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C O N T R A S T E
BL | slide of life | 200x400
LIFELAM...Quel nom étrange pour une ville occidentale ! Nous sommes nous trompés d'endroit ? Mon GPS a-t-il un problème ? Détrompez-vous, vous êtes exactement là où vous souhaitez être... Gare où vous mettez les pieds et avec qui vous vous liez d'amitié. Votre existence sur cette île pourrait être lumineuse et heureuse comme beaucoup plus sombre et dramatique..."
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Erik Adkins
Ven 18 Fév - 19:15
Alexander Bane


Enfin une fin de semaine où on peut relaxer, sans devoir réviser, ou peu. C'est vrai que depuis plusieurs mois, je ne suis pas sorti de chez moi sauf pour aller à l’église me rendre en cours. Mes nouvelles fréquentations ont toutes des appartements, ou presque. Lorsque je reçois un message texte d’un vieil ami, j’hésite. Pourquoi? Aucune idée. On faisait toujours la fête les fins de semaine ensemble pour n’importe quoi, n’importe qui. On s’éclatait, voilà mon hésitation. Je suis rendu trop vieux pour sortir dans les bars? C’est quoi cette pensée ridicule, bien sûr que non. J'aurai vingt-quatre ans bientôt, autant profiter de ma vingtaine pendant que je le peux. J'espère que ce n’est pas un coup monté par Matt pour rire de ma gueule, puisque je ne suis plus dans l’équipe de hockey depuis un moment. Je n’ai pas fait exprès de ne plus y être voyons, j’espère qu’ils ont compris ça. Je ne suis pas retourné voir l’équipe puisque ça me faisait trop mal au cœur de les voir patiner, exercer et lancer des buts comme si tout était normal. On m’a remplacé, évidemment. Ce qui était le plus choquant la première - et dernière - fois où je suis allé.  

Alors on est samedi, ce serait con de ne pas me pointer dans ce bar. Par contre, je ne réponds pas à son message pour garder la surprise. Prenant une douche rapide, je me retrouve en boxer rouge pour choisir ce que je vais mettre. Touchant mes nouveaux fringues, je choisis le bordeaux et pantalon noir hors de prix. Mes baskets immaculées blanches, ma montre Rolex dorée et je sors avec mon manteau long en feutre gris. Ça fait du bien parfois d’être dans ses propres vêtements, passer pour un riche; ce que je suis en réalité. Passant une main dans mes cheveux, j’ouvre la porte du bar et reconnais tout de suite mes amis. Mon sourire ce veut joyeux, autant que tous les autres. Qu'est-ce qu’ils m’avaient manqués bordel! Je n’avais jamais cru ça possible, perdre des amis à presqu’en en pleurer. Tout le monde me souhaite la bienvenue et m’agrippe d’une accolade; tellement que j’en tombe.  

-Allez allez, j’offre la tournée! Je travaille fort pour vous revoir les mecs, je m’en veux de ne pas être avec vous.  

C'est ça Erik, dis-le que t’es trop con, te battre c’est mieux que de rester avec tes potes. J'ai l’impression de retourner il y a quelques mois, quand j’étais plus stupide. Les verres se vident autant qu’ils se remplissent, tout le monde me parle en même temps et je comprends à moitié, l’alcool déjà placé. Je ris quand je vois le magazine, arrêté à une certaine page. Je n’en fais pas un cas mais en relevant la tête, il est là par magie.  

-Bah tiens, quand on parle du loup.  

Les potes me regardent pendant que je me lève, bien décidé à faire une connerie. Je m’avance et le fixe, sourire.

-Tu veux être la prochaine pute du magazine Play Boy? J’aimerais avoir un autographe, c’est pour ma mère ou mon père, c’est difficile à deviner.  

Lui envoyant le magazine en pleine tronche, je m’accote au comptoir.
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Vendredi soir. Sans doute son soir préféré de la semaine puisqu'il pouvait en profiter en sortir. Enfin, ce n'était pas comme s'il se privait de sortir le reste des soirs de la semaine mais le vendredi soir c'était toujours différent. Déjà il y avait bien plus de monde dans les bars, et en plus il pouvait profiter de la fête jusqu'au bout de la nuit sans avoir à se soucier d'avoir assez de sommeil derrière lui pour pouvoir suivre correctement ses cours. 

Une douche rapide après avoir fini ses devoirs et le voilà qui regardait dans son placard pour voir ce qu'il allait mettre. Quelque chose de pratique pour se déhancher toute la nuit sur une piste de danse et de pas trop encombrant à emmener en soirée. Rapidement il opte pour un slim bien moulant noir, converses en cuir noires, chemise bleue assortie à ses yeux et un manteau long gris. Parfait. Décontracté comme il aimait, pas de quoi le faire passer pour un richard c'était pas son but. Un petit passage par la case bijou pour passer un bracelet de cuir, une montre et un collier en argent autour de son cou et un autre par la case maquillage. Rien de trop ostensible mais de quoi faire ressortir ses yeux. Souriant légèrement à son reflet dans le miroir il quitta sa maison pour se rendre en ville. 

Il n'allait pas retrouver quelqu'un en particulier ce soir, il allait juste dans un bar choisi plus par hasard qu'autre chose pour s'amuser, ne doutant aucunement du fait qu'il allait trouver des gens avec qui passer la soirée. Il commençait à avoir sa réputation et ses fans avec son travail de mannequin, et puis à force de trainer dans les soirées, il s'était fait aussi pas mal de relations qu'il croisait plus ou moins régulièrement. Entrant dans le lieu déjà chargé de vie, la première étape fut pour lui de se diriger vers le bar, sourire aux lèvres afin de se commander son éternel mojito. Il n'y avait pas meilleure moyen de commencer une soirée que celui-là. Profitant de l'attente, il observa autour de lui histoire de voirs'il apercevait un visage connu. Rien ne lui sauta aux yeux dans un premier temps mais qu'importe. Un petit clin d'oeil et un sourire de remerciement au barman et le voilà qui pouvait profiter avec délectation de la première gorgée de sa boisson favorite avant qu'une voix se détacha des autres. Tournant ses yeux bleus vers la source de cette voix, il reconnu Erik, un autre élève de l'académie. 

Réceptionnant adroitement le magazine envoyé à son visage, merci le fait qu'il n'avait pas encore trop bu, le noiraud regarda la page à laquelle il avait été ouvert comprenant enfin ses paroles. Souriant à la photo qui s'offrait à lui, il s'était bien amusé sur ce shoot et il avait eu des commentaires plutôt flatteur d'ailleurs, il releva ses billes claires sur Erik prenant une gorgée de son cocktail sans lâcher son sourire. 

- Et pourquoi pas ? ~ J'espère que ça ne te dérange pas trop je m'en voudrais d'offenser ta pureté d'esprit 

Ironique lui ? Il était en forme apparemment ce soir le mannequin, mais toujours dans le jeu, il n'y avait pas d'animosité chez lui. Mais ça l'amusait toujours bien de voir les gens se permettre de juger ses choix de vie alors que...Ouais il en avait rien à foutre de leurs avis. Sortant un marqueur de la poche de son manteau il griffonna un petit mot sur la photo avant de lui faire glisser le magazine. "Pour le parent de Erik-chou ~ Alex". Il avait même pousser le vice à écrire son pseudo Insta sur lequel il balançait d'autres photos. Il n'avait aucune pudeur, le jeune adulte et se moquait bien que toute l'académie soit au courant. 

- J'espère que ça te va. Sinon la prochaine fois hésite pas je peux aussi avoir des vrais photos ce sera mieux qu'un vieux magazine. Mais c'est gentil de me faire de la pub ... Tu veux peut être le tien aussi ou pour tes amis vu que ça à l'air de bien les intéresser de regarder ce genre de magazines ? 

Croisant les jambes, il reprit une gorgée dans son verre. Bah oui parler de ce genre de choses à voix haute dans un bar ça attire un peu la curiosité et il avait capté plusieurs regards donc c'était cool pour sa popularité.


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Lun 16 Mai - 17:46
Alexander Bane


J’aurais pu le faire à jeun mais avec de l’alcool dans le corps, c’est toujours plus facile et en bonne compagnie, c’est pire. La testostérone est à fond avec l’équipe de hockey, on retombe sans cesse dans un cercle vicieux du mec plus fort que l’autre, en restant amical. Des petites piques par-ci par-là, rien de bien méchant. On est soudés, même si je n’y suis plus depuis quelques mois, c’est comme si c’était hier. Matt est le plus proche de moi, littéralement autant qu’il soit à un coin de rue, donc on voyageait ensemble pour se rendre à l’aréna. On s’est perdus de vue à cause de mes blessures, mais je travaille fort pour rejoindre l’équipe au printemps et retrouver ma place pour la dernière année. Sans sport, je ne suis rien.

-Parce que tu crois que mon âme est sensible? Okay petit farceur, on va jouer à un jeu, ça t’intéresse? Tu sembles populaire, moi aussi puisque tu connais mon nom. Tu choisis si tu veux être avec un public autour de nous, moi je m’en fous. Tu connais ‘’Je n’ai jamais’’?

Pour une fois que je rencontre un simili mannequin qui a de la répartie, le reste de la soirée promet. Les autres sont souvent plus timides qu’on ne le pense, ou se vante trop de leur popularité. Juste à voir son image aussi soignée que la mienne, c’est difficile de jauger si on va bien s’entendre ou s’il me donnera du fil à retordre. Un sourcil arqué, je me sens plutôt vif ce soir, moqueur et taquin. Alex. Il y en a des tonnes de ce nom, c’est assez commun. En attrapant le magazine, mon rire est cynique. D'où il connait mon prénom d’ailleurs? Sans doute de la fac. Je sors un peu plus ces temps-ci, tout en me tenant au carreau pour ne pas faire trop de vagues. On n’est pas à l’académie, feu vert pour tout le monde. J'arrache la page signée, emprunte gentiment le briquet du serveur et brûle la feuille jusqu’à faire partir le tout en cendre. Le regard pointé vers lui, sourire aux lèvres.

-Oups. Tu vois mon intérêt suscité pour ce genre de photos, Alex. Laisse ton cocktail de fille ici, j’ai mieux à te proposer. On va le rendre plus extrême, posant deux questions piquantes à la fois et si on boit, on est obligé d’expliquer la situation. On calcule et si je perds, j’accepte de prendre un shooting photo torse nu avec toi pour le mettre sur mon Instagram.

J'ai déjà quelques verres dans le nez, ça s’annonce mal pour moi mais j’adore les paris, un de mes vices, défaut d’homme d’affaires. Sortant ma liasse de billets, je mets un cent sterling pour une bouteille de Captain Morgan accompagnée de quatre shooters, le reste pour dommages causés par le feu. En soi, le barman va le garder dans sa poche puisque je n’ai rien brisé. On va apprendre à se connaître, et je risque d’être saoul mort d’ici deux heures, voire avant. Ça me remettra en selle, avoir un nouvel ami ou le contraire, on le découvrira tous les deux.
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De son côté pas encore d'alcool dans ses veines, seulement les quelques gorgées de son cocktail qu'il avait eu le temps d'avaler avant d'être interrompu par tout ce bazar. Bazar qui le faisait d'ailleurs bien rire, il avait apparemment décidé d'être d'humeur joueuse ce soir et ça semblait approprié. Un léger petit sourire, mi amusé mi moqueur, qui ornait le coin de ses lèvres, une attitude légèrement provoquante et une langue à tendance acérée et visiblement il avait trouvé la bonne personne face à lui. 

- Vu ta réaction à une simple photo j'ai eu quelques doutes. Et je suis toujours partant pour un jeu surtout en aussi charmante compagnie

L'ironie n'est jamais bien loin. Oui il adorait les jeux, surtout les jeux à boire en soirée il était clairement sur son terrain, mais bon disons que les gens du club de hockey n'étaient pas ses partenaires préférés, trop de testostérone étalée en place publique pour lui, d'où la petite pique. 

