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C O N T R A S T E
BL | slide of life | 200x400
LIFELAM...Quel nom étrange pour une ville occidentale ! Nous sommes nous trompés d'endroit ? Mon GPS a-t-il un problème ? Détrompez-vous, vous êtes exactement là où vous souhaitez être... Gare où vous mettez les pieds et avec qui vous vous liez d'amitié. Votre existence sur cette île pourrait être lumineuse et heureuse comme beaucoup plus sombre et dramatique..."
V O T
E

La royauté

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Nos délaissés

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Erik Adkins
Jeu 29 Fév - 18:14
Irwaen Hakkonson


Depuis la fin de l’université, le terrain était rempli de mines à éviter. J'ai maintenant mes trois licences les plus importantes si je veux percer dans le monde immobilier, même si j’y suis depuis longtemps. Des actions américaines comme anglaises dans la bourse dont j’écoute dans mes écouteurs à chaque matin. Pendant que je cours en salle de sport ou dans le parc, puis je mets ma musique en conséquence du temps qu’il me reste à faire mes exercices. Des taux à risque moyen, au cas où une entreprise serait en chute libre. Je n’ai pas de conseiller financier, à quoi bon si je peux moi-même gérer mes économies. Une assurance vie, un compte principal, le second qui était pour mes études, payées par mes parents. Il reste ouvert pour l’appartement, même si c’est moi qui le paye depuis la fin de l’été. Un troisième compte d’ailleurs, pour de futurs enfants. Tout est écrit dans un testament, personne ne sera dans l’embarras si jamais je disparais de cette planète. Ni les gamins, encore moins la personne que j’aime - ou que j’ai aimée. Un plan facile à élaborer sur papier, dans la vraie vie c’est tout autre chose. Danny est revenu à Lifelam. Est-ce que ça fait une différence si je suis allé personnellement le chercher? Peut-être. Il aurait continué sa vie, pénard à Londres pendant que j’hésitais une fois de plus à partir en Californie. Je savais que m’embarquer dans un tel projet était hasardeux, mais comment passer à côté d’une opportunité amoureuse?  

Nous deux. Ces chaos explosifs mais combien forts ensembles. S'il n’avait rien dit, je serais reparti pour toujours. Moins de souffrance de chaque côté, bouillants d’amour. Comme je l’avais prévu, il y avait des remarques à la tonne à mon sujet. Avec l’étiquette sur le front ‘’gay’’. Au début je brûlais de l’intérieur, les gens m’emmerdaient au plus haut point et ma violence remontait à la surface. Je savais que c’était une réaction anormale, puis j’encaissais. Jusqu'à péter un câble dans le bureau du psychiatre. Henry a les nerfs solides, je ne sais pas comment il fait pour rester conscient lorsque c’est à mon tour d’entrer entre ces quatre murs. Ensuite avec les joueurs de hockey on s’est retrouvés un ou deux mois plus tard. La patinoire est toujours là, ça nous manquait de mettre nos patins. Ceux de l’année d’avant accompagnés de celle-ci, on est assez pour se faire une petite équipe un jour par semaine. Après les joueurs de la fac, on cédule un deux heures pour nous. Le boulot, la famille, c’est notre petit moment pour décompresser.  

Ce soir quelques-uns voulaient prendre un verre après le match, donc j’ai suivi en laissant mon équipement dans ma voiture, stationnée devant le pub irlandais. J'ai envoyé un message à Danny comme quoi j’arriverais plus tard. De toute façon il a sa soirée pour lui seul alors ça ne change pas grand-chose pour un jeudi, on travaille tous les deux le lendemain. Une douche rapide dans les vestiaires, j’ai qu’un t-shirt rouge bordeaux, un jean noir et une veste en cuir sur le corps, rien de bien extravagant. Les cheveux à moitié secs, secoués avant d’ouvrir la porte, j’entre le dernier. Je commande un whisky sans glace et on discute de la partie de ce soir. Seulement dix minutes passent et chaque fois que je me tourne vers Matt, une personne semble me fixer. On est assis au comptoir, donc je me retourne mais personne derrière.  

-Les gars. Ne vous retournez pas tous en même temps mais le type aux cheveux blonds là, vous le connaissez?

Évidemment, les trois le fixent avec surprise, je me cache le visage derrière mes paumes. Je deviens...anxieux? Aucun ne le reconnait, ce qui ne m’aide pas du tout et j’ai grave envie de pisser. S'il entre en même temps...putain. Je prendrai une cabine au pire, ça fera office de serrure le temps que je me casse par le dessus. Prenant la direction opposée, je suis déjà soulagé que c’est une salle de bain pour une personne. Le lavage des mains, puis je regarde mon téléphone pour voir si Danny m’a écrit. Peut-être qu’il dort. Un sourire aux lèvres, je prends le chemin le plus court pour rejoindre mes amis.  

 
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Une lueur d'espoir - Irwaen Signae10


Erik Adkins
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Irwaen Hakkonson
Dim 3 Mar - 10:00
Every breath you take
And every move you make
Every bond you break
Every step you take
I'll be watching you

Every single day
And every word you say
Every game you play
Every night you stay
I'll be watching you

Oh, can't you see
You belong to me?


Every Breath you Take – The Police


Les affaires avançaient. Bien ? Irwaen était toujours en vie, et pas encore inquiété. Alors, oui … cela devait « bien » se passer. Est-ce qu’il en était à relâcher sa garde ? Non, pas encore. Pour autant, il avait bien envie de s’octroyer une soirée de repos aujourd’hui. Pas de Lux. Pas de bar ou d’hôtel hors de prix où il aurait pu chercher de potentiels clients. Aucun endroit où il aurait pu être reconnu. Juste une soirée pour lui. Pour décompresser. Pour boire un verre, ou plusieurs, et voir ce que la nuit aurait à offrir.

C’est dans cet état d’esprit que le blond avait franchi la porte du premier pub qu’il avait trouvé. Irlandais. Pourquoi pas. Avec un peu de chance, l’alcool ne serait pas mauvais, s’il faisait honneur à la réputation de sa nation. Malgré tout, le blond ne se faisait aucune illusion sur la qualité des spiritueux servis ici, par rapport à ce qu’il avait l’habitude de consommer. Vêtu de son habituelle veste de cuir, il portait un simple t-shirt noir, et un jean du même ton. Est-ce que, compte tenu de son envie de profiter de boissons alcoolisées, il avait renoncé à prendre sa moto ? Pas du tout. Son casque sous le bras, il avait trouvé une table un peu excentrée, lui permettant de boire tranquillement, sans être sous le feu des lumières tamisées de l’endroit. Un peu à l’écart, avec une vue dégagée sur le bar, et les allées et venues des clients.

Sirotant un verre de Whisky, confortablement adossé dans sa chaise, il ne manque évidemment pas l’entrée d’une bande de jeunes, sportifs de toute évidence au vu des bribes de discussions qui lui parviennent. Curieux, il faut dire qu’ils sont la seule vraie animation de cette soirée pour l’instant, le nordique les détaille un par un, focalisant son attention sur leur groupe.  

