Ven 29 Mar - 20:43
Shape shift, nose to the wind
Shape shift, feeling I've been
Move swift, all senses clean
Earth's gift back to the meaning (back to the meaning) of life
I feel I change
Back to a better day
(Shape shift) hair stands on the back of my neck
(Shape shift) in wildness is the preservation of the world
So seek the wolf and not the man
Shape shift, feeling I've been
Move swift, all senses clean
Earth's gift back to the meaning (back to the meaning) of life
I feel I change
Back to a better day
(Shape shift) hair stands on the back of my neck
(Shape shift) in wildness is the preservation of the world
So seek the wolf and not the man
Of wolf and Man - Metallica
Il est des jours, où, parfois, on a une illumination. Parfois, c’est une fulgurance, parfois … un rappel sur le téléphone. Aujourd’hui, c’est ce dernier qui venait de sauver Irwaen. Enfin sauver … c’était un bien grand mot. Il revenait d’une course effrénée dans les bois avec Fenrir, quand, retrouvant la civilisation après une douche méritée, il avait reçu la notification sur son smartphone.
Merde. Sans vaccin, illégalité, impossibilité de voyager. Bref, des emmerdes. Irwaen secoua ses mèches blondes encore humides, et fit une rapide recherche sur internet. Il ne devait pas y avoir pléthores de vétérinaires sur cette île … Plus qu’a espérer qu’il ne serait pas trop mauvais … sinon, eh bien il y perdrait des doigts.
- Cabinet vétérinaire du Dr Laroche, j’écoute ?
- J’aurais besoin d’un rendez-vous vaccinal pour mon chien.
- Oui ? C’est à quel nom ?
- Irwaen Hakkonson.
Ne le trouvant pas dans le dossier, la secrétaire lui demanda une foultitude d’informations pour créer sa fiche client, puis la fiche de l’animal.
- Un chien-loup tchécoslovaque.
Le Danois ne put retenir un sourire en coin à l’annonce de la race. Fenrir n’était pas un chien-loup tchécoslovaque. C’était un hybride à haute teneur en loup. Une bête massive, agressive, sauvée des combats clandestins. Il en avait gardé de nombreuses cicatrices. Aussi bien physique, même si elles étaient peu visibles, que psychologiques. Une fois le rendez-vous fixé, et noté dans l’agenda, Irwaen raccrocha sans plus de formalités. Emmener l’animal dans un cabinet était toujours une épreuve. Pas par ce que Fenrir était mal éduqué … non, il prenait toujours sur lui lorsque son maître le lui demandait : une espèce d’accord tacite entre eux. Mais par ce que le blond sentait bien l’effort que cela demandait à sa moitié animale de se laisser examiner. Après tout, lui détesterait être manipulé ainsi … alors pourquoi devrait-il l’exiger de son « chien » ?
[Le jour J]
Le jour du rendez-vous chez le vétérinaire arriva, bien trop vite au goût d’Irwaen. Mais il n’avait pas le choix. Il devait maintenir Fenrir en règle. Il n’avait aucun doute sur l’absence de problèmes de santé de son compagnon poilu. Mais la loi était idiote, et il fallait aux bêtes d’être vaccinées régulièrement pour pouvoir voyager … alors il s’y pliait.
Histoire de le détendre, et de détendre Fenrir aussi, Irwaen et le loup avaient été courir longuement dans les bois sur l’île. Le gibier n’était pas aussi présent que dans leurs forêts natales, mais … ils pouvaient tout de même traquer ensemble, pour le simple plaisir de la chasse, de l’adrénaline qui monte sur la piste, du coup de rein qui lance la course effrénée derrière la proie effarouchée. Irwaen adorait ça. Parfois il laissait Fenrir tuer, souvent il le stoppait avant, surtout si la bête était trop grosse. Le loup était bien assez nourri au domicile pour dévorer un cervidé entier, et le blond n’aimait pas le gâchis.
Une bonne douche pour eux deux, un bon coup de pulseur dans la fourrure épaisse du canidé, et les voilà en route pour le cabinet vétérinaire, propres et présentables. Une fois le SUV garé, la laisse en cuir du chien négligemment passée au poignet, Irwaen se présenta à l’accueil. La pesée réglementaire du canidé, quarante bons kilos de muscles, il alla s’adosser à un mur de la salle d’attente, l’animal couché à ses pieds, patientant jusqu’à ce qu’on le fasse entrer en consultation.
« Vaccin Fenrir ».
Merde. Sans vaccin, illégalité, impossibilité de voyager. Bref, des emmerdes. Irwaen secoua ses mèches blondes encore humides, et fit une rapide recherche sur internet. Il ne devait pas y avoir pléthores de vétérinaires sur cette île … Plus qu’a espérer qu’il ne serait pas trop mauvais … sinon, eh bien il y perdrait des doigts.
- Cabinet vétérinaire du Dr Laroche, j’écoute ?
- J’aurais besoin d’un rendez-vous vaccinal pour mon chien.
- Oui ? C’est à quel nom ?
- Irwaen Hakkonson.
Ne le trouvant pas dans le dossier, la secrétaire lui demanda une foultitude d’informations pour créer sa fiche client, puis la fiche de l’animal.
- Un chien-loup tchécoslovaque.
Le Danois ne put retenir un sourire en coin à l’annonce de la race. Fenrir n’était pas un chien-loup tchécoslovaque. C’était un hybride à haute teneur en loup. Une bête massive, agressive, sauvée des combats clandestins. Il en avait gardé de nombreuses cicatrices. Aussi bien physique, même si elles étaient peu visibles, que psychologiques. Une fois le rendez-vous fixé, et noté dans l’agenda, Irwaen raccrocha sans plus de formalités. Emmener l’animal dans un cabinet était toujours une épreuve. Pas par ce que Fenrir était mal éduqué … non, il prenait toujours sur lui lorsque son maître le lui demandait : une espèce d’accord tacite entre eux. Mais par ce que le blond sentait bien l’effort que cela demandait à sa moitié animale de se laisser examiner. Après tout, lui détesterait être manipulé ainsi … alors pourquoi devrait-il l’exiger de son « chien » ?
