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Dahlia Ooshima
lost in streets
i need to find church for my sinners
Il n’avait pas fait attention.
C’était si simple de tout excuser par cette simple phrase.
Il s’était trop éloigné, avait prit la confiance, et à présent, il était perdu.
Il connaissait pourtant les ruelles alentours, mais jamais il n’avait prit la peine de prendre cette ruelle en particulier, qui avait débouchée sur une autre, puis une autre.
Et lorsque la panique était arrivée à ses portes, il n’avait pas eut le choix que de continuer sa route comme si rien ne s’était passé.
Pourtant, les minutes passaient, les pas tournaient et tournaient et plus il s’obstinait, plus la panique grandissait, plus ses larmes montaient et plus le regard de ceux qu’il croisait - bien qu’il évitait au maximum les gens- le rendaient terrifié.
Tel un chat qu’on aurait jeté dans la rue après avoir passer toute sa vie à l’intérieur, il avait peur.
Peur des gens, du monde, de l’inconnu.
Certes, ses rencontres allaient mieux et le forçait à prendre la route. Des chemins qu’il connaissait. Qu’il savait.
Mais l’inconnu, était encore terrifiant.
Autant les gens, que les rues.
Après une longue inspiration, il observait les alentours, fronçant les sourcils.
Il décida finalement de s’asseoir au coin d’une ruelle, sans passage - ou du moins, trop souvent - et de poser sa tête entre ses genoux redressés sur lui.
Quelqu’un le trouverait bien.
Comme un petit enfant de dix ans abandonné dans les rues.
Sauf qu’il en avait pas loin de trente, et ressemblait plus à une âme sans domicile fixe qu’à un enfant perdu.
Les larmes étaient proches, mais quelque chose au fond de lui, une boule dans la gorge, l’empêchait de simplement pleurer et faire un scandale.
Se renfermer sur lui-même, c’est ce qu’il savait faire de mieux.
Mais s’il redressait son regard pour croiser celui de quelqu’un, celui ne tromperait pas : la détresse était là.
C’était si simple de tout excuser par cette simple phrase.
Il s’était trop éloigné, avait prit la confiance, et à présent, il était perdu.
Il connaissait pourtant les ruelles alentours, mais jamais il n’avait prit la peine de prendre cette ruelle en particulier, qui avait débouchée sur une autre, puis une autre.
Et lorsque la panique était arrivée à ses portes, il n’avait pas eut le choix que de continuer sa route comme si rien ne s’était passé.
Pourtant, les minutes passaient, les pas tournaient et tournaient et plus il s’obstinait, plus la panique grandissait, plus ses larmes montaient et plus le regard de ceux qu’il croisait - bien qu’il évitait au maximum les gens- le rendaient terrifié.
Tel un chat qu’on aurait jeté dans la rue après avoir passer toute sa vie à l’intérieur, il avait peur.
Peur des gens, du monde, de l’inconnu.
Certes, ses rencontres allaient mieux et le forçait à prendre la route. Des chemins qu’il connaissait. Qu’il savait.
Mais l’inconnu, était encore terrifiant.
Autant les gens, que les rues.
Après une longue inspiration, il observait les alentours, fronçant les sourcils.
Il décida finalement de s’asseoir au coin d’une ruelle, sans passage - ou du moins, trop souvent - et de poser sa tête entre ses genoux redressés sur lui.
Quelqu’un le trouverait bien.
Comme un petit enfant de dix ans abandonné dans les rues.
Sauf qu’il en avait pas loin de trente, et ressemblait plus à une âme sans domicile fixe qu’à un enfant perdu.
Les larmes étaient proches, mais quelque chose au fond de lui, une boule dans la gorge, l’empêchait de simplement pleurer et faire un scandale.
Se renfermer sur lui-même, c’est ce qu’il savait faire de mieux.
Mais s’il redressait son regard pour croiser celui de quelqu’un, celui ne tromperait pas : la détresse était là.
Myrddin
Messages :
90
Date de naissance :
23/09/1994
Age :
29
Petits plus ? :
Ancien yakuza amnésique | vit dans une église | 27 ans | Balance | Fiche ici
Danny Martel
« Ca ne te regarde pas, continue de marcher. »
On ne pouvait pas prendre sur ses épaules toute la misère du monde. Et il y avait bien longtemps que Danny avait trouvé sa place dans cette vie. Il n’était pas là pour mettre les autres en danger ou les rabaisser mais il n’était pas non plus là pour accueillir les chats errants sur les trottoirs. Comme celui-là, oui. Perdu, visiblement, seul et anormalement statique. Pas comme un ivrogne qui serait en train de décuver, plutôt comme un enfant à qui sa mère aurait dit de rester là s’il la perdait de vue. Sauf que ce n’était pas un enfant et il était décent de s’attendre à ce qu’une personne de cet âge puisse faire la part des choses.
D’où revenait Danny n’avait pas une grande importance. Loin du campus, tout simplement, une casquette sur la tête, des lunettes de soleil et un manteau descendant presque jusqu’à ses genoux pour le look complet du type un peu bizarre. Il y avait plusieurs manières de prendre l’air. Et des moments où il avait besoin qu’on ne le reconnaisse pas. Ou plutôt, qu’on ne reconnaisse pas Rodrick. Et il revenait d’un de ces endroits.
Alors non, il n’allait pas s’arrêter, carrément pas. Il y avait d’autres gens pour faire ça. Comme son père tient, son père n’était pas là ? Il y aurait quelqu’un d’autre. Cette ruelle était déserte ? Même pas ! Il y avait ces deux types à l’autre bout qui avaient aussi remarqué la scène. Certainement prêts à intervenir, il suffisait de regarder les chaussures du second pour voir qu’elles étaient déjà tournées vers le chaton. Ils devaient être en train de se demander comment intervenir. En… messes basses…
D’accord, ces deux là attendaient clairement que Danny ait fini de traverser la rue pour aller dépouiller ce gamin. Sans témoins c’était plus facile, pas vrai ? Quelles options lui restait-il donc ? Beaucoup d’options, un flic qui passerait par là totalement par hasard, car il est bien connu que dans les affaires de violences nocturnes il y a toujours un poulet dans les parages. Car que pourrait-il faire à part son travail ? Boire un café en se touchant ? Un autre adulte était aussi probable, quand on savait que la plupart des témoins d’une agression dans un lieu public ne faisaient rien pour la prévenir ou la stopper. Il en restait qu’avec quelques gouttes de pluie peut-être que…
Bon, ce n’étaient pas ses affaires, il pouvait… ignorer tout ça, rester sur sa route, l’essentiel était surtout de ne pas le regarder, l’oublier. Ne. Pas. Le. Regarder.