L’un d’eux semble lui lancer des œillades de temps en temps. Est-ce que c’est une impression ? Est-ce que c’est par ce qu’il a remarqué que le blond fixait leur groupe avec un peu trop d’attention ? Irwaen penche légèrement la tête sur le côté, impénitent. Là où d’autres auraient détourné le regard pour faire penser que c’était un malentendu, qu’ils n’écoutaient pas la conversation qui ne les regardait pas, le blond accentue encore son attention, la braquant sur le jeune homme.

À cet instant, il n’a rien en tête, juste son insupportable arrogance. Il est plus vieux qu’eux, de quelques années, semble-t-il, même si dans sa tête, le danois est toujours un jeune homme de vingt-cinq ans. Il ne s’est pas vu vieillir. Il sort à peine de son adolescence perturbée. Mais qu’importe. Son regard émeraude capte le mouvement du groupe, et les jeunes le fixent tous avec attention. Le jeune homme qui avait remarqué son attention se cache le visage derrière ses mains. C’est le coup d’envoi. Il a piqué l’intérêt vrai du blond. Un sourire en coin, un brin narquois, étire les lèvres de l’homme alors que son regard ne sélectionne plus que le jeune brun, visiblement gêné.

Irwaen n’aime rien de plus que la traque. L’adrénaline qui vous prend les veines, faisant palpiter le cœur, pulsant le flux vital dans les veines. Traquer. Être traqué. La proie peut se retourner et devenir votre pire cauchemar, comme le prédateur peut gagner. Ces quelques instants où tout se joue. Fuite, face-à-face, combat, mise à mort. Oh oui … le blond aime la traque. Il l’aime par-dessus tout. Et qu’est-ce que la traque dans une relation entre personnes inconnues, non liées par le travail ou les affaires, autrement que le flirt ? Hommes, femmes, Irwaen n’en a cure. S’il peut flirter, traquer, s’amuser… il le fera. Il est le lion. Il a trouvé sa gazelle. La mise à mort, le sexe en l’occurrence, l’importe peu. Il veut l’adrénaline de la traque, et l’anxiété qu’il a détectée chez sa proie ne fait que l’exciter davantage. Ce soir, il ne va pas se contenter de boire … ce soir, il va flirter.

Le regard brillant, il fixe le jeune homme quitter le groupe pour gagner les sanitaires. Se levant souplement, le nordique gagne le bar, entre le groupe de jeunes et la porte des sanitaires, commandant deux Whiskys. Il n’est pas de ce genre d’hommes pathétiques qui acculent leur proie aux toilettes … il est un peu plus fin et sophistiqué que ça le blond … enfin, ça, ça dépend des jours. Mais aujourd’hui, il est seigneur, alors il s’accoude au comptoir et guette, sans en avoir l’air, le retour de sa proie. Lorsque le jeune homme revient, il le laisse passer à sa hauteur, les émeraudes fixées dans les yeux de son vis-à-vis. Le message est on ne peut plus clair, les paroles qui viennent ne sont destinées qu’au jeune homme.

- Je t’offre un verre ?

Il sourit, tranquillement. Le ton est amical, pas déplacé pour un sous ni aguicheur ni dragueur. Il lui laisse tout loisir de refuser. Pour l’instant. Pour l’instant, il faut qu’il baisse un peu sa garde. Pour l’instant, le prédateur est couché sagement dans l’herbe, il observe. Il n’est pas encore temps. Le jeu ne fait que commencer.
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Erik Adkins
Lun 4 Mar - 18:53
Irwaen Hakkonson
Relevant la tête de mon téléphone rangé derrière ma poche de pantalon, le contact des yeux se fait sans le vouloir. Visiblement il a changé de place, avec deux verres neufs pour...nous deux. Je ne suis pas si débile, il drague ce soir et on ne peut pas lui en empêcher, je me serais pris d’une manière semblable pour approcher une fille, quoi qu’un peu différent. Non. Enfin je sais plus, mes comportements diffèrent depuis que je suis avec Danny. Mon instabilité a piqué sa curiosité, je comprends, mais je n’ai pas plus envie de prendre ce verre ainsi que de m’asseoir sur cette chaise. Déjà, il pensait se prendre un petit jeune? Cliché. Je tente de calmer mon impulsivité, il ne me connait pas donc je peux juste refuser sans justifier. De toute façon il va le garder, même si c’est le whisky que j’ai commandé en arrivant. Il m’avait dans le collimateur depuis le début. En réalité on parle fort avec les buts comptés, quand j’ai plaqué Matt gentiment, notre soirée quoi. Le goût amer du Lux me revient en pleine gueule que je fronce les sourcils. Refaire cette erreur une deuxième fois, ce n’est pas mon genre. S'il a foutu de la drogue afin de m’endormir et me violer, non merci. À quelques mètres les autres pourraient se rendre compte qu’il y a un problème. Après un tournoi de hockey on ne s’affaisse pas dans un bar, en plus de n’avoir presque pas touché à l’alcool. Les images défilent trop vite dans mon cerveau, je ne peux pas accepter une telle situation en sachant très bien qu’il a une arrière-pensée. Ce trou noir d’une nuit entière est atroce, jamais je ne veux revivre ça. Deux pas devant lui, je m’arrête pour lui faire face, le sang qui bouille. Quatre mots. Ce n’est pas la mort Erik, on se détend, il ne mérite pas les poings fermés sur sa gueule d’ange.  

-T’as pas tiré sur la bonne pioche ce soir. Je suis casé et fidèle, donc même si j’ai l’étiquette de ‘’gay’’ écrite sur le front et que ça m’emmerde, tu devras te trouver quelqu’un d’autre. On a déjà foutu du GHB dans mon verre alors non, je ne le prendrai pas.

Mon rythme cardiaque augmente à une vitesse folle, j’ai envie de le frapper mais à quoi bon, l’inconnu n’a rien fait – pour le moment. Je n’arrive plus à faire la différence entre ce qui est bien ou mal; le charme ou le sexe. Avec une femme c’était plus simple, je m’y étais habitué mais tout a basculé lorsque j’ai explosé ma famille en voulant éliminer mon homophobie. Trois ans, environ. Avec un recul et un bon psychiatre, je crois que j’aurais dû le garder pour moi, m’en sortir seul suite à un combat ridicule. Malgré mon père qui a trompé ma mère quand j’avais huit ans, un secret gardé, il aurait dû en demeurer ainsi. Une famille dans le mensonge, un gosse de riche déséquilibré qui peut vivre en société. J'ai stoppé cette connerie sans m’intéresser aux hommes pour autant. En ayant un meilleur ami gay, ça aide aussi à ouvrir les yeux sur certains sujets sensibles. Ma mère m’a mis dans un pensionnat à onze ans, en me disant seulement d’être le plus fort. À cet âge on ne connait rien. Soit tu es le sensible qu’on attaque, ou tu te forges une carapace pour être le rebelle. La dernière option était beaucoup plus facile pour moi. Aujourd'hui je chavire entre les deux, je suis beaucoup moins violent grâce à plusieurs circonstances qui m’ont touché personnellement. Maintenant tout est flou, mis à part mon amour pour Danny. Un aimant à problèmes, je le suis encore. S'il était ici, je ne me serais pas retourné. D'ailleurs je ne vois pas pourquoi je devrais être avec lui lorsque mes amis sont là. Il semble sympathique à première vue, et c’est tout. Je repousse la vitre qui contient l’alcool, puis je tourne les talons, n’ayant rien à offrir.  
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Mar 5 Mar - 12:31
Le blond reste détendu, patient, alors que le jeune homme s’arrête pour lui faire face. Il sent parfaitement la tension dans le corps face à lui. Il voit le froncement de sourcils, la tension dans les poings, dans le corps. Malgré tout, il reste détendu. Oh, pas qu’il ne soit pas prêt à encaisser un coup, et même … à riposter violemment. Mais, il sait ne pas jeter d’huile sur le feu. Il cherche un divertissement. Que ce soit du flirt ou de la baston, peu lui importe. Tout sera divertissant à ses yeux. Après tout, le nordique aime particulièrement les sports de combat… et le premier adage des arts martiaux n’est-il pas de ne jamais frapper en premier ? Enfin, s’il était honnête, le blond saurait que c’est le deuxième, le premier étant « Court. Tu as toujours mieux à tirer de fuir que de te retrouver mêler à une bagarre dont l’issue n’est jamais certaine ». Mais … la fuite n’avait rien d’exaltant. Irwaen Hakkonson était un prédateur, pas une proie. Alors, il s’en tiendrait au premier adage, et il était prêt à riposter physiquement au moindre signe que son interlocuteur préférait une autre forme de contact physique que le flirt …

Il penche malgré tout la tête sur le côté, écoutant la tirade de son vis-à-vis. Il finit par hausser un sourcil, sans se départir de son sourire serein. Sourire qu’il sait pouvoir agacer au plus haut point, mais … il n’a peur de rien le danois. Il reprend la parole d’une voix douce, toujours détendue, un brin espiègle.

- Allons … tu fais un sport d’équipe … tu sais bien que ce n’est pas par ce qu’il y a un gardien qu’on ne peut pas marquer de but …

Il étouffe un très léger rire cristallin en le voyant néanmoins repousser le verre. Il ne s’en offusque pas, et continue sur sa lancée, joueur.

- Tu ne serais pas un peu présomptueux de penser que je veux coucher avec toi au point de te droguer ? Je ne baise pas les cadavres …

Est-ce qu’il le provoque ? Un peu. Beaucoup même. Il n’avait pas besoin d’être aussi cru. Mais cette phrase … cette phrase, il l’a tellement entendue qu’elle lui vient naturellement. Le sourire en coin qui étire ses lèvres, et la lueur amusée qui danse dans son regard ne changent pas alors qu’il s’adosse confortablement au bar, sans quitter le jeune homme des yeux. Il est toujours prêt à réagir, même si à l’heure actuelle, il n’y a aucun signe de tension dans son corps. Il a toujours travaillé sur son explosivité au combat, pour pouvoir se permettre de rester le prédateur alangui au soleil, prêt à bondir sur sa proie au moindre signe d’inattention.

- Avant de savoir si je te veux effectivement dans mon lit, ce ne serait peut-être pas plus mal d’avoir une discussion civilisée, non ?

Il pouffe légèrement. Le sexe ? Pourquoi pas, sans être une priorité pour le blond. Clairement, il n’était pas venu ici pour coucher avec le premier venu, ni même pour trouver quelqu’un à ramener dans son lit non plus. Non, il venait juste se distraire, et, manque de chance, le jeune homme avait attiré son attention.

- Tes amis sont à côté, je te fais servir un autre verre sous tes yeux pour que tu sois rassuré, et je garde mes mains loin de toi et de ton verre. – Irwaen prend un infime temps de pause avant de continuer – quel mal y a-t-il à aimer les hommes ?

Il lui tend une perche, proposant un sujet de discussion comme un autre. Il aurait pu parler du temps anglais sur l’île, ou même de voiture de sport, il aurait eu le même ton. Détendu, calme, souriant, à l’aise. Les émeraudes ne quittent pas leur vis-à-vis. Le jeu se poursuit.
Irwaen Hakkonson
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Mer 6 Mar - 20:05
Irwaen Hakkonson


Le choix était fait, pourtant ses paroles ne me laissaient pas partir. Je sens la provocation à plein nez, ce qui me met franchement hors de contrôle. La violence me retient sur place, essayant de continuer mon chemin. Mes baskets, mes jambes, mon cerveau refusent d’obtempérer et j’ai envie de lui péter la gueule. Un refus somme toute gentil, pourquoi il ne va pas voir ailleurs? J'ai bien saisi qu’il cherche le trouble, et je suis la meilleure personne à emmerder pour faire remonter n’importe quel problème qui existe. Peut-être que la couleur de ses iris me fait fâcher en ce moment, parce que j’ai défoncé le nez du connard de riche qui avait la même il y a quelques mois de ça. Il l’avait mérité, donc ça ne pas gêné pour le moins du monde et pour une raison dont je ne connais pas encore, je m’étais retenu. Des témoins oculaires auraient suffi pour me mettre en taule, sans doute mon inconsciente de cervelle s’en est souvenue. Ce sourire qui fend son visage aussi m’énerve. En étant quelqu’un de statistiques, les chances sont fortes pour que les prochaines minutes soient accablantes. Il tente certaines astuces pour que je lui saute à la gorge, ce qui fonctionne bientôt. Une goutte qui va déborder, mais je mets ma carrière en jeu. À force de me faire des contacts un peu partout sur l’île, je ne peux pas me permettre de flancher ma colère pour un nouvel arrivant. Il n’est pas Anglais, et peut-être qu’il est seulement de passage à Lifelam. Je n’ai pas de rendez-vous demain mais quand même, ce n’est pas une telle décision qui justifie d’être blessé.  

Mes poils s’hérissent des bras. C'est quoi cette phrase merdique? Parce que j’ai une relation amoureuse, je peux faire un saut dans son lit si j’en ai envie? On n’est pas un couple ouvert bordel, je ne suis pas une marionnette qui s’amuse avec tout le monde qui croise mon chemin. Pour qui il se prend sérieux. En me retournant pour pointer mon regard dans le sien, je voudrais arracher ses yeux verts, je les déteste. Présomptueux, moi? On est dans un bar, assez tard pour un jeudi, alors je vais faire le chaste et me dire que non, c’est pas du tout ce à quoi je pourrais penser. Un rire court, cynique sort et je ne sais pas comment je réussis à ne pas lui mettre une bonne droite.  

-J’ai refusé assez poliment et maintenant tu as le culot de dénigrer le hockey en comparaison à un adultère? Je suis pas ton jouet ou ton trophée de la soirée. Tant mieux si t’es pas nécrophile, je m’en ferai une joie quand je serai dans mon cercueil.  