[Le jour J]
Le jour du rendez-vous chez le vétérinaire arriva, bien trop vite au goût d’Irwaen. Mais il n’avait pas le choix. Il devait maintenir Fenrir en règle. Il n’avait aucun doute sur l’absence de problèmes de santé de son compagnon poilu. Mais la loi était idiote, et il fallait aux bêtes d’être vaccinées régulièrement pour pouvoir voyager … alors il s’y pliait.
Histoire de le détendre, et de détendre Fenrir aussi, Irwaen et le loup avaient été courir longuement dans les bois sur l’île. Le gibier n’était pas aussi présent que dans leurs forêts natales, mais … ils pouvaient tout de même traquer ensemble, pour le simple plaisir de la chasse, de l’adrénaline qui monte sur la piste, du coup de rein qui lance la course effrénée derrière la proie effarouchée. Irwaen adorait ça. Parfois il laissait Fenrir tuer, souvent il le stoppait avant, surtout si la bête était trop grosse. Le loup était bien assez nourri au domicile pour dévorer un cervidé entier, et le blond n’aimait pas le gâchis.
Une bonne douche pour eux deux, un bon coup de pulseur dans la fourrure épaisse du canidé, et les voilà en route pour le cabinet vétérinaire, propres et présentables. Une fois le SUV garé, la laisse en cuir du chien négligemment passée au poignet, Irwaen se présenta à l’accueil. La pesée réglementaire du canidé, quarante bons kilos de muscles, il alla s’adosser à un mur de la salle d’attente, l’animal couché à ses pieds, patientant jusqu’à ce qu’on le fasse entrer en consultation.
Mer 24 Avr - 18:55
Il y avait eu pas mal de changement récent dans la vie du blond. Beaucoup en peu de temps mais ce n'était que des choses dont il pouvait se réjouir, et puis il avait eu l'aide de son compagnon pour l'aider à faire face à tout ça et surtout à l'angoisse que cela générait. Parce que même s'il était plus qu'impatient de retrouver son cabinet et ses patients, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter de la reprise après un aussi long temps d'arrêt, la peur de mal faire, la réaction des clients qui ne l'avaient pas vu pendant si longtemps, les risques impliquant son oeil...La liste était sans fin ou presque. Depuis qu'il avait reçu l'annonce de sa greffe, il s'était mis à l'organisation de cette reprise, choisissant des horaires un peu plus courte, des consultations faciles histoire de reprendre en douceur, repartir sur des bases de confiance.
Cela faisait des jours qu'il regardait le planning toutes les 5 secondes, se réveillait x fois dans la nuit, rendant presque tous les habitants de la maison à moitié fou de sa nervosité mais c'était plus fort que lui. Autant dire que la nuit précédente il n'avait pas beaucoup dormit, mais cela lui faisait du bien de retrouver aussi cette habitude. Levé très tôt il avait passé un long moment à l'extérieur avec ses chiens avant de regagner son domicile pour se préparer enfin. Histoire de ne pas stresser plus que nécessaire il avait fait le choix de ne pas arriver plus de quelques minutes avant l'heure de son rendez vous, histoire d'être tout de suite lancé dans le travail, à condition que la personne soit à l'heure.
Et elle l'était puisqu'en poussant la porte du cabinet, il vit que quelqu'un avec un chien était déjà installé dans la salle d'attente. Oh bien sûr, il savait déjà son nom, le nom de l'animal ainsi que toutes les informations utiles que l'homme avait donné en appelant pour prendre son rendez-vous, il avait du tout relire une centaine fois. Le blond n'était pas seul en entrant mais flanqué de ses trois chiens, Nyx la Rottweiller, Eros le chien-loup et Loki, petite boule de poil blanche frétillante. Si des regards canins se coulèrent vers le canidé en salle d'attente, aucun ne se focalisa dessus et ne chercha à y aller. Un simple sifflement du blond et les chiens retrouvèrent leurs habitudes, s'éloignant dans le couloir vers la pièce qui leur était dédié alors que le vétérinaire échangeait quelques mots avec l'ASV à l'accueil avant de se glisser dans sa salle de consultation. Stressé et excité, il se força à respirer tranquillement en se changeant rapidement, histoire de ne pas risqué de communiquer son stress à son premier patient. Finalement il retourna dans la salle d'attente.
- Bonjour monsieur Hakkonson, je vous laisse me suivre s'il vous plait
Il attend que l'homme se lève et soit prêt à le suivre pour le guider jusqu'à la salle de consultation, s'écartant pour l'inviter à entrer. Il rentre à son tour avant de fermer la porte, l'invitant à prendre place sur la chaise face au bureau derrière lequel il passe pour s'asseoir pour sa chaise.
- Vous pouvez détacher Fenrir si vous voulez qu'il puisse explorer un peu la pièce
Et les nombreuses odeurs qu'il y avait. S'asseyant, il cliqua pour se mettre sur le dossier du canidé.
- Vous avez son carnet de vaccination s'il vous plait ?
Il récupère le fameux carnet s'il est en possession de son client.
- Comment il va en ce moment ? Pas de soucis particulier ?
Pour l'instant il discutait avec le propriétaire, laissant le temps au chien de s'approprier un peu son environnement avant d'aller l'examiner.
- Badges :
Dim 28 Avr - 17:14
Si Irwaen tourne à peine le regard lorsque la porte du cabinet s’ouvre après son installation en salle d’attente, Fenrir, lui, lève son massif museau vers ses congénères. Immobile pour l’instant, il les surveille du coin de l’œil, une raideur certaine tendant ses muscles souples sous la fourrure. Irwaen gronda légèrement un mot dans sa langue natale, enjoignant l’animal à rester calme. Il n’était plus dans les arènes. Les canidés qui venaient d’entrer n’étaient pas de potentiels adversaires. Pour autant, Fenrir ne se détend pas, même lorsque les trois chiens qui viennent d’entrer disparaissent de leur vue.