- Pour le public je crois qu'on a de toute façon pas le choix à moins d'aller se planquer au fond de la cave. Et bien sûr que je connais, tu choisis bien c'est un de mes préférés ~ 

Parce que c'est le jeu d'exposition de tous les secrets et qu'il adorait ce genre de chose mine de rien l'étudiant en psycho. Il le regarde ensuite brûler la page avec un air amusé, sirotant tranquillement son cocktail.

- Le surnom ne t'as pas plu ? Je trouvais qu'il t'allait bien moi 

Est ce qu'on ne lui avait pas déjà dit qu'il fallait tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ? Et bien visiblement il faudrait lui dire une fois de plus parce que ce n'était toujours pas dans ses projets. Il l'écoute poser les règles de son jeu, amusé, buvant une nouvelle gorgée de la boisson sucrée entre ses doigts fins.

- Très bien. Et si je perds ? Tu veux une nouvelle photo dédicacée de moi pour pouvoir encore la brûler ? 

Simplement joueur, alors qu'il espérait déjà bien gagner, d'abord parce que tout le monde aime ça, et aussi parce que la perspective d'un shoot avec quelqu'un de sexy était toujours bien. Et puis juste par principe, il se moquait de le voir jouer au mannequin comme cela dans les magazines alors s'il y finissait avec lui cela donnerait une situation quand même drôle dans la tête du brun. En tout cas, si la photo ne le tentait pas, il pouvait proposer pas mal de choses, le mannequin n'avait pas honte ou peur de grand chose et il était d'une nature d'esprit très ouverte. 

- Mais allons y ~ 

Vidant son verre d'un coup, on ne gâche pas de l'alcool, il repoussa ensuite le contenant vide pour aller se poser à une table à côté qu'on leur laissa obligeamment pour observer le défi, leur permettant d'être mieux installés que sur un coin du zinc. Deux verres devant chacun, tous remplis et voilà que la partie était prête à commencer. Les joueurs de hockey les observaient, visiblement trouvant l'idée amusante, ainsi que d'autres personnes du bar, inconnue ou non, simplement des regards curieux qui amusaient plus le mannequin qu'autre chose.

- Allez comme tu as déjà un peu d'avance sur moi au niveau de l'alcool je te laisse poser les premières questions 

Ses doigts jouant avec le bord d'un verre, il attend de voir les premières phrases qui allaient quitter les lèvres de son vis à vis, voir ce qu'il pourrait deviner de lui, un fin sourire aux lèvres.


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Mer 25 Mai - 22:09

Alexander Bane



La bouteille en main, j’écoute Alex déblatérer et donner une remarque sur les mecs de l’équipe. Ils ont quoi? Trop de testostérones, de la virilité à en sortir par les oreilles et des yeux à chasser des proies? Sans doute oui, mais ils ne sont pas méchants pour autant. Ils sont seulement un peu stupides lorsqu’ils sont tous ensemble. Ils sont vifs et curieux, ce qui ne les empêche jamais d’aller voir les autres sans gêne. C'était quoi déjà le surnom? Certes, je ne vois pas pourquoi je donnerais cette photo ridicule à ma mère, ce serait carrément une humiliation. En plus elle a décidé de ne plus me parler pour combien de temps, personne ne le sait. J'aimerais ravoir ma famille, ce serait trop demandé. Et puis quoi encore, je ne sais même pas pourquoi je pense à ça. Il faudrait que je prépare mes questions car ce sera chaud, j’ai fait beaucoup de conneries jeune, ado...maintenant. Si Alex est si populaire, il y a une raison et ce n’est pas parce qu’il pose pour un magazine quelconque.

-C’est pas très risqué comme perte de pari. Pourquoi on ne collerait pas une dizaine de photos de toi à la fac?

Son sarcasme dans tous les sens est bien maitrisé, ce qui m’enchante davantage. On dirait aussi que sa dignité s’est faite la malle; ou il n’y en a pas. Ça m’étonnerait beaucoup qu’on sache quelque chose de nouveau sur moi, j’ai hâte de voir ce que décèle Alex. Les gens s’approchent légèrement au milieu de la salle, comme si on est le jeu le plus intéressant de la soirée. Enfin, je ne vois pas où il y aurait de quoi de plus amusant. Son sourire est contagieux, ce qui me distrait ou me réjouit, je ne saurais dire. Bon allez, un peu de sérieux. J'aurais beau chercher sur mon téléphone les questions les plus méchantes, j’en ai quelques-unes en tête. Mettant mon coude sur la table, la paume sous le menton, je me lance.

-Je n’ai jamais couché avec la ou le même prof plus de deux fois et je n’ai jamais baisé avec l’ex de mon meilleur ami.

Je le toise en voulant prendre un verre de whisky qui définitivement, n’est plus là. Après des shooters qui risquent de m’exploser le cerveau vers la fin de la soirée. On va fermer le bar? Peut-être. Déjà mes deux questions sont sans alcool pour moi. Ah si, je dois m’expliquer. On ne connait jamais vraiment la personne devant nous, même si c’est un inconnu. Ça commence fort, oui, mais il n’y a pas de plaisir si ce n’est que des questions innocentes. En raclant ma gorge, je n’attends pas de voir s’il boit ou pas.

-Mmh bon, alors pour les explications. Bah c’est évident, je veux pas me faire choper puis l’autre, c’est pas cool voler la copine ni de la prendre après, ça serait vraiment la honte de se faire voir pour un numéro deux. Genre t’es pas capable de te trouver toi-même une meuf franchement.

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Rien qu'une petite pique, il connait déjà la plupart des joueurs de l'équipe de hockey, sans compter qu'il s'était déjà envoyé en l'air avec un ou deux d'entre eux sans pour autant chercher à l'étaler en place public. Mais un groupe de mec en général c'est con et l'équipe de sport n'échappait pas à la règle. Toujours était il que le jeu était de mise et le noiraud ne comptait pas se laisser faire, il était en forme ce soir. Il rit de bon coeur à sa proposition pour au cas où il perdrait le pari. Voilà qui pourrait presque lui donner envie de perdre.

- Ma foi si tu veux participer à me faire de la pub ça me va. Je te filerais de belles photos pour faire ça si jamais je perds ~ 

La honte ? Il ne connaissait pas du tout cela, il n'avait home de rien et il aimait ce job qu'il faisait en plus de ses études. Il aimait s'afficher devant l'écran des photographe et sur le papier glacé des posters et des magazines, entendre les commentaires des gens et participer à de beaux projets. Donc clairement, ce n'était pas la perspective de s'afficher devant toute l'académie qui allait le gêner, la plupart ayant déjà du le voir dans des articles ou même sur ses comptes en lignes dans bien des tenues. La table, les spectateurs qui forment déjà presque un petit cercle autour d'eux, tout était parfait. Sourire aux lèvres, le futur psy était prêt, attendant de voir ce que le tout allait donner tout en cherchant déjà ses premières idées, qu'est-ce-qui pourrait correspondre à l'étudiant devant lui, au delà du plus évident. Il sourit à ses phrases, prenant un des verres pour le vider sans la moindre hésitation, écoutant son explication avant de se lancer dans les siennes.

- Le premier avec le prof. Au lycée, vers la fin de mon avant dernière année; j'ai couché avec mon prof de natation et on a continué à peu près toutes les semaines après chaque séance de piscine jusqu'à ce que je quitte le lycée. Y'avait pas de sentiments ou quoi juste on aimait bien coucher ensemble et on a réussit à jamais se faire chopper... Enfin presque mais c'est une autre histoire. Et j'ai jamais couché avec l'ex de mon meilleur ami. Par contre t'as pas demandé pour l'ex de MA meilleure amie 

Un léger sourire moqueur qui accompagne la fin de ses paroles alors qu'il remplis à nouveau le verre pour la prochaine fois avant de se lancer dans ses questions.

- Je n'ai jamais ... confondu un homme avec une femme ou inversement. Et je n'ai jamais ... fait de rêves érotiques avec quelqu'un de proche, ami ou autre 

Pas de verre pour lui cette fois mais il lui restait encore les explications. 

- Le premier bah ... je sais pas c'est jamais arrivé je fais attention en général pour pas faire d'erreur. Ou quand j'ai un doute je m'arrange pour demander à la personne avant de faire une boulette. Et le deuxième j'ai jamais fais de rêves érotiques donc ça peut pas impliquer quelqu'un que je connais 

Il regarde Erik, un peu curieux quand même de savoir si l'une ou l'autre de ses propositions allaient faire mouche, pour un peu qu'il soit honnête et prêt à l'admettre si c'était le cas bien sûr. A voir.


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Jeu 2 Juin - 19:54
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Je pouffais de rire. Vraiment je suis sans filtre quand j’ai un verre dans le nez et lui l’est sans même une goutte d’alcool, ou peu selon le temps de son arrivée. Allez, c’est un deal que de toute façon, je vais probablement perdre. Je me fiche bien de ce qui va m’arriver, un pari est un pari. Dans le pire des cas, je choisirai ses photos les plus gênantes, même s’il semble s’en foutre complètement. J'hausse les épaules, le temps que les verres se remplissent. Alors il n’est pas du tout blanc comme neige cet Alexander, il me plait bien. Ses explications vont un peu loin, je n’ai pas besoin de détails jusqu’à savoir le nom du professeur ni les positions utilisées. Non mais ça va, on a compris. Qu'est-ce qu’on en fait des conneries quand même lorsqu’on est jeunes. Déjà que c’est totalement illégal, c’est encore plus alléchant.

-Ce n’est pas nécessaire de donner autant de précisions, je crois que c’est assez clair. Mais c’est bon, je vais peaufiner mes questions dans les genres, ce sera plus facile te faire boire. J'espère que ta meilleure amie a toujours une dent contre toi.

Un clin d’oeil vers lui. Putain il commence fort ce petit con. J'en viens même à m’étouffer avec ma salive. Buvant les deux verres cul sec, je secoue ma tête, replaçant mes cheveux d’une main. Ouais, les deux fois j’étais tellement éclaté...ce soir ça s’annonce très mal.

-Ça m’est arrivé une fois de confondre un mec mais c’était l’une de mes fêtes d’anniversaire. J'étais trop réchaud, j’ai perdu la map sauf que, je peux certifier à 100% qu’il ne s’est rien passé avec cette personne, je me suis ramassé chez Matt, réveillé habillé en entier.

Non parce que réellement, je serais à poil dans le lit d’une fille. Ou de ce mec. Bref. C'était la seule fois, maintenant je fais plus attention quand je me promène dans les bars. Enfin, de ce que je réussis. L'autre question est plutôt complexe et je dois rester adroit dans ce que je dis, dans la mesure du possible. Je lui offre mon sourire charmeur, il ne dort jamais ou quoi?

-Ils sont nuls tes rêves. Et oui, une fois, à la soirée de la Saint-Valentin, c’était un cauchemar plutôt spécial avec mon meilleur pote. Une sorte de cupidon, tu vois? Les deux en même temps, et puisque je suis entreprenant, je l’ai embrassé en premier. Puis le reste vient. Lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai flippé parce qu’il était scotché à moi le petit con. Puisqu'il ne le sait pas et qu’il n’est pas dans la salle, je préfère garder son anonymat.

Il suffit de savoir avec qui je traine ou ceux que je ne frappe pas pour savoir son nom. Hater. Le pauvre, je ne lui ai jamais raconté parce que j’ai fixé mes limites dès le premier jour où on s’est rencontrés. Devais-je m’expliquer? Je sais plus ce que j’avais dit au début. Je remplis les verres en repensant aux questions. Il croyait sans doute que j’allais me faufiler sur certaines. Je ne sais pas mentir, encore moins quand j’ai de l’alcool dans les veines.

-Bon, on continue. Je n’ai jamais dit je t’aime juste pour coucher avec quelqu’un et...je n’ai jamais fait un striptease qui a mal tourné.
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Sans filtre ça aurait probablement pu être son deuxième prénom sans aucun soucis. Pas de honte, pas de secret, il pouvait se livrer sur à peu près tout, excepté sa famille biologique. Mais il y avait peu de chances que la conversation dérive là dessus alors il se contente de profiter et de rire, de provoquer un peu aussi tant que ça restait dans la plaisanterie et la bonne humeur. La preuve, il se lance dans les fameuses explications sans la moindre honte et avec apparemment trop de détails pour son pauvre adversaire ce qui le fait rire. Il aurait pu faire bien pire pourtant et raconter la fin de cette fois où ils avaient été surpris...

- Dommage la suite de l'histoire est sympa. Et puis c'est toi qui a demandé d'expliquer la situation dis toi que je t'ai épargné les détails 

Sourire aux lèvres quand il parle parce que non clairement ça ne l'aurait en aucun cas gêné de raconter ses parties de jambes en l'air à haute voix dans un bar. 

- Et désolé mais elle m'en a jamais voulu ~ 

Il n'insiste pas sur les détails mais c'était une histoire plutôt simple et donc ça cétait plus que bien passé. Il rit un peu en le voyant s'étouffer et boire les deux verres. 

- J'ai visé juste on dirait

Oui ça l'amuse bien de voir qu'il a eu raison sur ce coup. Bon okay, c'était carrément du hasard mais quand même ça valait le coup juste histoire de voir son expression. Enfin maintenant il voulait les explications. Il sourit quand il parle de sa mésaventure avant de pouffer quand il parle de ses rêves.

- Ouais ils sont pas très fun mais d'un autre côté j'ai largement ma dose de sexe quand je suis bien éveillé. Mais le tiens avait l'air sympa même si j'avoue que je suis super curieux de savoir qui est ce il dont tu as rêvé ~ 

Parce qu'en plus c'était un garçon donc doublement intéressant. Il était passé vite sur ses rêves oui, parce que non clairement ils étaient pas funs et encore pas mal à base de cauchemar et que là clairement celui de son vis à vis était beaucoup plus intéressant à écouter. 

- Donc vous étiez ensemble mais il s'était rien passé c'était vraiment un rêve ? 

Quelle occasion manquée quand même. Il le laisse remplir ses verres, attendant ses questions avant de rire et de prendre un de ses deux verres pour le boire cul sec. Mais c'est que ça tapait bien ce petit machin. Il sourit avant de partir sur ses explications.

- J'ai jamais dis je t'aime juste pour coucher avec quelqu'un parce que... c'est vraiment pas cool comme attitude et qu'il y a pleins d'autres moyens. Et je sais pas ce que t'entendais par mal tourné mais un des premiers que j'ai fais à une soirée. On avait bien pu, j'ai commencé à un faire un mais en enlevant mon pantalon j'ai perdu l'équilibre et je me suis rétamé par terre devant tout le monde le pantalon sur les chevilles

Et rien que le souvenir le fait bien rire alors qu'il remplit tranquillement ce verre désormais vide tout en écoutant les explications d'Erik et en réfléchissant à ce qu'il allait pouvoir demander pour continuer la partie.

- Alors.... Je n'ai jamais enfreint la loi et... je n'ai jamais été surpris par un ou une amie ou de la famille au cours d'une partie de sexe, que ce soit seul ou avec une ou plusieurs personnes

Il joue tranquillement avec son verre sans boire parce qu'il n'avait rien fait mais dans le fond il faisait soif avec tout ça. Il donne quand même sa petite explication avant de laisser son adversaire répondre

- La première parce que voilà c'est jamais arrivé et la deuxième j'ai été surpris une fois par un prof et une fois par un barman mais jamais famille ou amis 

En vrai il n'avait pas été surpris si souvent que ça deux fois c'était pas tant compte tenu du nombre de fois où il avait fait ça dans des endroits pas forcément approprié ni avec les personnes appropriées ... Mais bref pas besoin de s'égarer dans ses pensées, il surveille les réponses d'Erik tout en attendant ses prochaines phrases avec une certaine impatience, aimant bien ce jeu.


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Ven 17 Juin - 17:38
Alexander Bane


J’avoue que j’aime terminer chez une fille un soir après avoir fermé un bar sauf qu’Alex semble plutôt...comment dire, accro au sexe. Ce n’est pas un problème en tant que tel, loin de là même. Son attitude me plait aussi, à rien cacher, la personnalité charismatique et l’autodérision qui me ressemble. Ce n’est pas mon binôme mais il pourrait devenir un bon pote. Après j’ai tellement d’alcool dans le sang qu’on verra demain si j’ai toujours un raisonnement similaire.

-Tu sais qu’il y a un mot pour ça. Nymphomane. Je juge pas, tout le monde a des addictions, c’est normal chez l’humain.

Ce putain de cauchemar, je m’en serais passé oui. Il devait y avoir des éclairs, un orage cette nuit-là pour qu’il soit dans mon lit, car il connait très bien les règles lorsqu’il est chez moi.

-Exactement, un rêve. Je suis pas gay, demande à n’importe qui ici ils vont te le confirmer. Personne ne dort dans mon lit à mon appartement. Il a dû s’y faufiler pendant que je dormais déjà et en me réveillant, je l’ai foutu au sol à coups de pieds. C'est surtout ça qui s’est passé. J’aime cette mentalité, ça fait surtout gentleman. Je suis un connard envers certains mecs, mais je respecte la femme alors non, je n’ai jamais dit je t’aime pour coucher avec une fille, ça donne de l’espoir. Tu devrais te pratiquer pour tes stripteases. Je te conseille de mettre de la musique ça fonctionne à tous les coups.

J'avance un verre rempli vers lui, sûr de mes intentions.

-Tu t’es fait prendre à ta propre question, idiot. Avoir une relation, ou baiser, utilise le mot que tu veux, avec un enseignant pendant que tu es mineur, c’est contre la loi. Et je parle pas des règlements d’une quelconque école. Malgré le fait que tu étais consentant, l’adulte aurait pu altérer ton jugement ce qui, aux yeux d’un tribunal, est recevable et donc, tu as enfreint la loi.

Un haussement d’épaules et un sourire, son professeur de piscine pourrait être en taule à l’heure qu’il est. Par contre, j’en n’ai rien à foutre alors qu’il fasse d’autres victimes, c’est son problème. Je tire deux verres, cul sec et je soupire par le nez en fermant les paupières. C'est déjà beau si je fais encore des phrases complètes. Sujet, verbe, complément, bravo Erik.

-Pour moi c’est évident. Nombre de fois j’ai fait des graffitis sur les bâtiments abandonnés, mis un coup de couteau dans un pneu de bagnole et dernièrement, je suis entré par effraction à l’aréna au centre-ville. J’avais besoin de patiner seul, reprendre de la vitesse pour qu’on me reprenne dans l’équipe de la fac. Un mal pour un bien, je n’ai rien brisé.

Je sais que ça me met dans l’eau chaude en disant ça, mais j’ai arrêté et je n’ai pas mentionné le pot de vin donné au concierge, personne ne se fera menotter ce soir. En plus, la plupart des mecs du hockey sont en train de m’écouter, ils jugeront cette décision légitime car ils savent très bien que je fais tout en mon pouvoir pour revenir, quitte à contourner la loi, comme j’ai l’habitude de le faire. La dernière question était trop longue, je n’ai pas tout suivi jusqu’à la fin mais effectivement, j’avais bu et sa réponse me faisait rire.

-Un prof de la fac? Mmh. Alors j’étais bourré, mais pas trop puisque je m’en souviens. J’étais chez un pote avec une fille dont j’ai oublié le nom. Surpris c’est un grand mot, elle faisait beaucoup de bruits du coup il a ouvert la porte, ça s’est fini en plan à trois. J'étais chez lui, coucou Oli, je n’aurais pas pu lui refuser.

Je ne vois plus très bien de loin avec tout l’alcool ingéré, mais il était dans le bar quand je suis arrivé, alors je passais ma main pour le saluer. Les mecs de l’équipe sont au courant de cette histoire, je ne peux rien leur cacher même qu’Oli peut la raconter souvent sans gêne, pour rendre les autres jaloux. Si je me lève, et je dis bien si, je crois que mon corps va rencontrer le plancher assez rapidement. Je ne suis plus le décompte non plus, et la bouteille n’est pas vide donc, aussi bien continuer. Je suis seulement trop éclaté pour remplir les verres que je dépose mon coude sur la table, mon menton sur ma paume, tout sourire.

-Je n’ai jamaiiis fréquenté plus d’une personne à la fois et...je n’ai jamais...rompu avec une personne.
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Il ne savait pas si on pouvait dire accro au sexe vraiment, mais une chose était sûr c'est qu'il aimait ça et qu'il le pratiquait presque religieusement. Pas tous les jours parce qu'il avait parfois des travaux pour les cours ou juste pas envie, mais disons qu'il avait tendance à se rattraper derrière. Il ne peut s'empêcher de rire aux paroles de son compagnon de jeu. 

- J'aime bien ce mot. Et je préfère ça comme addiction que d'autres, au moins elle tient en forme

A moins de faire l'étoile de mer et de finir en 30 secondes chrono mais ce n'était vraiment son genre au brun. Il pouffe, amusé.

- Plutôt brutal comme réveil 

Il ne relève pas le fait qu'être attiré par une personne d'un genre ne fait pas de toi quelqu'un attiré par toutes les personnes de ce genre parce que... Il a trop bu pour les discussions philosophiques et qu'il veut juste profiter du jeu et de la boisson pour le moment. 

- J'ai pratiqué depuis t'en fait pas je suis devenu plutôt bon à ce petit jeu sans me vanter... Si t'arrive à me faire boire assez vous aurez peut être même le droit à une démo 

Sourire amusé aux lèvres, il aimait bien jouer le jeune étudiant. Et là encore, ce n'était pas lui que ça gênerait de faire un strip tease au milieu d'un bar bondé. On avait déjà parlé du fait qu'il n'avait aucune gêne ni pudeur ? Bref. Il suit le verre du regard avant de rire à ses paroles. 

- Techniquement la loi donne la majorité sexuelle à 16 ans, et j'avais presque 17 ans la première fois qu'on a couché ensemble et rien ne mentionne le statut de professeur. Mais je veux bien te l'accorder, ça deviens triste de te voir boire tout seul

Il prend le verre et le vide d'un geste habitué, bah oui c'est qu'il faisait soif à tant parler. Il sent la boisson qui commence doucement à taper sa crâne et envisage de prendre un taxi pour le ramener chez lui derrière parce qu'il sentait que ça allait être un peu compliqué...Enfin ça c'était s'il finissait la soirée chez lui sinon et bien il verrait le moment venu comment il faisait. Et puis, c'est pas drôle d'être trop loin de son partenaire de jeu et vu qu'il devait encore s'enfiler deux verres, décidemment le futur psy avait la main heureuse pour taper juste ce soir. Ou peut être que son adversaire était juste très transparent à voir. 

- Effectivement ça te fait un beau palmarès déjà

Après ce n'était pas lui qui allait le dénoncer ou le juger, il ne connaissait pas le contexte et puis il était pas flic on va dire tant que ce n'était pas sa voiture ou sa maison ce n'était pas vraiment son problème, surtout à cette heure et avec autant d'alcool dans le sang. 

- Non un prof du lycée. Et au moins ça se finit bien 

Il jette un coup d'oeil amusé au dénommé Oli qui les regarde en se marrant. Apparemment, deux mecs plus ou moins ivres qui jouaient au je n'ai jamais faisaient un bon spectacle. Lui en tout cas il passait un bon moment. Il remplit les verres en écoutant les prochaines questions. Oulà c'est que ça devenait compliqué de réfléchir et de se concentrer sur tous ces mots mais en faisant un effort ça passait encore. 

- Alors....euh ça dépend de ta définition de fréquenter... J'ai déjà eu plusieurs plans sexe en même temps mais jamais plusieurs personnes avec qui je "sortais" en même temps. Je suis libertin mais mes partenaires sont pas dans le délire

Lui ça ne lui posait pas de problème d'avoir plusieurs personnes en même temps mais la grande majorité des gens étaient plutôt du genre jaloux et possessif et c'était pour cela qu'il ne sortait que rarement avec des gens. Des histoires d'un ou quelques soirs oui mais rarement plus long et en général c'était juste sexuel. Mais bon, un verre en stand by au bon vouloir de son adversaire.

- Et j'ai jamais rompu avec quelqu'un non plus, on a déjà rompu avec moi mais jamais l'inverse

Il laisse le temps à Erik de justifier son absence de boisson à ses deux propositions, en profitant pour remplir les verres, se concentrant et réussissant surtout à ne pas en verser à côté ce qui devenait un vrai exploit au fur et à mesure de l'avancée de la soirée. Bon à son tour pour les questions.

- Je n'ai jamais...été en couple pendant plus de deux mois et...je n'ai jamais...eu de black out après avoir trop bu ou prit des substances quelconques 

Okay ça devenait dur de trouver des questions, encore plus des trucs que lui n'avait pas fait mais ça passait encore. Et puis, vu l'état dans lequel était son partenaire de jeu, ils n'allaient pas continuer pendant encore des heures, ils seraient tous les deux ivres morts bien avant.


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Ven 26 Aoû - 18:40
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Un léger haussement d’épaules, il ne faut pas me chercher quand je suis de mauvais poil, encore plus si je viens de me réveiller. Mes choix sont très clairs, je préfère savoir la vérité qu’un mince mensonge, même si ça fait mal sur le coup. Je dois changer de sujet bordel, les flashs me reviennent en tête et c’est franchement peu glorieux pour moi, malgré qu’on y prenait notre pied. Je ne sais plus quoi en comprendre de ce rêve maudit et s’il venait à ses oreilles, on ne se verrait sans doute plus de la même manière. Je préfère regarder la personne en face de moi. Il va se taper toute l’île rendu là, qu’est-ce qu’il va faire dans quelques années? Déménager? Après tout c’est une ville étudiante, les gens viennent autant qu’ils repartent, je suis bien placé pour le savoir. La moitié de mes potes sont retournés chez eux pour toutes sortes de raisons. Puis il y a la Californie, où je ne suis plus le bienvenu. J’en étais où déjà? Ah ouais, son striptease. Je n’ai plus de verre d’eau pour être ne serait-ce un peu lucide, mais il me fait rire avec sa démonstration. Alex va terminer la soirée chez quelqu’un assurément.

-On verra si tu tiens sur tes deux jambes pour danser à la fin de la soirée.

Je lui souris, il a en partie raison et moi aussi, alors on peut annuler le verre sauf qu’en effet, c’est plus sympa s’il le boit. Merde. J'ai oublié de compter et je manque de tomber le front directement sur la table lorsque j’essaye de rester concentrer. Mon pays est, comment dire d’une façon polie, arriéré? Certaines lois n’ont pas été modifiées depuis des lustres dans quelques états, dont la majorité sexuelle. Je ne sais pas pourquoi je connais l’information, peut-être qu’on en discute trop souvent aux nouvelles. Parce qu’il faut sensibiliser les gens de ce bas monde, les violeurs qui n'en ont rien à faire des retombées psychologiques des jeunes enfants. Jamais je n’accepterais que ma fille ni mon fils...enfin, c’est non.

-D’où je viens, la majorité sexuelle est encore fixée à 18 ans. Tu devrais t’informer des États-Unis, les lois sont différentes pour chaque État. Après tout, tu fais ce que tu veux, tant que ça gêne personne!

J’allais dire que je n’ai jamais fait de mal à personne, mais c’est complètement faux. Alex ne me connait pas, alors oui j’ai enfreint la loi sauf que frapper les gens, ça compte? J’allais pas avouer cette grosse connerie qui me suit chaque jour de ma vie, cette violence qui me tue à petit feu. Sur la patinoire je peux gérer, mais je ne peux pas me contenter de dire que j’ai changé, ce serait un mensonge. Je me suis battu contre plus fort que moi, je récolte donc les blessures. Ça c’est ce qui est écrit, ensuite l’accepter est autre chose.

Je regarde la bouteille quasi vide pour assembler mes mots. Putain je suis bourré. J'avais jamais rencontré quelqu’un de ce genre, autant accroché au sexe. Sa définition n’est pas comme la mienne mais elle se rejoint en un sens, il ne fréquente personne, femme, homme, ou n’importe quoi. Il joue tel bon lui semble, la ligne est toutefois mince mais il demeure du bon côté, pas l’obscurité. Par chance je n’ai pas de voiture bordel mon taux d’alcool est beaucoup trop élevé. Ah oui, je dois des explications. Mon cerveau est à l’ouest sauf que j’ai l’esprit moqueur, joueur, quand je suis saoul alors ça va, ma présence n’est pas pénible pour les autres.

-Alooors. Les deux questions fusionnent en fait. Je me suis fait larguer une fois, après je n’ai plus eu de relation sérieuse. Je laisse pas mon numéro aux filles, et elles sont averties d’avance. Donc non, je n’ai jamais fréquenté deux personnes à la fois.

Je frappe mon front sur la table; je dois boire les deux verres. C'est vraiment un coup bas le petit malin, je devrais fermer ma grande gueule mais c’est le jeu. En relevant la tête, je ris comme un con. Okay, concentration Erik, c’était quoi déjà les questions? Je cale les deux verres et fixe le gosse.

-Mec je suis éclaté! C’est ce qui va se passer si on finit la bouteille. Un dernier tour, ça te va? Donc. Effectivement, ça m’est arrivé quatre ou cinq fois de finir chez quelqu’un sans le savoir à cause de l’alcool, je touche pas à la drogue. Ma relation avait duré...cinq mois je crois, avant de me rendre compte qu’elle en voulait seulement pour mon argent.

C’est en partie pour ça que je ne suis pas en couple. Les autres raisons sont plus obscures, rien à voir avec le gosse de riche que je suis. Mon cerveau est au point du hors service pour trouver des idées. Menotté - facile -, les yeux bandés, et si on lâchait le sexe deux minutes. Bon le sport on oublie, la musique aussi même si ça fait des masses que je n’ai pas touché à un instrument. Trouvé! Je lâche mon menton, mes pupilles divaguent légèrement en le fixant – ou essaye. Mon majeur claque mon pouce afin de me réveiller.

-AH! Je n’ai jamais été sur un...ou des sites de rencontre. Tu sais, Tinder, ces machins-là. Et...je n’ai jamais utilisé de fausse carte d’identité. Quelqu'un a compté jusqu’à la fin les verres?
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Effectivement, il retiendrait de ne pas s’approcher de trop près d’Erik le matin. Ou pas d’ailleurs, vu ce qu’il avait bu, il était peu probable qu’il se souvienne d’un détail comme celui-là mais sur le coup c’était quand même un peu amusant. Il ne peut s’empêcher de rire à sa réplique, déjà qu’il avait le rire facile en temps normal mais l’alcool n’aidait pas pour cela non plus.

- Je tiendrais sans effort et je te montrerais tu verras ~

Bon, le sans effort était peut-être un peu exagéré mais il se connaissait assez pour savoir que son taux d’alcoolémie n’était pas assez haut pour l’en empêcher. Pour l’instant. Plus le temps avançait, plus il sentait l’alcool lui monter à la tête alors il ne fallait sans doute pas qu’il attende trop longtemps. 
Alors certes, il n’avait pas vraiment enfreint de loi, mais bon, autant boire le verre et puis avant même d’y réfléchir vraiment l’alcool est déjà au fond de sa gorge. Oupsi.

- C’est vrai que c’est différent selon chaque pays…Visiblement j’ai bien choisi le mien avant de faire n’importe quoi

Il rit à nouveau à l’idée. Et effectivement, ça n’avait gêné personne, enfin ni lui, ni le prof en question ni ses parents donc tout bénef pour lui. Il retient en revanche l’idée de jeter un œil aux lois aux Etats-Unis ça pourrait être intéressant…Enfin quand il sera sobre bien sûr, pas ce soir. Il pouffe un peu en voyant le temps qu’il met à parler, merci l’alcool là aussi, son menton plus ou moins calé dans la paume dans sa main. Il écoute ses paroles mais clairement il pourrait dire à peu près n’importe quoi ça a du mal à s’imprimer dans son cerveau… Par contre ses actions oui et il éclate de rire quand le front de son vis-à-vis rencontre plus ou moins violemment la table. 

- C’est pas une raison pour te fracasser la tête tu sais ?

Mais c’était quand même drôle à voir. Enfin une fois le rire passer il fait quand même un effort pour se concentrer sur les paroles.

- La même j’crois bien… Mais ouais dernier tour ça me parait bien, de toute j’pense pas que la bouteille ira beaucoup plus loin

Il ricane un peu à la simple idée, écoutant ses explications en jouant avec les verres devant lui. Il lui faut quelques secondes pour comprendre ses phrases avant de rire un peu.

- Okay les sites de rencontre j’avoue c’est fun… Par contre jamais utilisé de fausse carte j’ai d’autres astuces pour faire sortir l’alcool au barman

Rien que l’idée le fait rire un peu aussi, et s’il ne détaille pas ses techniques elles sont un peu évidentes. Bref, le verre. Il en vide un comme il fallait avant de regarder l’autre plein. 

- … On va pas gâcher

Et hop il descend le deuxième verre aussi rapidement que le premier avant de froncer un peu les sourcils. Compter les verres ? Ah oui c’est vrai que c’était un peu un défi de base. Il esquisse un sourire à la fois moqueur et ivre, il ne savait même pas s’il était capable de compter jusqu’à 5 alors se rappeler de toute la partie…Oh non. 

- Ouais moi. 6 verres de bu pour toi contre 4

C’était un des amis d’Erik qui avait parlé, le tout accompagné des rires de l’équipe devant le score. Le brun entendit parfaitement le score bizarrement et ne pu s’empêcher de sourire en regardant Erik.

- Je crois que j’ai gagné mon shooting avec toi ~ 

Pas ce soir non plus mais il aimait beaucoup l’idée et il savait que ça lui attirerait de nouveaux fans de se retrouver sur le Insta d’Erik donc vraiment tout bénef pour lui. Il a les yeux un peu dans le vague, réfléchissant un temps avant de sembler se rappeler quelque chose, un grand sourire sur ses lèvres.

- Ah ! J’avais parlé de faire un strip tease non ? Que je te prouve que je tiens encore debout !


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Mer 25 Jan - 17:53
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De me faire rejeter? Ouais, ça avait fait mal. Tellement qu’au début, je n’avais rien compris mais cette fille, je l’ai oubliée avec le temps. En ce moment j’ai aussi un blanc sur son nom, quoi qu’il soit assez commun dans mes souvenirs lointains. Ce n’est pas spécialement la question, ce sont surtout les dommages qui se sont installés à la rupture. Avec tous les amis qui te disent ce que tu veux entendre. Je ne veux pas avoir le cœur brisé une énième fois. Elle est la seule à ce jour oui, sauf que les gens viennent et partent aussi vite qu’ils entrent dans ta vie. Les personnes proches, même ta famille, me démolissent en mille morceaux puisque je n’arrive pas à gérer mes sentiments. Ils sont cachés pour ne pas souffrir sauf que ça revient au même. Dès qu’ils ouvrent une porte et que je me trouve dans la pièce, le piège est présent. Alex est un piège et je suis tombé dedans tel un idiot. Enfin, je chasse cette pensée stupide. De toute façon ce n’est pas seulement la bouteille qui sera finie, ce sera moi et mes propres conneries me font rire.

J'aurais dû m’en douter pour les cartes d’identité, je fais pareil avec les barmaids. Je ris tout de même, il n’irait pas jusqu’à se rendre sous le bar pour un verre. Après réflexion il ferait n’importe quoi avec n’importe qui. En quoi il étudie déjà? Je ne me rappelle pas lui avoir demandé. Un sursaut lorsque quelqu’un crie le résultat. Matt, mon bras droit au hockey et voisin d’appartement. Je fixais mon partenaire de jeu toute la soirée, je n’avais pas réalisé qu’une trentaine de personnes était restée pour nous écouter - se foutre de notre gueule. Un sourcil arqué avec un petit sourire mesquin, effectivement j’ai vraiment perdu. C'était un échec d’avance, je n’ai pas misé trop haut.

-Ouais, assez efficace dans tes questions. Tu étudies pour être sexologue? Planifie le rencart, je serai à l’heure. Et rappelle-le-moi demain, parce que ce soir j’ai bu la quantité de...je sais plus combien de verres de rhum.

J’espère qu’il ne pense pas déjà aux photos putain, le malaise d’être torse nu devant un photographe inconnu. J'ai bien dit juste le torse au début? J’étais lucide tout à l’heure. Maintenant advienne que pourra j’en paierai les conséquences les jours à venir. En souriant, je tape la paume de Matt malgré avoir perdu la partie. J'allais me lever pour aller aux toilettes, faut bien évacuer tout ce liquide une fois pour tout avant d’entendre la voix d’Alex. Ma tête se tourne, les yeux pétillants.

-Parié je sais pas, mais je t’ai aussi dit que j’allais t’en montrer un vrai. Ou je l’ai pensé? Allez, ici, maintenant.

Les gens autour sont suspicieux, je doute seulement de la capacité de mes jambes. Mon corps se lève d’un coup et je m’accroche à la table, retrouvant la vision d’un mec carrément bourré.

-Lève-toi et viens!

Je tire nos deux chaises quelques mètres plus loin, il tombera sur le cul s’il ne tient pas debout. Je regarde, il y a déjà des téléphones sortis, sauf que je cherche la chanceuse qui sera devant moi et je lui fais signe de l’index de s’approcher. Je ne me souviens pas l’avoir rencontrée, mignonne avec ses joues rougies par la gêne. Un double striptease, j’imagine qu’Alex va choisir un mec pour sa chaise. Le DJ est prêt mais bordel, Sexy Lady de Shaggy n’est pas ce que j’aurais choisi en premier. Le mouvement de hanches commence, les mains sur la ceinture, les voix qui chuchotent ou les rires. Je me rends compte que je n’ai pas beaucoup de vêtements sur moi, ce sera de jouer avec chaque morceau et tourner plusieurs fois, le sol arrivera vite à ma tronche. Je suis le rythme de la musique en accompagnant le bas de mon T-shirt, les arrêts pour ne pas le retirer d’un coup rapide mais hop, il est parti je ne sais où. Un coup de bassin vers la gauche, la droite, pour tourner un tour complet, retirant mes baskets les mains sur les accoudoirs de la chaise. Jouer avec la boucle de ma ceinture en reculant pour laisser une proximité entre la fille et en tournant la tête vers mon acolyte, on me fonce dessus à deux pour m’étaler sur un canapé. Les mecs de hockey m’ont littéralement levé dans les airs avant que je baisse mon pantalon. Puis je riais à n’en plus finir. Eux aussi.

-T’es débile Erik!

-Prends-toi une chambre!

-Euuuh, ce serait une bonne idée oui. Il est où Alex? Et mon T-shirt?
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Les cartes d’identité pour se faire servir dans les bars avant l’âge c’était vu et revu, encore que dans les quartiers étudiants ou lycéens les contrôles n’étaient pas des plus strictes mais tout de même. Et s’il ne précisait quelles étaient ses astuces pour que le barman lui serve l’alcool demandé, toute cette conversation était sans doute bien plus claire pour indiquer ce qu’il était capable de faire histoire que la soirée complète soit agréable et pas seulement avec l’alcool en question. Enfin bref. Le brun ne peut s’empêcher de rire un peu quand on annonce les résultats surtout en voyant la foule autour d’eux qui semble avoir bien profité de tout le spectacle. Il aimait bien l’idée d’avoir gagné, même si lui préférait le jeu au résultat mais cette fois la récompense était intéressante et il n’oublie pas de lui en reglisser un mot malgré son esprit embrumé par l’alcool. Il éclate de rire à la question de son ancien adversaire.

- Oulà non bizarrement ça m’a jamais attiré. Psy en fait pour moi, plutôt dans le genre criminel tout ça. Et t’inquiète j’organiserais ça quand je serais un peu redescendu aussi

Alors certes il avait moins bu qu’Erik mais quand même pas mal et plutôt vite donc ça commençait à lui monter au cerveau. Il savait qu’il n’oublierait pas d’organiser cette séance de shoot, même si dans le doute il ne note sur son téléphone, en manquant d’échapper le dit appareil trois ou quatre fois d’ailleurs, et il le rappellerait à celui qui ne serait sans doute pas des plus satisfait même si le mannequin espérait bien qu’il arriverait à faire en sorte qu’il apprécie ce moment. Il rit encore en le voyant faire mais il ne sait pas si c’est de le voir se lever comme un ivrogne, comme si lui était vraiment mieux, ou de le voir si empresser de débuter ce fameux show. Enfin, ce n’était pas lui qui allait s’en plaindre.

- Okay c’est partit pour le show !

Histoire d’interpeller un peu plus de monde s’ils en avaient besoin. Il se lève aussi, avec moins d’énergie que son camarade ce qui lui permet d’éviter de manquer de se ramasser par terre, assez vite assez stable sur ses pieds pour pouvoir se lancer dans ce nouveau jeu. Il le laisse s’occuper des chaises et sourit en le voyant choisir une jolie fille pour se mettre sur la chaise. Il aurait tout aussi bien pu la choisir, l’avantage d’être totalement libre, mais vu le regard d’un joli rouquin en bordure de la foule qui les observe, il lui fait signe de venir avant de le laisser s’asseoir sur la chaise.

Il a le rire facile, encore plus avec l’alcool et il manque d’éclater à nouveau de rire en reconnaissant les premières notes de la chanson choisie par le DJ. Au moins ils allaient bien s’amusé, et il adresse un clin d’œil à son camarade de connerie avant de commencer à bouger ses hanches en rythme avec la musique. Il n’avait pas beaucoup de vêtements à enlever mais ça irait il suffisait de faire un petit show. Les boutons de sa chemise qui se défont un à un au rythme des notes, sa chemise qui glisse sur sa peau avant de remonter pour jouer sur la tentation, on sent bien que ce n’était pas la première fois qu’il se livrait à l’exercice. Et finalement le tissu bleu quitte sa peau avant de s’échouer quelque part, il ne savait pas trop où et tant pis. Rapidement se sont ses chaussures qui suivent le mouvement et il se retrouve assis sur les genoux du rouquin sur sa chaise, son bassin bougeant avec la musique, pantalon ouvert mais encore sur ses hanches. Et puis il se relève avec souplesse malgré son taux d’alcoolémie, même lui ne sait pas comment il ne se retrouve pas par terre mais il est debout. Bon le seul inconvénient maintenant c’est que le slim c’est clairement pas le pantalon le plus pratique pour être enlever dans un stip tease. Mais alors qu’il réfléchit à la meilleure solution pour faire quand même un truc sexy, il est interrompu en même temps par la voix qu’il croit être celle d’Erik. Et c’est seulement là qu’il remarque qu’il est tout seul à continuer de danser, repérant son acolyte étalé sur un canapé et mort de rire. Il pouffe lui aussi pour aller le rejoindre, il avait pas beaucoup de suite dans les idées quand même ce soir même si pour le coup ça leur évitait sans doute de se faire virer du bar s’il finissait à poil, il aurait du mettre le barman sur cette chaise et oh. Ses pensées divagues mais il essaie de se reconcentrer alors qu’il se laisse tomber sur le canapé au côté d’Erik, torse nu et le pantalon laissant voir sans mal son boxer en dessous, riant de leur état.

- Bon faudra refaire ça un peu moins bourré…Que je prépare les bonnes fringues aussi et qu’on se fasse pas virer ou arrêter si on en fait un vrai

Il rit à l’idée, imaginant la police entrer pour les arrêter complètement bourré et à poil qui plus est cela ferait un beau spectacle. Leurs fringues ? Il fait un vague geste vers l’endroit où se tenait la foule avant.

- Par terre quelque part là…Ou des fans qui nous les ont volées

Il le regarde, les yeux trop brillants par l’alcool mais aussi l’amusement à l’idée. Il ne le remarque pas vraiment mais maintenant qu’ils avaient tous les deux finis leur manège, le bar semblait un peu se vider, il devait être tard. 

- On fait quoi du coup ?

La logique n’est plus vraiment présente mais ce qui est sûr c’est qu’aucun d’eux n’est en état de rentrer seul chez lui. Après Erik il a ses potes alors peut être qu’ils vont le ramener et puis lui bah…Il verrait bien le moment venu pour l’instant ce n’était pas la réflexion qui primait dans sa tête.


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Jeu 27 Avr - 17:05
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D’ailleurs, on dirait qu’Alex a aussi pris son pied pendant son striptease. J'ai oublié de le regarder mais si j’avais fixé un autre visage que celui qui était sur la chaise devant moi, je me serais littéralement étalé au sol. C'est déjà sympa que le DJ nous ait laissés faire notre spectacle sans savoir qu’on serait allés jusqu’au bout – ou presque. Assez éclaté, les mecs m’ont arrêté avant de perdre mon pantalon, mais les vidéos doivent déjà circuler sur tous les réseaux sociaux. En soi ce n’est pas un problème, ça m’arrive souvent de me ridiculiser même en montant d’un grade. Ce sera à voir lundi si on est convoqués dans le bureau du directeur de l’académie, tous les yeux seront rivés sur nous le premier jour. Erik qui a encore attiré l’attention sur lui, coupable votre honneur. Couché le long de mon corps sur la banquette, je commence à avoir mal aux abdos à force de rire. Deux jambes s’approchent, un torse sans fringue. Un premier essaie de s’assoir est lamentablement échoué, puis le deuxième fonctionne en passant un bras par-dessus les épaules d’Alex. Il est...mince. Enfin, pas aussi large que moi. Ce serait plus le genre à faire du patin artistique qu’un joueur de hockey. Pinçant sa peau au niveau des hanches, je rigole tout seul. Il pourrait gagner quelques livres, ça ne lui ferait pas de tort sur son IMC. Refaire cette connerie?

-Je vois pas trop dans quelle circonstance ce serait possible pour recommencer. Déjà que plusieurs vidéos vont mettre tout le monde au parfum en moins de 24 heures, je devrai aussi mettre une photo sur mon Insta.

En regardant au sol un peu partout, je vois que nos baskets, pas de t-shirt ou...est-ce que je suis venu ma veste en cuir? Bon, au pire on sortira vite fait dans le Uber en espérant ne pas choper la crève. Au moins j’ai encore mon téléphone et mes clés pour entrer chez moi, en tirant Alex dans la chambre d’ami. Je ne l’ai jamais vu dans les dortoirs de la fac ni dans mon quartier, j’imagine qu’il habite plus loin voire dans la forêt où il y a les grosses barraques de riches. C'est con, j’aurais pu en acheter une aussi mais avec un tibia cassé, la proximité est plutôt pratique. Perdu dans mes pensées, sa voix me ramène sans comprendre ce qu’il vient de dire sauf sa dernière phrase. La lueur dans ses yeux me fait rire, tellement que je mets mes paumes sur ses épaules avec le peu de sérieux qu’il me reste au cerveau.

-On va danser!

-Il est une heure du matin Erik je vous ramène à ton appart’! Tu me remercieras demain, et pas de vomi dans ma bagnole.

-T’es nul Matt.

Balancés, coincés à l’arrière de sa voiture sport, je prends le temps de m’attacher et remettre mes baskets proprement. La seule personne assez sobre pour conduire, c’est son propriétaire. Ça caille dehors bordel torse nu. Puis vivant dans le même bâtiment, j’attends qu’il ouvre la porte d’entrée avant de fixer les escaliers, sauf que l’autre envoie sa vanne juste avant de disparaitre.

-Allez les tourtereaux, je vous laisse, passez une nuit chaude.

-Sérieux Matt, tu vas jamais lâcher l’affaire avec Hater, maintenant tu vas choisir Alex? Fais ce que tu veux connard. J’habite au deuxième étage, j’espère que t’es pas trop bourré je suis pas trop en état de tirer une centaine de livres.

Agrippant la rampe, je m’assure qu’il la tienne aussi ou qu’il s’accroche à moi d’une quelconque manière. Le front contre le cadrage de la porte, je cherche mes clés sans les échapper. Miracle. L’appartement est aux goûts du jour. Cuisine rénovée, les cinq consoles de jeux dans le salon, deux chambres de chaque côté lorsqu’on passe dans l’entrée. Grands lits avec tables de nuit, commodes. Un walk-in dans la chambre principale qui contient une Prada version masculine. Du vêtement de sport jusqu’au dernier morceau le plus chic, les bijoux se trouvent dans les tiroirs ainsi que les chaussures dans les armoires. La pièce est d’une superficie où on peut marcher à l’intérieur, avec un banc au milieu.

-Viens ici avant. Prends les fringues que tu veux, de toute façon je dois refaire ma garde-robe dans quelques semaines. T’as faim? Je peux préparer un truc rapide, genre une omelette ou des crêpes, ce qui te fait plaisir.

Je reprends un t-shirt malgré le froid glacial de l’extérieur, j’aurai chaud dans peu de temps avec le chauffage.
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Bon là ça devenait un peu difficile d'aligner des pensées cohérentes pendant plus de deux secondes mais clairement le lendemain faudrait qu'il essaie de mettre la main sur les vidéos de ce double strip tease juste pour le fun. Les conséquences ? Bof ils avaient rien fait à part s'amuser un peu en étant bourré pas de quoi en faire un drame. Il s'assied, ou plutôt s'écroule sur la canapé à côté d'Erik, le rire encore au bord des lèvres encore plus quand il le voit galérer à se redresser avant de le laisser l'enlacer, la chaleur de sa peau sur la sienne avant de rire à ses paroles.

- J'suis sûr que je peux trouver une excuse pour remettre ça si y'a que ça ! Faudra se chopper les vidéos aussi

Tiens en parlant de photo et d'insta... Le brun sort son portable de la poche de son pantalon, finalement heureusement qu'il l'avait pas enlevé, et profite que Erik soit contre lui pour prendre un de ses fameux selfies de soirée pour illustrer le tout.

- Et voilà le souvenir ! ça va faire un carton

Après tout ils étaient encore à moitié à poils tous les deux. Il regarde vaguement par terre s'il voit leurs fringues mais probablement qu'il aurait capable de ne pas les voir si on lui avait agité sous le nez...Et avec le niveau de concentration d'un bulot autant dire qu'il arrête rapidement de chercher pour se concentrer sur la suite du planning, au pire il rentrerait à moitié à poil ce serait pas un problème. Il rit encore quand Erik le choppe par les épaules pour le regarder en face. 

- Ah ouais c'est... Rho les rabats joies 

Bah oui il était partant pour danser encore ! Le fait que le bar fermait ne lui effleurait pas l'esprit, au pire les employés n'avaient qu'à s'amuser avec eux. Mais visiblement l'ami d'Erik ne comptait par leur laisser le choix et les avait embarquer tous les deux dans sa voiture, le mannequin ne semblant pas du tout s'inquiéter de se faire trimballer comme ça sans qu'on lui demande ce qu'il voulait faire. En voyant Erik remettre correctement ses chaussures il en fait de même en se disant que c'était pas une mauvaise idée au final. Il suit le mouvement pour sortir de la voiture sans trop se soucier de là où ils étaient il verrait bien demain, soufflant un peu face au froid en repliant les bras sur son torse pour se tenir un peu chaud. Pourquoi il avait pas gardé sa chemise déjà ? Il finit par rentrer dans le bâtiment en se mordant la lèvre en voyant l'escalier, en voilà de l'aventure pour leur état au moins chez lui il pouvait s'écraser sur le canapé en bas, avant de tourner la tête à leurs paroles, pouffant au sous entendu de Matt. 

- Ouais t'inquiètes ça devrait aller... Au pire je dormirais dans les escaliers écoute

Il sourit à cette simple idée avant de venir agripper la rampe, bien trop fort sans doute mais au moins il se tenait, et il arrive à peu près à monter, en fin en tout cas il arrive devant sa porte sans être tombé c'était déjà pas mal. Il rentre finalement derrière lui, fermant maladroitement la table avant de regarder autour de lui.

- C'est plutôt cool chez toi 

Un peu trop transpirant de luxe pour ses gouts persos mais c'était sympa...et puis c'était tout ce que son cerveau embrumé arrivait à dire. Il suit l'appel pour arriver vers la montagne de vêtements qu'il avait.

- Ah merci ça caille dehors ! Et ouais pourquoi pas manger ça fera pas de mal, le premier truc qui te tombe sous la main 

Il jette un oeil aux vêtements avant de prendre un t-shirt, et de commencer à l'enfiler avant que finalement son esprit ne fasse une connexion, bonjour le délai de réflexion, allant voir son hôte.

- Attend ton meilleur pote dont t'as parlé pendant la soirée c'est Hater ? 

Il avait entendu ce prénom toute à l'heure et il connaissait le bicolore, bon okay il connaissait tout le monde mais lui un peu plus particulièrement. Il regardait Erik, devant avoir l'air fin avec la tête passé dans le col du vêtement un bras dedans mais pas l'autre bonjour le look mais là tout de suite il était plus curieux


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Mar 9 Mai - 18:54
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Bordel, je dois ressembler à...un mec éméché. Ses idées sont souvent mauvaises je ne peux pas croire. Trop tard de toute façon, je n’arriverais jamais à lui enlever le téléphone de ses mains avec une vision merdique. Sa photo prise, je me retourne pour regarder l’autre, une moue au visage.  

-Raah, je te dis Alex t’es chanceux de m’avoir comme joueur qui se sacrifie à sa seule parole.  

Je n’avais déjà plus mes chaussures aux pieds, sans doute en les enlevant par réflexe en entrant. Les lumières à moitié allumées dans le passage, celles de la chambre. Par contre la luminosité est agressante du walk-in, on ne resterait pas là longtemps. Tout est à sa place, pas un papier au sol. Je n’ai pas de coloc, ça doit paraitre.  

-Je le prends pour un compliment, il n’y a pas grand monde qui vient ici.  

Bon des crêpes, ça diffère de mon régime habituel mais pour une fois, on peut tricher. Ce n’est pas comme si ce taux d’alcool était permis non plus. J'entends déjà l’entraineur de hockey me taper sur les doigts – pas sur la tête à cause de mes blessures. Il garde à l’oeil ses meilleurs joueurs, fait même appel à une diététicienne qui nous pose un million de questions sur notre vie plutôt privée pour qu’on mange le moindre bon bout d’épinard. Lorsqu'on est assidu en sport la facilité y est, certains ont plus de difficulté. Il me restera encore des mois pour le hockey grâce à la fac, alors aussi bien continuer dans le droit chemin. Malgré tout je suis le roi des crêpes avec Séraphine, en plus des pépites au chocolat. Cette gamine, on ne peut rien lui refuser. Mes parents ne m’ont jamais appris à cuisiner sauf qu’en appartement, seul, le choix est évident au lieu de bouffer du macaroni au fromage tous les jours. Voilà, j’allais sortir de la chambre pour montrer mes talents quant à Alex, une bulle venait de lui passer dans le cerveau. Merde.  

J'ai semi décuvé sur la route du quartier jusqu’ici. Les voyages en voiture sont moins pires assis derrière mais quand même, ça donne parfois la nausée. En réalité, je n’ai toujours pas réussi à remettre mes mains sur un volant, encore moins si quelqu’un est à l’intérieur. Je sais, ça fait des mois et mon cerveau devrait y faire abstraction depuis ce temps mais ça ne fonctionne pas ainsi. Le type de voiture on s’en fout, c’était une personne importante à mes yeux qui est partie, tels les autres. La nostalgie, je ne devrais pas y penser dans des situations qui n’ont aucun rapport. Suis-je brisé au point de non-retour? Alex veut des réponses. Prenant une grande respiration, je me retourne en le fixant, ne sachant pas quoi répondre. Même pas un rire, j’avance devant lui pour arranger son t-shirt. D'un ton neutre, inhabituel de ma part, mes pupilles s’accrochent aux siennes.  

-Tu l’aurais su un jour ou l’autre. On s’est rencontrés dans un bar, surprenant non? C’est lui qui m’apaise et je fais de même. Étrangement on se complète mais si tu le connais un peu, tu sais qu’il est avec Jace et ce que je veux, c’est qu’il reste avec lui, pas avec moi. Ce rêve on le connait les deux puisque je lui ai raconté quand j’étais en pleine commotion cérébrale. Ou plutôt vers la fin, car mon cerveau s’en souvient. Si tu étudies en psychiatrie, tu sais comment une commotion fonctionne? On était dans le salon, j’avais tellement chaud j’aurais défoncé tous les thermomètres.  

M’avançant vers lui les pieds doucement, le bloquant d’un bras au mur, je cligne peu les yeux.  

-Mais ce n’est pas pour ça que les gens nous traitent d’amoureux. C'est parce qu’on est souvent ensemble. Ce que tu es le seul à savoir, c’est qu’après la bagarre, ce qu’on s’est dit ce...moment-là, je l’ai embrassé, comme ça.

D'un baiser doux, aucunement provocateur, agréable. Ma paume sur le côté de son cou, légèrement sur son épaule. Oui j’embrasse le deuxième mec de ma vie. Qu’est-ce que tu fais Erik? Qu’est-ce que j’en sais?  
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Il ne peut s'empêcher de rire autant à ses paroles qu'à la moue qu'affichait son visage. Sans compter qu'il avait le rire facile et qu'il était bourré mais ça s'était encore une autre histoire.

- Je sais et crois moi j'en profite

Il aurait bien dit que sinon ils ne seraient pas là mais le concernant ce n'était pas le cas donc bon. Il ne se retrouverait pas non plus dans l'appartement d'Erik à une heure et dans un état pareil, détaillant à peine le décor en question mais remarquant le côté impeccable de la chose. La lumière aussi, beaucoup trop forte pour son esprit embrumé mais au moins ça l'aidait à voir ce qu'il faisait. 

- Je dois me sentir honoré alors ?

C'était dit avec un petit sourire espiègle, toujours taquin dans le fond le brun. Après tout si les gens venaient rarement ici, ses conquêtes peut être ?, lui qui y était c'était plutôt un bon point pour lui autant en profiter. 

Et visiblement il était partit pour faire des crêpes, lui ça lui allait très bien. Surtout qu'en général quand on propose de faire quelque chose c'est qu'on le fait bien, et il adore le sucré le mannequin. Pas de régime pour lui, il fait partit de ces gens super chiants qui peuvent manger et boire tout ce qu'ils veulent sans prendre 1g mais là c'était clairement un avantage. Et rien que l'idée le fait sourire d'ailleurs alors qu'il emprunte un t-shirt sur invitation de son propriétaire même si la coordination n'était pas vraiment au rendez vous pour l'enfiler, encore moins lorsque son cerveau tilte quelque chose d'important et que la question fatidique échappe à ses lèvres pour atteindre Erik. Ses yeux bleus croisent les siens, le fixant alors qu'il le laisse s'approcher, frissonnant quand il sent ses doigts sur sa peau quand il l'aide à finir de passer son t-shirt. Même s'il n'y pense plus vraiment à ce morceau de tissu, son regard absorbé et fixé dans celui du joueur de hockey devant lui alors qu'il écoute ce qu'il lui répond. Il l'écoute sagement sans rien dire, comme suspendu à ses lèvres et à sa voix presque hypnotique alors que leurs yeux sont comme fixés. Il parvient juste à hocher lentement la tête quand il lui parle de commotion, même son cerveau embrumé par les vapeurs d'alcool savait encore relier tout cela à ses cours...Quoi que son esprit n'était bizarrement plus si embrumé que ça depuis quelques secondes, depuis qu'il avait commencé à lui parler en fait et à s'approcher de lui comme ça... Sans trop comprendre comment d'ailleurs, le mannequin sent le mur contre son dos, son corps pris entre lui et le corps de l'autre étudiant, sentant la chaleur de son bras sur son torse. Il était étrangement silencieux le mannequin, la situation semblait l'avoir un peu privé de parole mais l'avait aussi fait retrouvé un sérieux que l'alcool avait tendance à faire disparaître alors qu'il le laisse encore s'approcher.

Il frissonne encore sous son toucher alors que ses pupilles se dilatent légèrement en sentant ses lèvres sur les siennes. Un bref instant pour apprivoiser ce qu'il se passait avant que ses lèvres ne se coulent contre les siennes, répondant à son baiser avec la même douceur, aucun empressement, juste cette douceur un peu hors du temps qui semblait approprié. Et ses mains qui quittent le mur pour venir lentement le toucher, une sur sa hanche, l'autre sur son torse, à peine effleuré. Il ne cherche pas plus, juste ce contact dont il profite. Sa main sur son torse finit par glisser lentement pour venir frôler sa nuque, alors que leurs lèvres se séparent brièvement. Ses deux billes bleues qui n'ont jamais lâché les siennes, si proches des siennes. Il savait l'équilibre assez fragile de ce qu'il se passait là mais finalement il laisse ses lèvres venir trouver encore les siennes, léger, sans jamais chercher à le forcer, gardant cette douceur fragile entre eux.


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Ven 2 Juin - 19:35
Alexander Bane
 

Pourquoi personne ne vient ici? Là est la question. C'est un refuge pour retrouver la paix malgré mon côté extraverti. Parfois ça m’arrive de devoir retrouver le silence au travers de toutes ces voix qui m’entourent. J'ai besoin de me retrouver seul pour réfléchir à qui je suis réellement, certaines révisions des cours de la fac, puis la quiétude. Cette chose qui m’épuise lorsque je rentre seul à l’appartement. On dirait un pacte avec le diable ou un ange, reste à se décider qui a la bonne raison de vivre dans un repos. L’étrange fait de se retrouver sans ses amis ni un membre de sa famille. Au moins je ne suis pas pris dans les dortoirs mais, même la musique ne m’aide pas. Toutes les semaines je suis à l’académie, les soirs en entrainements de hockey en plus d’aller chez le psychiatre. Quelques fois dans le lit d’une autre. Au final je suis rarement ici quoi, la raison n’est pas loin donc oui, Alex peut bien se sentir privilégié. Après son sourire contagieux, il est difficile de ne pas approuver.  

-J’imagine que oui, même si on nous a ramenés de force dans mon propre domicile.  

Ce n’est plus Hater qui est devant moi. Alex est bloqué sauf qu’il peut partir s’il le souhaite, je ne vais pas le retenir. Je m’approche tel un prédateur et pourtant, la proie semble coopérer. Sans un rire ou un mot, je continue de le contempler. Mon cœur s’emballe plus vite que je ne l’aurais cru, une étrange sensation quand il devrait être plus soucieux, se douter que je n’ai pas la vraie idée de lui sauter dessus. Et pourtant. J'en ai envie après qu’il ait répondu à ce baiser qui voulait dire autre chose. Seulement expliquer une vie qui aurait pu être différente pour deux personnes, maintenant il va entrer dans l’équation. Est-ce que je suis en train de faire une connerie? Possible. Les conséquences, je les répare toujours plus tard. Les partenaires d’Alex fonctionnent de la même façon ou c’est plutôt sauvage? Personnellement je m’adapte aux situations assez rapidement, en plus des filles qui veulent tester plusieurs objets sexuels sur un mec. On va voir si ses dires se concordent avec notre jeu d’alcool qui certes, je me souviens de la moitié de ce qu’on s’est mentionné. J'ai bu beaucoup trop et désaoulé aussi vite.

Pour l’instant mon esprit fusionne qu’avec ses yeux et nos lèvres, il ne va pas chercher trop loin; à quoi bon? Si j’en ai envie, pourquoi arrêter. Ma peau brûle, je sens sa délicatesse monter jusqu’à ma nuque et c’est agréable. D'ailleurs sa chair réagit à mes contacts, réceptif. Il doit se demander si je vais aller plus loin, se serait normal après tout si à chaque fois je dis non à un homme. Pas cette fois, il y a toujours une exception puis il n’attend pas, demandant un baiser aussi doux que le précédent. Mes paupières se ferment automatiquement, profitant de cette tendresse ainsi que mes mains qui se baladent aux bas du t-shirt dont je venais de placer. Séparant nos lèvres un instant pour respirer, puis l’enlevant avec finesse pour ne pas faire tomber ses lunettes. Nos regards se croisent mais sans attendre, je le pousse d’un pas afin qu’il rejoigne le mur, chaque jambe contre les miennes pour le soulever, mes paumes sous ses fesses. J’arrive à l’embrasser moins délicatement avec une respiration saccadée, glissant dans le cou. Une main qui monte dans ses cheveux à l’arrière de sa tête, la faisant pencher pour laisser un suçon.  
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- Et bien merci beaucoup pour cet honneur très cher !

Ce même sourire contagieux aux lèvres il va même jusqu'à faire une courbette maladroite par l'alcool devant lui. 

Du moins jusqu'à ce que cette ambiance ne change radicalement dans les quelques minutes qui suivirent. Il savait qu'il pouvait se libérer de la prise d'Erik, ce n'était pas véritablement une prise d'ailleurs, mais il n'en avait pas du tout envie. Les yeux fixé dans le sien il se laisse approcher, tenir un peu plus alors qu'il sent sa chaleur contre lui, au travers du tissu qui couvrait sa peau. Il le laisse agir, guider, répondant avec envie à ses lèvres mais sans chercher à trop en faire. Il n'était pas toujours comme ça, rarement en fait dans ces relations, mais là il avait peur de le brusquer et de faire éclater la bulle qui les entourait et il ne voulait pas mettre fin à ce moment. Si Erik le voulait il arrêterait, mais là il voulait qu'ils profitent tous les deux. Envolé toutes les brumes d'alcool, son esprit était redevenu clair même s'il était uniquement concentré sur l'étudiant face à lui, son moindre souffle, le moindre contact entre leurs corps. 

Il sent sa peau réagir sous ses doigts alors il appui un peu son toucher pour le sentir frissonner encore plus. Il le voit fermer les yeux quand leurs lèvres se trouvent à nouveau et il ne peut s'empêcher de sourire légèrement contre ses lèvres de le voir s'y laisser glisser ainsi. Il était simplement content qu'il profite. Il le laisse gérer la longueur du baiser avant de relâcher doucement quand il vient enlever son t-shirt pour le laisser faire, se retrouvant torse nu. Il enlève lui même ses lunettes, il voyait assez sans et puis ce n'était pas vraiment pratique, les posant dans un coin sans y faire vraiment attention, avant de retomber à nouveau prisonnier de ses yeux. A peine un souffle et il se retrouve à nouveau contre le mur, avec la chaleur d'Erik tout contre lui alors que ses mains retrouvent sa nuque et ses mèches. Il a un petit bruit de surprise quand il se fait soulever, ses doigts appuyant plus sur sa peau mais il adore la sensation, se faisant moins doux tout comme lui, la passion prenant lentement le pas sur leur comportement. Il répond à ses lèvres avant de se cambrer légèrement quand il desend dans son cou, gémissant en le sentant laisser un suçon sur sa peau. Normalement vu son métier il refuse les marques mais là c'est trop bon, il ne veut pas arrêter tant pis pour le reste. Ses doigts se crispent dans ses mèches pour encourager ses lèvres sur sa peau. 

- Encore...

Il gémit faiblement alors que sa peau frissonne d'impatience de le sentir encore contre, avide de nouvelles traces de ce qui les attendait, semblant le brûler au moindre contact que lui offrait Erik mais il adorait ça. Il laisse ses doigts descendre un peu sur son corps, tirant sur son t-shirt pour le faire remonter sur son torse, à défaut de pouvoir le lui retirer dans cette position, mais assez pour lui permettre de toucher directement sa peau, sentir directement sa chaleur et ses frissons. Et finalement malgré tout le plaisir qu'il lui fait sentir, il se force à redresser la tête et prend doucement son visage entre ses doigts pour l'attirer à lui et demander un nouveau baiser, moins doux, plus passionnés que les précédents, allant un peu plus loin petit à petit dans ses gestes. Il avait chaud le brun, trop chaud, et son amant n'arrangeait rien semblant savoir exactement comment le faire réagir. Il se colle plus à lui, adorant cette position vulnérable qu'il avait entre ses bras.


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Lun 26 Juin - 17:35
Alexander Bane


Je n’ai plus le cerveau dans les vapes maintenant. Enfin c’est différent, comme une commotion cérébrale mais d’une manière lucide, difficile à expliquer. Aucunement sentimental, plutôt de l’affection j’imagine. On dirait que nos corps se sont liés de cette chaleur charnelle au même moment, que nos regards ont compris une chose cachée dans une seule âme. La pièce en entier est devenue chaude, légère. Je sais qu’il est plus mince, moins large des épaules, je le sens entre mes bras. Collé au mur, c’est facile le lever, le tenir en place avec mes cuisses musclées. Je le fais souvent, comme si c’était une proie, en réalité c’est d’une délicatesse parce que je ne mords pas, ni laisse de graffigne. Personne n’est ma propriété, sauf que ce soir j’ai envie de plus malgré une peau fine, Alex semble en vouloir davantage aussi. Ses doigts entremêlés dans mes cheveux me forcent à gémir, à le fixer quelques secondes juste le temps d’une approbation. Est-ce que j’en ai vraiment besoin d’une? Il est complètement à ma merci dans cette position et ne semble pas s’en plaindre, au contraire. Mais ma force a des limites, surtout avec autant de muscles sollicités. La commode, le lit ou le banc dans le walk-in? Ses paumes me glacent la chair tellement je brûle. Le bas du dos étant pire, je grogne de surprise, de plaisir, un beau mélange qui commence à me faire perdre mes moyens. Mes mèches lui chatouillant le creux du cou, je relève la tête avec appréhension d’être allé trop loin mais non, ce n’est qu’une troisième demande.

Mes lèvres se scellent aux siennes, plus fougueux cette fois, en cherchant sa langue à l’aveugle. Tout en plaquant une main dans son dos, l'autre se balade jusqu’à sa nuque. Un gémissement s’échappe lorsqu’il se bloque à mon corps, me retirant du baiser. Mes yeux s’ouvrent vers ceux d’Alex, un sourire sincère mais mesquin. Je ne sais même plus si j’arrive à respirer ne serait-ce que saccadé.

-Accroche-toi.

Je le laisse coincé entre mes bras, nous déplaçant adroitement direction le walk-in. Dans le cadrage de porte, je cherche l’interrupteur pour tamiser l’éclairage. Chose faite je le dépose doucement, couché sur le banc qui j’espère, tiendra deux personnes. Ce n’est pas légal d’être plus habillé que lui et de toute façon, je suis en train de chauffer tout l’appartement - je retire ce t-shirt. En mettant ma paume sur son torse, je me place à cheval sur lui sans l’écraser, décidant de ce que je vais en faire pour l’instant. Un baiser furtif sur ses lèvres, j’ai le champ libre sur son cou, accueillant ma langue plusieurs fois avant de laisser un deuxième suçon plus bas que le premier, non visible s’il porte une chemise. Je remonte avec un sourire, mordillant son oreille et appuyant mon genou à la limite de son pantalon, frottant ma cuisse à travers nos tissus qui nous séparent. Par contre avec une largeur mince et sans dossier, s’il me pousse, je tombe au sol. Ce ne serait pas plus mal ceci dit. En prenant ses poignets par-dessus sa tête avec une pression pour m’appuyer, je lèche et croque une clavicule.
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La brume présente dans son cerveau n'est plus celle de l'alcool mais bien une toute autre, celle du plaisir et de l'envie qui se fait un peu plus présente à chaque fois, le rendant plus conscient de leurs corps et de leurs échanges tout en aveuglant totalement l'environnement autour d'eux. Il ne pouvait plus que se concentrer sur ce qu'il se passait entre eux, rien d'autre mais c'était ça qui était bon. Il sent à peine le mur dans son dos contre lequel il est plaqué, entièrement concentré sur le corps d'Erik qui le soulève et le supporte sans difficulté apparente. Et là clairement il était plutôt content de sa carrure fine qui lui permettait de profiter de ce genre de position. Ses doigts se crispent dans ses mèches, les tirant légèrement parfois sous le plaisir alors que son gémissement lui tire un sourire sans qu'il ne cesse pour autant, sa main libre parcourant son corps pour lui tirer de nouveaux sons, caressant et griffant sa peau sans laisser vraiment de marques. Et puis finalement il retrouve ses lèvres, l'embrassant avec passion sans se préoccuper de respirer pour l'instant avant de gémir faiblement quand il écarte ses lèvres des siennes, le laissant haletant entre ses bras. Il ne cherche pas à lui répondre, il n'est même pas sûr qu'il était capable de contrôler sa voix, passant plutôt ses deux bras autour de sa nuque et de son dos, enfouissant son visage contre sa gorge pour s'accrocher à lui tout en embrassant et léchant cette peau sensible, gémissant faiblement en le sentant bouger. Le changement de lumière lui fait du bien alors qu'il se laisse manipuler, gardant ses mains dans son dos et sa nuque mais sans rester accrocher, se cambrant légèrement contre lui une fois sur le banc, tout en luxure sans le vouloir.
Il retire finalement ses mains pour le laisser retirer son t-shirt, ses mains venant se poser sur son torse dès que celui-ci est libéré du morceau de tissu, venant caresser sa peau en le laissant venir sur lui, son bassin venant instinctivement à la rencontre du sien dans un mouvement encore lent et contrôlé. 
Il a à peine le temps de profiter de ses lèvres avec qu'elles ne fuient de nouveau mais le contact sur sa gorge le fait gémir et sa tête bascule en arrière pour s'offrir totalement à ses lèvres. Et bien vite il est complètement soumis à ses gestes, ses mains tenues au dessus de sa tête sans qu'il ne cherche à s'en libérer

- Erik...

Il gémit son prénom plusieurs fois sans pouvoir s'en empêcher alors que son corps réagit, son bassin se frottant contre sa cuisse dans des mouvements langoureux alors qu'il cherche à récupérer au moins l'une de ses mains. Il voulait plus de ses contacts et les tissus encore présent sur leurs corps le frustrait de plus en plus. Impatient peut être mais il voulait sentir toute sa chaleur contre lui.


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Ven 8 Sep - 18:24
Alexander Bane


Les gémissements se font entendre des deux côtés, surtout quand Alex bouge autant pour se coller à ma peau. Pour la chaleur de mon corps, nos désirs? Il s’agite aux bons moments, comme s’il ne voulait me laisser partir. Mais où irais-je? C’est celui-là que je veux, pas quelqu’un d’autre. Qu'il soit un mec je m’en balance, mon appétit s’acharne sur lui tellement que je n’entends plus mes cris. Je sens que ses paumes, son bassin frôler le mien pour m’allumer et je n’ai qu’une envie, c’est de lui arracher ses vêtements, de le plaquer contre tous les murs de cet appartement. Un peu de retenue Erik, mais ça n’a jamais été mon fort avec une personne qui est capable d’en prendre. Je souris lorsqu’il soupire mon nom, mes oreilles vrillent mais ça confirme qu’il en veut plus, dont moi aussi. Je veux savoir ce qu’il veut, ses plaisirs pour donner un maximum de tentations mais en même temps, ça ne fait que commencer. Attendre n’est pas le mot recherché, plutôt deviner en regardant ses yeux, ses gestes, les contacts sur ma peau me laisse soif d’apprendre. Au diable les caprices, je le veux dans mes bras, dans n’importe quelle position.

Libérant ses poignets tout en me relevant, j’agrippe le rebord de son pantalon pour le retirer une fois pour tout. Sauf que ça reste pris, comme si c’était scellé.

-Tu avais peur de te faire violer ou quoi?

Fronçant les sourcils, je détache le bouton, tire la fermeture éclair et tente d’enlever ce foutu pantalon beaucoup trop serré à mon goût. Un peu plus et il déchire sous mes doigts. Ses jambes découvertes, je le déplume de son sous-vêtement, rendu nu. À genou devant le banc, je le tire jusqu’à moi d’un sourire maléfique. Chatouillant le dessous de ses pieds, je croque un mollet jusqu’à son genou. Nos regards se croisent, mon cœur bat si vite que ça risque la crise cardiaque. Ce serait déjà arrivé avec toutes les bagarres du passé en plus des courses du matin. Les sprints à pied, ceux aux patins pendant les entrainements. Je mets ma vie en danger trop souvent, quoi que ce serait une belle mort pendant un ébat sexuel. Non. Peut-être quand je serai plus vieux, je suis trop jeune pour crever de la sorte. L’index sur une fesse, je tâte le terrain. Combien de temps il n’a pas baisé? Probablement quelques semaines, le champ serait libre. Même chose pour moi, d’autant plus que mon dernier coup d’un soir était coriace dira-t-on. Alex peut faire ce qu’il veut sur moi, la question ne se pose même pas. C'est vrai, pourquoi ne pas le faire souffrir doucement? L'attente est pénible même pour moi, il suffit de me sauter sur le corps tel un enragé que je réagisse autant. Il le fera, ce n’est pas nécessaire de regarder ma montre.
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Erik Adkins
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Dim 14 Jan - 23:37
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Il ne retient pas sa voix qui s'échappe faiblement de ses lèvres à chaque geste agréable qu'il ressent sur son corps, et apparemment Erik avait plutôt l'air de très bien les connaître pour quelqu'un qui n'avait pas pour habitude de coucher avec des mecs. Enfin, la question n'était pas là et il se contentait de profiter au maximum, s'assurant pour que son partenaire trouve également son plaisir dans leurs désirs. Il se sent fiévreux, trop chaud et à la fois froid, rendu brûlant par la passion de leurs échanges. Son corps bouge presque instinctivement, ses mains venant caresser et découvrir la peau qui lui était offerte tout en gardant leurs corps proches, son corps qui cherche le contact du sien à chaque respiration, sans hanches qui frôlent les siennes, réclamant ce qu'il semble déterminer à lui donner cette nuit. 

Il sent sa réaction lorsque son nom lui échappe dans un soupire de plaisir aussi il ne se retient pas de le souffler à nouveau, juste pour voir à nouveau le sourire qu'il avait déclenché. C'est avec lui qu'il est, et il ne se retient pas de le dire. Il sent l'impatience brûler dans son corps, l'impatience de plus, de le découvrir et d'en profiter à chaque instant que la nuit déjà bien entamé leur laisse. Il soupire en sentant la même impatience chez son amant, ses mains venant aussitôt plonger dans ses mèches et sa nuque quand il libère ses poignets, ne pouvant s'empêcher de rire un peu à ses paroles, un rire teinté de désir.

- C'est pour tester ta motivation à m'avoir nu...

Sourire aux lèvres, il se moque bien que son pantalon doivent finir à la poubelle par la suite ou qu'il doive rentrer chez lui en caleçon, ce qu'il veut c'est en être débarassé maintenant, et il soulève ses hanches sur le banc étroit pour l'aider dans sa tâche. Il recommence pour se retrouver finalement nu devant son amant, le souffle court par le désir, son regard brulant plongé dans le sien, ses mains cherchant toujours plus de contact avec son corps. Et il allait pour chercher à le déshabiller à son tour, interrompu par sa manoeuvre avant d'étouffer un petit rire étranglé quand il sent les chatouilles, qui heureusement ne durent pas. Il suit ses gestes du regard en haletant légèrement sous la passion qu'il voit dans ses yeux, soupirant en sentant ses doigts si proches et en même temps si loin. 

Il se redresse pour venir saisir sa nuque de ses doigts, se glissant sur lui en les entraînant au sol, encore suffisament lucide pour se dire que le banc était trop étroit pour que ce soit safe, sur ses genoux, venant encore voler ses lèvres mais cette fois dans un baiser des plus intenses. Finit cette douceur exploratrice du début, il le voulait et il le faisait savoir. Il relâche sa peau pour venir ouvrir impatiemment son pantalon, le baissant comme il pouvait avec leurs positions avec son sous-vêtement, ses doigts s'enroulant autour de son membre impatient.

- Ne me fais pas attendre...

C'est remplis de désir dans son ton, presque suppliant sans doute alors qu'il joue de ses doigts sur cette chaire sensible, son bassin ondulant contre le sien pour le provoquer un peu plus, ses lèvres contre les siens et son regard brûlant dans le sien.


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Alexander Bane
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Jeu 15 Fév - 22:32
Alexander Bane
N’importe quoi, Alex ne serait jamais entré ici si je n’étais pas allé le voir pour l’emmerder. C'est complètement stupide mais la réalité l’exige. Matt nous a ramenés, quand la plupart du temps c’est Hater qui revient, pas les autres. On était tellement bourrés que je ne pouvais pas dire non, surtout parce qu’il nous manquait des fringues. Ma motivation est plus de l’avoir dans mes bras, partager cette chaleur et la sexualité qui nous imprègne. Avec la force dans mes muscles, je n’étais pas loin de déchirer ce qu’il restait en textile. Il y a assez de pantalons ici qu’il aurait l’embarras du choix pour repartir demain, je m’en balance. Sauf que j’y arrive en tirant fort, le cuir franchement. On n’en fera pas toute une histoire, je veux sa chair. Commençant au plus bas, je monte doucement, agace. La langue, les morsures. Sur une femme je dépose que mes lèvres, elles sont si fragiles qu’il faut faire attention. Alex en redemande, comment arrêter malgré qu’il soit plus petit que moi, pas trop, mais quand même. Il devinera ses blessures dans quelques heures, je ne me sentirai pas plus mal. Tant qu’il apprécie à l’instant, c’est tout ce qui compte. Je veux que lui aussi, il aime cette nuit comme il en n’aura pas toujours des semblables; ce que mes yeux veulent affirmer. Il aura d’autres partenaires, des moins sauvages, ceux qui imposent des limites. Si je ne marche pas demain, tant pis, autant pour lui. Je soupire, le laisse attendre mais pas trop, ça me fait souffrir s’il n’arrive pas à me toucher, étrangement. Il n’y a que dans ces moments que ça ne me gêne pas du tout qu’on se colle à moi, que les mains se baladent. Je ne le sens pas comme une attaque, il n’y a rien de personnel ou de dangereux. Juste intime.

Je me laisse pousser au sol, l’entrainant avec moi sans lui faire de mal. Nos lèvres coincées ensemble, le choc à ma nuque se propage partout sur ma colonne, comme si c’était électrique. Un grognement fort qui n’arrive pas à sortir, qui ouvre toutefois mes yeux. En essayant de le garder contre mon torse, Alex s’éclipse avec mon pantalon, me faisant lever les fesses pour l’aider. Un cri, un gémissement, je sais plus sort instinctivement du fond de ma gorge en me prenant par surprise. Je sais plus ce qu’il se passe, c’est trop d’informations tactiles en même temps sur mon corps que mes ongles doivent s’accrocher en quelque part. Ses hanches, des côtes, un meuble, du tapis. Ses lèvres collées aux miennes, ma respiration a disparu. Mes griffes se plantent dans son dos, le bloquant contre le bas de ventre pour suivre mes mouvements de bassin. Il n’y a pas à dire que je suis bandé depuis longtemps, ça me gruge. Mes doigts tentent de prendre quelque chose, il n’y a qu’une poignée du tiroir qui s’arrache - qui se brise? Je ne bronche pas, même pire, je lance cette merde qui n’arrive même pas à se tenir et j’essaye de rouler, mettre Alex sur le dos.  

Prenant une grande respiration, je me baisse et mords sa clavicule, ma main sur son entrejambe. Mon tour maintenant de lui rendre le plaisir. La salive partout sur sa peau en descendant, mes lèvres remplacent mes doigts puis ma langue glisse sur la veine au-dessous de son membre. En me retirant doucement de quelques centimètres, je tiens ma main sur son ventre pour le tenir en place, ouvrant un tiroir. La main qui cherche, je fronce les sourcils.  

-Bordel.  

Habituellement il y a deux ou trois boites, là c’est trop haut pour atteindre quoi que ce soit à partir du sol que je me lève. Oups. L'équilibre y est moins, en me cognant la tête sur ledit tiroir puis je vole le carton au hasard, une ligne de préservatifs dans la gueule.  
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Erik Adkins
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