Super, maintenant qu’il ne me veut pas dans son lit, je dois l’écouter comme s’il était intéressant. Oui, ce serait dans la logique des choses, mais ça me met vraiment mal à l’aise du fait que je n’aime pas qu’on me tourne autour. Toutefois c’est la première fois que ça arrive sans que Danny soit là, donc j’ai hésité et par provocation, je réagis au quart de tour. J'aime pas ça. Ceci dit, je suis normal seulement lorsque je travaille en tant que courtier immobilier. Les gens gagnent mon respect, je pose mes questions, eux aussi, j’arrive à les rassurer et plus ils s’ouvrent à moi, plus on y trouve notre compte. Dénicher l’endroit où ils veulent vivre demande un effort pour certains, mon intuition et mon charme sont de mèche pour ce boulot construit pour moi. Des clients satisfaits, c’est tout ce que je demande en leur donnant la bouteille de champagne à la fin. Je ne suis pas qu’un connard, j’apprécie le bonheur des autres en les aidant à ouvrir une nouvelle porte, leur offrir une aventure. La paperasse n’est pas si compliquée. Ce que je n’arrive pas à gérer, c’est tout le reste de ma vie. Préférable s’il garde ses pattes loin de moi, je déteste qu’on me touche. Desserrant les poings, mes ongles étaient bien ancrés dans mes paumes qu’ils laissent des marques, sans saigner cette fois. Je choisis le tabouret, une distance de presqu’un mètre et regarde le barman pour commander. En fixant ma montre, je relève le regard vers lui.

-Je t’accorde cinq minutes, pas plus. Si tu me provoques encore je fous le camp. En cadre professionnel, ça m’aurait fait plaisir de discuter mais comme on est dans un bar, ce n’est pas irrationnel de réfléchir à une arrière-pensée venant de toi.

Parmi toutes ses questions, il fallait celle-là. J’utilise un ton neutre, je ne sais pas mentir.  

-Je n’ai jamais dit une telle chose, pas aujourd’hui du moins. À partir de mes huit ans j’ai dû garder un secret de famille, à cause de mon père. Quand je me suis battu comme un idiot contre plus fort que moi, j’ai payé cher. Encore autour de mon homophobie. J'ai changé de cap, j’ai explosé ma famille. Et j’ai rencontré Danny. Personne ne comprend notre relation, mais je pourrais crever pour lui sauver la vie. Donc je suis très mal placé pour juger un homme. J'assume ma relation, c’est juste que j’assimile pas encore certaines choses. C'est pourquoi je suis mal à l’aise auprès des autres qui sont...insistants. Je me dis toujours qu’il pourrait partir avec Danny, qu’il ferait partie de tous ceux qui sont disparus.

Ma réponse à sa question. Étrangement je me suis calmé malgré avoir avoué un énorme problème à un inconnu. On dirait qu’à voix haute, il y a une facilité, même si le cœur me serre dans la poitrine. Un long soupir et je lève le regard du nouveau verre insignifiant. Je conduis ce soir.  

-Vous êtes nouveau sur l’île. C'est pour affaire?  
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Erik Adkins
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Irwaen Hakkonson
Ven 8 Mar - 20:00
Le danois observe son jeune interlocuteur revenir vers lui. Il voit bien que ses paroles l’ont agacé. Il ne peut s’empêcher de sourire lorsqu’il lui annonce qu’il s’en « fera une joie quand il sera dans son cercueil ». Si le blond n’aime pas la chair avinée, saoule, ou droguée, il ne va clairement pas aller déterrer un macchabée. Mais il garde le silence, son sourire aux lèvres alors qu’il continue tranquillement ses propositions de conversation civilisée.

Son sourire se teinte d’une nuance amusée en le voyant choisir un tabouret, relativement loin du sien, mais il le laisse commander, hochant la tête en signe d’assentiment. Pas de provocation. Soit. Le jeune homme ayant accepté sa proposition de discussion, à priori, il n’en avait plus besoin … pour l’instant.

Irwaen se réinstalle contre le bar, prenant une gorgée de son propre verre. Il commence à parler, et le blond ne l’interrompt pas. Il garde un silence poli, ses émeraudes posées sur le visage de son vis-à-vis, détaillant chacune de ses expressions volontaires ou involontaires. Il penche légèrement la tête sur le côté, étonné, sans le montrer, d’écouter le jeune homme se livrer ainsi. Après tout, il est un parfait inconnu, et leur discussion n’a pas forcément commencé d’une manière qui aurait pu laisser présager … un tel tournant.

Il hésite un instant à rebondir sur le monologue du jeune homme, mais … qu’est-ce que le brun serait capable d’assimiler à de la provocation ? Il n’en sait trop rien, et … il est un peu déboussolé. Un peu seulement. Il ne faut pas exagérer. Il en faut beaucoup plus que ça pour perdre un Viking sur un océan agité. Il écoute sa question et hoche lentement la tête. Oui, pourquoi pas se révéler un peu ? Cela permettrait de continuer à détendre son interlocuteur, et il pourrait toujours revenir sur le sujet plus épineux du fameux « Danny » plus tard. Il avait bien senti qu'il y avait là quelque chose à creuser, et, curieux comme il était, le blond avait bien envie d'y mettre le nez ... Mais d'abord, gagner un peu sa confiance.

- Oui, je suis ici pour affaires. Irwaen, enchanté.

Après tout, connaitre son nom serait un bon début à cette discussion, surtout après une telle entrée en matière. Il prend un instant pour le laisser se présenter, ou pas, s’il n’en a pas envie, il n’insistera pas.

- Ça fait longtemps que tu es sur l’île ? Je n’ai jamais fait partie d’une équipe, Ado je bougeai trop pour pouvoir vraiment m’intégrer … mais si tu connais des endroits sympas pour le sport ? Ou des itinéraires pour courir ?

À dire vrai, le blond n’avait pas le moins du monde besoin de sa réponse, il avait tout ce qu’il lui fallait chez lui pour s’entrainer, et découvrir des chemins de footing de lui posait aucun problème. Avec Fenrir, il passait partout sans craindre aucun chemin ou aucune rencontre. Mais le sport aurait peut-être le don de finir d’apaiser le jeune homme. Cinq minutes hein ? À lui d’en tirer le meilleur parti, et peut-être de les faire devenir quelques quinze, trente, quarante-cinq minutes … ?
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Erik Adkins
Lun 18 Mar - 18:55
Irwaen Hakkonson
 

Oui, je choisis d’être un peu plus loin physiquement, on ne sait jamais. Ça peut le faire rire voire l’amuser, moi je prends mes distances. Dans quoi tu te mêles encore Erik. On dirait mon psychiatre qui me regarde, cherchant à voir si je mens mais si on me connait suffisamment, on sait que c’est impossible. J'imagine que ça fait partie d’une qualité pour une personne comme moi. D'ailleurs pourquoi en dire autant devant un inconnu quand j’aurais pu monter dans ma voiture et me coller à Danny sous des couvertures chaudes. Peut-être parce que j’ai une grande gueule, la raison n’est pas souvent loin. Je soupire. Habituellement je m’en serais foutu et pour une raison qui m’échappe, je peux lui attribuer un temps, de légères minutes juste pour voir s’il en vaut vraiment la peine. Évidemment que non, je le sais déjà, sauf que, pourquoi pas me faire chier un soir de semaine.  

Un nouveau qui vient ici ne pose pas souvent problème. Soit c’est pour visiter une île mystique ou...une raison obscure. Il ne faut pas être idiot – jeune? -, les gangs de mafia sont invisibles dans chaque pays. À moins de faire l’autruche, je fais attention à mes arrières lors des nuits à l’extérieur en plus des clients choisis. Et lui. Son nom n’inspire pas confiance, ou c’est juste un jugement complètement idiot parce que je n’arrive pas à le sentir, encore une fois. Les affaires, mais lesquelles? Tout ça semble louche, très louche. Ça en revient à ce que je pensais, il n’est pas là pour des bénéfices honnêtes. Qu'il s’enchante seul, il peut tout de même savoir mon nom puisqu’il le connaitra un jour où l’autre. Ma tête est sur les pancartes de maisons à vendre. Par contre il n’aura pas la chance d’avoir mon sourire ni d’un geste de la main.  

-Erik Adkins.

Ça parait qu’il n’a rien fait en équipe. À accuser un sport, quel qu’il soit, ce n’est pas acceptable. Puis cette carrure ma foi décevante si elle n’est pas utilisée, il aurait dû pourtant entrer dans des matchs de rugby, hockey, football. Quel gaspillage en plus de me tourner autour. Ça lui aurait plu, mettre ses idées aux claires et comme moi, terminer capitaine. Toutefois il y a un hic, il se fout de courir et moi aussi, je n’allais pas lui donner mes terrains tout cru dans le bec. Les secondes tournent alors pourquoi ne pas aller trois au but?  

-Il y a la salle de sport au centre-ville, ouverte vingt-quatre heures si tu es nocturne. Ça fait six ans que je suis ici et que j’y reste. Double licence en courtier immobilier et licence en gestion d’entreprise. Et oui, ma compagnie est déjà commencée. La tienne? Pose-là ta question, pourquoi tourner aussi.  
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Irwaen Hakkonson
Sam 23 Mar - 15:56
Irwaen incline à peine le visage en entendant le nom du jeune homme. Au moins il n’est pas fermé à la discussion et prend la peine de répondre. Il scanne mentalement les rares noms qu’il connait de l’île … s’assurant simplement qu’il ne fait pas partie des noms présents dans les dossiers transmis par ses hommes. Mais à priori, le nom du jeune homme n’en fait pas partie, ou du moins n’éveille aucun soupçon dans la mémoire du danois. Tant mieux. Cela aurait été dommage de devoir le supprimer ou le faire chanter … et plus fortement désagréable encore de ramener le travail dans l’un des rares moments de détente qu’il s’octroyait.

L’homme écoute les précisions de son cadet. Une salle de sport ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre … parfait. Il n’avait pas particulièrement besoin de salle de sport, mais au moins il avait une idée d’endroit où aller s’il voulait tuer le temps et rencontrer de nouvelles têtes. Il prend lentement une gorgée de son verre, pensif. Avait-il envie de rencontrer du monde en réalité ? Après tout, il n’était là que pour affaires … Les connaissances, pires encore, les proches, n’étaient qu’un moyen de pression supplémentaire. Il ne devait pas oublier qu’il était en terrain ennemi ici. Une fois les affaires finies … peut-être serait-il appelé ailleurs … ? Ou peut-être son père l’exilerait-il ici pour ne plus l’avoir dans les pattes ? Enfin, déjà fallait-il qu’il parvienne à ses fins…

- Hm … Je travaille dans l’import-export-vente.

Il sourit légèrement à la fin de sa tirade malgré tout, étirant seulement un coin de lèvres. Ainsi il voulait qu’il pose sa question hein … Il avait pourtant proposé d’autres sujets de discussion … mais, pourquoi pas. Après tout, cela lui allait tout à fait au blond, il était curieux – probablement un vilain défaut – et il n’avait peur de rien – probablement un second vilain défaut.

- Ma question hm … ? Laquelle ?

Il sourit innocemment, son regard pétillant légèrement d’amusement. Mais oui ? Quelle question avait-il l’intention de poser ? Il ne le laisse pas mariner trop longtemps et finit par aborder de nouveau le fameux sujet.

- Et si tu me parlais de Danny ? comment l’as-tu rencontré ? Qu’est-ce qu’il fait ? Et ne t’inquiète pas, je ne te le volerai pas … c’est promis.

Certes, il était un parfait inconnu et sa promesse ne valait certainement rien aux yeux de son vis-à-vis, mais … un Viking ne donnait jamais sa parole en l’air, et Irwaen en était un fier descendant. L’honneur et la loyauté étaient deux valeurs auxquelles il ne dérogeait pas..
Irwaen Hakkonson
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Lun 8 Avr - 18:55
Irwaen Hakkonson


J’ai jadis eu des problèmes avec le crime organisé, ça va pas recommencer bordel? Au moins on n’est pas dans une salle clandestine de poker, ni l’étudiant dont j’étais il y a quelques années. À ce moment, la direction aurait eu une bonne raison de me virer de la fac. Comme d’habitude j’ai payé une grande somme, évitant les soucis d’une autre personne qui ne pouvait pas perdre son travail. Mes parents n’ont pas posé de questions. Ils ont dû se dire que j’ai acheté des fringues et le transfert de vingt milles balles à partir de mon compte personnel, ils ne l’ont jamais vu passer et ma banque n’a pas trouvé ça assez spécial pour daigner m’appeler, même pas confirmer que c’était bien moi. Pourquoi c’est toujours quand je me tiens le plus tranquille qu’il faut me prendre en grippe. Un verre de whisky avec trois amis était trop demandé, il fallait tomber entre les mains d’un dealer de drogue et le dernier auquel je m’étais interposé est rentré chez lui le nez cassé. Peut-être que je me fais des histoires, mais mon instinct est souvent la première option. Une personne qui ne s’explique pas en premier lieu sur son boulot a quelque chose à cacher. Sexe, drogue, n’osant pas deviner plus loin ce qu’il pourrait apporter sur l’île lorsque les responsables du quai ferment les yeux par l’argent. En observant son casque ainsi que son habit de cuir, un vendeur de textile ne se promène pas moto – en pleine noirceur qui plus est. Je tourne mon index sur le dessus de la vitre, lui laissant le doute.  

D'ailleurs j’espère que ce n’est pas une connerie pour me faire du chantage, je ne suis plus un gamin, gosse de riche je le serai toujours mais quand même, je vole de mes propres ailes maintenant. Essayant de m’enlever le côté monétaire de la tête, j’aimerais savoir ses intentions, où va cette discussion. Un regard à ma montre, je fixe ses émeraudes qui m’énerveront infiniment. Ce n’est pas à le prendre personnellement, sauf que Danny avait les mêmes au début. Le connard qu’il remplaçait avait tellement de piqures sur le bras gauche. En le découvrant je me suis senti si con et il était homophobe comme je l’étais, ça relève des souvenirs non lointains que le mal de cœur monte. La paume sur le verre, je réponds malgré l’évidence.  

-Celle qui te brûle les lèvres, parce que les cinq minutes ne s’élargissent pas pour l’instant.

Quelque chose sur mon couple, sur Danny. Le brillement sur ses pupilles ne ment pas, Irwaen veut tout savoir et je n’arrive pas à fermer ma gueule.  

-Ne fais jamais une telle promesse avec moi. Trop de gens n’ont pas su les tenir, la déception est pire que savoir la vérité. À cette heure Danny doit dormir puisqu’il ne m’a pas répondu. Plus sérieusement il livre des colis pour une grosse boîte. On s’est connus dans un bistro, après la fermeture. J'avais perdu mon téléphone et lui était...en train de boire une bière. On n’est pas du même milieu, et pourtant ça nous empêche pas de s’aimer et déclencher des crises à chaque deux secondes. Personne ne comprend notre relation, souvent j’ai l’impression de merder mais deux personnes qui sont difficiles à gérer, j’imagine qu’on se rejoint.