Finalement, la porte s’ouvre et le vétérinaire l’invite à entrer. Se décollant souplement et lentement du mur, Irwaen fait signe à Fenrir de suivre et entre dans la salle de consultation. Lentement, il prend le temps de détailler la salle de consultation, s’installant sur le siège réservé aux propriétaires, Fenrir s’asseyant a ses pieds. Le danois penche lentement la tête sur le côté lorsque le Dr Laroche lui propose de détacher Fenrir, mais il libère l’animal rapidement. Animal qui pose son regard d’ambre sur son gardien, attendant un geste de sa part pour aller renifler les lieux. Irwaen le libère d’un mouvement de la main, le surveillant du coin de l’œil. Pas qu’il y ait le moindre danger dans la pièce, mais … c’est une question d’habitude.
Le cliquetis de la souris attire l’oreille du danois, et Irwaen se laisse enfin le temps de détailler son interlocuteur. Un peu plus petit que lui, mince, mais musclé, blond, lui aussi, mais d’une peau plus mate que la sienne. Il remarque les piercings qui trouent sa peau, son regard azure … La question de son interlocuteur le ramène à l’instant présent.
Ah oui, le carnet de vaccination … Il sort le passeport du canidé d’une des poches de sa veste, le tendant obligeamment au praticien, n’ayant toujours pas décroché le moindre mot, le détaillant simplement de ses émeraudes. Le passeport est dûment rempli, l’animal parfaitement en règle, si ce n’est que les vaccins arrivent bientôt à la date de renouvellement.
Il esquisse une infime ombre de sourire à la question que lui pose le vétérinaire. Si Fenrir allait bien ? plutôt trop bien que pas assez …
- Il va bien, pas de souci particulier.
Il ouvre enfin la bouche. Fenrir a fini d’explorer les lieux et il est revenu se coucher aux pieds de son humain. La pièce n’est pas très grande, et une fois assuré qu’il n’y a rien à manger de saignant, ou âme qui vive, hors des deux humains de la pièce, le lieu n’a plus aucun intérêt pour le canidé. Il attend sagement qu’on daigne le libérer de l’endroit pour retourner courir en forêt.
Irwaen quant à lui, complétera les informations demandées par le vétérinaire, s’il y en a, puis il se lèvera pour faire monter Fenrir d’un bond puissant sur la table de consultation, s’il le lui demande, où le laissera par terre en station debout, si le vétérinaire préfère l’examiner ainsi. Restant toujours à la tête de l’animal afin de le rassurer, et … qui sait … peut-être protéger le praticien s’il est un peu brutal dans ses manipulations …
Finalement, la porte s’ouvre et le vétérinaire l’invite à entrer. Se décollant souplement et lentement du mur, Irwaen fait signe à Fenrir de suivre et entre dans la salle de consultation. Lentement, il prend le temps de détailler la salle de consultation, s’installant sur le siège réservé aux propriétaires, Fenrir s’asseyant a ses pieds. Le danois penche lentement la tête sur le côté lorsque le Dr Laroche lui propose de détacher Fenrir, mais il libère l’animal rapidement. Animal qui pose son regard d’ambre sur son gardien, attendant un geste de sa part pour aller renifler les lieux. Irwaen le libère d’un mouvement de la main, le surveillant du coin de l’œil. Pas qu’il y ait le moindre danger dans la pièce, mais … c’est une question d’habitude.
Le cliquetis de la souris attire l’oreille du danois, et Irwaen se laisse enfin le temps de détailler son interlocuteur. Un peu plus petit que lui, mince, mais musclé, blond, lui aussi, mais d’une peau plus mate que la sienne. Il remarque les piercings qui trouent sa peau, son regard azure … La question de son interlocuteur le ramène à l’instant présent.
Ah oui, le carnet de vaccination … Il sort le passeport du canidé d’une des poches de sa veste, le tendant obligeamment au praticien, n’ayant toujours pas décroché le moindre mot, le détaillant simplement de ses émeraudes. Le passeport est dûment rempli, l’animal parfaitement en règle, si ce n’est que les vaccins arrivent bientôt à la date de renouvellement.
Il esquisse une infime ombre de sourire à la question que lui pose le vétérinaire. Si Fenrir allait bien ? plutôt trop bien que pas assez …
- Il va bien, pas de souci particulier.
Il ouvre enfin la bouche. Fenrir a fini d’explorer les lieux et il est revenu se coucher aux pieds de son humain. La pièce n’est pas très grande, et une fois assuré qu’il n’y a rien à manger de saignant, ou âme qui vive, hors des deux humains de la pièce, le lieu n’a plus aucun intérêt pour le canidé. Il attend sagement qu’on daigne le libérer de l’endroit pour retourner courir en forêt.
Irwaen quant à lui, complétera les informations demandées par le vétérinaire, s’il y en a, puis il se lèvera pour faire monter Fenrir d’un bond puissant sur la table de consultation, s’il le lui demande, où le laissera par terre en station debout, si le vétérinaire préfère l’examiner ainsi. Restant toujours à la tête de l’animal afin de le rassurer, et … qui sait … peut-être protéger le praticien s’il est un peu brutal dans ses manipulations …
Sam 4 Mai - 19:00
S'il n'a pas l'air d'avoir spécialement prêté attention à son futur patient en arrivant à la clinique, il n'a pas pour autant pu manquer la réaction de celui ci à la présence de ses chiens. Surement que ces derniers l'avaient sentis également mais ils étaient habitués désormais à ne pas réagir quand ils étaient dans la clinique. En extérieur ça aurait pu être une autre affaire mais ici le blond n'eut aucun mal à les faire aller jusqu'à leur pièce dédiée qu'ils puissent se poser tranquillement.
Une fois dans la salle de consultation, malgré son attention concentrée sur le dossier et les questions qu'il posait, il garde là aussi un oeil sur les interactions entre le canidé et son propriétaire, puis sur les mouvements du chien dans la salle de consultation. Exploration assez rapidement expédiée d'ailleurs mais apparemment l'animal est assez à l'aise pour se coucher. Il récupère le passeport que lui tend le blond, tant qu'il répondait à ses questions et ses demandes il se moquait bien qu'il soit loquace ou pas, et il regarde rapidement à l'intérieur les différents vaccins. A jour, plus pour longtemps mais encore assez.
- Bien. Il est à jour de ses anti puces ?
Parce qu'il avait le vermifuge sous les yeux mais pas le reste. Une fois la réponse obtenue, le vétérinaire va baisser la table et laisse Irwaen faire monter son animal juste brièvement le temps de noter son poids, avant de laisser le canidé retrouver le sol. Une fois au sol, le vétérinaire laissa l'animal le renifler avant d'approcher lentement ses mains, le laissant voir ce qu'il faisait, pour l'examiner tranquillement. S'il va doucement, il est en revanche très soigneux dans son examen, le regardant du bout de la truffe au bout de la queue, pas vraiment impressionné même en allant observer la gueule du canidé, l'auscultant attentivement. Il lance quand même un bref regard vers Irwaen pendant son examen avant de se reconcentrer sur le canidé mais il est pas idiot non plus. Un chien loup mon oeil oui. Mais bon, l'animal avait l'air bien traité et bien dans ses pattes donc il allait pas non plus chercher midi à quatorze heure. Une fois son examen terminé, le véto se redresse pour aller récupérer les vaccins dans son frigo.
- On va continuer sur le même protocole. J'imagine que je refais la rage également ? Est ce que vous prévoyez prochainement un voyage nécessitant un titrage pour la rage ?
Au vu du passeport l'animal devait pas mal voyager donc sans doute fallait-il continuer et autant profiter de sa présence pour vérifier que tout était bon. Une fois ses réponses obtenues, il prit les vaccins concernés avant de tout préparer et de revenir près de l'animal. Il laissa Irwaen se remettre bien à la tête de Fenrir avant de venir tranquillement lui faire son vaccin.
- Et voilà
Il masse un peu la zone avant de laisser le chien tranquille, retournant à son bureau pour remplir comme il fallait le passeport. Il appliqua finalement son tampon avant de rendre le passeport à Irwaen.
- Tout est en ordre pour moi. Il vous fallait autre chose ?
Sinon en soit l'homme et son...chien seraient libres de partir.
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Sam 4 Mai - 21:02
Irwaen laisse le vétérinaire analyser l’ensemble des informations du passeport de Fenrir. Pour un non-initié, c’est vite du charabia. Mais le blond commence à avoir l’habitude. À la question des antipuces, il esquisse un léger hochement de tête.
- Plus pour longtemps non plus, je vais en reprendre. Il passe beaucoup de temps en forêt et ce sont les tiques qui ne vont pas tarder à revenir.
Se levant, il fait monter Fenrir sur la table de consultation, d’un mot dans leur langue maternelle. Puis il le fait descendre. Lorsque le vétérinaire lui montre la main pour qu’il puisse prendre l’odeur, le chien-loup se tend, jetant un regard ambré sur son humain.
- « Laisse faire. »
Le chien-loup gronde un peu, mais il baisse les oreilles, résignées à se laisser toucher de partout. Certainement aurait-il préféré l’ordre « mange-le », mais le blond ne voulait pas d’ennuis avec les gens du coin, et une bête massive et lupoïde comme Fenrir attirait déjà bien assez la suspicion. Prudent, Irwaen laisse une main contre le museau du canidé, surveillant ses réactions et celles du vétérinaire. Aussi, ne loupe-t-il pas le regard du Dr Laroche qui lui est destiné. Il penche lentement la tête sur le côté.
- Hm… Oui ?
Il le suit du regard, écoutant ses recommandations quant au protocole vaccinal. Pour le coup, le blond laissait le vétérinaire seul juge. Du moment qu’il pouvait vider les lieux rapidement et sans histoire avec le canidé, peu lui importait. Hors de question pour le blond de laisser l’animal.
- Je ne sais pas. Je ne sais jamais quelle sera ma prochaine destination, et je ne sais pas dans combien de temps je vais repartir. Faites donc le titrage s’il est nécessaire.
Si le vétérinaire décide de faire une prise de sang, Irwaen tiendra fermement la mâchoire du canidé, lui indiquant de faire plutôt à la patte arrière pour sa propre sécurité. Caressant l’encolure de l’animal, le danois laisse le Dr Laroche faire son travail, et le chien ne bronche pas lorsqu’il reçoit l’injection. Une fois libéré de l’attention des deux humains, retournés au bureau, Fenrir s’empresse de se lécher avec application afin d'effacer toute trace de manipulation humaine avant de se rasseoir aux côtés de son humain, le regard fixé sur lui semblant clairement dire « on peut partir maintenant ? ».
- Autre que l’antiparasitaire externe ? Non. Merci.
Irwaen récupère le passeport qu’il range soigneusement dans sa veste et raccroche lentement la laisse au collier de Fenrir, se laissant ensuite guider à l’accueil pour récupérer l’antiparasitaire et régler la consultation vaccinale.
C’est la tension subite qui agite Fenrir à ses pieds qui lui fait tourner la tête. L’animal, poil hérissé, tête basse, oreilles plaquées, gronde sourdement sur le canidé curieux qui vient d’apparaître à quelques pas d’eux …
- Plus pour longtemps non plus, je vais en reprendre. Il passe beaucoup de temps en forêt et ce sont les tiques qui ne vont pas tarder à revenir.
Se levant, il fait monter Fenrir sur la table de consultation, d’un mot dans leur langue maternelle. Puis il le fait descendre. Lorsque le vétérinaire lui montre la main pour qu’il puisse prendre l’odeur, le chien-loup se tend, jetant un regard ambré sur son humain.
- « Laisse faire. »
Le chien-loup gronde un peu, mais il baisse les oreilles, résignées à se laisser toucher de partout. Certainement aurait-il préféré l’ordre « mange-le », mais le blond ne voulait pas d’ennuis avec les gens du coin, et une bête massive et lupoïde comme Fenrir attirait déjà bien assez la suspicion. Prudent, Irwaen laisse une main contre le museau du canidé, surveillant ses réactions et celles du vétérinaire. Aussi, ne loupe-t-il pas le regard du Dr Laroche qui lui est destiné. Il penche lentement la tête sur le côté.
- Hm… Oui ?
Il le suit du regard, écoutant ses recommandations quant au protocole vaccinal. Pour le coup, le blond laissait le vétérinaire seul juge. Du moment qu’il pouvait vider les lieux rapidement et sans histoire avec le canidé, peu lui importait. Hors de question pour le blond de laisser l’animal.
- Je ne sais pas. Je ne sais jamais quelle sera ma prochaine destination, et je ne sais pas dans combien de temps je vais repartir. Faites donc le titrage s’il est nécessaire.
Si le vétérinaire décide de faire une prise de sang, Irwaen tiendra fermement la mâchoire du canidé, lui indiquant de faire plutôt à la patte arrière pour sa propre sécurité. Caressant l’encolure de l’animal, le danois laisse le Dr Laroche faire son travail, et le chien ne bronche pas lorsqu’il reçoit l’injection. Une fois libéré de l’attention des deux humains, retournés au bureau, Fenrir s’empresse de se lécher avec application afin d'effacer toute trace de manipulation humaine avant de se rasseoir aux côtés de son humain, le regard fixé sur lui semblant clairement dire « on peut partir maintenant ? ».
- Autre que l’antiparasitaire externe ? Non. Merci.
Irwaen récupère le passeport qu’il range soigneusement dans sa veste et raccroche lentement la laisse au collier de Fenrir, se laissant ensuite guider à l’accueil pour récupérer l’antiparasitaire et régler la consultation vaccinale.
C’est la tension subite qui agite Fenrir à ses pieds qui lui fait tourner la tête. L’animal, poil hérissé, tête basse, oreilles plaquées, gronde sourdement sur le canidé curieux qui vient d’apparaître à quelques pas d’eux …
Dim 5 Mai - 2:36
- Oui vous faites bien de vous méfier. Vous préférez en comprimés ou en pipettes ?
Au vu de la toison du canidé et s'il allait beaucoup en forêt les colliers n'étaient même pas une option. Notant le tout dans le dossier pour que ce soit préparer à l'accueil, le véto procéda à la suite de sa consultation, concentré. Et s'il sent la tension de l'animal à son approche, il n'a pas apparemment la moindre appréhension et procède avec un calme olympien, consciencieux mais rapide malgré tout.
- Je me faisais simplement la réflexion qu'il ne ressemblait pas vraiment à un chien loup
Toujours cash et honnête le blond. Malgré tout il n'en cherche pas plus pour autant, du moins pour l'instant. S'il avait le moindre doute derrière par contre ce serait une autre histoire mais le temps n'était pas encore venu.
- Il n'est pas nécessaire pour être dans ce pays mais il peut l'être pour aller dans certains ou pour en revenir. Si vous êtes d'accord, on peut le faire aujourd'hui quitte à ce que vous soyez là. Comme ça si vous en avez besoin dans les prochains mois vous l'aurez sous la main sans avoir besoin de revenir
Une fois l'accord obtenu, s'il l'obtient, il procède à la prise de sang, sans avoir besoin de l'invitation de son client pour aller d'office à la patte arrière de l'animal. Pourquoi il se compliquerait la vie il n'était pas complètement idiot le vétérinaire... Mais bon il ne relève pas pour cette fois, faisant sa prise de sang avec dextérité avant de vacciner l'animal et de retourner à son bureau s'occuper de la paperasse.
- On vous le donnera à l'accueil. Le résultat du titrage vous sera directement envoyé par mail. ça peut prendre jusqu'à deux ou trois semaines pour les recevoir
Une fois tout terminé, il raccompagna le maître et le chien jusqu'à l'accueil pour les laisser entre les mains de son asv pour récupérer le médicament et régler la facture. Il allait les saluer pour aller nettoyer sa salle quand Fenrir se mit soudain gronder, faisant tressaillir le blond. Suivant son regard, il capta la présence d'Eros qui les regardait depuis la porte de sa salle, apparemment trop proche au goût du chien de son client. Il siffla pour renvoyer son chien dans la pièce mais au vu des grondements et de l'attitude de Fenrir... Devant l'agressivité manifeste de l'autre canidé Eros se tendit de la même façon, adoptant la même posture en grondant sourdement à son tour. Quelques pas suffirent au véto pour aller choper son chien au collier d'abord, puis raccrocher la laisse qu'il laissait toujours à portée.
- Nyx, Loki, laissez
Histoire d'éviter que les deux autres, enfin surtout la rott au fort instinct protecteur, ne viennent s'en mêler, tout en tenant fermement Eros pour l'empêcher de bouger. Il avait suffisamment confiance en son chien pour ne pas attaquer le premier mais si Fenrir faisait un mouvement vers lui...Il n'en faudrait surement pas beaucoup plus pour déclencher le tout alors autant essayer d'éviter les ennuis. Il parla doucement en français pour essayer d'apaiser le chien avant de reprendre en anglais pour son client.
- Désolé. Je l'ai récupéré de combats de chiens et il réagit vivement aux interactions tendues surtout en espace clos
Parce que dans le fond il ne faisait que répondre à l'agressivité de l'autre canidé mais ce n'était pas une raison. Bonjour la scène n'empêche... Il reprend ses paroles à voix basses pour détendre Eros, essayer d'apaiser la tension qui régnait entre les deux en espérant que le propriétaire de Fenrir arrive à en faire autant. Eros était planté sur le sol, les muscles tendus, mais collé à son maître malgré tout, plus sur la défensive que vraiment près à attaquer mais la limite était mince, surtout dans un espace aussi étroit ou le chien pouvait se sentir vite davantage menacé.
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Mer 8 Mai - 11:11
Irwaen n’hésite pas deux secondes quant à la nature de l’antiparasitaire qu’il veut pour le canidé. Un comprimé. Sitôt qu’il a le malheur de lui mettre une pipette sur le cou, l’animal s’empresse de trouver la première flaque pour y retirer le produit. N’ayant pas l’odorat aussi développé que l’animal, le danois ne saurait dire si le produit a une senteur particulièrement désagréable … mais visiblement, cela ne convenait pas à Fenrir.
Lorsque le vétérinaire lui indique que Fenrir ne ressemble pas vraiment à un chien-loup, tchécoslovaque selon les dires du passeport, Irwaen ne peut retenir un infime sourire, et il hausse les épaules.
- Il a été retrempé effectivement …
Retrempé. Un terme un peu vague, mais que les connaisseurs savent interpréter. Il y a un ancêtre lupin plus proche qu’il ne l’aurait dû être. Le taux des gênes de loup est trop élevé pour un chien-loup tchécoslovaque de pure race. Fenrir est plus trapu, plus massif, plus large et plus lourd qu’un chien-loup tchécoslovaque pure race. Et beaucoup plus poilu aussi. Taillé pour le combat, et le froid. Pas difficile de voir avec quelle souche de loup la lignée du canidé a été retrempée.
À la question du titrage, il accepte, laissant faire le vétérinaire. Prise de sang, Vaccin. Le chien-loup enfin libéré et les papiers remplis, ils se dirigent à l’accueil. Irwaen venait de payer lorsque Fenrir se tendit, grondant sourdement. Le canidé en face, chien-loup lui aussi, se tend, répondant à la posture agressive du chien du danois. La laisse bien serrée dans la main, sans pour autant la mettre en tension, Irwaen fait claquer un mot dans sa langue maternelle.
- « Paix ! »
Le signal de la fin des combats. Pour autant, Fenrir ne semble pas vouloir y répondre cette fois, grondant de plus belle. Irwaen fait quelques pas vers la sortie, imprimant une infime action sur la laisse, répétant le mot.
- « Fenrir, Paix. Viens. »
Il écoute à peine le vétérinaire parler, mais il saisit les termes « combats de chien » qui le font grimacer. Fenrir étant issu du même milieu, la rencontre entre les deux ne pouvait qu’être … compliquée …
- Ils ont le même parcourt …
Lentement, à force de répétitions et d’action douce sur la laisse, il parvient à faire tourner une oreille en sa direction, puis un coup d’œil. Il saisit le coup d’œil pour appuyer sa demande de l’orientation de son corps. Lentement, très lentement, le chien-loup accepte de reculer, toujours tendu, toujours grondant, toujours cet éclat un peu fou dans le regard. Si Éros reste à distance, Irwaen parviendra finalement à faire sortir Fenrir de la clinique, laissant en plan portefeuille, passeport, antiparasitaire sur le comptoir. Tant pis. L’important était, de prime abord, d’éviter un bain de sang. Si Éros bouge, ce n’est plus de la coopération que le danois attendra du chien-loup, ce sera de la force pure et dure pour retenir et sortir l’animal retombé dans ce qu’on avait attendu de lui jusque là pour survivre, prêt à tout pour arracher la jugulaire de son adversaire.
Une fois dehors, Irwaen l’entraine encore un peu plus loin, sur un coin de verdure, le redirigeant vers une odeur, vers le calme, apaisant dans sa voix et son attitude, sans forcer le contact avec le canidé qui semble avoir du mal à reprendre pied. Il faut dire, à sa décharge, qu’il n’a jamais vraiment revu de chien en intérieur depuis sa sortie des arènes et qu’il venait de prendre fortement sur lui pour la consultation. Il avait atteint un palier, et le danois comprenait parfaitement son besoin de souffler un peu …
Lorsque le vétérinaire lui indique que Fenrir ne ressemble pas vraiment à un chien-loup, tchécoslovaque selon les dires du passeport, Irwaen ne peut retenir un infime sourire, et il hausse les épaules.
- Il a été retrempé effectivement …
Retrempé. Un terme un peu vague, mais que les connaisseurs savent interpréter. Il y a un ancêtre lupin plus proche qu’il ne l’aurait dû être. Le taux des gênes de loup est trop élevé pour un chien-loup tchécoslovaque de pure race. Fenrir est plus trapu, plus massif, plus large et plus lourd qu’un chien-loup tchécoslovaque pure race. Et beaucoup plus poilu aussi. Taillé pour le combat, et le froid. Pas difficile de voir avec quelle souche de loup la lignée du canidé a été retrempée.
À la question du titrage, il accepte, laissant faire le vétérinaire. Prise de sang, Vaccin. Le chien-loup enfin libéré et les papiers remplis, ils se dirigent à l’accueil. Irwaen venait de payer lorsque Fenrir se tendit, grondant sourdement. Le canidé en face, chien-loup lui aussi, se tend, répondant à la posture agressive du chien du danois. La laisse bien serrée dans la main, sans pour autant la mettre en tension, Irwaen fait claquer un mot dans sa langue maternelle.
- « Paix ! »
Le signal de la fin des combats. Pour autant, Fenrir ne semble pas vouloir y répondre cette fois, grondant de plus belle. Irwaen fait quelques pas vers la sortie, imprimant une infime action sur la laisse, répétant le mot.
- « Fenrir, Paix. Viens. »
Il écoute à peine le vétérinaire parler, mais il saisit les termes « combats de chien » qui le font grimacer. Fenrir étant issu du même milieu, la rencontre entre les deux ne pouvait qu’être … compliquée …
- Ils ont le même parcourt …
Lentement, à force de répétitions et d’action douce sur la laisse, il parvient à faire tourner une oreille en sa direction, puis un coup d’œil. Il saisit le coup d’œil pour appuyer sa demande de l’orientation de son corps. Lentement, très lentement, le chien-loup accepte de reculer, toujours tendu, toujours grondant, toujours cet éclat un peu fou dans le regard. Si Éros reste à distance, Irwaen parviendra finalement à faire sortir Fenrir de la clinique, laissant en plan portefeuille, passeport, antiparasitaire sur le comptoir. Tant pis. L’important était, de prime abord, d’éviter un bain de sang. Si Éros bouge, ce n’est plus de la coopération que le danois attendra du chien-loup, ce sera de la force pure et dure pour retenir et sortir l’animal retombé dans ce qu’on avait attendu de lui jusque là pour survivre, prêt à tout pour arracher la jugulaire de son adversaire.
Une fois dehors, Irwaen l’entraine encore un peu plus loin, sur un coin de verdure, le redirigeant vers une odeur, vers le calme, apaisant dans sa voix et son attitude, sans forcer le contact avec le canidé qui semble avoir du mal à reprendre pied. Il faut dire, à sa décharge, qu’il n’a jamais vraiment revu de chien en intérieur depuis sa sortie des arènes et qu’il venait de prendre fortement sur lui pour la consultation. Il avait atteint un palier, et le danois comprenait parfaitement son besoin de souffler un peu …
Ven 17 Mai - 23:32
Le fait de vouloir un comprimé ne surprit pas vraiment le vétérinaire, c'était souvent la préférence avec ces chiens qui sortaient souvent, beaucoup plus facile à gérer et ça évitait les pertes de produits. Le notant sur la facture, il savait que son assistant le préparerait quand son client repartirait. Le véto hocha la tête à la réponse que lui donna le nordique. Retrempé. Ce qui expliquait fort bien son apparence qui l'éloignait tant du chien loup pour le rapprocher bien plus du loup.
- Je comprends mieux
Non pas qu'il en fasse grand cas, cela ne l'empêche pas de mettre l'animal en règle et de faire tout ce qu'il fallait. Lui ce qui l'intéressait c'était de savoir si l'animal était entre de bonnes mains et bien traité...Et visiblement c'était le cas. Et puis ce n'était pas son nom sur les papiers d'origine donc dans le fond cela ne le regardait pas vraiment. La consultation se termine sans heurt et il aurait presque pu en être ainsi tout le long sauf que la curiosité d'Eros ne sembla pas être du goût de Fenrir, et la tension monta rapidement entre les deux chiens. Il grimace un peu en entendant la réponse qu'il obtient à ses paroles. Il parle plus à lui même presque.
- Ce qui explique leurs réactions...
C'était clairement pas le meilleur combo et encore moins de les faire se rencontrer ainsi. Chaque humain tenant solidement son chien, histoire d'éviter tout bain de sang si jamais déclenchement il y avait, Amaury laisse son client essayer de sortir avec l'animal tout en continuant de parler en français à son chien, essayant de le calmer. Il n'essaie pas de le faire reculer, pas encore du moins, connaissant suffisamment son chien pour savoir qu'essayer de le faire bouger alors qu'il était en pleine défense pourrait totalement le déclencher pour de bon alors il tente de le rassurer, de l'apaiser. Eros ne bougera pas, laissant possibilité à Irwaen et Fenrir de sortir de la clinique. Malgré la porte refermé et leur départ, il faudra un moment pour que le chien loup accepte de bouger, accompagnant son maître jusqu'au petit parc intérieur de la clinique. Détachant la laisse, Amaury le laissa aller, profitant qu'il n'ait pas été là depuis longtemps pour rediriger le chien vers une autre activité, plus calme. Il le laisse ensuite s'apaiser seul, gardant les deux autres chiens dans leur salle avant de retourner à l'accueil. Ramassant les affaires laissées par le danois, il sort à son tour de la clinique, les cherchant du regard.
Il ne tarde pas à les apercevoir, s'approchant doucement mais sans se cacher et s'arrêtant à distance. Il attend alors que le danois s'aperçoive de se présence et lui donne potentiellement la permission d'approcher, si c'était compatible avec l'état de Fenrir. Le véto lui tendit finalement ses affaires.
- Tenez. Je suis désolé de ce qu'il s'est passé
Il laisse son regard errer un peu sur le canidé près d'eux avant de revenir sur Irwaen
- Normalement Eros ne sort jamais de la pièce je pense qu'il a été...intrigué par Fenrir. J'ignorais le passif de Fenrir autrement je ne les aurais jamais laissé se rencontrer comme ça. Toutes mes excuses pour ce qu'il s'est passé
Bah oui c'était quand même son chien dans sa clinique donc bon...la moindre des choses c'était qu'il s'excuse quand même.
- Si je peux me permettre... comment l'avez vous eu ?
Curieux ? Un peu sans doute le blond...
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Lun 27 Mai - 21:09
Fenrir avait fini par redescendre un peu en pression, humant l’un des nombreux effluves de marquage laissés par des congénères. Irwaen souffla légèrement, se détendant lui-même d’une tension qu’il avait à peine eu conscience d’avoir accumulée dans ses muscles. Le mouvement de la silhouette du vétérinaire qui s’approche lui fait tourner le regard, dans le même mouvement, Fenrir se tend de nouveau, grondant légèrement, les amandes jaunes de son regard figées sur l’arrivant. Irwaen gronde doucement, un son bas, rauque, mais qui a le mérite de faire arrêter le chien. Il ne tend pas la laisse, il ne tire pas non plus. Il sait que le vétérinaire est encore assez loin pour ne pas être en danger, et il sait que si le chien-loup décidait de bondir en avant, il aurait le temps et la force de le retenir.
- « Si tu ne veux pas le voir, tu montes en voiture. »
La voix est calme, presque amicale après le grondement qu’il a émis. Il lui ouvre la porte du SUV, laissant le choix au canidé. Celui-ci hésite un instant, toisant l’humain étranger d’un regard lupin, puis il préfère monter en voiture, se couchant majestueusement sur la banquette arrière du véhicule, protégée d’une épaisse couverture pour l’occasion.
- « C’est bien mon grand … je ferme la porte que tu sois au calme … »
Il n’y avait bien qu’à l’imposant canidé que le danois se permettait de murmurer des mots doux, d’une voix sincèrement chaude et … tendre presque. Refermant lentement la porte, il se tourne vers le soignant, s’approchant un peu pour récupérer les affaires qu’il lui rapportait.
- Merci …
Le blond écoute les excuses du vétérinaire, et hoche légèrement la tête.
- Plus de peur que de mal, ce n'est rien.
Une fois n’est pas coutume, il reste détendu et presque amical, s’autorisant un infime sourire. Dans une relation d’affaires, il n’aurait jamais laissé passer une telle erreur et se serait permis de le réprimander plus que vertement. Mais … était-ce par ce qu’ils avaient tous deux un chien-loup ? Où que les chiens avaient le même passif ? Qu’ils avaient dû traverser les mêmes épreuves ou du moins des épreuves semblables ? Toujours était-il qu’il était plus clément.
Irwaen pencha lentement la tête à la question de son interlocuteur. Pouvait-il lui dire réellement la vérité ? Qu’il organisait des combats de chiens et que celui-ci l’avait touché, qu’il avait perdu, et qu’il était entré dans l’arène tuer le chien qui allait donner la mort a Fenrir ? Et qu’il avait récolté quelques traces de morsures et griffures se faisant ? Peut-être pas …
- Je … Un ami m’a trainé à assister à un de ces combats de chiens… Fenrir était dans l’arène, il perdait … j’ai réussi à payer assez l’organisateur pour qu’il arrête le combat et me laisse récupérer le chien.
Un tiers de vérité donc … Mais pas vraiment un mensonge non plus. Juste une vérité un peu déformée. Rapidement, il retourne la conversation vers l’homme qui lui fait face, manifestant la même curiosité, qui, cette fois, fait plutôt partie de ses habitudes.
- Et vous ? comment l’avez-vous récupéré ? un trafiquant vous a demandé de le remettre sur pieds pour le renvoyer à la mort ?
Après tout, avec le travail de l’homme, c’était probable … il devait en voir passer des vertes et des pas mûres.
- « Si tu ne veux pas le voir, tu montes en voiture. »
La voix est calme, presque amicale après le grondement qu’il a émis. Il lui ouvre la porte du SUV, laissant le choix au canidé. Celui-ci hésite un instant, toisant l’humain étranger d’un regard lupin, puis il préfère monter en voiture, se couchant majestueusement sur la banquette arrière du véhicule, protégée d’une épaisse couverture pour l’occasion.
- « C’est bien mon grand … je ferme la porte que tu sois au calme … »
Il n’y avait bien qu’à l’imposant canidé que le danois se permettait de murmurer des mots doux, d’une voix sincèrement chaude et … tendre presque. Refermant lentement la porte, il se tourne vers le soignant, s’approchant un peu pour récupérer les affaires qu’il lui rapportait.
- Merci …
Le blond écoute les excuses du vétérinaire, et hoche légèrement la tête.
- Plus de peur que de mal, ce n'est rien.
Une fois n’est pas coutume, il reste détendu et presque amical, s’autorisant un infime sourire. Dans une relation d’affaires, il n’aurait jamais laissé passer une telle erreur et se serait permis de le réprimander plus que vertement. Mais … était-ce par ce qu’ils avaient tous deux un chien-loup ? Où que les chiens avaient le même passif ? Qu’ils avaient dû traverser les mêmes épreuves ou du moins des épreuves semblables ? Toujours était-il qu’il était plus clément.
Irwaen pencha lentement la tête à la question de son interlocuteur. Pouvait-il lui dire réellement la vérité ? Qu’il organisait des combats de chiens et que celui-ci l’avait touché, qu’il avait perdu, et qu’il était entré dans l’arène tuer le chien qui allait donner la mort a Fenrir ? Et qu’il avait récolté quelques traces de morsures et griffures se faisant ? Peut-être pas …
- Je … Un ami m’a trainé à assister à un de ces combats de chiens… Fenrir était dans l’arène, il perdait … j’ai réussi à payer assez l’organisateur pour qu’il arrête le combat et me laisse récupérer le chien.
Un tiers de vérité donc … Mais pas vraiment un mensonge non plus. Juste une vérité un peu déformée. Rapidement, il retourne la conversation vers l’homme qui lui fait face, manifestant la même curiosité, qui, cette fois, fait plutôt partie de ses habitudes.
- Et vous ? comment l’avez-vous récupéré ? un trafiquant vous a demandé de le remettre sur pieds pour le renvoyer à la mort ?
Après tout, avec le travail de l’homme, c’était probable … il devait en voir passer des vertes et des pas mûres.
Dim 4 Aoû - 12:26
Le temps de s'occuper de son chien, et peut être de se remettre un peu de cette histoire aussi, le vétérinaire espère que cela à suffit à Fenrir pour se détendre un peu mais sans que son client ne soit partit histoire de ne pas avoir à le déranger de nouveau pour lui rendre ses documents. Mais en sortant de la clinique, le français ne manque pas de les voir et s'approche lentement, et en restant à distance pour ne pas faire remonter la tension de Fenrir. Ce qui forcément ne suffit pas complètement, le chien grondant dans sa direction mais sans pour autant le faire paniquer, attendant calmement de voir comment voulait procéder son maître, les papiers dans la main, sans plus chercher à avancer maintenant qu'ils l'avaient vu tous les deux. Il laisse Irwaen décider de la suite, attendant tranquillement, en retrait. Finalement le chien se retrouve dans la voiture fermée, et maintenant qu'il sait qu'il ne risque plus de perturber le canidé, le blond s'approche de son client pour lui rendre finalement ses affaires, et s'excuser de ce qu'il venait de se produite.
Il hoche la tête avec un léger sourire en retour quand l'homme semble accepter ses excuses, le soulageant un peu. Beaucoup lui aurait sans doute prit la tête, ou pire, pour moins que ça donc clairement la réaction était appréciable. Compte tenu de la réaction, il se permet de laisser une petite part de sa curiosité s'exprimer, se renseignant sur les origines de Fenrir. C'était assez rare de retrouver un chien issu de ce genre de combat, la plupart terminaient mort sans qu'on puisse faire quoi que ce soit pour les sauver. Et ceux qui étaient saisis finissaient souvent euthanasier car jugés trop dangereux et avec un manque de moyen pour les réhabiliter. Il écoute sa réponse, ne sachant pas s'il s'agissait de la vérité ou non mais en soit il n'avait pas de raison de douleur de ses paroles et puis vu comment il traitait le canidé, pas de raison de s'inquiéter non plus.
- Il a eu de la chance...
Mais c'était totalement plausible, ces gens là ne considéraient que l'argent alors si on les payait grassement pour un chien perdant dont ils comptaient se débarrasser...Nul doute qu'ils n'y réfléchiraient pas vraiment à deux fois. Il secoue doucement la tête
- Non malheureusement ils ne nous les ramène jamais ils les abandonnent à leur sort dans un coin... C'est ce qui lui ait arrivé. Je l'ai trouvé un jour par hasard dans un fossé, il y avait du sang sur le bord de la route alors je me suis arrêté et je l'ai trouvé...Dans un état lamentable, je pense qu'il a du perdre son combat et qu'on a du le jeter là sans même se soucier qu'il soit encore en vie
Il grimace un peu au souvenir de l'état dans lequel il avait retrouvé l'animal.
- Mais bon au moins j'ai pu le ramener à la clinique où je travaillais et on a pu le soigner. