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C O N T R A S T E
BL | slide of life | 200x400
LIFELAM...Quel nom étrange pour une ville occidentale ! Nous sommes nous trompés d'endroit ? Mon GPS a-t-il un problème ? Détrompez-vous, vous êtes exactement là où vous souhaitez être... Gare où vous mettez les pieds et avec qui vous vous liez d'amitié. Votre existence sur cette île pourrait être lumineuse et heureuse comme beaucoup plus sombre et dramatique..."
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Jinzō Takeda
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Mer 23 Aoû - 17:15






Jinzō
Takeda

Danny
Martel

Something you shouldn't have seen
Beaucoup de choses avaient changé en peu de temps. Une fois que son retour dans le clan avait été acté, les choses avaient été très vites. Quelques jours pour finir de mettre au point le plan et le mettre en œuvre, éradiquant toute trace de la mafia anglaise, sur l'île comme à Londres pour les quelques hommes qui y étaient. Hors de question de laisser la moindre trace. Et puis ils avaient tous été très occupé à se forger de nouvelles alliances, organiser le marché à leur avantage, réorganiser à leur profit le réseau criminel, créant en quelques semaines ce que les anglais n'avaient pas réussi à faire en plusieurs années.

Toujours était-il que les affaires commençaient à bien tourner, mais pour s'assurer de la bonne réussit de leurs projets, il préférait s'occuper lui même de la plupart des choses. Enfin s'en occuper le terme était un peu fort, ce n'était pas lui qui gérait les détails mais il était cependant présent au cas où quelque chose tournerait mal, histoire de pouvoir réagir rapidement et ne pas risquer de porter atteinte à leur nouvelle réputation en cours de construction. 

C'était donc pourquoi il était là cette nuit, dans une des allées sombre du quartier rouge, simplement supervisant. Pas trop proche de ce qu'il se passait mais pas trop loin non plus. Camouflé par ses vêtements sombres dans une allée qu'il l'était tout autant, la seule chose qui le trahissait était le rougeoiement de son bâton de tabac au bout de ses lèvres et le nuage de fumée claire qui s'élevait de temps en temps dans les airs. Pas de sons, pas de mouvements. Il écoutait les murmures du quartier autour de lui en surveillant les développements de leurs affaires. Tout semblait bien se dérouler, les paroles échangées étaient plutôt crues et sans détour, pas vraiment ce qu'il affectionnait mais il fallait savoir s'adapter à son interlocuteur et pour certains la subtilité n'était pas au rendez-vous. Quelques mots, un accord sur un passage de drogue, à gérer avec leur nouvel allié d'ailleurs mais il s'en occuperait après, et aussi l'indication de l'élimination d'un potentiel interférent, histoire d'éliminer tout défaut sur la route tracée. Et tout semblait bien se dérouler sauf que le japonais ne manque pas un petit détail qui pourrait tout faire échouer et leur causer quelques soucis. Rien d'insurmontable sans doute mais les meilleurs problèmes sont ceux que l'on évite. 

Il s'approche silencieusement du problème en question, d'une silhouette qui pour sa propre santé n'aurait pas dû être là. 

 
Qu'est-ce-que vous faites ici ?

Le ton est calme, presque trop, menaçant comme il s'est l'être et doucereux. Pas encore menaçant physiquement mais son corps imposant lui bloque toute échappatoire dans l'allée dans laquelle il avait décidé de se placer, à moins d'avancer et de tomber sur son acolyte bien sûr et on ne pouvait pas dire qu'il avait un physique particulièrement rassurant bien au contraire. Décidément, certains avaient le don de tomber au mauvais endroit au mauvais moment... Ou alors c'était un très mauvais espion tout était encore possible à ce moment précis.
A-Delta Lørd


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Jinzō Takeda
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Danny Martel
Dim 17 Sep - 23:20
Le quartier rouge, centre des désirs et de toute débauche. Ses ruelles, ses magasins douteux, jusqu’à l’odeur des bars, parfumés aux fluides corporels. Et les putes ! Ou plus précisément, les putes que son « psy » lui avait recommandé. Ah qu’elle était belle cette Angleterre et son personnel médical n’était pas en reste. Mais au final, souhaitait-il vraiment s’engouffrer dans cette brèche ? Les yeux rivés sur le papier qui lui était accordé, la qualité de la calligraphie comme seul geôlier de la connaissance. Ce n’était pas nécessairement qu’Henry écrivait mal mais étaient-ce ses « t », ses « l » ou ses « p » qui se confondaient ?