J’essaie de ne pas m’étaler sur notre relation amoureuse devant un inconnu. S'il croise Danny, l’enlève pour quelque chose que j’aurais commis dans le passé, ce serait vraiment la merde. Je le protège comme je peux, une faiblesse qui se propage à l’instant. L'amour est mon talon d’Achille, ce n’est pas difficile à s’en emparer. Fronçant les sourcils, la nausée est proche autant que la colère qui s’invite à la mélancolie. Pourquoi je pense à des trucs aussi stupides, qui ne vont jamais arriver. La main qui claque sur le comptoir, mon torse se penche. Le cœur me serre, j'ai l’impression de tromper Danny juste en étant devant celui-ci.  

-J’ai besoin...d’eau...Et que tu dégages.  
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Sam 20 Avr - 18:36
La réponse à la question du danois ne se fait pas attendre. L’un comme l’autre sait parfaitement sur quel terrain la discussion va inévitablement revenir. Après tout, c’était comme ça qu’elle avait démarré, et elle ne s’en était détournée que par ce que le blond avait eu envie de faire semblant d’être bien éduqué. Mais il était et restait un aimant à problèmes, un adulte prétentieux, qui avait oublié qu’il tirait plus sur la quarantaine que la vingtaine, qu’il n’était plus un adolescent, mais un homme mature … Alors, inévitablement, il revient sur le sujet de Danny.

Malgré sa promesse de ne pas voler Danny, Erik n’y croit guère et le lui fait savoir. Irwaen lui aurait bien rétorqué qu’il ne s’intéressait pas aux enfants qui avaient à peine leurs premiers poils pubiens, comme devait l’être Danny s’il avait un âge semblable à Erik … cela aurait été mentir. Un corps était un corps. Masculin, féminin, jeune, vieux, temps qu’il n’était pas croulant ou impubère, que lui importait. S’il émanait la séduction, la sensualité, la sexualité … alors il était attiré. Oh, tout le monde ne trouvait pas grâce à ses yeux non plus… il fallait une certaine alchimie … Pas qu’il n’ait jamais couché à l’aveugle non plus, loin de là … Mais l’adolescence, ou plutôt l’absence d’adolescence, d’Irwaen avait été mouvementée, et l’était toujours en le fait qu’il refusait d’en sortir complètement.

Se concentrant un peu plus sur la réponse d’Erik, Irwaen hoche légèrement la tête. En soi, le travail du fameux Danny lui importait peu, sauf s’il avait pu servir ses projets, mais c’était visiblement assez peu le cas … à moins qu’il ne le contacte pour livrer des colis pour lui ? Était-il assez fiable pour ça ? Un léger sourire amusé étire les lèvres du blond alors qu’il réfléchit à l’éventualité de pouvoir utiliser Danny. Il n’en avait strictement aucune intention, pour l’instant, cela relevait plus du délire amusé de son cerveau, et pas d’un plan forgé. Il aimait imaginer la tête de son vis-à-vis s’il venait à employer son compagnon et qu’Erik venait à le découvrir …

Il secoue lentement la tête, revenant de nouveau à la réponse du jeune homme, amusé de le voir se « juger » seul.

- Qu’importe si vous n’êtes pas du même milieu …

Il lève les yeux au ciel, qu’importe oui. Enfin, il pouvait comprendre, dans son clan ce serait certainement mal toléré… mais il n’avait jamais eu de vraie relation durable, jamais de sentiments, rien de sérieux, juste des passe-temps. Toutes jetables. Toutes échangeables.

- Pourquoi as-tu l’impression de merder ?

Il penche la tête sur le côté, réellement intrigué par la réponse à cette question. Bientôt, la main d’Erik claque sur le comptoir alors qu’il se penche dessus. Irwaen hausse un sourcil, bien loin de se dire que la position est parfaite pour une petite partie de baise malgré le lieu public, il pose une main sur son épaule alors qu’Erik grogne ses dernières paroles, faisant signe au barman de lui apporter de l’eau.

- Hey gamin, tout va bien ? Tu tiens si peu l’alcool que ça ?

Il ricane légèrement, amusé sans être trop condescendant non plus. Il ne manquerait plus que le gamin ne fasse un coma éthylique et on l’accuserait de… de quoi au juste ? Il était majeur et vacciné non ? Il était responsable et Irwaen ne l’avait en aucun cas forcé à boire … Il ne retire pas sa main de l’épaule du brun, cela lui permet de sentir et d’anticiper tout mouvement à son encontre, pour s’en protéger, et y répondre si nécessaire …
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Mer 24 Avr - 18:21
Irwaen Hakkonson
 

Ne prononçant pas son prénom puisque je n’arrive plus à le retenir – je ne suis pas boulot -, un rire s’échappe. Court, légèrement sournois. Il n’a pas compris une chose, voire quelques-unes. Ce n’est pas une situation grave, seulement chiante. Gosse de riche contre une classe moyenne, les quartiers ne sont pas les mêmes, les écoles, les vêtements, le mental, les parentés et j’en passe. Donc en effet, ça importe lors d’un engagement, une décision importante, même sur quel côté de lit dormir. J'avoue être versatile, ça aide mais certains points accrochent plus que d’autres. Difficile à le cerner, je ne vais pas plus loin afin de saisir qui il est, je m’en fous royalement.  

Merder. Un mot assez large qui veut tout mentionner. Un terme de trop, un sourire mal choisi, c’était la même chose lorsque j’étais à la fac. Sauf que j’étais la brute et non le gentil. Une personne qui n’a - presque – pas été en couple de sa vie peut commettre des erreurs de parcours qui sont à réparer évidemment. Je ne peux pas rester comme ça, face à un inconnu qui se fiche de ma gueule pour je ne sais quelle raison. Je sais que c’est stupide la couleur des yeux. Il n’a pas la même carrure, les cheveux ni rien tout à fait, toutefois c’est plus fort que moi et je sais qu’être ici est une mauvaise idée. Qu’est-ce que dirait Danny? Les dents sur la lèvre, je devrais partir tel un lapin. Déjà, je n’ai pas besoin de lui pour réfléchir, agir, puisque les deux mots pour moi se forment à l’envers.  

-Danny n’est pas un jouet, encore moins quelqu’un à partager. Tu pourrais comprendre si tu finissais par t’établir, mais je ne crois pas que ton boulot te le permette. Enlève ta sale patte.  

Je m’en charge. Debout, pressant son poignet sur le canal carpien avec mon pouce, juste pour lui faire mal. Il faudrait cinq fois ma force pour le déchirer. Dans une posture dont je n’ai pas l’habitude de me battre, je dois improviser. Tous les nerfs passent par-là, ce qui offre une jolie grimace lorsqu’on l’écrase. Je l’ai su grâce à mon accident de voiture il y a trois ans, par contre moi j’avais l’os du bas de poignet cassé, non le tendon ou peu importe de quoi il s’agit. Fermant les paupières deux secondes, les images reviennent atrocement. La voiture qui fonce dans l’arbre, le poignet cassé, Vassilios inconscient. J'étais en hystérie jusqu’à l’hosto. Retrouvant mon souffle, je ne lâche pas ce salaud.  

-Ça fait un mal de chien hein?

C'est plus qu’inquiétant; je vois du rouge. J'arrive pas à l’enlever, ça reste d’un liquide devant mes yeux. Non, non non, je veux pas ça et encore moins une crise d’angoisse. J'ai pris une gorgée de mon propre verre espèce d’imbécile. Finalement, peut-être qu’il mérite une raclée malgré qu’il soit un peu plus large que moi. Je ne me retourne pas, sachant très bien que je me ferai arrêter par mes amis en plus que je dois en ramener un. Mauvais pour mon boulot, meilleur pour sa gueule d’abruti. Parce que pourquoi pas utiliser ce putain de verre et lui casser à la figure? Le prenant de ma main droite pour le projeter entre l’œil gauche et l’oreille du même côté, les éclaboussements de vitre se font entendre. Puis quoi, il l’a mérité.  

-Je suis pas un gamin connard! Comme ça tu l’auras pas payé pour rien finalement.

Un rire cynique, j’attends la riposte s’il en vaut vraiment la peine. D'un regard négatif de la tête dont j’envoie aux trois autres qui patientent assez sagement ma foi, le signal pour lui sauter dessus.  
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Dim 28 Avr - 13:13
La main du brun se pose sur le poignet d’Irwaen, et il retient de justesse une grimace de douleur quand il se relève, pressant son poignet du tranchant de ses doigts. Les décharges électriques qui émanent de sa poigne remontent le long de son bras en multiples influx nerveux signalant le danger, la douleur. Mais le danois n’en est pas à sa première rixe, et il connaît bien la prise, assez classique dans les arts martiaux qu’il a pu pratiquer. Il régule son souffle, expirant lentement, laissant la douleur être là. Seul le léger étrécissement de son regard témoigne la douleur qui irradie dans son poignet, qu’il garde détendu sous la prise de son adversaire.

- Ça va encore … je suis certain que tu peux faire mieux.

Bravache le blond, c'est dans sa nature. Mais puisque Erik a décidé de prendre le chemin d’une tout autre manière d’échanger, il s’y engage. Oh oui, il a déjà bien plus souffert que cette simple prise, et probablement qu’il connaîtra d’autres douleurs plus intenses. Mais qu’importe le passé ou l’avenir, seul le présent importe alors que l’adrénaline et l’excitation d’un combat à venir affluent dans les veines du nordique. Il a le temps de voir son cadet saisir le verre pour le lui claquer au visage. Instinctivement, l’épaule se monte, le bras se plie, la garde s’avance, la main protège l’œil. S’il n’évite pas le verre qui se fracasse contre sa peau et les esquilles qui l’entaillent, faisant couler le sang le long de sa tempe et de sa joue, sa parade aura au moins eu le mérite d’amortir une partie de l’impact. L’alcool se mêle au sang, désinfection garantie. Il ne scille pas sous la douleur, une simple grimace déformant le coin de ses lèvres.

- J’aurais encore préféré que tu le boives …

Il gronde sourdement ses paroles, mais pour autant, il garde la tête froide. La drague où le combat, qu’importe, cela reste une activité amusante pour cette soirée de détente. Profitant de la souplesse de son poignet, il le casse, malgré la poigne de son adversaire, le saisissant fermement à l’avant-bras. Un coup sec dessus pour le déséquilibrer, et son corps se glisse dans la garde du jeune homme, quittant l’attitude de protection qu’avait son bras gauche, il vient crocheter son épaule droite, se servant des prises qu’il a sur son bras droit pour l’attirer violemment en avant, remontant son genou gauche avec force dans son estomac. Trop bu ou pas, il avait intérêt à bien contracter ses abdos s’il ne voulait pas repeindre le sol du bar du peu contenu dans son estomac.

Mais le danois ne s’arrête pas. Frapper une fois, c’est bien, frapper jusqu’à mettre hors d’état de nuire, c’est mieux. Et maintenant qu’il est lancé, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Tant pis pour sa gueule d’ange, il fera son possible pour ne pas l’abimer de trop, même si l’autre ne s’en est pas embarrassé en lui brisant son verre au visage … Même pris dans l’action, il sait qu’Erik n’est pas seul, et ce n’est qu’une question de secondes avant que ses amis ne lui sautent dans le dos. Le nordique a beau avoir une carrure solide et de l’entrainement, voir même de l’expérience, il sait que rationnellement, ses chances sont minces face à quatre hommes, aussi inexpérimentés des bagarres de rue puissent-ils être. S’il aime la castagne, il n’a aucune envie pour autant de finir massacré, ne serait-ce pour son ego … Ego qui l’empêche également de se retirer du combat après cette première riposte …

Profitant d’avoir quelque peu sonné son adversaire après le coup de genou, il enchaîne rapidement d’un coup de coude descendant dans la pommette qu’il a à portée, finissant de faire lâcher les prises qu’Erik pourrait avoir sur lui. Si Erik n'a pas le reflexe de tordre la tête pour éviter ou amortir le coup, il risque fort d'être sonné au point d'avoir du mal à tenir debout ... D'une pirouette fluide, il se glisse sur le côté de son partenaire de corps à corps, mettant quelques pas de distance, retrouvant une vision dégagée sur les autres antagonistes qui pourraient bientôt s’en mêler….

- Tu en veux encore ? Ou bien toi et tes copains vous quittez sagement les lieux avant que ça ne dégénère vraiment … ?

Il ronronne presque ses paroles, un léger sourire aux lèvres, malgré le sang qui coule sur son visage. Il n’a pas spécialement mal, bien que les plaies brulent un peu et qu’elles nécessiteront certainement des points pour une belle cicatrisation … Le visage saigne vite, et en grande quantité, ce qui peut souvent effrayer des combattants novices.
Nonchalamment, il glisse une main dans la poche de sa veste en cuir, récupérant le couteau papillon qui s’y trouve, le gardant dissimulé le long de son avant-bras. Le blond ne sortait jamais sans arme. Jamais. Et à un contre quatre, une lame ne serait pas de trop pour l’assister … Gardant une attitude décontractée sur le haut de son corps, ses jambes sont en garde, prêtes à se mouvoir au moindre mouvement inamical en sa direction.
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Mer 1 Mai - 18:05
Irwaen Hakkonson
   

Gamin est la provocation de trop, j’en peux plus de ses questions sur Danny. C’est le mien, pas une marionnette qu’on partage à n’importe qui. On protège toujours son bien aimé. D'autant plus qu’il n’est pas là...m’embête? En étant territorial, je vois lorsque quelqu’un se rapproche trop de lui. Je laisse ma rage se calmer, sauf si le type est insistant, je peux intervenir. Pour Danny c’est plus compliqué, il doit vérifier tous les mecs et les femmes avec qui je discute, ce qui fait partie de mon travail en général. La confiance doit régner à cause de mon charisme, pourtant je n’aime que lui. C'est pourquoi je suis mal à l’aise ce soir, ce connard m’a coincé au début, j’aurais dû mieux gérer la situation sauf que voilà, on est rendus aux poings. Putain. J’en ai marre de cette violence, aussi étrange que ça puisse paraître. Comme si le ‘’moi d’avant’’ ne veut plus de bagarre. Toutefois, qui ne prend pas de risque, n’a pas d’histoire. Une vie banale n’existe pas pour moi, une colère revient au grand galot quand on me pique à vif. Alors quoi, ce sera toujours de la sorte?  

-Je t’avais prévenu, mais comme tu sembles assez borné et stupide, ce sera ton problème.  

En réalité, ils savent que c’est sur moi qu’ils vont sauter. M'arrêter, comme au pensionnat. Lui, on s’en fout, parce qu’il ne va pas crever. Le karma va s’en charger, que ce soit demain ou un autre jour. Je l’observe de haut en bas, la main toujours sur la blessure. Il ne crie pas, donc ce genre de geste est habituel pour lui; le mal physique. Peut-être qu’il se faisait battre par les élèves, ou par sa famille. Qu’est-ce que j’en ai à faire? Il m’a cherché, en refusant son invitation il m’a trouvé. J'avais oublié comment on se sent vivant, une adrénaline différente que le cerveau atteint en lui brisant le verre. La joie du mal qui se procure, probablement des petits morceaux qui restent dans ma paume. La coupure n’est rien face à la sienne, et il continue à draguer avec de la vitre au visage, faut le faire quand même. Néanmoins, ça m’agace et mon sang brule, au moment où il prend mon bras en laissant une grafigne.  

Mon pouce n’est pas assez fort, ce n’est pas cassé mais tout se passe trop vite que son genou au ventre me fait pencher en deux, manquant quelques battements au cœur. J’aurais fait pareil, un second coup pour me mettre au sol mais j’ai la tête dure il faut croire, restant debout. Grognant, je ne me demande pas pourquoi il me fout un coup à la joue. Œil pour œil, connard. Ça pisse le sang et je...retourne dans mes vieux vices. Il a peur des autres maintenant? C’est moi qui suis le plus dangereux des quatre. Mais bon, ce n’est pas parce que je suis blessé que mes réactions sont mauvaises, encore moins se poser à distance. Déjà qu’on devrait être dehors. Avalant l’hémoglobine autant que possible, je soupire, me détachant comme si j’avais bu dix bières. Observateur, j’ai vu son mouvement à dissimuler une arme blanche, sans doute un couteau. Il doit se dire quatre contre un, il faudrait rectifier cette fausse idée.  

-Range ton arme, ils ne sont pas là pour toi. Tu vois quand je commence, ça n’arrête pas. Alors je suis tout de même chanceux qu’ils soient là. Papa a jugé bon t’endurcir par la violence? Quelle abominable idée.

Je gesticule beaucoup, exprès pour détourner son regard lorsque je lui donne un sale coup à sa gauche, dans les côtes. Automatiquement pour le faire pencher, malgré sa veste plutôt serrée. Suivi de mon poing droit sous sa gueule. Habituellement les mâchoires claquent ensemble si on ne fait pas attention ou seulement quand on ne sait pas le prochain coup. J'y ai peut-être mis trop de force, ça commence à devenir sérieux. Le sang sur mon index est une réponse à la continuité, je crois que lui non plus, n’en a pas assez de m’épuiser.  

-J’ai oublié de répondre à ta question, mais je te la renvoie.
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Ven 3 Mai - 21:06
Le regard du danois passe d’Erik à son groupe d’ami, prêt à réagir. L’adrénaline pulse dans ses veines alors qu’il surveille les mouvements autour de lui. Le vrai danger d’un combat, c’est l’effet tunnel. Cet effet qui vous brouille la vision, vous empêche de voir autour de vous, ne focalisant votre attention que sur le prochain coup d’un seul adversaire. Si on n’y prend garde, on se fait avoir, et un coup en traitre suffit souvent à vous envoyer voir trente-six chandelles … et parfois brouter les pissenlits par la racine si les adversaires que vous avez face à vous ne vous veulent pas du bien. En l’occurrence, le blond se doute bien qu’il n’a pas à craindre grand-chose des pissenlits. Ou alors, c’est qu’il s’est accidentellement rompu le cou en tombant contre un coin de table. Mais foncièrement, il ne sent aucun des jeunes gens face à lui capable de le tuer.

Il sourit en coin à la mention de son arme. Observateur le gamin. Mais soit, un dernier regard aux amis d’Erik, et il range son arme. Un petit duel, à la loyale, poings contre poings… ça lui convient bien comme manière de finir la soirée. De toute façon, au moindre faux pas, il ressortira son arme et il n’hésitera pas à trancher dans le vif. Lorsque le sujet du paternel est abordé, le danois ne peut s’empêcher de gronder un peu.

- Ne parle pas de ce que tu ne connais pas …

Pourtant, il garde un sourire en coin insolent. Il ne semble pas en prendre réellement ombrage. Non… il n’aime pas son géniteur. Oui. Il a pris des dérouillées. Et pas que d’ailleurs. Mais qu’importe. Il ne laisse pas les souvenirs s’immiscer. Le combat. C’est la seule chose qui focalise son esprit. Le combat, l’adrénaline, son adversaire. Dans une conversation normale, ou dans un autre contexte, il aurait surement vrillé un peu à la mention de son géniteur. Mais le combat prime. La danse dangereuse des corps, des coups. C’est bien l’une des rares choses qui permet au blond de chasser l’homme de ses pensées.

Ainsi, il ne loupe pas les gesticulations du brun. Le coup l’atteint de plein fouet, à peine ralenti par la rotation de son corps qui permet à ses abdos d’encaisser plus que ses côtes. Au vu de la violence du coup, il aurait mieux fait de l’éviter complètement plutôt que de jouer les gros bras à vouloir encaisser. Au moins, il a évité une côte cassée. Il expire en grondant, et monte ses deux avant-bras en parade contre le coup porté au menton, mâchoires serrées. Le coup est violent. Le garçon ne joue pas. Irwaen recule de quelques pas en grognant, encaissant l’impact. Bon… il aura des hématomes. De sacrés hématomes à n’en pas douter. Il baisse les bras, une fois hors de portée, secouant un peu les mains pour en chasser les fourmis et les éclairs de douleur, incapable de se départir de son sourire en coin. S'il avait pris la frappe en pleine mâchoire, il ne se serait peut-être pas relevé tout de suite ...peut-être même cela aurait signé la fin du combat ... pour autant cela ne l'empêche pas de fanfaronner ...

- Si tu crois que tes deux petites frappes sont suffisantes pour m’arrêter … montre-moi ce que t’as dans l’ventre mon mignon …

Il sourit, carnassier. Oh non … le jeu ne fait que de commencer. Et le combat, le blond adore ça. Le regard brulant d’une joie animale, il s’approche de deux pas chassés rapides, balançant un coup de pied circulaire qui fauche son adversaire en plein dans les côtes, ramenant prestement sa jambe en arrière, il transfère son poids, envoyant sa jambe avant et toute la masse de son corps en plein nombril du brun, l’envoyant sans aucune douceur contre le bar, si celui-ci n’a pas trouvé de parade ou de manière d’encaisser. La manœuvre est joueuse, dans ce dernier coup, il a brisé toute distance de sécurité avec son adversaire, et il est ainsi beaucoup plus exposé … enfin … si Erik est encore capable de réfléchir après avoir reçu ses quatre-vingt-dix kilos en plein ventre …
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