« Eh merde »
Il avait croisé son regard. Même avec les lunettes de soleil, il avait largement suffisamment incliné sa tête pour que ce paumé puisse comprendre qu’il l’avait regardé. Il était donc maintenant… impliqué. Très bien, il allait faire l’effort, aller vers lui, tâter un peu le terrain le temps que les deux autres s’éloignent. De toute façon il avait l’air suffisamment louche lui-même pour le faire détaler. Et que pouvait-il rajouter à cela ? Cet accent français très prononcé qu’il utilisait pour sortir de la peau de Rodrick.
Il s’approcha donc, s’accroupissant, son long manteau frôlant les pavés. A sa hauteur mais sans toutefois enlever ses lunettes, vérifiant très rapidement la présence ou l’absence de blessures visibles. Il devait simplement parler suffisamment fort pour que les deux autres l’entendent, mais aussi que cela reste naturel.
« Te voilà, tu sais depuis combien de temps je te cherche ? »
On ne pouvait pas prendre sur ses épaules toute la misère du monde. Et il y avait bien longtemps que Danny avait trouvé sa place dans cette vie. Il n’était pas là pour mettre les autres en danger ou les rabaisser mais il n’était pas non plus là pour accueillir les chats errants sur les trottoirs. Comme celui-là, oui. Perdu, visiblement, seul et anormalement statique. Pas comme un ivrogne qui serait en train de décuver, plutôt comme un enfant à qui sa mère aurait dit de rester là s’il la perdait de vue. Sauf que ce n’était pas un enfant et il était décent de s’attendre à ce qu’une personne de cet âge puisse faire la part des choses.
D’où revenait Danny n’avait pas une grande importance. Loin du campus, tout simplement, une casquette sur la tête, des lunettes de soleil et un manteau descendant presque jusqu’à ses genoux pour le look complet du type un peu bizarre. Il y avait plusieurs manières de prendre l’air. Et des moments où il avait besoin qu’on ne le reconnaisse pas. Ou plutôt, qu’on ne reconnaisse pas Rodrick. Et il revenait d’un de ces endroits.
Alors non, il n’allait pas s’arrêter, carrément pas. Il y avait d’autres gens pour faire ça. Comme son père tient, son père n’était pas là ? Il y aurait quelqu’un d’autre. Cette ruelle était déserte ? Même pas ! Il y avait ces deux types à l’autre bout qui avaient aussi remarqué la scène. Certainement prêts à intervenir, il suffisait de regarder les chaussures du second pour voir qu’elles étaient déjà tournées vers le chaton. Ils devaient être en train de se demander comment intervenir. En… messes basses…
D’accord, ces deux là attendaient clairement que Danny ait fini de traverser la rue pour aller dépouiller ce gamin. Sans témoins c’était plus facile, pas vrai ? Quelles options lui restait-il donc ? Beaucoup d’options, un flic qui passerait par là totalement par hasard, car il est bien connu que dans les affaires de violences nocturnes il y a toujours un poulet dans les parages. Car que pourrait-il faire à part son travail ? Boire un café en se touchant ? Un autre adulte était aussi probable, quand on savait que la plupart des témoins d’une agression dans un lieu public ne faisaient rien pour la prévenir ou la stopper. Il en restait qu’avec quelques gouttes de pluie peut-être que…
Bon, ce n’étaient pas ses affaires, il pouvait… ignorer tout ça, rester sur sa route, l’essentiel était surtout de ne pas le regarder, l’oublier. Ne. Pas. Le. Regarder.
« Eh merde »
Il avait croisé son regard. Même avec les lunettes de soleil, il avait largement suffisamment incliné sa tête pour que ce paumé puisse comprendre qu’il l’avait regardé. Il était donc maintenant… impliqué. Très bien, il allait faire l’effort, aller vers lui, tâter un peu le terrain le temps que les deux autres s’éloignent. De toute façon il avait l’air suffisamment louche lui-même pour le faire détaler. Et que pouvait-il rajouter à cela ? Cet accent français très prononcé qu’il utilisait pour sortir de la peau de Rodrick.
Il s’approcha donc, s’accroupissant, son long manteau frôlant les pavés. A sa hauteur mais sans toutefois enlever ses lunettes, vérifiant très rapidement la présence ou l’absence de blessures visibles. Il devait simplement parler suffisamment fort pour que les deux autres l’entendent, mais aussi que cela reste naturel.
« Te voilà, tu sais depuis combien de temps je te cherche ? »
Danny s'exprime en #339933
Mais ce qu'il meurt d'envie de dire sera en Courier new
Dahlia Ooshima
lost in streets
i need to find church for my sinners
S’attendre à ce genre de choses.
Dahlia n’aimait pas le contact, les discussions. Les longues, comme les courtes.
Il aimait que ce soit rapide.
Il aimait que ce soit un instant fugace dans son existence, qu’il puisse oublier.
Oublier qu’il avait eut une relation sociale.
Le regard ne quittait pas l’inconnu qui venait de l’aborder.
Ne sachant pas comment prendre cette phrase, ni cette action, et encore moins ce dialogue qui n’avait pas de sens à ses yeux.
Plissant légèrement le regard, Dahlia resta l’air encore perdu devant les paroles du jeune homme.
Le connaissait-il ?
Non. Il connaissait peu de monde, et il ne faisait pas parti du petit cercle de l’entourage de l’ancien Yakuza.
Inspirant péniblement, Dahlia eut un mouvement de recul.
Si imperceptible, car il collait déjà le mur, mais son regard lui, ne quittait toujours pas le brun.
Sa respiration se faisait légèrement plus rapide, intense, lourde.
Il était prêt à sortir les griffes, si seulement il en avait.
Ce n’était pourtant pas le cas.
Dahlia se sentait prit au piège.
« Moi...?»
Comme s’il s’adressait à quelqu’un d’autre.
Déglutissant, il faisait mile et une phrase dans son esprit avant de froncer les sourcils, un semblant d’assurance revenu sous l’adrénaline de cette situation, pour lui, pareil à une montagne russe.
« Me voilà. Tu m’as trouvé. »
Délivrance qui semblait alors désintéressé, peut-être, les deux autres personnes qu’il n’avait alors pas remarqué, trop concentré à détailler l’homme en face de lui, les traits de son visage, comme pour les ancrer dans sa mémoire. Cette personne qui venait de lui parler, sans qu’il n’ai rien fait pour cela.