Lorsqu’il s’agissait d’un mot commun à déduire, cela restait jouable. Entre trouver des lapin ou des tapins, le contexte importait beaucoup. Mais quand il s’agissait de noms de rues ? De personnages historiques aux homonymes estropiés par des générations de débat sur comment il s’écrivait à l’origine ? Peut-être qu’en fin de compte son psy ne l’avait pas envoyé aux putes mais simplement se perdre dans le quartier rouge pour se venger de s’être moqué de son humour ? Quoi qu’il lui avait donné la « prescription » avant même qu’il ne lui fasse remarquer son absence de carton d’invitation au sein du royaume du rire.

Toutefois, ce n’était pas car Danny suivait la tapin blanche qu’il comptait y avoir recours. Le jour où il paierait pour du sexe serait un bien triste évènement dans sa vie et il espérait sincèrement ne pas y avoir recours avant ses quarante ans au moins. S’il était encore en vie à ce moment là.

Cul de sac. Danny soupira regardant ses chaussures cirées et ses pantalons à pince. Ce qu’il détestait ces machins marqués BCBG comme si ce n’était pas un blason porté par la moitié de la population de cette foutue ville. Demi-tour pour l’ex-livreur qui repassa devant une ruelle, le pas lent, c’était sans doute par là qu’il devrait continuer ? Sauf que la place était visiblement occupée. Mieux valait prendre la température pour savoir s’il pouvait traverser.

Puis demi-tour en comprenant très, très vite qu’il n’était absolument pas sensé se trouver là. Personne n’avait besoin de savoir ce qu’il avait entendu. Non, en fait, il n’avait absolument rien entendu, ni vu quoi que ce soit, des silhouettes qui n’auraient pu être que des ombres. Car il avait peur du noir, très peur du noir et cela suffisait largement à pousser son imagination dans ses derniers retranchement ? Pour voir quoi ? Car il n’y avait rien à voir de toute façon ? Il fourra le papier dans sa poche mais sa progression fut très vite compromise.

«  Merde, merde, merde merde. »

« Ah ! Bonsoir, navré mais je n’ai rien sur moi. Vous savez de nos jours, plus personne n’a de pièces. Mais vous aurez peut-être plus de chance avec le prochain. Les temps sont durs, je le sais. Essayez de ne pas tomber dans l’alcool. »

« Mord à l’hameçon, t’es qu’un clodo, je n’ai vu qu’un clodo, je ne suis même pas certain d’à quoi il ressemblait, contente-toi de ça et laisse-moi partir ! »

Danny fit un pas sur le côté, prêt à dépasser l’obstacle. Tentant de maintenir cet air décontracté qui ne tenait pourtant qu’à un fil.


Danny s'exprime en #339933
Mais ce qu'il meurt d'envie de dire sera en Courier new

Danny Martel
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Jinzō Takeda
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Sam 20 Jan - 0:08






Jinzō
Takeda

Danny
Martel

Something you shouldn't have seen
L'évènement était pour le moins bien engagé. Le tout ne le surprenait pas vraiment, contrairement à la mafia anglaise qu'il avait toujours considéré comme de parfaits amateurs et qui l'avaient prouvé tout au long du temps où il avait travaillé pour eux, les japonais étaient tous capables de ce type de gestion et il avait confiance dans les hommes qui lui avaient été confiés pour implanter leur empire chez les britanniques. Il était plus là en sécurité qu'autre chose, de toute façon personne n'était censé savoir à l'extérieur du clan que c'était lui qui prenait les décisions, il apparaissait toujours comme l'exécuteur. Mais c'était une autre histoire, et ce soir il était simplement satisfait d'une transaction qui se déroulait sans accroc et qui allait pouvoir leur faire franchir une nouvelle étape dans la conquête du territoire britannique. Ce n'était pas dans ses habitudes de faire des rencontres au milieu d'une allée de nuit, beaucoup trop cliché et c'était idiot de se rencontrer à découvert mais leur correspondant avait insisté pour que la rencontre se passe ainsi... Jusque là il n'y avait pas de problème. 

Enfin du moins c'était le cas jusqu'à ce que quelqu'un ne se pointe dans la ruelle où avait lieu l'échange, et vu l'endroit où il était c'était impossible qu'il n'ait pas entendu quelque chose de compromettant sur ce qu'il se passait vraiment. C'était difficile à voir dans l'obscurité des lieux, ce qui était un avantage car sans nul doute il ne serait pas capable d'identifier un seul d'entre eux par la suite, mais l'inconnu semblait plutôt jeune, possible un des élèves de l'académie. Le grisé ne comprenait pas la manie de ces étudiants à se promener la nuit dans les allées mal famées du quartier rouge et à se mêler de ce qui ne les regardait pas. Peut être que ce n'était pas volontaire après tout, de ce qu'il voyait et entendait ce n'était pas le cas et il n'avait pas l'air rassuré d'être là, mais cela pouvait tout aussi bien être un rôle et le japonais ne comptait pas laisser passer ce genre de chose. L'écoutant sans vraiment l'écouter, il le choppe fermement par le bras quand il essaie de le contourner pour l'emmener dans une petite ruelle adjacente, hors de portée de voix de l'affaire qui finissait d'être conclue pour ne pas effrayer le client, le maintenant pour l'empêcher de fuir. 

- Je ne me répèterais pas 

Sa voix était grondante cette fois, agacé qu'il était de devoir gérer ce genre de choses alors même qu'il réfléchissait à ce qu'il allait faire par la suite. C'était dangereux de laisser quelqu'un qui en avait trop entendu tout comme c'était risqué de faire disparaître un gamin qui vu ses fringues était un gosse de riche, ce qui impliquait possiblement des recherches derrière et une publicité dont il ne voulait pas. Il ne le lâchait pas du regard, évaluant les risques.


- T'as une minute pour me convaincre de te laisser partir 

En plus de l'obscurité, il savait ses traits indiscernables entre le chapeau et ses longues mèches grises qui en cachait une bonne partie. Lui par contre ne manquait pas le moindre détail du visage de l'inconnu. Et s'il était connu pour sa mémoire défaillante, ça c'était un visage dont il allait faire en sorte de se souvenir. Parce que si jamais il le laissait partir, et que la moindre information sur cette nuit sortait, il saurait le retrouver et s'occuper de son cas.
A-Delta Lørd


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Danny Martel
Lun 11 Mar - 18:51
« Merde, merde, merde, merde, merde. »

Danny était acculé, il ne savait même pas ce qu’il avait vu, si ce n’était pour l’aspect relativement illégal de la transaction. Le laisser filer n’aurait pas coûté plus cher, au contraire, n’était-il pas particulièrement absurde de se présenter à la vue du possible témoin oculaire qui aurait été infichu de décrire la scène ?

Depuis qu’il s’était fait interpeler, le brun avait mécaniquement évité le regard de l’inquisiteur dont il ne voulait aucunement connaître le visage. Pourtant il y avait des indices que la vision périphérique ne suffisait à effacer. La taille, les longs cheveux gris et la voix, difficilement celle d’un vieillard. Ce que sa voix ne disait pas, son langage corporel le criait. Il ne voulait rien avoir à faire avec ça, il enterrerait cet instant aussi profondément que possible dans sa mémoire.

Sauf qu’à avoir un physique aussi atypique, l’inconnu n’aidait pas vraiment à appuyer sa crédibilité. Lui dire qu’il avait une mauvaise mémoire des visages n’auraient pas suffit n’est-ce pas ? Ses poings légèrement serrés sur ses mains moites, Danny ne pouvait pourtant pas rester à rien faire. Il devait plaider sa cause.

De manière intelligente mais pas trop intelligente. Intuitive mais planifiée. Avec bêtise mais sans avoir l’air du crétin qui irait tout raconter à ses copains une fois rentré chez lui comme on parlerait de son escapade chez le boucher. Toutes ces choses mêlées au stress eurent vite fait de rendre son discours difficilement cohérent.

« J.. Je cherchais les putes. L’étudiant de parents très fortunés et très célèbres que je suis cherchais les putes. »

Ce n’était pas tout à fait faux, même si cela relevait plus de la curiosité mal placée et de son éducation en matière de bas quartiers. Il avait glissé aussi subtilement qu’il en était capable le fait que sa disparition ne passerait pas inaperçue. Aussi discret que pouvait l’être son léger mouvement de bras visant à mettre en évidence la Rolex qui pendait à son poignet.

A l’inverse, il ne le regardait toujours pas, comme si voir son visage scellerait une situation qui n’était pas encore définitive. Quand soudain, une porte ouverte. Enfin, plutôt une trappe pour les chiens mais dans cette situation, s’il devait se mettre à quatre pattes pour la traverser, il le ferait. Il déglutit. Une minute c’était court, à tel point qu’il ne prit pas le temps de réfléchir exactement à la tournure de sa phrase, seulement au coeur de son discours, à savoir.

« Je suis con mais pas à ce point, laisse-moi me tirer et tu ne reverras jamais ma gueule.»

« Perdu, je me suis perdu. Mais vous m’avez trouvé et quelle trouvaille ! J’aurais aimé vous remercier, vous donner une pièces mais vous n’êtes peut-être pas un clochard. Ou peut-être que si, il n’y a que vous pour décider d’un truc pareil. Je ne vais pas vous suivre chez vous pour voir si vous avez un chez vous. Je n’ai pas dit ça car vous étiez négligé. Vous êtes même très beau, vous faites du mannequinat ? Quand on fait votre taille et avec votre… Vous n’êtes pas non plus si beau que ça. Vous êtes moyennement beau en fait quand j’y réfléchis. Oubliable même. Surtout quand on est presbyte, astygmato-myope comme je le suis. D’ailleurs j’ai perdu mon chien aussi, vous ne l’auriez pas vu ? Car moi, je ne vois rien. Sans mon chien. Mon chien de service. »

A nouveau, le tout sans jamais le regarder.


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Jinzō Takeda
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Dim 24 Mar - 17:46
Il n'avait aucun scrupule à se montrer de toute façon ce n'était pas comme s'il risquait quoi que ce soit sur cette île ou ailleurs, il avait toujours une solution de sortie. Maintenant il attendait juste ce qui le déciderait à laisser ou non le jeune adulte en vie à l'issue de leur conversation. Il se retient de lever les yeux au ciel à la façon dont il répondait. Il n'y avait qu'un idiot pour présenter ainsi la richesse de ses parents comme argument pour le laisser partir, là où la plupart en profiterait pour le kidnapper et demander une rançon à ces soi-disant riches parents. Soi-disant car soit il était effectivement complètement idiot, soit il mentait ce qui expliquerait qu'il insiste autant...soit les deux. Mais bon, lui n'avait pas de temps à perdre à tenter un kidnapping pour ramasser quelques sous aussi il laissa glisser l'information, pas vraiment persuadé que cela lui serait utile. Il laisse malgré tout une dernière option au jeune effrayé, histoire de voir s'il avait un minimum de jugeotte dans sa réponse.

Le discours qui suit...Il n'a pas vraiment d'autres mots que pathétique. D'ailleurs ce n'est pas comme s'il écoutait vraiment ce qu'il lui disait, trop de mots inintéressant en peu de temps dans des phrases qui ne voulaient pas dire grand chose. Il finit par laisser échapper quelques mots d'un ton qui ressemblait plus à un grondement sourd, animal, ne le laissant même pas terminer sa beaucoup trop longue tirade. 

- Tais toi 


Il commençait à user le peu de patience que le japonais n'avait pas avec ses paroles idiotes que personne ne pouvait croire. Peut être qu'il jouait les idiots, peut être pas, ou peut être que c'était juste sous l'effet de l'inquiétude... Dans un cas comme dans l'autre cela n'avait pas la moindre importance pour le japonais, qui réduit encore la distance entre eux, l'hésitation encore dans ses doigts qui tenait son arme dans la poche de son manteau. Ce serait pourtant vite fini...

- Un mot, un seul, et je ferais de tes derniers instants un enfer. T'as 5 secondes pour disparaître de ma vue

Il avait de la chance le jeune apparemment, ou le grisé n'avait juste pas envie de s'embarrasser d'un nouveau cadavre. Mais il n'aurait qu'une seule chance donc il ferait mieux de la saisir rapidement avant que le mafieux ne change d'avis. 


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