FAQ
Accueil
Portail
Rechercher
Groupes
Membres
S'enregistrer
Connexion
Michael Nightingal
And the best fencer is...
Il y avait des fois quand même où le hasard faisait bien les choses. Quelques jours auparavant alors qu’il allait faire du sport comme régulièrement au gymnase de la ville, il avait fait connaissance d’un homme qu’il n’avait jamais croisé auparavant. Henry Preston, un psychiatre. Ils s’étaient croisés un peu par hasard en se retrouvant à s’entraîner dans la même zone et Michael étant ce qu’il était, il avait forcément engagé la conversation avec l’inconnu. Et au final bien lui en avait pris puisqu’il avait passé un moment assez agréable tous les deux à discuter et surtout ils avaient découvert qu’ils pratiquaient tous les deux l’escrime, bien que Henry ait arrêté depuis un moment, et ils avaient décidé de se revoir pour un match amical.
C’était donc pour cela que le prof de math avait pour une fois décidé de ne pas trop traîner après sa classe. D’habitude il n’était jamais vraiment pressé et prenait toujours le temps de discuter avec ses étudiants mais là il avait prévenu qu’il n’aurait pas le temps ce jour-là. Pas que Henry soit censé arrivé pile après son cours mais le borgne voulait avoir le temps de tout préparer avant qu’il ne soit là histoire d’avoir le temps tranquillement de s’amuser sans avoir à finir trop tard autant pour l’un que pour l’autre.
Une fois arrivé dans le gymnase il avait préparé le terrain, de quoi boire pour eux deux, ils en auraient surement besoin après ce sport, et surtout il avait préparé les fleurets comme il fallait ainsi que les équipements de protection. Tout était prêt et il ne manquait plus que son compagnon d’arme du jour. Comme souvent quand il avait un rendez vous, le professeur avait tendance à être bien en avance et évidemment c’était le cas aussi aujourd’hui. Alors il en profite et va directement se changer, troquant sa tenue de classe pour quelque chose de plus adapté au sport qu’il allait faire, parce que bon mine de rien l’escrime en chemise c’est déjà un peu moins pratique. Il vérifie dans le miroir du vestiaire que son bandeau est bien à sa place et surtout bien attaché avant de ressortir, s’étirant légèrement.
L’heure approchait et normalement le psychiatre connaissait déjà un peu l’académie, à partir de là le gymnase était plutôt facile à trouver. Malgré tout, le prof de math garde son téléphone à portée de main au cas où un appel y arrive, que ce soit pour une histoire d’endroit ou tout simplement un changement de programme, après tout il avait un métier qui prédisposait plutôt aux situations d’urgence donc tout était possible. Mais finalement il le vit rentrer dans le gymnase et l’accueillit de son habituel sourire chaleureux.
- Hello, Henry ! J’espère que la journée a été bonne
Il s’approche pour l’accueillir dans le bâtiment tout en le laissant découvrir un peu l’endroit s’il le souhaitait.
- Et j’espère que tu es en forme pour notre petite séance
Lui il l’était, cela faisait un moment que ces seuls adversaires étaient les étudiants qu’il entraînait et ce n’était pas vraiment un challenge, alors que là il pensait bien qu’ils allaient tous les deux passer un bon moment. Lui en tout cas était plutôt très motivé par l’évènement, et vu qu’ils avaient tous les deux un certain esprit de compétition et surtout une bonne envie de gagner, le tout promettait. Il prend simplement la précaution avant tout de fermer la porte du gymnase, histoire qu’ils soient tranquilles
- Les étudiants aiment parfois un peu trop venir traîner par ici après les cours
Et pas que pour s’entraîner d’ailleurs mais c’était un autre problème. Il laisse le temps à son partenaire de s’installer comme il le souhaitait, lui montrant également les vestiaires pour qu’il puisse se préparer.
C’était donc pour cela que le prof de math avait pour une fois décidé de ne pas trop traîner après sa classe. D’habitude il n’était jamais vraiment pressé et prenait toujours le temps de discuter avec ses étudiants mais là il avait prévenu qu’il n’aurait pas le temps ce jour-là. Pas que Henry soit censé arrivé pile après son cours mais le borgne voulait avoir le temps de tout préparer avant qu’il ne soit là histoire d’avoir le temps tranquillement de s’amuser sans avoir à finir trop tard autant pour l’un que pour l’autre.
Une fois arrivé dans le gymnase il avait préparé le terrain, de quoi boire pour eux deux, ils en auraient surement besoin après ce sport, et surtout il avait préparé les fleurets comme il fallait ainsi que les équipements de protection. Tout était prêt et il ne manquait plus que son compagnon d’arme du jour. Comme souvent quand il avait un rendez vous, le professeur avait tendance à être bien en avance et évidemment c’était le cas aussi aujourd’hui. Alors il en profite et va directement se changer, troquant sa tenue de classe pour quelque chose de plus adapté au sport qu’il allait faire, parce que bon mine de rien l’escrime en chemise c’est déjà un peu moins pratique. Il vérifie dans le miroir du vestiaire que son bandeau est bien à sa place et surtout bien attaché avant de ressortir, s’étirant légèrement.
L’heure approchait et normalement le psychiatre connaissait déjà un peu l’académie, à partir de là le gymnase était plutôt facile à trouver. Malgré tout, le prof de math garde son téléphone à portée de main au cas où un appel y arrive, que ce soit pour une histoire d’endroit ou tout simplement un changement de programme, après tout il avait un métier qui prédisposait plutôt aux situations d’urgence donc tout était possible. Mais finalement il le vit rentrer dans le gymnase et l’accueillit de son habituel sourire chaleureux.
- Hello, Henry ! J’espère que la journée a été bonne
Il s’approche pour l’accueillir dans le bâtiment tout en le laissant découvrir un peu l’endroit s’il le souhaitait.
- Et j’espère que tu es en forme pour notre petite séance
Lui il l’était, cela faisait un moment que ces seuls adversaires étaient les étudiants qu’il entraînait et ce n’était pas vraiment un challenge, alors que là il pensait bien qu’ils allaient tous les deux passer un bon moment. Lui en tout cas était plutôt très motivé par l’évènement, et vu qu’ils avaient tous les deux un certain esprit de compétition et surtout une bonne envie de gagner, le tout promettait. Il prend simplement la précaution avant tout de fermer la porte du gymnase, histoire qu’ils soient tranquilles
- Les étudiants aiment parfois un peu trop venir traîner par ici après les cours
Et pas que pour s’entraîner d’ailleurs mais c’était un autre problème. Il laisse le temps à son partenaire de s’installer comme il le souhaitait, lui montrant également les vestiaires pour qu’il puisse se préparer.
HRP
Michael Nightingal
Henry Preston
- Badges :
Henry Preston
Michael Nightingal
Histoire de rester en forme, prendre soin de sa santé qui lui échappe parfois, Henry se rend à la salle de sport environ trois fois par semaine. Chaque lundi soir pour son entrainement de boxe, l’aider à se concentrer sur ses mouvements de pieds, de mains, que ses patients sortent de son cerveau le temps d’une heure bien remplie. Même s’il est sur appel les dimanches, autant dire qu’il travaille les sept jours donc il lui faut trouver un passe-temps en contrepartie. Les autres fois sont pour la course sur le tapis roulant, la corde à danser, les poids à lever pour les muscles du haut. Sa nouvelle fréquentation ne s’en plaint pas, même s’il voudrait passer plus de temps ensemble. Les deux acharnés du boulot, ils se complètent sur ce point important. Le psychiatre n’est pas du genre antisocial, il a seulement ces moments où il préfère être seul pour réfléchir à beaucoup trop de choses intérieurement. Michael engageant la conversation, il enlève ses écouteurs et au bout de quelques échanges, il a appris qu’il est professeur de mathématiques à l’académie mais aussi, il gère le club d’escrime. Henry en a pratiqué plus jeune, arrêtant la plupart des sports pour se concentrer sur ses études à l’université. La médecine lui prenant tout son temps, il a fait ses choix.
Éteignant le moteur de sa Porsche, il en sort habillé de sa cravate et son complet. Malgré tout il prend son sac de sport en se dirigeant vers le gymnase de l’académie, là où on lui avait indiqué l’endroit pour l’escrime. Avant d’y mettre les pieds il enlève ses chaussures de cuir pour celles de sport, voyant déjà son acolyte de jeu. Il lui sourit en retour, amusé par sa question.
-Bonsoir Michael. Quatre patients avec un appel d’urgence, on peut dire que c’est une bonne journée effectivement. J'espère que les étudiants ont compris l’hypoténuse aujourd’hui?
La dernière fois qu’il était venu à l’académie, c’était pour la fête du bal masqué qui avait lieu dans le hall d’entrée à ses souvenirs. Regardant vite fait l’intérieur du gymnase, il n’y avait personne d’autre, pour l’instant du moins. Il hausse les épaules, une pièce comme les autres avec les vestiaires. Concernant l’équipement, il doit prendre le tout puisqu’à priori, il semble avoir pris du poids depuis la fac.
-C’est gentil de t’en inquiéter mais mon entrainement de boxe était hier, donc je suis assez en forme ce soir. J’ai surtout l’impression que tu ne me laisseras pas de chance. C'est mieux ainsi de toute façon, on est les deux compétitifs, pas vrai?
Surpris lorsqu’il ferme les portes, il le fixe d’un air perplexe. N’importe qui peut s’inviter ou des joueurs d’un autre sport, la place est à tout le monde. Comprenant la situation, il ne s’éternise pas sur le sujet et se focalise pour aller se changer.
-Ah oui je vois. Je croyais que tu avais peur de te faire narguer par les élèves si tu perds.
Ce n’était point méchant, même qu’il lui offrait un clin d’oeil. Son côté sarcastique ressort un peu trop devant la compétition, lui donnant un air parfois prétentieux. Une partie de lui qu’il n’aime pas forcément, une autre raison de cesser les jeux de combat. En ouvrant le casier il enlève ses vêtements, les bijoux afin de porter sa tenue de sport ainsi que celle de l’escrime. Il dépose sagement ses lunettes pour mettre des verres de contact, fermant la porte avec sa bouteille d’eau à la main. Ses cheveux sont trop courts pour les attacher, ils ne cacheront pas sa vision non plus. Le cadenas posé, il va rejoindre Michael le sourire aux lèvres.
-Je suis prêt, il ne manque que le casque. D’ailleurs merci pour l’invitation et l’équipement, j’ai pris trop de poids pour entrer dans mon ancienne tenue.
Codage par Libella sur Graphiorum
Messages :
100
Date de naissance :
06/09/1987
Age :
36
Localisation :
Dans son bureau
Emploi/loisirs :
Psychiatre
Michael Nightingal
And the best fencer is...
Le contact avait été plutôt facile entre les deux hommes et Michael était plutôt content d'avoir une occasion de le revoir et surtout d'avoir l'opportunité de pratiquer de l'escrime autrement qu'en apprenant à ses élèves à en fait histoire d'avoir un petit peu plus de challenge. L'idée lui plaisait et il avait assez hâte que son adversaire du jour n'arrive. Ce qui ne tarde pas d'ailleurs, seulement quelques minutes après qu'il ait fini de tout préparer, se doutant en le voyant entrer qu'il avait bien fait de préparer des équipements supplémentaires, c'était logique dans le fond s'il n'en avait pas fait depuis longtemps. Il garde son sourire aux lèvres
- Journée chargée on dirait mais tant mieux si elle a été bonne. Et disons qu'ils font des progrès
Ce n'était pas toujours évident mais lui était toujours content de l'évolution de ses élèves quoi qu'il se passe. Enfin là n'était pas tant la question, il préférait penser au match et au divertissement à venir plutôt qu'à la journée passée ou celles à venir. Il rit doucement à ses paroles
- Tu as une bonne impression j'avoue que je n'ai pas l'intention de te faciliter les choses et je sais que toi non plus. Mais effectivement, c'est mieux comme ça sinon ce serait frustrant
Si l'un de deux ne se donne pas à fond, le combat risque tout simplement d'être ennuyeux pour les deux ce qui serait dommage. Il s'occupe de fermer les portes, sentant bien la surprise de son invité du jour mais bon le prof préférait quand même s'assurer un minimum de calme ici pendant qu'ils s'affronteraient. Il ne peut pas cependant s'empêcher de s'amuser de son explication.
- Il y a peut être de ça encore que je suis à peu près sûr que si je perds ils trouveront un moyen de le savoir et de m'en parler
Sourire aux lèvres, il le prend comme il fallait avec humour, comme toujours venant de lui. Il en fallait beaucoup plus pour risquer de froisser le borgne. Il comprend en plus cette montée d'adrénaline avant un combat qui a tendance à faire monter aussi les paroles mais ce n'était pas quelque chose qu'il prennait à coeur, encore moins quand c'était bon enfant comme ici. Il le laisse aller se changer tranquillement, vérifiant une dernière fois que tout était prêt avant de se retourner vers Henry avec un sourire quand il revient.
- Parfait ! Et aucun soucis je m'étais dit que si ça se trouvait tu l'avais même plus. Tu veux t'échauffer un peu avant de passer au match ?
Tout en parlant il lui tend un des deux casques avant de passer le sien, laissant la visière relevée pour le moment.
- On peut commencer par quelques petits échanges pour se mettre en jambe et on passera au combat après si ça te va ?
Surtout que s'il n'en avait pas fait depuis un moment, prendre le temps de se réhabituer au matériel pouvait être une bonne idée. Finalement, le borgne attrapa les deux fleurets, en donnant un à son adversaire avant d'aller calmement sur la zone du combat.