«Je suis perdu.»
L’avouer n’était pas difficile, maintenant, c’était la suite qui l’inquiétait. Les réactions, les dialogues qui allaient continuer. Il serrait la machoire, crispant les nerfs de sa nuque en réponse à toutes les réactions défensives de son corps, en contradiction. On ne savait pas s’il était excité ou terrifié.
Dahlia n’aimait pas le contact, les discussions. Les longues, comme les courtes.
Il aimait que ce soit rapide.
Il aimait que ce soit un instant fugace dans son existence, qu’il puisse oublier.
Oublier qu’il avait eut une relation sociale.
Le regard ne quittait pas l’inconnu qui venait de l’aborder.
Ne sachant pas comment prendre cette phrase, ni cette action, et encore moins ce dialogue qui n’avait pas de sens à ses yeux.
Plissant légèrement le regard, Dahlia resta l’air encore perdu devant les paroles du jeune homme.
Le connaissait-il ?
Non. Il connaissait peu de monde, et il ne faisait pas parti du petit cercle de l’entourage de l’ancien Yakuza.
Inspirant péniblement, Dahlia eut un mouvement de recul.
Si imperceptible, car il collait déjà le mur, mais son regard lui, ne quittait toujours pas le brun.
Sa respiration se faisait légèrement plus rapide, intense, lourde.
Il était prêt à sortir les griffes, si seulement il en avait.
Ce n’était pourtant pas le cas.
Dahlia se sentait prit au piège.
« Moi...?»
Comme s’il s’adressait à quelqu’un d’autre.
Déglutissant, il faisait mile et une phrase dans son esprit avant de froncer les sourcils, un semblant d’assurance revenu sous l’adrénaline de cette situation, pour lui, pareil à une montagne russe.
« Me voilà. Tu m’as trouvé. »
Délivrance qui semblait alors désintéressé, peut-être, les deux autres personnes qu’il n’avait alors pas remarqué, trop concentré à détailler l’homme en face de lui, les traits de son visage, comme pour les ancrer dans sa mémoire. Cette personne qui venait de lui parler, sans qu’il n’ai rien fait pour cela.
«Je suis perdu.»
L’avouer n’était pas difficile, maintenant, c’était la suite qui l’inquiétait. Les réactions, les dialogues qui allaient continuer. Il serrait la machoire, crispant les nerfs de sa nuque en réponse à toutes les réactions défensives de son corps, en contradiction. On ne savait pas s’il était excité ou terrifié.
Myrddin
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Petits plus ? :
Ancien yakuza amnésique | vit dans une église | 27 ans | Balance | Fiche ici
Danny Martel
« Dans quoi je suis encore en train de me fourrer ? »
Les regrets étaient là alors que le coeur de l’action n’avait pas encore commencé. Cette envie de se retirer avant même de voir la couleur du dénouement, un plissement dans le coin de ses yeux transmettant cet affrontement pénible entre son je m’enfoutisme et ce qui lui restait de morale.
Plan A, montrer bonne patte et ne pas laisser les vilains méchants dépouiller un gamin assis par terre dans la rue. Plan B, pas de blan B, il n’était pas venu pour se battre ou jouer les guides touristiques. Alors il laisserait probablement celui-là en plan une fois qu’il l’aurait lâché à un endroit plus approprié qu’un trottoir, quitte à ce que ce soit un autre trottoir mieux éclairé. Il avait beau ne rien avoir contre les canidés, il n’y avait pas de raisons que la feuille perdue soit considérée comme un chien.
Mais si encore il n’y avait que cela. Penché en avant, Danny scrutait le regard de l’inconnu, cherchant le moindre indice qui lui permettrait de déterminer que le contact fut réussi. Qu’il avait compris ses intentions, qu’il jouerait le jeu. Bon point, il semblait prêt à prétendre qu’ils se connaissaient, à moins qu’il ne soit complètement défoncé et pense réellement le connaître. Et il était… perdu visiblement ?
Comment faire plus simple ? Devait-il rajouter un point d’interrogation jaune brillant au-dessus de sa tête ou ce gamin allait-il se conforter dans son rôle de parfait pnj ? Par principe, tremblement = peur ou froid. Mais dans un cas comme dans l’autre, il n’allait pas attendre qu’un excité aux amphets se jette à sa gorge sur une saute d’humeur provoquée par une substance douteuse dans son corps.
« Je te raccompagne »
Pas une suggestion, pas une option, une évidence alors que Danny tendit la main à l’inconnu pour l’aider à se lever de son trottoir. Le raccompagner où ? Aucune idée. S’il ne prenait pas sa main ? Aucune idée non plus. De toute façon le regard des deux individus ne s’était pas estompé et n’en resterait probablement pas là. Et lui, eh bien n’avait pas toute la nuit.
« Hop hop ? »
Les regrets étaient là alors que le coeur de l’action n’avait pas encore commencé. Cette envie de se retirer avant même de voir la couleur du dénouement, un plissement dans le coin de ses yeux transmettant cet affrontement pénible entre son je m’enfoutisme et ce qui lui restait de morale.
Plan A, montrer bonne patte et ne pas laisser les vilains méchants dépouiller un gamin assis par terre dans la rue. Plan B, pas de blan B, il n’était pas venu pour se battre ou jouer les guides touristiques. Alors il laisserait probablement celui-là en plan une fois qu’il l’aurait lâché à un endroit plus approprié qu’un trottoir, quitte à ce que ce soit un autre trottoir mieux éclairé. Il avait beau ne rien avoir contre les canidés, il n’y avait pas de raisons que la feuille perdue soit considérée comme un chien.
Mais si encore il n’y avait que cela. Penché en avant, Danny scrutait le regard de l’inconnu, cherchant le moindre indice qui lui permettrait de déterminer que le contact fut réussi. Qu’il avait compris ses intentions, qu’il jouerait le jeu. Bon point, il semblait prêt à prétendre qu’ils se connaissaient, à moins qu’il ne soit complètement défoncé et pense réellement le connaître. Et il était… perdu visiblement ?
Comment faire plus simple ? Devait-il rajouter un point d’interrogation jaune brillant au-dessus de sa tête ou ce gamin allait-il se conforter dans son rôle de parfait pnj ? Par principe, tremblement = peur ou froid. Mais dans un cas comme dans l’autre, il n’allait pas attendre qu’un excité aux amphets se jette à sa gorge sur une saute d’humeur provoquée par une substance douteuse dans son corps.
« Je te raccompagne »
Pas une suggestion, pas une option, une évidence alors que Danny tendit la main à l’inconnu pour l’aider à se lever de son trottoir. Le raccompagner où ? Aucune idée. S’il ne prenait pas sa main ? Aucune idée non plus. De toute façon le regard des deux individus ne s’était pas estompé et n’en resterait probablement pas là. Et lui, eh bien n’avait pas toute la nuit.
« Hop hop ? »
Danny s'exprime en #339933
Mais ce qu'il meurt d'envie de dire sera en Courier new
Dahlia Ooshima
lost in streets
i need to find church for my sinners
Il lui tendait la main.
Ce qu’il redoutait arriva.
Le contact humain.
Dahlia baissa aussitôt le regard sur l’astre qui venait de pointer dans sa direction.
Si ses sourcils pouvaient se froncer encore plus, à coup sûr qu’ils marqueraient le début d’un sillon bien profond sur son front.
Il hésitait, en réalité.
Dahlia n’aimait pas le contact, avec les inconnus encore moins.
Ca le mettait dans des sensations désagréables, mais que pouvait-il faire de plus dans cette situation ? Que pouvait-il espérer d’un être humain normalement constitué, de ne pas proposer son aide et une main gracieusement offerte ? Dans le sens littéral du terme, en plus.
Inspirant, il finit par fermer les yeux quelques secondes, avant de plonger ses doigts fins et presque squelettiques contre les siens.
Dahlia avait la main froide, car son corps ne récupérait jamais assez de chaleur pour satisfaire les extrémités de celui-ci.
Son regard gris se reposa alors, paupières à nouveau ouvertes, sur l’inconnu. La main avait une poigne presque ferme, mais il était prêt à dérober celle-ci à n’importe quel moment.
... Et puis maintenant, que voulait-il faire de sa main, au juste ?
Dahlia ne connaissait pas les coutumes, ou encore, ce qui était convenable de faire ou non, dans une telle situation. L’idée qu’il souhaite le relever, ou le guider, par sa main, était donc une option qu’il n’avait pas envisagé. Et voilà maintenant que les picotements du contact lui donnait une chair de poule, un frisson dorsal aussi, dont il se serait passé.
Il s’accrocha alors un peu plus à cette main, semblant l’ancre de sa situation actuelle. S’il pouvait compter sur quelqu’un pour le ramener à l’église, ce sera lui. L’église.
«... L’église. Je dois rentrer à l’église.»
Mordant sa lèvre inférieure avec un peu trop de poigne, Dahlia espérait que l’inconnu comprenne qu’il s’agissait là de son lieu de vie. Surtout, qu’il sache comment s’y rendre. Ou encore, qu’il lui indique le chemin. L’inspiration arriva alors que ses dents lâchaient enfin sa lippe, pour qu’il tire doucement sur la main du brun, se penchant en avant pour venir lui parler d’un peu plus proche. Il sentait la lavande, les herbes fraiches, mais aussi, ses pupilles étaient parfaitement saines, et il ne sentait pas l’alcool. Il était juste terrifié, et comme un animal, il vient blottir son visage contre sa nuque en murmurant.
«S’il te plait, ramène moi.»
Il inspire, écoute, sent, retient. Les odeurs, les sons, les réactions. Sauvage, il l’était dans son comportement. Lui qui avait oublié comment se comporter en société depuis bien longtemps.
Ce qu’il redoutait arriva.
Le contact humain.
Dahlia baissa aussitôt le regard sur l’astre qui venait de pointer dans sa direction.
Si ses sourcils pouvaient se froncer encore plus, à coup sûr qu’ils marqueraient le début d’un sillon bien profond sur son front.
Il hésitait, en réalité.
Dahlia n’aimait pas le contact, avec les inconnus encore moins.
Ca le mettait dans des sensations désagréables, mais que pouvait-il faire de plus dans cette situation ? Que pouvait-il espérer d’un être humain normalement constitué, de ne pas proposer son aide et une main gracieusement offerte ? Dans le sens littéral du terme, en plus.
Inspirant, il finit par fermer les yeux quelques secondes, avant de plonger ses doigts fins et presque squelettiques contre les siens.
Dahlia avait la main froide, car son corps ne récupérait jamais assez de chaleur pour satisfaire les extrémités de celui-ci.
Son regard gris se reposa alors, paupières à nouveau ouvertes, sur l’inconnu. La main avait une poigne presque ferme, mais il était prêt à dérober celle-ci à n’importe quel moment.
... Et puis maintenant, que voulait-il faire de sa main, au juste ?
Dahlia ne connaissait pas les coutumes, ou encore, ce qui était convenable de faire ou non, dans une telle situation. L’idée qu’il souhaite le relever, ou le guider, par sa main, était donc une option qu’il n’avait pas envisagé. Et voilà maintenant que les picotements du contact lui donnait une chair de poule, un frisson dorsal aussi, dont il se serait passé.
Il s’accrocha alors un peu plus à cette main, semblant l’ancre de sa situation actuelle. S’il pouvait compter sur quelqu’un pour le ramener à l’église, ce sera lui. L’église.
«... L’église. Je dois rentrer à l’église.»
Mordant sa lèvre inférieure avec un peu trop de poigne, Dahlia espérait que l’inconnu comprenne qu’il s’agissait là de son lieu de vie. Surtout, qu’il sache comment s’y rendre. Ou encore, qu’il lui indique le chemin. L’inspiration arriva alors que ses dents lâchaient enfin sa lippe, pour qu’il tire doucement sur la main du brun, se penchant en avant pour venir lui parler d’un peu plus proche. Il sentait la lavande, les herbes fraiches, mais aussi, ses pupilles étaient parfaitement saines, et il ne sentait pas l’alcool. Il était juste terrifié, et comme un animal, il vient blottir son visage contre sa nuque en murmurant.
«S’il te plait, ramène moi.»
Il inspire, écoute, sent, retient. Les odeurs, les sons, les réactions. Sauvage, il l’était dans son comportement. Lui qui avait oublié comment se comporter en société depuis bien longtemps.
Myrddin
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Danny Martel
Un - deux - trois - quatre. Après combien de temps devenait-il approprié de retirer sa main et d’entamer une autre stratégie ? Devait-il saisir sa propre main ? Proposer un check à défaut de l’aider à se relever. Une éternité qui sembla passer, poussant Danny à s’interroger une fois de plus. Est-ce que ce gamin avait toute sa tête où allait-il l’entraîner dans un endroit où l’on récolterait ses organes un à un. Ce ne serait pas la première fois qu’il verrait un « bait » et il ne serait pas le plus foireux. Méfiance était donc de rigueur et quand enfin la main du Petit Poucet qui paru moins petit une fois placé sur ses deux pieds, il prit conscience d’un détail.
La posture jouait pour beaucoup dans la perception et avec la forme de ses doigts, les traits de son visage et l’apparente fragilité de son cou, il ne se serait pas attendu à plus d’1m70. Il y avait aussi ce froid passant au travers de sa peau qui contrasta bien vite avec sa propre main plus tôt rangée dans sa poche. Et voilà, il avait ramassé son premier chien errant mais maintenant que devait-il en faire ?
Peut-être qu’au fond, Danny aurait préféré qu’il soit défoncé. Au moins il aurait eu sa petite idée sur pourquoi ce gamin semblait à côté de ses pompes mais à mesure que cette entrevue même courte se prolongeait, il commençait à réaliser. Pas d’alcool, peut-être même pas de drogue, rien de flagrant en tous cas. Alors quoi pour le mettre dans un était pareil ? Il s’était plaint d’un adict pour au final se coltiner un taré ? Il préférait peut-être le premier en fin de compte.
Et surtout, il évitait à tous prix de penser à la dernière option, celle qui se faisait pourtant une plus grande place dans un coin de son esprit. Avec la mention de l’Eglise, un « eh merde » ne fut soudain plus suffisant.
« Bordel de merde. »
Une tension s’était créée dans ses épaules et avec, une légère pâleur courant le haut de son visage. Quelque chose ne lui plaisait pas dans cette situation et le fait de se retrouver enfin avec un mec collé à son cou n’était pas suffisant pour couvrir l’ensemble des red flags qui s’étaient levés. Si Danny avait techniquement bien une bouteille d’eau de Cologne dans sa salle de bain, il n’existait pas de parfum qu’il portait plus souvent que celui de la lessive propre sur ses épaules. Mais ce n’était pas le genre de détails qu’il avait dans l’intention de partager avec un film d’horreur sur pattes.
« Ok, on y va. »
Ou pas. Il n’allait pas raccompagner le spectre d’un garçon mort dans les rues de Lifelam jusqu’au lieu où devait avoir lieu son enterrement et dans lequel son corps avait finalement été dissimulé dans les murs. Voilà une histoire qu’il ne voulait absolument pas connaître. Mais tant pis, l’espace de quelques instants, il joua le jeu, au moins le temps d’entraîner le gamin de l’Eglise par la main pour s’éloigner des regards des deux truands qui continuèrent à les observer jusqu’à ce qu’ils ne bifurque à un angle. Cette fois à l’abris des regards, Danny s’empressa de relâcher la main frigide du fantôme.
« On est arrivés. »
Si la destination était loin du danger. Il ne savait pas où cette Eglise se trouvait de toute manière.
La posture jouait pour beaucoup dans la perception et avec la forme de ses doigts, les traits de son visage et l’apparente fragilité de son cou, il ne se serait pas attendu à plus d’1m70. Il y avait aussi ce froid passant au travers de sa peau qui contrasta bien vite avec sa propre main plus tôt rangée dans sa poche. Et voilà, il avait ramassé son premier chien errant mais maintenant que devait-il en faire ?
Peut-être qu’au fond, Danny aurait préféré qu’il soit défoncé. Au moins il aurait eu sa petite idée sur pourquoi ce gamin semblait à côté de ses pompes mais à mesure que cette entrevue même courte se prolongeait, il commençait à réaliser. Pas d’alcool, peut-être même pas de drogue, rien de flagrant en tous cas. Alors quoi pour le mettre dans un était pareil ? Il s’était plaint d’un adict pour au final se coltiner un taré ? Il préférait peut-être le premier en fin de compte.
Et surtout, il évitait à tous prix de penser à la dernière option, celle qui se faisait pourtant une plus grande place dans un coin de son esprit. Avec la mention de l’Eglise, un « eh merde » ne fut soudain plus suffisant.
« Bordel de merde. »
Une tension s’était créée dans ses épaules et avec, une légère pâleur courant le haut de son visage. Quelque chose ne lui plaisait pas dans cette situation et le fait de se retrouver enfin avec un mec collé à son cou n’était pas suffisant pour couvrir l’ensemble des red flags qui s’étaient levés. Si Danny avait techniquement bien une bouteille d’eau de Cologne dans sa salle de bain, il n’existait pas de parfum qu’il portait plus souvent que celui de la lessive propre sur ses épaules. Mais ce n’était pas le genre de détails qu’il avait dans l’intention de partager avec un film d’horreur sur pattes.
« Ok, on y va. »
Ou pas. Il n’allait pas raccompagner le spectre d’un garçon mort dans les rues de Lifelam jusqu’au lieu où devait avoir lieu son enterrement et dans lequel son corps avait finalement été dissimulé dans les murs. Voilà une histoire qu’il ne voulait absolument pas connaître. Mais tant pis, l’espace de quelques instants, il joua le jeu, au moins le temps d’entraîner le gamin de l’Eglise par la main pour s’éloigner des regards des deux truands qui continuèrent à les observer jusqu’à ce qu’ils ne bifurque à un angle. Cette fois à l’abris des regards, Danny s’empressa de relâcher la main frigide du fantôme.
« On est arrivés. »
Si la destination était loin du danger. Il ne savait pas où cette Eglise se trouvait de toute manière.
Danny s'exprime en #339933
Mais ce qu'il meurt d'envie de dire sera en Courier new
Dahlia Ooshima
lost in streets
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Il se laissait volontiers tirer.
Tel un chiot abandonné à qui on montrait une friandise pour qu’il suive le chemin imposé, apprenant petit à petit à faire confiance à l’homme.
Pourtant, bien qu’il fut sur ses pattes et que sa main se réchauffait au contact petit à petit, que son pas se faisait alerte et que son regard ne quittait pas les doigts noués, il ne pouvait se résoudre à éprouver autre chose qu’un soulagement lorsqu’il lâcha son épiderme, caressant de son autre main sa paume, comme si elle avait été brulée par le simple contact précédent.
Il redressa ensuite le regard, interloqué, avant de regarder autour de lui.
«Non, on est pas arrivés.»
Constatation simple, après son check-up rapide autour de lui. Il regarda alors à nouveau le brun, et prit d’une lucidité soudaine, il mit les mains dans ses poches et son regar de chiot battu se riva sur le sol.
«... Tu ne vas pas m’aider n’est-ce pas?»
Il n’était pas con, juste il manquait de connaissances sur la vie. Les gens. L’entourage. Sur beaucoup de choses, mais il n’était pas con, Dahlia. Il savait quand les gens ne voulaient pas de sa présence, il savait quand les gens avaient des intentions néfastes envers lui. Il était méfiant, et ce n’était pas pour rien. Le Dahlia d’il y a quelques années auraient volontiers profité de la situation, voir menacer l’homme brun présent ici pour obtenir ce qu’il voulait, avec une attitude froide qui glacerait n’importe qui. Mais l’actuel Dahlia, n’avait en rien sa prestance d’autrefois, oubliée.
«Merci...»
Dit-il finalement à contre coeur, une inspiration brève et des pas tournés dans une direction aléatoire. Il finirait bien par trouver son chemin, non ? Quand, c’était une autre histoire. Il espérait aussi, n’inquiéter personne de son absence. Fronçant les sourcils, il tapa dans un caillou au sol, qui rebondit contre le mur et il s’arrêta à peine quelques mètres plus loin. Mains dans les poches, il contemplait le vide, la ruelle abimée, l’absence d’une ambiance sonore, ou au contraire, le brouhaha incessant de ses pensées... et de ses démons qui s’avoueraient l’idée de sa solitude pour le ronger un peu plus. Serrant la machoire, il finit par tourner la tête, en espérant y croiser le regard du brun, ou à défaut, sa silhouette.
«Me laisse pas seul.»
Parce que peu importe qui il était,
Il lui rendait un grand service sans le savoir.
Eloigner ses démons, au moins un temps.
Un démon pour un autre, mais lui au moins, il était moins terrifiant que ceux qui hantaient son esprit.
Tel un chiot abandonné à qui on montrait une friandise pour qu’il suive le chemin imposé, apprenant petit à petit à faire confiance à l’homme.
Pourtant, bien qu’il fut sur ses pattes et que sa main se réchauffait au contact petit à petit, que son pas se faisait alerte et que son regard ne quittait pas les doigts noués, il ne pouvait se résoudre à éprouver autre chose qu’un soulagement lorsqu’il lâcha son épiderme, caressant de son autre main sa paume, comme si elle avait été brulée par le simple contact précédent.
Il redressa ensuite le regard, interloqué, avant de regarder autour de lui.
«Non, on est pas arrivés.»
Constatation simple, après son check-up rapide autour de lui. Il regarda alors à nouveau le brun, et prit d’une lucidité soudaine, il mit les mains dans ses poches et son regar de chiot battu se riva sur le sol.
«... Tu ne vas pas m’aider n’est-ce pas?»
Il n’était pas con, juste il manquait de connaissances sur la vie. Les gens. L’entourage. Sur beaucoup de choses, mais il n’était pas con, Dahlia. Il savait quand les gens ne voulaient pas de sa présence, il savait quand les gens avaient des intentions néfastes envers lui. Il était méfiant, et ce n’était pas pour rien. Le Dahlia d’il y a quelques années auraient volontiers profité de la situation, voir menacer l’homme brun présent ici pour obtenir ce qu’il voulait, avec une attitude froide qui glacerait n’importe qui. Mais l’actuel Dahlia, n’avait en rien sa prestance d’autrefois, oubliée.
«Merci...»
Dit-il finalement à contre coeur, une inspiration brève et des pas tournés dans une direction aléatoire. Il finirait bien par trouver son chemin, non ? Quand, c’était une autre histoire. Il espérait aussi, n’inquiéter personne de son absence. Fronçant les sourcils, il tapa dans un caillou au sol, qui rebondit contre le mur et il s’arrêta à peine quelques mètres plus loin. Mains dans les poches, il contemplait le vide, la ruelle abimée, l’absence d’une ambiance sonore, ou au contraire, le brouhaha incessant de ses pensées... et de ses démons qui s’avoueraient l’idée de sa solitude pour le ronger un peu plus. Serrant la machoire, il finit par tourner la tête, en espérant y croiser le regard du brun, ou à défaut, sa silhouette.
«Me laisse pas seul.»
Parce que peu importe qui il était,
Il lui rendait un grand service sans le savoir.
Eloigner ses démons, au moins un temps.
Un démon pour un autre, mais lui au moins, il était moins terrifiant que ceux qui hantaient son esprit.
Myrddin
Messages :
90
Date de naissance :
23/09/1994
Age :
29
Petits plus ? :
Ancien yakuza amnésique | vit dans une église | 27 ans | Balance | Fiche ici
Danny Martel
« Question de point de vue »
A ses yeux, ils étaient arrivés car il n’irait pas plus loin. Sa volonté d’aider son prochain était faible et raisonnée par une unique nécessité : Ne jamais avoir l’air de quelqu’un dont on pourrait dépendre. Au risque de ne pas parvenir à dire non. Au risque également de se laisser embarquer dans des affaires qui mettraient lui ou sa famille en danger. Il ne reproduirait pas les erreurs de son père. Il ne prendrait pas un prêt à la place du voisin pour l’aider à se remettre sur pieds après le départ de sa femme. Il ne pousserait pas ses enfants à ruser pour essayer de tromper la situation catastrophique dans laquelle il les avaient placés.
Ne pas laisser les autres dépendre de lui pour n’être vraiment là que pour ceux qui comptaient. Quelle meilleure raison pour être ce parfait connard ?
« C’est vrai, je voulais juste te changer de trottoir. »
A nouveau, l’inconnu ne semblait pas avoir remarqué la présence des deux individus qui l’avaient pourtant peut-être à l’oeil depuis un moment. Danny n’était pas un voleur, il n’en ferait rien. Et puis, il aurait été stupide de se mettre à ce genre de pratiques quand son argent de poche dépassait aujourd’hui de très loin son salarie mensuel.
Le fantôme aurait pu s’arrêter là et déjà Danny regardait vers le bout de la rue pour sa prochaine destination. Peut-être valait-il mieux lui recommander de ne pas retourner de là où ils venaient, le mettre en garde un peu plus sévèrement. Non, il aurait l’air trop… bonne poire. Ce « merci » avait la couleur de leur rencontre, contraint et faillit faire crisser des dents celui qui s’agaçait de nos jours un peu trop facilement de ce rôle de victime.
Puis ça.
Cette fois, Danny regarda à nouveau le fantôme, regard plissé, sérieux comme un random tombé sur un chat errant sans savoir si son maître ne l’attendait pas quelques mètres plus loin. Pouvait-il le laisser hurler à la mort ? Ou devait-il soulever l’évidence ?
« Ecoute, on ne se connait pas. C’était sympas mais je ne sais pas où est ton église. Il doit y avoir un bar ouvert dans le coin ? Ou je ne sais pas, google map peut-être ? »
Si une église pouvait vraiment être considéré comme un endroit auquel on pouvait « rentrer ». Pourtant, Danny était croyant, protestant à vrai dire. Mais personne ne vivait à l’église, à part pour ceux dirigeants les offices, quelques enfants de coeurs, des scouts peut-être ? Et puis sincèrement qu’importe la pitié qu’il lui inspirait, il était flippant.
A ses yeux, ils étaient arrivés car il n’irait pas plus loin. Sa volonté d’aider son prochain était faible et raisonnée par une unique nécessité : Ne jamais avoir l’air de quelqu’un dont on pourrait dépendre. Au risque de ne pas parvenir à dire non. Au risque également de se laisser embarquer dans des affaires qui mettraient lui ou sa famille en danger. Il ne reproduirait pas les erreurs de son père. Il ne prendrait pas un prêt à la place du voisin pour l’aider à se remettre sur pieds après le départ de sa femme. Il ne pousserait pas ses enfants à ruser pour essayer de tromper la situation catastrophique dans laquelle il les avaient placés.
Ne pas laisser les autres dépendre de lui pour n’être vraiment là que pour ceux qui comptaient. Quelle meilleure raison pour être ce parfait connard ?
« C’est vrai, je voulais juste te changer de trottoir. »
A nouveau, l’inconnu ne semblait pas avoir remarqué la présence des deux individus qui l’avaient pourtant peut-être à l’oeil depuis un moment. Danny n’était pas un voleur, il n’en ferait rien. Et puis, il aurait été stupide de se mettre à ce genre de pratiques quand son argent de poche dépassait aujourd’hui de très loin son salarie mensuel.
Le fantôme aurait pu s’arrêter là et déjà Danny regardait vers le bout de la rue pour sa prochaine destination. Peut-être valait-il mieux lui recommander de ne pas retourner de là où ils venaient, le mettre en garde un peu plus sévèrement. Non, il aurait l’air trop… bonne poire. Ce « merci » avait la couleur de leur rencontre, contraint et faillit faire crisser des dents celui qui s’agaçait de nos jours un peu trop facilement de ce rôle de victime.
Puis ça.
Cette fois, Danny regarda à nouveau le fantôme, regard plissé, sérieux comme un random tombé sur un chat errant sans savoir si son maître ne l’attendait pas quelques mètres plus loin. Pouvait-il le laisser hurler à la mort ? Ou devait-il soulever l’évidence ?
« Ecoute, on ne se connait pas. C’était sympas mais je ne sais pas où est ton église. Il doit y avoir un bar ouvert dans le coin ? Ou je ne sais pas, google map peut-être ? »
Si une église pouvait vraiment être considéré comme un endroit auquel on pouvait « rentrer ». Pourtant, Danny était croyant, protestant à vrai dire. Mais personne ne vivait à l’église, à part pour ceux dirigeants les offices, quelques enfants de coeurs, des scouts peut-être ? Et puis sincèrement qu’importe la pitié qu’il lui inspirait, il était flippant.
Danny s'exprime en #339933
Mais ce qu'il meurt d'envie de dire sera en Courier new
Dahlia Ooshima
lost in streets
i need to find church for my sinners
«Google quoi?»
C’était si spontané.
Il le regardait avec ce regard curieux, mais aussi inquiet, de choses qu’il ne connaissait pas.
«Je n’aime pas les bars.»
Il n’aime pas les gens non plus.
Il était coincé, avec cet inconnu, qui voulait visiblement le laisser là, en plan.
Il inspirait alors, décidant de paraître plus solide qu’il ne l’était mentalement - à deux doigts de s’effondrer et juste faire un coma conscient.
« Je sais. Je m’appelle Dahlia, et... si tu m’aides à retrouver mon chemin, je t’offre ce que tu veux.»
Ce qu’il pourrait, surtout.
Il ne savait pas quoi offrir, en réalité, il n’avait pas de possession.
Ses maigres possessions avaient été données par le prêtre, avant que celui-ci ne décide de quitter les lieux et le laisser alors seul, dans cette église. Dahlia avait fait son deuil de cette relation de parent substitut, mais en réalité, il n’en était pas moins qu’il ne possédait pas plus de choses que depuis le départ de Sebastian.
Et puis, comme pour se le répéter à lui-même, il recommença.
«Ne me laisse pas seul.»
Avec lui-même.
Mais ça, il ne pouvait pas l’ajouter.
C’était encore trop intime, malgré ses supplications.
Il fit un pas en arrière, sans le quitter du regard. Mains dans les poches, il attendait qu’il le suive pour errer dans les rues. Comme s’il n’avait pas autre chose à faire. Comme s’il n’avait pas une autre maison à aller voir, une autre que la sienne, une autre vie que celle qui attendait le SDF.
«Je n’ai nulle part d’autre ou aller, et...»
Dahlia inspira, calmant les battements de son coeur qui s’affolait.
Il devait vraiment avoir l’air d’un drogué en manque, mais il ignorait totalement ce qu’était un drogué en manque.
«Tu m’as aidé, non...?»
Il serra la machoire.
S’il se prenait encore un refus, il n’insisterait pas, et laisserait son instinct de fuite prendre le dessus. Il partirait en courant. Mais il attendait, prêt au départ, la réponse de l’inconnu.
C’était si spontané.
Il le regardait avec ce regard curieux, mais aussi inquiet, de choses qu’il ne connaissait pas.
«Je n’aime pas les bars.»
Il n’aime pas les gens non plus.
Il était coincé, avec cet inconnu, qui voulait visiblement le laisser là, en plan.
Il inspirait alors, décidant de paraître plus solide qu’il ne l’était mentalement - à deux doigts de s’effondrer et juste faire un coma conscient.
« Je sais. Je m’appelle Dahlia, et... si tu m’aides à retrouver mon chemin, je t’offre ce que tu veux.»
Ce qu’il pourrait, surtout.
Il ne savait pas quoi offrir, en réalité, il n’avait pas de possession.
Ses maigres possessions avaient été données par le prêtre, avant que celui-ci ne décide de quitter les lieux et le laisser alors seul, dans cette église. Dahlia avait fait son deuil de cette relation de parent substitut, mais en réalité, il n’en était pas moins qu’il ne possédait pas plus de choses que depuis le départ de Sebastian.
Et puis, comme pour se le répéter à lui-même, il recommença.
«Ne me laisse pas seul.»
Avec lui-même.
Mais ça, il ne pouvait pas l’ajouter.
C’était encore trop intime, malgré ses supplications.
Il fit un pas en arrière, sans le quitter du regard. Mains dans les poches, il attendait qu’il le suive pour errer dans les rues. Comme s’il n’avait pas autre chose à faire. Comme s’il n’avait pas une autre maison à aller voir, une autre que la sienne, une autre vie que celle qui attendait le SDF.
«Je n’ai nulle part d’autre ou aller, et...»
Dahlia inspira, calmant les battements de son coeur qui s’affolait.
Il devait vraiment avoir l’air d’un drogué en manque, mais il ignorait totalement ce qu’était un drogué en manque.
«Tu m’as aidé, non...?»
Il serra la machoire.
S’il se prenait encore un refus, il n’insisterait pas, et laisserait son instinct de fuite prendre le dessus. Il partirait en courant. Mais il attendait, prêt au départ, la réponse de l’inconnu.
Myrddin
Messages :
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Date de naissance :
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29
Petits plus ? :
Ancien yakuza amnésique | vit dans une église | 27 ans | Balance | Fiche ici
Danny Martel
Ce qu’était google ? A cette question, Danny marqua une pause, scellant ses lèvres le temps d’examiner à nouveau le chien errant qu’il avait trouvé. Ils parlaient la même langue, devaient avoir le même âge à quelques années près mais l’un d’eux ne savait pas ce qu’était le moteur de recherche le plus connu au monde ?
Plutôt que de s’expliquer, Danny préféra prétendre qu’il n’avait rien entendu. Peut-être car la méconnaissance d’un outil universel de leur époque impliquait dangereusement que ce type soit en réalité le fantôme d’un autre temps, occupé à errer ces rues obscures dans l’espoir d’atteindre une destination qu’il n’avait pu rejoindre de son vivant. L’ex-livreur ne croyait pas aux fantômes mais dans le doute, il n’avait pas vraiment envie d’être celui qui lui permettrait de passer dans l’au-delà.
Ne pas aimer les bars était… bizarre mais moins catastrophique lorsqu’on y pensait. Par contre, trouver un autre endroit accueillant du public à cette heure risquait d’être compliqué si ce lieu purement nocturne était à éviter.
« Super, maintenant j’ai un nom à chercher dans la rubrique mortuaires. »
Il devait sérieusement arrêter de penser en thermes d’esprit et de mauvais sort mais cette situation commençait à lui glacer le sang. Il résista à l’envie de venir écraser le poils qui s’étaient dressés sur sa nuque et décida plutôt de sortir son téléphone, au moins à regarder l’écran, il n’aurait pas à fixer le spectre.
Se montrer détaché, faire en sorte qu’il ne vienne pas lui demander de l’aide une seconde fois, respecter le personnage de Rodrick, le tout en évitant de se voir maudire par un esprit en peine sur trois générations. Rien de plus facile.
« Et que vas-tu m’offrir ? Ta considération ? Pour le reste je suis au-dessus de tes moyens. »
Et car il avait si peu envie de l’accompagner jusqu’à l’église, il retourna son téléphone pour lui montrer la jolie devanture d’un hôtel qui se trouvait à quelques rues d’ici.
« Et un hôtel ? Tu n’aimes pas non plus les hôtels ? »
Danny n’avait jamais été proprement à la rue. Même dans les périodes les plus difficiles de sa vie, il avait toujours trouvé un canapé mais il n’ignorait pas cette sensation de se retrouver au pied du mur. Bien sûr qu’il voulait l’aider. Il ne voulait simplement pas se retrouver piégé. Il devait donc rester dans le rôle du connard.
« A force de ne pas obtenir ce qu’ils veulent, ces types changeront de terrain de chasse. Ca n’a rien de personnel. »
Et puis, il fallait bien encourager Dahlia à se débrouiller seul les prochaines fois. Car sa prochaine rencontre, serait peut-être avec un vrai connard.
Plutôt que de s’expliquer, Danny préféra prétendre qu’il n’avait rien entendu. Peut-être car la méconnaissance d’un outil universel de leur époque impliquait dangereusement que ce type soit en réalité le fantôme d’un autre temps, occupé à errer ces rues obscures dans l’espoir d’atteindre une destination qu’il n’avait pu rejoindre de son vivant. L’ex-livreur ne croyait pas aux fantômes mais dans le doute, il n’avait pas vraiment envie d’être celui qui lui permettrait de passer dans l’au-delà.
Ne pas aimer les bars était… bizarre mais moins catastrophique lorsqu’on y pensait. Par contre, trouver un autre endroit accueillant du public à cette heure risquait d’être compliqué si ce lieu purement nocturne était à éviter.
« Super, maintenant j’ai un nom à chercher dans la rubrique mortuaires. »
Il devait sérieusement arrêter de penser en thermes d’esprit et de mauvais sort mais cette situation commençait à lui glacer le sang. Il résista à l’envie de venir écraser le poils qui s’étaient dressés sur sa nuque et décida plutôt de sortir son téléphone, au moins à regarder l’écran, il n’aurait pas à fixer le spectre.
Se montrer détaché, faire en sorte qu’il ne vienne pas lui demander de l’aide une seconde fois, respecter le personnage de Rodrick, le tout en évitant de se voir maudire par un esprit en peine sur trois générations. Rien de plus facile.
« Et que vas-tu m’offrir ? Ta considération ? Pour le reste je suis au-dessus de tes moyens. »
Et car il avait si peu envie de l’accompagner jusqu’à l’église, il retourna son téléphone pour lui montrer la jolie devanture d’un hôtel qui se trouvait à quelques rues d’ici.
« Et un hôtel ? Tu n’aimes pas non plus les hôtels ? »
Danny n’avait jamais été proprement à la rue. Même dans les périodes les plus difficiles de sa vie, il avait toujours trouvé un canapé mais il n’ignorait pas cette sensation de se retrouver au pied du mur. Bien sûr qu’il voulait l’aider. Il ne voulait simplement pas se retrouver piégé. Il devait donc rester dans le rôle du connard.
« A force de ne pas obtenir ce qu’ils veulent, ces types changeront de terrain de chasse. Ca n’a rien de personnel. »
Et puis, il fallait bien encourager Dahlia à se débrouiller seul les prochaines fois. Car sa prochaine rencontre, serait peut-être avec un vrai connard.
Danny s'exprime en #339933
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