvais pas.
Le regard fixé sur son interlocuteur, malgré l’espièglerie qui y pétille, il ne manque pas les réactions que ses propositions peuvent déclencher chez lui. Il entend bien que l’avocat n’a aucune raison d’avoir envie de faire quoi que ce soit qui sorte de ses habitudes. D’ailleurs, il ne sait pas bien pourquoi il propose ça. Une envie de le challenger un peu surement. Il est si propre sur lui et bien rangé … son côté aimant à emmerdes brule simplement d’y mettre un peu de désordre.
Sagement, il écoute la réponse de son interlocuteur à ses idées lancées un peu … comme ça. Il allait à la pêche, sortant des idées d’activités un peu extrêmes, qu’il espérait capables de sortir l’avocat de sa zone de confort. Mais l’homme ne se départit aucunement de son calme et de sa superbe, ce qui amuse Irwaen, bien que cela ne fasse que grandir l’espèce d’infime admiration qu’il pourrait avoir pour le frêle avocat. Il voit bien son sourire suffisant, son regard d’or liquide qui ne le quitte pas. Pour autant, le danois ne se démonte pas. Il reste bien calé dans son fauteuil, une jambe croisée sur l’autre, calme, malgré la tancée que l’homme lui a renvoyée. Pour autant, il garde son sourire en coin, un brin narquois, toujours légèrement provocant, sans sortir de la bienséance, et il répond d’une voix calme, posée.
- Simplement, Maître Lasri, par ce que je ne suis pas certain que beaucoup de ceux que vous côtoyez auraient le cran de vous le proposer. Nous n’avons qu’une vie Maître Lasri, et elle a tendance à s’éteindre comme on souffle une bougie … autant la vivre pleinement et sortir du train-train quotidien, une fois de temps en temps.
Il prend un bref instant de pause, le temps d’une gorgée, puis, sans se départir de son sourire, il reprend.
- Rassurez-vous je ne me proposais pas de vous accompagner dans ces découvertes dangereuses … Sauf si ma présence vous rassure ? De toute façon, je parie que vous n’aurez pas le courage de vous essayer à l’une ou l’autre de ces activités …
Toujours espiègle le blond. Il n’est pas certain de réussir à entrainer l’avocat dans une activité qu’il a pu proposer, et ce malgré la perspective du défi qu’il vient de lui lancer. Au moins, la perche est tendue.
Au retour poli de question que lui offre l’avocat quant à ses propres hobbies, Irwaen ne peut s’empêcher de répondre, amusé.
- Chercher les ennuis.
Oui, ça, c’était un bon passe-temps, et le blond y excellait depuis l’adolescence. L’avocat le savait bien, il l’avait déjà sorti d’un mauvais pas.
Le regard fixé sur son interlocuteur, malgré l’espièglerie qui y pétille, il ne manque pas les réactions que ses propositions peuvent déclencher chez lui. Il entend bien que l’avocat n’a aucune raison d’avoir envie de faire quoi que ce soit qui sorte de ses habitudes. D’ailleurs, il ne sait pas bien pourquoi il propose ça. Une envie de le challenger un peu surement. Il est si propre sur lui et bien rangé … son côté aimant à emmerdes brule simplement d’y mettre un peu de désordre.
Sagement, il écoute la réponse de son interlocuteur à ses idées lancées un peu … comme ça. Il allait à la pêche, sortant des idées d’activités un peu extrêmes, qu’il espérait capables de sortir l’avocat de sa zone de confort. Mais l’homme ne se départit aucunement de son calme et de sa superbe, ce qui amuse Irwaen, bien que cela ne fasse que grandir l’espèce d’infime admiration qu’il pourrait avoir pour le frêle avocat. Il voit bien son sourire suffisant, son regard d’or liquide qui ne le quitte pas. Pour autant, le danois ne se démonte pas. Il reste bien calé dans son fauteuil, une jambe croisée sur l’autre, calme, malgré la tancée que l’homme lui a renvoyée. Pour autant, il garde son sourire en coin, un brin narquois, toujours légèrement provocant, sans sortir de la bienséance, et il répond d’une voix calme, posée.
- Simplement, Maître Lasri, par ce que je ne suis pas certain que beaucoup de ceux que vous côtoyez auraient le cran de vous le proposer. Nous n’avons qu’une vie Maître Lasri, et elle a tendance à s’éteindre comme on souffle une bougie … autant la vivre pleinement et sortir du train-train quotidien, une fois de temps en temps.
Il prend un bref instant de pause, le temps d’une gorgée, puis, sans se départir de son sourire, il reprend.
- Rassurez-vous je ne me proposais pas de vous accompagner dans ces découvertes dangereuses … Sauf si ma présence vous rassure ? De toute façon, je parie que vous n’aurez pas le courage de vous essayer à l’une ou l’autre de ces activités …
Toujours espiègle le blond. Il n’est pas certain de réussir à entrainer l’avocat dans une activité qu’il a pu proposer, et ce malgré la perspective du défi qu’il vient de lui lancer. Au moins, la perche est tendue.
Dim 4 Aoû - 11:12
Il sentait bien l'envie de jouer de son vis à vis même si pour sa part il n'était pas encore certain de s'il devait partager cette humeur ou non. Il n'avait que rarement une curiosité envers autrui, encore moins quand il s'agissait de gens aussi éloignés de lui ou de clients...Voire les deux dans les cas de l'homme face à lui. Et s'il avait bien un côté joueur, soigneusement caché sous tout le reste qui constituait sa personnalité, il était réservé à quelques rares personnes et il n'avait pas vocation à sortir dans le cadre du travail, et pas non plus face à n'importe qui ou à la moindre petite provocation. La réponse à sa question lui fait un sourcil. Voilà une réponse qui n'en était pas une en plus d'être une occupation particulièrement stupide. Enfin bon, tant que ce n'était pas la sienne, on peut dire que ça ne le concernait pas le moins du monde.
Le regard que lui lance son interlocuteur lui font parfois croire qu'il fait face à un enfant. Dans quel monde pouvait-il imaginer que ce genre de conversation mènerait quelque part avec lui, et plus encore pourquoi n'avoir ne serait-ce qu'une idée de ce genre ? Malgré tout puisque l'autre ne semble pas comprendre, il le laisse continuer sur sa lancée par politesse, même s'il y a toujours un fond de curiosité de voir si quelque chose d'intéressant allait finir par émerger de toute cette histoire.
- Je ne sais pas s'il s'agit de cran ou plutôt de logique. Ce sont des sujets dont l'on discute normalement avec les gens qui nous sont proches et pas avec le premier inconnu que l'on croise
Bien que le blond ne lui soit pas si inconnu que cela, l'aigle en savait surement plus sur le cas de son client que celui-ci n'en savait sur le sien mais c'était là aussi le but. Toujours était il que ce n'était pas ce genre de sujet qui lui paraissait le premier à aborder quand il pensait à un de ses clients quel qu'il soit.
- Quand à ce qui concerne le fait de sortir de la monotonie quotidienne, croyez bien que je ne vous ai pas attendu même si je doute que les activités que je pratique soit à votre goût
Surement pas assez de danger ou d'adrénaline pour son vis-à-vis mais en soit ce n'était pas vraiment son problème. Il le laisse boire puis reprendre la parole avant d'esquisser un sourire en coin, moqueur.
- Croyez vous vraiment que ce genre d'arguments puisse fonctionner avec quelqu'un comme moi monsieur Hakkonson ? La provocation ne marche qu'avec les imbéciles et je n'ai rien à vous prouver
Qu'on le traite de lâche ou de ce qu'on voulait ce n'était pas comme si l'avocat en avait quoi que ce soit à faire. Il savait ce qu'il valait exactement et il n'avait rien à prouver à qui que ce soit. Il prend tranquillement une gorgée de son verre sans jamais le lâcher de son regard perçant.
- Maintenant si c'est une invitation peut être que j'y réfléchirais mais je ne suis pas quelqu'un que l'on peut manipuler aisément
Prétentieux peut être mais pas tellement. Il avait une très claire idée de ces compétences et même s'il savait qu'il tomberait forcément sur plus fort que lui, il n'en était pas là. Maintenant restait à voir la réaction du plus jeune face à lui.
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Dim 4 Aoû - 12:32
Irwaen penche lentement la tête à la réponse de l’avocat, le jaugeant de ses émeraudes, le corps détendu, quoiqu’alerte à ce qui l’entoure. Il n’oublie jamais qu’il n’est pas en terrain favorable. Mais … quand l’est-il ? l’a-t-il déjà été une fois dans sa vie ? Probablement jamais, quand même dans la demeure familiale les pièges sont monnaie courante.
- Je vous accorde que ce n’est pas courant d’en discuter avec un inconnu … maintenant … l’inconnu n’a-t-il pas cet avantage que, justement, il ne vous connait pas ? Pas d’apriori, pas de crainte, pas de préjugé … juste la découverte, et j’oserai même dire la naïveté de l’innocence.
Il sourit amusé. Il n’est ni innocent ni naïf. Pas plus que l’homme face à lui. Il hausse les épaules à la fin de sa réponse, lorsqu’il aborde les activités qu’il pratique et qui ne seraient pas à son goût.
- Peut-être … peut-être pas. De toute façon, je doute que vous ayez particulièrement envie de m’en toucher deux mots, et je suis presque certain que nous ne les ferons pas ensemble.
Non… pour le coup, l’accompagner dans des activités que l’avocat a l’habitude de faire seul, ce serait se rapprocher fortement. Ce n’était pas quelque chose que le blond avait en tête, et il savait déjà que l’Égyptien ne le souhaitait pas. Ils restaient une relation professionnelle, et même si la discussion dérapait, comme seules les discussions entre inconnus peuvent le faire, vous rapprochant soudainement de l’intimité du meilleur ami, il n’était pas envisageable, au vu de leurs caractères respectifs, que leur relation se transforme en plus … à moins de très gros changements …
Il sourit amusé à la dernière partie de la réponse de son vis-à-vis. Bravache et suffisante. Il hausse les épaules dans un geste désinvolte, le regard toujours sur lui.
- Oh, je peux bien vous inviter à les faire, mais, encore une fois, je doute que vous ayez envie de m’avoir dans les pattes. Et je doute aussi que vous alliez les faire seul ces fameuses activités. Alors …
Il penche la tête sur le côté, figeant son regard dans le sien. L’inviter formellement, c’est risquer un refus. Et … aucun homme n’aime recevoir de refus. Pour autant … va-t-il jouer la facilité et laisser sa phrase en suspend ? Ou bien prendre le risque, ouvrir sa garde, et laisser l’autre décider d’accepter ou non … ?
- Y aurait-il une activité que vous aimeriez essayer avec moi ?
Il propose. Est-ce qu’il est certain que l’homme va l’envoyer voir ailleurs ? Au fond de lui, totalement. Est-ce qu’il l’affiche ? Pas le moins du monde. Est-ce que ça le blessera ? Peut-être. Est-ce que c’est grave ? Non. Il en a trop l’habitude pour pouvoir se considérer d’une quelconque importance, et de toute façon, l’homme face à lui n’a jamais joué un autre jeu que celui du mépris, bien que respectueux, à son égard. Alors … ce ne sera que dans la continuité de leurs échanges. Mais au moins, il a eu le courage de le faire, ce que d’autres, comme son père, n’auraient probablement pas osé risquer. Ils auraient exigé, en sachant qu’ils en avaient le pouvoir et que l’autre ne pouvait refuser. Sinon, ils ne se seraient jamais risqués sur un terrain semblable. Mais … Irwaen est joueur. Alors … il a joué. Maintenant, c’était à l’avocat de décider quoi faire des cartes qu’il avait en main.
- Je vous accorde que ce n’est pas courant d’en discuter avec un inconnu … maintenant … l’inconnu n’a-t-il pas cet avantage que, justement, il ne vous connait pas ? Pas d’apriori, pas de crainte, pas de préjugé … juste la découverte, et j’oserai même dire la naïveté de l’innocence.
Il sourit amusé. Il n’est ni innocent ni naïf. Pas plus que l’homme face à lui. Il hausse les épaules à la fin de sa réponse, lorsqu’il aborde les activités qu’il pratique et qui ne seraient pas à son goût.
- Peut-être … peut-être pas. De toute façon, je doute que vous ayez particulièrement envie de m’en toucher deux mots, et je suis presque certain que nous ne les ferons pas ensemble.
Non… pour le coup, l’accompagner dans des activités que l’avocat a l’habitude de faire seul, ce serait se rapprocher fortement. Ce n’était pas quelque chose que le blond avait en tête, et il savait déjà que l’Égyptien ne le souhaitait pas. Ils restaient une relation professionnelle, et même si la discussion dérapait, comme seules les discussions entre inconnus peuvent le faire, vous rapprochant soudainement de l’intimité du meilleur ami, il n’était pas envisageable, au vu de leurs caractères respectifs, que leur relation se transforme en plus … à moins de très gros changements …
Il sourit amusé à la dernière partie de la réponse de son vis-à-vis. Bravache et suffisante. Il hausse les épaules dans un geste désinvolte, le regard toujours sur lui.
- Oh, je peux bien vous inviter à les faire, mais, encore une fois, je doute que vous ayez envie de m’avoir dans les pattes. Et je doute aussi que vous alliez les faire seul ces fameuses activités. Alors …
Il penche la tête sur le côté, figeant son regard dans le sien. L’inviter formellement, c’est risquer un refus. Et … aucun homme n’aime recevoir de refus. Pour autant … va-t-il jouer la facilité et laisser sa phrase en suspend ? Ou bien prendre le risque, ouvrir sa garde, et laisser l’autre décider d’accepter ou non … ?
- Y aurait-il une activité que vous aimeriez essayer avec moi ?
Il propose. Est-ce qu’il est certain que l’homme va l’envoyer voir ailleurs ? Au fond de lui, totalement. Est-ce qu’il l’affiche ? Pas le moins du monde. Est-ce que ça le blessera ? Peut-être. Est-ce que c’est grave ? Non. Il en a trop l’habitude pour pouvoir se considérer d’une quelconque importance, et de toute façon, l’homme face à lui n’a jamais joué un autre jeu que celui du mépris, bien que respectueux, à son égard. Alors … ce ne sera que dans la continuité de leurs échanges. Mais au moins, il a eu le courage de le faire, ce que d’autres, comme son père, n’auraient probablement pas osé risquer. Ils auraient exigé, en sachant qu’ils en avaient le pouvoir et que l’autre ne pouvait refuser. Sinon, ils ne se seraient jamais risqués sur un terrain semblable. Mais … Irwaen est joueur. Alors … il a joué. Maintenant, c’était à l’avocat de décider quoi faire des cartes qu’il avait en main.
Mar 3 Sep - 12:42
Il ne le lâche pas des yeux, son regard doré faisant face au sien sans la moindre animosité affiché, mais sans la moindre sympathie non plus. Son regard était plutôt du genre perçant et calculateur, et l'avocat n'avait de toute façon pas vocation à se rendre sympathique aux yeux de la plupart des gens. La réponse qu'il obtient lui tire un haussement de sourcil un brin dubitatif.
Je doute que chercher à partager une acticité ou tout autre chose avec un inconnu puisse avoir une quelque forme davantage. Ceux qui se préoccupent des préjugés des autres à leur égard sont des idiots. Quant à la naïveté ou l'innocence, vous savez très bien que ni vous ni moi ne sommes concernés
Il n'insiste pas sur le sujet suivant, de toute façon il n'a effectivement aucune envie d'expliquer au blond à quoi il occupe ses rares moments de temps libre, et il à encore moins envie de le partager avec lui... Ou même avec qui que ce soit pour autant. Il n'avait aucunement l'intention de laisser qui que ce soit se rapprocher de lui, et encore moins un client. Il n'avait jamais été élevé dans l'optique d'avoir une quelconque proximité émotionnelle avec qui que ce soit, y compris avec sa famille. Certes, il les considérait comme proche, ils se parlaient, mais on ne pouvait pas dire que l'affection entre eux les étouffait, les relations étaient plus distantes. Donc non seulement il n'y était pas habitué, mais en plus il ne voyait pas l'intérêt qu'il pourrait y avoir à se rapprocher de quelqu'un de façon général. Et dans tous les cas, la conduite professionnel le lui interdisait.
Il voit bien l'amusement de son interlocuteur à sa réponse même s'il n'y réagit pas vraiment. Il pouvait peut être paraître bien présomptueux mais la réalité était pourtant fidèle à ses paroles, il avait suffisamment trainé dans toute sorte de milieu et avec toute sorte de gens pour ne pas être un simple pantin qu'on pouvait diriger à coups de piques de bas étage comme la plupart des personnes qui avaient un égo aussi important que celui de l'égyptien. Il était prétentieux oui, mais il avait une très nette conscience de ce qu'il pouvait faire ou non, et avec qui.
Vous doutez de beaucoup de choses apparemment, sans ne rien savoir pour baser vos pensées
Aucune animosité ou autre dans ses paroles mais un simple constat. Il ne détourne pas le regard, ses yeux perçants plantés dans les siens, guettant comme un aigle guette sa proie, de voir ce qu'allait faire le danois. Peut être qu'il y avait au fond de lui une petite étincelle qui voulait jouer le jeu, voir s'il oserait se lancer au risque de se heurter au mur qu'était l'avocat. Peut être qu'il lui ferait malgré tout heurter ce mur, par simple satisfaction personnelle, ou peut être pas, il n'en était pas sûr lui même encore mais pour le moment, ce n'était pas à lui de décider de la suite de l'échange. Et puis finalement il a l'air de se lancer. Enfin pas complètement, ce n'est qu'une semi proposition presque mais le fait était là, et l'égyptien était presque étonné, bien qu'il n'en montre rien de plus qu'un haussement de sourcil poli à la question, qu'il se soit lancé aussi rapidement. Maintenant c'était à son tour de jouer et il n'avait pas de plan établit de la direction dans laquelle il voulait aller avec sa réponse. Prenant le temps de savourer une gorgée de son verre, l'avocat finit par laisser tomber une réponse. Chaque mot est toujours aussi calculé et précis mais est ce que la réponse était planifiée c'était une autre histoire.
Les hauteurs sont toujours plus intéressantes
Ce qui n'était pas vraiment une réponse en soit, pas plus que ce n'était un aveu qu'il voulait faire quoi que ce soit avec lui. Mais le jeu était lancé à présent.
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Sam 14 Sep - 19:35
Oui, le blond doute. Oui, il n’est sûr de rien … en même temps, personne ne l’a jamais encouragé à être sûr de lui. Il n’a jamais pu compter que sur lui-même … et sur … non. Il ne s’égarera pas là-bas. Pas ce soir. Il s’est construit seul. Enfin, pas vraiment seul … en opposition permanente avec son clan. Manger ou être mangé. Il n’y a jamais personne pour vous encourager ou vous confirmer vos doutes, vous apprendre à ne plus douter. Alors il a appris à sourire, à afficher une façade sûre de lui. La plupart du temps. C’était la seule façon de survivre de toute façon. Par conséquent, il a intégré le doute dans sa vie, dans sa conception du monde qui l’entoure. Face à un homme aussi imperméable que l’est Asar Larsi, il serait fou d’affirmer sans certitudes. Être trop sûr de soi sur un sujet qu’on ne maitrise pas le moins du monde est bien plus que dangereux. Il sait que l’homme face à lui n’attend qu’un pas de travers, une légère oscillation dans le vent, pour fondre sur lui et le mettre à mort. Enfin … au sens figuré uniquement. Il reste l’un de ses clients, et malgré le peu d’attachement que son géniteur paternel lui voue, il se doute que ça ferait mauvaise presse à l’avocat de tuer l’un de ses clients … Par contre, le ridiculiser et le faire décamper la queue entre les jambes, il n’a aucun doute que le mordant de l’Égyptien y parviendrait. Ce n’est encore une fois, pas dans son intérêt … mais le blond ne peut pas nier qu’il l’aurait bien cherché. Quelle idée de vouloir engager une conversation plus privée avec une relation de travail … il devait vraiment s’ennuyer. Ou être ivre de la petite victoire qu’il avait remporté. C’était pourtant une « victoire » bien maigre, qui ne méritait pas une telle réjouissance. Mais il n’y a pas de petites victoires n’est-ce pas ? Non, définitivement, c’était l’ennui qui l’avait poussé vers l’Égyptien ce soir…
Enfin … Peut-être doute-t-il, mais au moins, il n’est pas paralysé, il avance, il propose. D’ailleurs, il propose directement à l’avocat de faire une activité avec lui. Plus tendu qu’il n’aurait voulu se l’avouer, il attend la réponse de son interlocuteur. Il prend le temps, mais la réponse finit par tomber. Imperceptiblement, le danois relâche la tension qui s’était accumulée dans sa poitrine, expirant silencieusement, souriant un peu.
- Je ne sais pas s’il y a de quoi faire du parapente ou du deltaplane sur cette île, mais je pense que la voltige aérienne ou le parachute sont amplement envisageables…
Il lui sourit légèrement, le laissant faire son choix, les émeraudes pétillant légèrement de malice à l’idée du jeu qui se profile.
Enfin … Peut-être doute-t-il, mais au moins, il n’est pas paralysé, il avance, il propose. D’ailleurs, il propose directement à l’avocat de faire une activité avec lui. Plus tendu qu’il n’aurait voulu se l’avouer, il attend la réponse de son interlocuteur. Il prend le temps, mais la réponse finit par tomber. Imperceptiblement, le danois relâche la tension qui s’était accumulée dans sa poitrine, expirant silencieusement, souriant un peu.
- Je ne sais pas s’il y a de quoi faire du parapente ou du deltaplane sur cette île, mais je pense que la voltige aérienne ou le parachute sont amplement envisageables…
Il lui sourit légèrement, le laissant faire son choix, les émeraudes pétillant légèrement de malice à l’idée du jeu qui se profile.
en bref