- Je te laisse démarrer
Simple histoire de se mettre en jambe, il se disait qu'il serait peut être plus à l'aise en commençant plutôt qu'à subir directement ses assauts. Il se met en position de garde, rabattant sa visière, son fleuret levé avant de saluer son adversaire et de se remettre en garde, prêt à parer même si ce n'était qu'un échauffement.
- Journée chargée on dirait mais tant mieux si elle a été bonne. Et disons qu'ils font des progrès
Ce n'était pas toujours évident mais lui était toujours content de l'évolution de ses élèves quoi qu'il se passe. Enfin là n'était pas tant la question, il préférait penser au match et au divertissement à venir plutôt qu'à la journée passée ou celles à venir. Il rit doucement à ses paroles
- Tu as une bonne impression j'avoue que je n'ai pas l'intention de te faciliter les choses et je sais que toi non plus. Mais effectivement, c'est mieux comme ça sinon ce serait frustrant
Si l'un de deux ne se donne pas à fond, le combat risque tout simplement d'être ennuyeux pour les deux ce qui serait dommage. Il s'occupe de fermer les portes, sentant bien la surprise de son invité du jour mais bon le prof préférait quand même s'assurer un minimum de calme ici pendant qu'ils s'affronteraient. Il ne peut pas cependant s'empêcher de s'amuser de son explication.
- Il y a peut être de ça encore que je suis à peu près sûr que si je perds ils trouveront un moyen de le savoir et de m'en parler
Sourire aux lèvres, il le prend comme il fallait avec humour, comme toujours venant de lui. Il en fallait beaucoup plus pour risquer de froisser le borgne. Il comprend en plus cette montée d'adrénaline avant un combat qui a tendance à faire monter aussi les paroles mais ce n'était pas quelque chose qu'il prennait à coeur, encore moins quand c'était bon enfant comme ici. Il le laisse aller se changer tranquillement, vérifiant une dernière fois que tout était prêt avant de se retourner vers Henry avec un sourire quand il revient.
- Parfait ! Et aucun soucis je m'étais dit que si ça se trouvait tu l'avais même plus. Tu veux t'échauffer un peu avant de passer au match ?
Tout en parlant il lui tend un des deux casques avant de passer le sien, laissant la visière relevée pour le moment.
- On peut commencer par quelques petits échanges pour se mettre en jambe et on passera au combat après si ça te va ?
Surtout que s'il n'en avait pas fait depuis un moment, prendre le temps de se réhabituer au matériel pouvait être une bonne idée. Finalement, le borgne attrapa les deux fleurets, en donnant un à son adversaire avant d'aller calmement sur la zone du combat.
- Je te laisse démarrer
Simple histoire de se mettre en jambe, il se disait qu'il serait peut être plus à l'aise en commençant plutôt qu'à subir directement ses assauts. Il se met en position de garde, rabattant sa visière, son fleuret levé avant de saluer son adversaire et de se remettre en garde, prêt à parer même si ce n'était qu'un échauffement.
HRP
Michael Nightingal
Henry Preston
- Badges :
Henry Preston
Michael Nightingal
Frustrant, en effet. Henry n’est pas du genre à mordre un hameçon au premier coup. Il attend, analyse les faits, pointe le bout de sa plume sur un papier pour des notes globales même si sa mémoire n’oublie pas ce qui se passe entre ses quatre murs. Parfois s’en est éreintant à réfléchir constamment, ce qui cause des migraines ou dans son cas, des insomnies. Le psychiatre ne ramène pas son travail à la maison malgré les questionnements de son compagnon. Il faut bien lui raconter sa journée sans entrer dans les détails, ce qui est parfois compliqué. Aucun nom à mentionner, ni l’âge comme le genre toutefois, il peut glisser des paroles, les siennes, pour construire sa réalité. En ce moment, il croit que leur heure sera féroce. Pas que ce soit facile dans ses cours de boxe mais ça reste des entrainements, jamais de vrais combats. Aujourd'hui c’est différent, il joue contre un réel adversaire qui est plus expérimenté en temps. Il sourit, satisfait de sa réponse tout en se demandant à quel point il va en baver.
-Parfait, on est donc sur la même longueur d’ondes.
Avant de partir il arque un sourcil, pensant à ses années de l’université. C'est vrai que les rumeurs se propagent rapidement, surtout avec autant d’étudiants. Il y a toujours des yeux et des oreilles partout, ce qui l’amène à penser au directeur de l’académie. Combien de nouveautés peut-il entendre au travers de son établissement? Henry en enregistre des tonnes par semaine, ici ça doit être pire mais lesquelles sont vraies?
-J’avoue que les ragots se propagent vite sur une île. Par contre un psychiatre qui fait de l’escrime avec un professeur, je n’y vois pas d’intérêt sauf pour nous deux bien entendu. En cas contraire ça fera un sujet avant les cours de mathématiques, je ne mélange pas ma vie personnelle avec mon travail.
À son retour il dépose sa bouteille d’eau sur le banc et s’approche de Michael, prenant le casque après s’être frotté les paupières. Ces verres de contact qui irritent la corné, trop orgueilleux pour passer à l’action de rectifier sa vue par le laser. Il aime trop ses lunettes depuis qu’il est jeune, il se cachera derrière quoi après l’absence de monture? Inconcevable pour lui de se promener sans cette arme secrète qui pour la plupart, le conçoit tel un intellectuel qui s’habille de manière non conventionnelle lorsque son métier est révélé. Pourquoi un psychiatre porterait toujours des marques excédant les quatre chiffres pour guérir le mental des gens? La réponse est simple, ses standards sont élevés dans tous les domaines. Un défaut de fabrication, jamais il ne s’en est plaint pour autant. Si une personne inintéressante assume de le juger pour aucune raison valable, il passe son tour comme si elle n’existe pas. Son adversaire a su toucher quelque chose en lui. Une partie enfouie, un sport jadis pratiqué mais certes, des paroles pleines de connaissances.
Henry suit de ce pas son nouvel ami pour mettre ses pieds sur la zone, le tapis s’adaptant à ses chaussures. Le fleuret en main, il le bouge pour ne pas l’échapper pendant le tournoi, puis hoche la tête pour une préparation. Baissant sa visière, il salue également son partenaire de jeu. En position d’attaque, le joueur laisse sa main derrière son dos pour son équilibre. En escrime on peut toucher l’autre qu’avec l’épée, le bras est donc écarté et suite à cette position, les pieds de Henry sont en mouvement comme en boxe, mais dans un axe d’environ un mètre. Le premier touché est pour le professeur, le second est gagné par le psychiatre. Après de longues années à ne pas avoir pratiqué ce sport, il est plutôt satisfait et impatient de commencer pour de bon. En relevant la visière, il sourit sincèrement.
-Prêt pour une vraie compétition? De mon côté ça va, j'entends certains muscles grincer j'irai sans doute me faire masser demain.
Codage par Libella sur Graphiorum
Messages :
100
Date de naissance :
06/09/1987
Age :
36
Localisation :
Dans son bureau
Emploi/loisirs :
Psychiatre
Michael Nightingal
And the best fencer is...
Il était impatient en quelque sorte le borgne de passer à la partie pratique pour laquelle ils avaient décidés de se retrouver ici ce soir. Il avait arrêté la compétition professionnelle depuis la perte de son oeil mais il n'avait pas pour autant perdu sa combativité et son amour des affrontements dans ce sport. Donc pour une fois qu'il allait pouvoir affronter un véritable adversaire, et pas un étudiant qui n'avait pour tout bagage que les cours qu'il lui avait donné, il n'allait clairement pas chercher à restreindre son plaisir. Sans le blesser bien entendu, mais c'était aussi l'avantage de l'escrime, la lame était souple et peu dangereux, et il avait laissé les protections sur les pointes histoire qu'il n'y ait vraiment pas de risque. Ce serait un combat dans les règles académiques, en sécurité mais qui n'en serait pas moins intéressant pour les deux.
Et il est plus que ravit de voir que son futur adversaire semble avoir les mêmes idées que lui. Bien, personne n'était venu en tête de ménager l'autre, et vu ce qu'il connaissait de son caractère au vu du temps qu'ils avaient passés ensemble, il savait que le psychiatre avait un bon esprit de compétition et qu'il ne se laisserait pas avoir facilement quoi qu'il arrive. Il léger sourire aux lèvres, le professeur sentait ses doigts le démanger sur la garde de son arme, impatient qu'il était déjà de passer à l'action et de ressentir à nouveau l'adrénaline d'un bon affrontement d'escrime. Il rit à ses paroles concernant les rumeurs.
- Je ne sais pas si vous étiez comme ça adolescent ou jeune adulte, mais ici tout ce qui n'est pas habituel à de quoi les faire parler pendant au moins une semaine. Alors je vous laisse imaginer ce qu'ils vont dire en sachant que je vous ai invité ici un soir, encore plus si je perds ce combat ils s'en donneront à coeur joie
Ce qui n'allait clairement pas le gêner, ça lui donnerait une occasion de plaisanter avec ses élèves. Mais il ne comptait pas perdre pour autant bien au contraire. Une fois tous les deux en place, autant au niveau de l'équipement que de la posture, Michael laissa l'engagement à son adversaire histoire de bien se remettre ne jambe. L'idée était de lui donner l'occasion de retrouver ces marques dans ce sport mais aussi pour tous les deux de faire chauffer leurs muscles un peu avant de passer à la partie réelle de ce combat. Concentré malgré tout, ls échangèrent quelques coups basiques, chacun un point à la fin de l'échauffement, amusant le professeur. Voilà qui promettait pour la suite. Il releva sa visière à son tour.
- Je suis toujours prêt pour ça. C'est le risque en effet, mais on va faire en sorte que ça en vaille la peine... Et puis, comme ça vous en aurez moins la prochaine fois
Oui c'était clairement une invitation à remettre cela à une autre occasion plus ou moins proche s'il le voulait. Lui clairement il ne dirait pas non à pouvoir vraiment dérouiller ses capacités de temps en temps alors s'il pouvait trouver un partenaire cela ne le dérangerait pas le moins du monde. Remettant sa visière en place avant de se remettre en position, le borgne attend que son adversaire soit prêt à son tour pour le saluer.
Finit les sourires ou l'amusement, il est soudain bien concentré le professeur, sa posture toujours impeccable, toutes ses heures d'entrainements bien en mémoire et prêtes à servir. Cette fois il ne lui laisse pas l'avantage de l'engagement et porte la première attaque, vif. Il n'est pas en train d'y aller à fond, l'idée n'est pas de chercher à tout terminer au plus vite, non il veut en profiter. Alors il laisse les mouvements s'enchaîner avec une grande fluidité, le niveau et la rapidité des gestes augmentant petit à petit pour laisser le temps aux deux adversaires de se chauffer un peu plus et d'augmenter la difficulté de l'affrontement. Le tableau affiche les points avec les capteurs reliés à leur équipement, le nombre augmentant petit à petit des deux côtés, même si plus vite du sien sans doute. Mais rien n'était finit, ce n'était que la fin de la première manche, il y en avait encore deux autres, et il y avait points à faire. Relevant sa visière quand la sonnerie de la pause retentit, le professeur est légèrement essouflé et prend le temps de boire une gorgée d'eau avant de se tourner vers son adversaire.
- Tout va bien ?
Et il est plus que ravit de voir que son futur adversaire semble avoir les mêmes idées que lui. Bien, personne n'était venu en tête de ménager l'autre, et vu ce qu'il connaissait de son caractère au vu du temps qu'ils avaient passés ensemble, il savait que le psychiatre avait un bon esprit de compétition et qu'il ne se laisserait pas avoir facilement quoi qu'il arrive. Il léger sourire aux lèvres, le professeur sentait ses doigts le démanger sur la garde de son arme, impatient qu'il était déjà de passer à l'action et de ressentir à nouveau l'adrénaline d'un bon affrontement d'escrime. Il rit à ses paroles concernant les rumeurs.
- Je ne sais pas si vous étiez comme ça adolescent ou jeune adulte, mais ici tout ce qui n'est pas habituel à de quoi les faire parler pendant au moins une semaine. Alors je vous laisse imaginer ce qu'ils vont dire en sachant que je vous ai invité ici un soir, encore plus si je perds ce combat ils s'en donneront à coeur joie
Ce qui n'allait clairement pas le gêner, ça lui donnerait une occasion de plaisanter avec ses élèves. Mais il ne comptait pas perdre pour autant bien au contraire. Une fois tous les deux en place, autant au niveau de l'équipement que de la posture, Michael laissa l'engagement à son adversaire histoire de bien se remettre ne jambe. L'idée était de lui donner l'occasion de retrouver ces marques dans ce sport mais aussi pour tous les deux de faire chauffer leurs muscles un peu avant de passer à la partie réelle de ce combat. Concentré malgré tout, ls échangèrent quelques coups basiques, chacun un point à la fin de l'échauffement, amusant le professeur. Voilà qui promettait pour la suite. Il releva sa visière à son tour.
- Je suis toujours prêt pour ça. C'est le risque en effet, mais on va faire en sorte que ça en vaille la peine... Et puis, comme ça vous en aurez moins la prochaine fois
Oui c'était clairement une invitation à remettre cela à une autre occasion plus ou moins proche s'il le voulait. Lui clairement il ne dirait pas non à pouvoir vraiment dérouiller ses capacités de temps en temps alors s'il pouvait trouver un partenaire cela ne le dérangerait pas le moins du monde. Remettant sa visière en place avant de se remettre en position, le borgne attend que son adversaire soit prêt à son tour pour le saluer.
Finit les sourires ou l'amusement, il est soudain bien concentré le professeur, sa posture toujours impeccable, toutes ses heures d'entrainements bien en mémoire et prêtes à servir. Cette fois il ne lui laisse pas l'avantage de l'engagement et porte la première attaque, vif. Il n'est pas en train d'y aller à fond, l'idée n'est pas de chercher à tout terminer au plus vite, non il veut en profiter. Alors il laisse les mouvements s'enchaîner avec une grande fluidité, le niveau et la rapidité des gestes augmentant petit à petit pour laisser le temps aux deux adversaires de se chauffer un peu plus et d'augmenter la difficulté de l'affrontement. Le tableau affiche les points avec les capteurs reliés à leur équipement, le nombre augmentant petit à petit des deux côtés, même si plus vite du sien sans doute. Mais rien n'était finit, ce n'était que la fin de la première manche, il y en avait encore deux autres, et il y avait points à faire. Relevant sa visière quand la sonnerie de la pause retentit, le professeur est légèrement essouflé et prend le temps de boire une gorgée d'eau avant de se tourner vers son adversaire.
- Tout va bien ?
HRP
Michael Nightingal
Henry Preston
- Badges :
Henry Preston
Michael Nightingal
Connaissant approximativement l’âge de Michael, il comprend tout de même comment les rumeurs peuvent circuler aujourd’hui. Les jeunes sont toujours avec leur téléphone en main, un message texte peut détruire la confiance, le mode de vie d’un adolescent. L'impression qu’en pensionnat, c’est pire à cause des dortoirs et le nombre d’étudiants. Lorsqu'il était au lycée, la pression qu’il recevait face aux autres élèves était assez élevée, même si Henry voulait passer invisible. C'était mental, et aussi physique. À se cacher pendant les pauses récréations, même si certains jours il revenait les lunettes cassées, quelques livres aux pages froissées puisqu’on les avait lancés par terre. Le pire était évidemment les vêtements. Ses parents n’étaient pas là l’après-midi quand il rentrait, donc mettre de la colle sur de la vitre restait inutile, et donner un nom aussi. Henry était l’élève modèle, détesté des autres. Tout ça s’est calmé à la fac, nouvelle école, nouveaux visages. Quelques amis extravertis l’ont sorti de cette terreur de demeurer caché, alors ses études à la fac de Londres n’étaient pas si mal après tout.
-On peut dire que les réseaux sociaux ont certains points négatifs dans une société. À mon âge les téléphones portables n’existaient pas encore, du moins pas dans les écoles. Donc les agressions étaient...physiques, faciles d’accès pour avoir la moitié du lycée autour de moi. Et tu te doutes que je n’étais pas du genre à me défendre, je ramassais mes cahiers au sol si je retrouvais mes lunettes. Aujourd'hui c’est plutôt un texto envoyé, même si j’ai eu vent d’attaques au poing à l’académie.
Le psychiatre hausse les épaules, ce n’est pas un sujet auquel il aime discuter, quoi qu’il en n’ait jamais vraiment touché un mot à n’importe qui auparavant. Ça n’éveille plus de peur maintenant, les années ont passé sous ce silence, même que rien ne le dérange de ce côté, Henry est assez grand et neutre afin de soutenir ses propos, malgré une certaine justification auprès de Michael.
-Ne vous inquiétez pas, ça fait partie du passé. C'est peut-être trop de modestie mais ça ne me gêne pas si vous avez des questions.
Après quelques échanges en pratique, le psychiatre sourit derrière le casque. Découvrant qu’il n’avait pas perdu la main à manier le fleuret, il relève sa visière et un petit rire sort aux paroles du professeur. Étrangement, il se demande quel genre d’enseignant il est, considérant que les maths ne sont pas une matière préférée de tous. À l’entendre parler, il aurait aimé l’avoir au lycée à la place de celui qui était surtout froid, qui n’expliquait pas grand-chose si on levait toujours la main. Ce n’est pas à comprendre pourquoi la plupart des étudiants avait des notes ridicules. Michael est gentil, le genre qui explique trois fois à un élève, sans broncher, jusqu’à temps qu’il saisisse l’équation.
-Ce sera à ajouter dans mon agenda alors, j’en prends note. Peut-être pas à chaque semaine, disons deux fois par mois?
Suite au salut, Henry se concentre à son tour. Il se doutait que Michael allait attaquer en premier, pour deviner les compétences de son adversaire qui change de pied immédiatement, frôlant le fleuret. Au début il n’est pas assez souple, les gestes trop rigides mais ça se replace, les jeux de pied sont mesurés et l’adrénaline le conduit à la chaleur, sans le remarquer tout de suite. La pesanteur de l’équipement n’aide pas toutefois ce n’est pas si pire, ce sont entre autres les mouvements répétitifs qui lui feront de jolis maux aux articulations demain. Peut-être que s’il se rend utile ce soir, il pourra quetter un massage d’Amaury. Il n’a pas vraiment le temps de prendre une pause et de regarder les points, sachant déjà que c’est corsé entre eux. Préférant voir à la fin le comptage dû au mauvais perdant qu’il sait sans doute pour ce soir. Se remettre dans le bain de l’escrime n’est pas une mince affaire par contre, il aime jouer. Les battements de cœur contrôlés, ça faisait un bail qu’il n’en avait pas eu le droit. Henry prend également sa bouteille d’eau, le souffle court.
-Oui ça va. Par chance je n’ai pas de problème cardiaque sinon je serais étalé au sol.
Le psychiatre lui fait un clin d’œil, puis les deux se remettent au sérieux. Henry gagne de peu la seconde manche et perd la troisième après avoir cumulé tous les points sur le tableau. Essoufflé, il regarde Michael avec un sourire en coin, lui serrant la main. Il retire son casque pour mieux parler, voyant que plusieurs élèves en habit de sport étaient là depuis...il ne sait combien de temps en fait, trop centralisé sur l’adversaire. Passant ses doigts pour retirer la sueur, quelques-uns le fixent afin de deviner qui il peut bien être. Très subtiles les gosses.
-Bien joué Michael, c’est tout de même sympa d’avoir trouvé un joueur d’escrime sur l’île. Je vais vous aider à ranger, je crois qu’on est dans le chemin pour une pratique de volley. On peut prendre un café après?
Codage par Libella sur Graphiorum
Messages :
100
Date de naissance :
06/09/1987
Age :
36
Localisation :
Dans son bureau
Emploi/loisirs :
Psychiatre
Michael Nightingal
And the best fencer is...
Iui c'était quelque chose qu'il avait découvert en arrivant dans l'enseignement public, à l'université, jusqu'alors il avait été dans des établissements militaires donc autant dire que les plaisanteries et les ragots ce n'était pas vraiment la norme là bas. Mais depuis son époque à l'université il avait vite après que la plupart des étudiants aimaient bien prendre un évènement surement insignifiant de base et l'amplifier pour en faire une histoire fantasque qui circulait dans tout l'établissement, et ce avant même le développement des réseaux sociaux dont parlait Henry.
- C'est comme toute évolution, il y a des bonnes et des mauvaises choses qu'il faut apprendre à gérer. J'avoue que je ne sais pas ce qui est le pire entre les violences verbales ou physiques... Il y a quelques bagarres oui mais rien de bien méchant pour le moment, heureusement
Du moins pas dans l'enceinte de l'académie. Si l'histoire raconté par Henry lui a tiré un froncement de sourcil, il se garde bien de rebondir ou de l'interroger sur le sujet. Ce sont des choses sensibles et ils ne sont pas assez proches pour que le borgne se sente de l'interroger dessus. Encore moins face à l'attitude du psy qui montre bien qu'il n'a pas vraiment envie d'en parler, le sujet était simplement venu dans la conversation mais ce n'était pas le prof qui allait le relancer. Il est surprit pour autant des paroles qui viennent ensuite.
- Ne le prenez pas mal je trouve cela impressionnant et respectable que vous acceptiez d'en parler aussi facilement mais j'avoue que ce ne sont pas des sujets que j'aime aborder les premières fois
C'était très louable de sa part d'en parler et de lui dire mais le prof avait cette tendance à éviter toute conversation qui pouvait être en lien avec des traumatismes du jeune âge. Reportant son attention sur ce qui devait normalement les occuper en cette journée, ils commencèrent par s'échauffer dans quelques échanges de lames, juste histoire de reprendre la main pour le psy. Il sourit à la fin de cet échauffement à la réponse que lui offre son adversaire du jour, apparemment aussi motivé par cet échange que lui l'était.
- Deux fois par mois c'est parfait pour moi. On se calera sur votre emploi du temps je pense qu'il est plus chargé que le mien
En soit en dehors de ses heures de cours il n'avait pas d'impératif tout était question d'organisation et ce n'était pas comme s'il devait donner 80h de cours par semaine donc ce serait plus simple dans ce sens.
Puis finit la rigolade, maintenant c'est le début de l'affrontement en trois manches et les premiers points qui tombent. Même si l'ambiance reste bonne entre eux, on sent quand même que ça a changé et que l'esprit de compétition s'est réveillé entre eux. C'est agréable cet échange retrouvé, la souplesse et l'adrénaline des combats, la difficulté qui augmente petit à petit quand ils trouvent leurs marques, leurs mouvements. Petite pause à la fin de la première manche le temps pour tous les deux de boire un peu et de tenter de retrouver leur souffle, après tout c'était intense comme enchaînement, surtout en reprise après une journée de travail. Il pouffe un peu à sa réponse
- Ce qui serait bien dommage attendu que la partie n'est pas terminée
Un peu taquin le prof et surtout il ne veut pas s'arrêter aussi vite pour une fois qu'il a un partenaire de qualité pour s'entraîner. Et finalement ils repartent au combat, enchaînant les deux manches suivantes jusqu'à ce que la sonnerie ne retentissent et que le tableau ne déclare le borgne vainqueur. Essoufflé au même titre que son adversaire, Michael retira son casque avant de venir serrer la main de son adversaire, remarquant en même temps que lui la présence de leurs spectateurs. Il sourit à Henry.
- Toi aussi c'était un beau match. Mais ça fait plaisir oui, je suis content qu'on puisse remettre ça aussi
Oh que oui, même si la fatigue de cet affrontement se fait sentir, sans aucun doute que le borgne avait hâte de pouvoir remettre ça et de s'amuser encore. Il adorait l'escrime et même si c'était une pique de plus de rappel de ce que la perte de son oeil lui avait coûté, cela faisait tout de même du bien.
Oh que oui, même si la fatigue de cet affrontement se fait sentir, sans aucun doute que le borgne avait hâte de pouvoir remettre ça et de s'amuser encore. Il adorait l'escrime et même si c'était une pique de plus de rappel de ce que la perte de son oeil lui avait coûté, cela faisait tout de même du bien.
- Et avec plaisir pour le café
Il allait se mettre à ranger le terrain quand les étudiants se proposèrent de s'occuper de tout et Michael entraîna son adversaire vers les vestiaires après les avoir remercier. Il entreprit d'enlever la tenue d'escrime avant de regarder Henry.
- Je ne sais pas si vous aviez prévu de quoi prendre votre douche, sinon il y a quelques trucs dans ce casier
- Je ne sais pas si vous aviez prévu de quoi prendre votre douche, sinon il y a quelques trucs dans ce casier
Parce que bon, la tenue d'escrime c'est bien mais ça tient chaud et le moins qu'on pouvait dire, c'est qu'ils avaient bien transpiré en dessous. Après s'être assuré que Henry avait tout ce qu'il lui fallait, Michael se glissa rapidement sous la douche pour se laver, ressortant habillé en quelques minutes, finissant ensuite de ranger ses affaires pour pouvoir quitter les lieux avec le psy sitôt que les deux seraient prêt.
- Vous avez une idée de là où vous voulez aller ?
HRP
Michael Nightingal
Henry Preston
- Badges :
Henry Preston
Michael Nightingal
Y aller aux poings, le psychiatre ne pouvait pas révéler comment il avait eu cette information. Ne se cachant pas dans les pièces de l’académie, ce sont les déclarations qui viennent à lui. Faisant attention, il protège aussi son nouvel ami. Intéressant de se demander aujourd’hui ce qui est pire, Henry ne l’avait jamais vu sous cet angle. Probablement parce qu’il n’utilisait pas son téléphone à l’université et que pour lui, il arrivait à ne pas se faire frapper. Ce qui était étrange par contre, c’est de savoir pourquoi l’humain représente un danger face aux autres. Comment deux individus de même niveau, grandeur semblable, puisse se détester sans se connaître. Le caractère, certes, à cet âge Henry voulait tout savoir. Plus il apprenait, plus il ne connaissait rien. Il a choisi un travail plus complexe mais combien passionnant, où la plupart n’en voulait pas puisque c’était trop long, trop difficile. Flatteur et stupide de sa part, il aurait dû faire attention. Hochant la tête, il change de sujet.
En effet, pour une fois le psychiatre pouvait libérer son temps à un jeu. Mais en ajouter d’autres devient plus ardu. Il verra plus tard, trainant son agenda dans son véhicule. Le seul objet qui sort de son bureau puisqu’il en a parfois de besoin pour ajouter un patient à la dernière minute sans l’oublier, ce serait idiot de sa part de manquer une consultation. Les deux qui ne manquent pas un déroulement, l’ego du psychiatre encaisse la défaite à la toute fin. Pour une première fois depuis des années, ce n’était pas si mal de perdre avec un adversaire de taille. La prochaine fois sera meilleure, qu’il se tienne prêt. D'autant plus, il ira acheter son propre équipement s’il continue à s’entraîner avec Michael.
-C’est que partie remise, on verra le jour où il y aura dix points de plus!
Il sourit lorsqu’il accepte son invitation au café, un peu de calme ne leur feront pas de mal. Henry n’a pas le temps de riposter que les joueurs sont déjà en train de ranger les tapis. Ils pensaient qu’ils seraient trop lents à force de discuter entre eux ou c’était seulement une bonne intention? Un peu bousculé, il dépose son casque sur le banc et retire sa tenue.
-Ah, non j’ai tout ce qu’il me faut dans mon sac. Pareil à la salle de sport, je ne vais pas m’éterniser non plus. Avec cette chaleur je me verrais mal entrer chez moi en pleine transpiration.
Étonnamment trempé de sueur de la tête aux pieds, il troque ses chaussures pour des sandales, loin de vouloir chopper une bactérie dans la douche. La bouteille de shampooing en main, il prend une serviette au vol et enlève ses vêtements de sport avant de partir l’eau. Se baissant légèrement à cause de sa grandeur qui accote le pommeau, il se dépêche à se laver pour les fouines de dernières minutes. La serviette à la taille, il se rend devant son casier afin de s’habiller. La chemise boutonnée entrée dans le pantalon avec ceinture, des chaussures en cuir cirées, il remet son veston et ébouriffe ses cheveux. Les bijoux dans une poche zippée, il serre ses sandales et le reste de ses fringues, prêt à partir. Il prend la direction de son ami pour se diriger vers sa voiture, sourire aux lèvres.
-Oui, il y a un café proche de mon bureau qui reste ouvert le soir. Je pourrai te ramener ici ou chez toi, c’est comme tu veux. Tu peux mettre ton sac dans la...ouais non, sur les bancs ce sera mieux.
La valise s’était ouverte avec la clé, mais la quantité de poils de chien sur le tissu est somme toute assez grande. La banquette en cuir demeure propre, ce qui fait quand même rire Henry.
-Mon copain a plusieurs chiens, c’est convenu qu’ils restent à l’arrière. Je les aime d’amour sauf qu’une graffigne sur le cuir j’en ferai une crise cardiaque. Tu peux ouvrir la boite à gants et me passer l’agenda, sans scruter s’il te plait.
Il part le moteur puis la climatisation, tournant les quelques feuilles pour fixer le prochain mois. Le psychiatre a bien un patient le jeudi soir, toutefois ce n’est qu’une fois aux quatre semaines.
-La boxe et l’escrime le lendemain sont un peu dures sur le corps. Un jeudi soir sur deux ça te convient?
Il écrira sa réponse plus tard dans le livre, mettant la voiture en marche. Le café n’est pas si loin de l’académie, probablement fait exprès pour que la plupart des étudiants puissent y aller fréquemment. Pour un mardi en soirée, il ne devrait pas y en avoir beaucoup.
-Ça fait longtemps que tu as joint les mathématiques à l’escrime? Ou l’inverse.
Codage par Libella sur Graphiorum
Messages :
100
Date de naissance :
06/09/1987
Age :
36
Localisation :
Dans son bureau
Emploi/loisirs :
Psychiatre
Michael Nightingal
And the best fencer is...
Il y a des sujets qui sont plus ou moins facile à aborder et à discuter, mais ce n'était pas vraiment le lieu ou les circonstances favorables à un sujet aussi sensible que celui là. Quelques mots échangés, quelques confidences mais rien de plus profond pour le moment avant de revenir à ce qui les avait réunis ici ce soir, à savoir l'escrime. Et il ne faut pas longtemps pour que le combat se mettre vraiment en route, les coups s'enchaînant avec une certaine maîtrise, une certaine adresse, jusqu'à ce que le point ne signe la victoire du prof de math. Nul bravade ou fierté mal placé de sa part, il avait l'avantage de pratiquer régulièrement malgré tout. Il sourit à son adversaire du jour, sans aucune moquerie, certainement pas assez prétentieux pour ça, avant de rire doucement à ses paroles.
- Ne crois pas que je me laisserais avoir facilement
Clairement il y aurait du challenge entre ces deux là et le borgne n'en était que plus motivé à l'affronter à nouveau sur un terrain d'escrime. S'il n'était pas du tout porté sur une fierté mal placée après une victoire, il adorait pourtant la compétition et ce n'était pas tous les jours qu'il trouvait un adversaire à son niveau donc il était clair qu'il ne se priverait pas d'en profiter. Laissant soin aux étudiants de tout ranger, il accompagne Henry dans les vestiaires. Effectivement ils avaient bien transpiré et la douche n'était effectivement pas du luxe. Le laissant à sa douche, le borgne s'occupe de la sienne avant de se préparer pour l'accompagner. Un style beaucoup moins formel que son compagnon de sport, jean, t-shirt, veste et chaussures simples.
Une fois prêt tous les deux, le prof se laissa entraîner vers la voiture du psy. D'un autre côté lui il était à pied donc s'ils allaient un peu loin ce serait tout de suite compliqué. Et puis après un tel effort, on ne peut pas dire qu'il était vraiment contre se faire transporter par un véhicule.
- Parfait. Et ce qui sera le plus simple pour toi, j'habite pas vraiment loin d'ici
Il suit ses indications pour poser son sac, captant sans mal les poils d'animaux dans le coffre, prenant soin de ne pas risquer d'abimer la voiture.
- Je peux comprendre
Et c'était vite arrivé avec les griffes des chiens donc sans doute que le coffre était une bonne solution. Michael n'était pas vraiment un grand familier des animaux, il n'en avait jamais eu avec sa famille quand il était jeune et n'en avait pas plus prit le temps depuis qu'il était indépendant. S'installant à la place qui lui était désignée, il prit l'agenda comme demandé avant de lui tendre.
- T'en fait pas ça me serait pas venu à l'idée de regarder dedans
Ce n'était vraiment pas son genre de se mêler des affaires des autres, encore moins quand il s'agissait comme ici sans aucun doute de quelque chose de professionnel. Il soupire doucement en sentant l'air de la climatisation, profitant de la sensation et du confort des sièges tout en le laissant consulter son agenda.
- Oui c'est parfait pour moi. Je n'ai quasiment jamais d'engagement le soir et ce ne sont que des choses que je décide de placer donc il n'y a aucun problème
Clairement c'était lui le plus disponible des deux et il serrait présent à chaque moment que pourrait Henry pour échanger quelques coups avec lui. Il le laisse ensuite diriger le véhicule vers le café en question, souriant un peu à ses paroles.
- A vrai dire j'ai commencé l'escrime il y a longtemps, c'est un des premiers sports que j'ai fait. J'ai arrêté quelques temps mais j'ai repris pas longtemps après avoir commencé à enseigner ici. Et pour les maths, je savais que je voulais enseigner mais je savais pas trop dans quoi à part la science en général, ce sont un peu les maths qui m'ont trouvés. J'aimais l'idée de pouvoir accompagner mes élèves dans une matière que la plupart déteste. Et toi le mélange psy et escrime ?
Il garde un léger sourire, la conversation assez fluide entre eux alors qu'il le laisse gérer leur destination.
- Ne crois pas que je me laisserais avoir facilement
Clairement il y aurait du challenge entre ces deux là et le borgne n'en était que plus motivé à l'affronter à nouveau sur un terrain d'escrime. S'il n'était pas du tout porté sur une fierté mal placée après une victoire, il adorait pourtant la compétition et ce n'était pas tous les jours qu'il trouvait un adversaire à son niveau donc il était clair qu'il ne se priverait pas d'en profiter. Laissant soin aux étudiants de tout ranger, il accompagne Henry dans les vestiaires. Effectivement ils avaient bien transpiré et la douche n'était effectivement pas du luxe. Le laissant à sa douche, le borgne s'occupe de la sienne avant de se préparer pour l'accompagner. Un style beaucoup moins formel que son compagnon de sport, jean, t-shirt, veste et chaussures simples.
Une fois prêt tous les deux, le prof se laissa entraîner vers la voiture du psy. D'un autre côté lui il était à pied donc s'ils allaient un peu loin ce serait tout de suite compliqué. Et puis après un tel effort, on ne peut pas dire qu'il était vraiment contre se faire transporter par un véhicule.
- Parfait. Et ce qui sera le plus simple pour toi, j'habite pas vraiment loin d'ici
Il suit ses indications pour poser son sac, captant sans mal les poils d'animaux dans le coffre, prenant soin de ne pas risquer d'abimer la voiture.
- Je peux comprendre
Et c'était vite arrivé avec les griffes des chiens donc sans doute que le coffre était une bonne solution. Michael n'était pas vraiment un grand familier des animaux, il n'en avait jamais eu avec sa famille quand il était jeune et n'en avait pas plus prit le temps depuis qu'il était indépendant. S'installant à la place qui lui était désignée, il prit l'agenda comme demandé avant de lui tendre.
- T'en fait pas ça me serait pas venu à l'idée de regarder dedans
Ce n'était vraiment pas son genre de se mêler des affaires des autres, encore moins quand il s'agissait comme ici sans aucun doute de quelque chose de professionnel. Il soupire doucement en sentant l'air de la climatisation, profitant de la sensation et du confort des sièges tout en le laissant consulter son agenda.
- Oui c'est parfait pour moi. Je n'ai quasiment jamais d'engagement le soir et ce ne sont que des choses que je décide de placer donc il n'y a aucun problème
Clairement c'était lui le plus disponible des deux et il serrait présent à chaque moment que pourrait Henry pour échanger quelques coups avec lui. Il le laisse ensuite diriger le véhicule vers le café en question, souriant un peu à ses paroles.
- A vrai dire j'ai commencé l'escrime il y a longtemps, c'est un des premiers sports que j'ai fait. J'ai arrêté quelques temps mais j'ai repris pas longtemps après avoir commencé à enseigner ici. Et pour les maths, je savais que je voulais enseigner mais je savais pas trop dans quoi à part la science en général, ce sont un peu les maths qui m'ont trouvés. J'aimais l'idée de pouvoir accompagner mes élèves dans une matière que la plupart déteste. Et toi le mélange psy et escrime ?
Il garde un léger sourire, la conversation assez fluide entre eux alors qu'il le laisse gérer leur destination.
HRP
Michael Nightingal
Henry Preston
- Badges :
Henry Preston
Michael Nightingal
La tension reste dans l’atmosphère mais bonne enfant. Même si c’est un sport à un contre un, Henry préfère laisser le jeu tel qu’il est, déjà qu’il n’a pas perdu ses bases. Satisfait de sa performance, il ne doute pas que Michael est ravi d’avoir un vrai joueur et non un étudiant. La qualité est différente, cela va de soi sans pénaliser les autres. D’ailleurs il se dépêche dans n’importe quels vestiaires, pas pour l’hygiène mais pour quelqu’un qui pourrait le reconnaître. Surtout un patient. Il pourrait en prendre partie contre lui pendant une consultation, ce qui serait embêtant et peu facile à changer de sujet. Bien qu’il n’ait aucune cicatrice physique, ça demeure un corps nu. À son habitude il détonne et encore, ses bagues ni ses chaînes ne sont mises. Malgré ses vêtements de travail, seulement son veston serait retiré et ses chaussures cirées troquées pour celles en suède. Il sait que ça peut gêner certaines personnes, certes c’est à accepter puisqu’il n’ira jamais porter un sweat à capuche à moins d’être vraiment dans une situation catastrophique.
Ils finissent par déposer leur sac de sport chacun de leur côté, sur la banquette arrière. Henry n’a pas menti sur le fait qu’il aime les chiens, seulement dans son VUS il y a qu’une règle : les animaux derrière. De toute façon, ils n’y sont pas souvent puisque les balades sont plus fréquentes sur les terrains plats et connus par Amaury.
-Je te ramènerai chez toi alors, ça me rendrait plus anxieux de te laisser marcher la nuit tombée.
On ne peut pas dire que le psychiatre est qualifié de sportif malgré ses entrainements chaque semaine. Il se tient en forme en premier lieu pour son âge, ensuite pour le boulot car il est toujours assis et sa relation amoureuse. En vérifiant les endroits vides dans l’agenda, il n’y a plus grands moments, donc il sourit lorsque Michael confirme sans hésitation. En lui repassant le cahier pour le ranger, il appuie qu’une vérité.
-Oui je me doutais bien que tu ne regarderais pas. De toute façon c’est codé il faudrait plus d’une minute pour déchiffrer.
Peu d’engagements, il n’a pas de famille à Lifelam? Henry n’est pas dans le jugement, il cherche seulement à comprendre. Il était seul en arrivant ici, pris par une surcharge de travail il ne s’est pas aventuré sur des relations quelconques. Michael est arrivé par hasard, engageant un sujet intrigant donc le psychiatre lui ait porté attention. De nature prétentieuse il ne serait pas allé plus loin, mais il a piqué sa curiosité. Déjà stationné, il a tout enregistré la réponse et sa question, un sourire au visage mais il sort de l’habitacle, invitant son passager à faire de même. Il ouvre la porte du café pour le laisser entrer par politesse, sachant quoi commander.
-C’est le perdant qui invite! Un Earl Grey s’il vous plaît.
Attablés en attendant leurs commandes, Henry continue la conversation.
-Je crois que simplement enseigner est un honneur. Si on a le bon professeur, la matière devient intéressante quoi qu’elle soit. À ce jour, la boxe m’aide pour mon boulot. Une heure intensive avec un entraineur pour sortir mes patients de ma tête, je ne peux pas demander mieux. J'ai commencé l’escrime au lycée, ensuite la première session à la fac mais pendant les cinq années on est en médecine générale. J'ai dû me concentrer sur mes études. Mon père est urgentiste à l’hôpital de Londres, ma mère possède une grande entreprise pharmaceutique. Moi aussi je voulais sauver des personnes, c’est ce que je me disais quand j’étais jeune. Alors j’ai choisi la psychiatrie. J'imagine que tes élèves apprécient tes cours, non? Tu sembles assez modeste et facile à approcher, ce sont des qualités pour être enseignant. Tu laisses des chances à tes sportifs?
Codage par Libella sur Graphiorum
Messages :
100
Date de naissance :
06/09/1987
Age :
36
Localisation :
Dans son bureau
Emploi/loisirs :
Psychiatre
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|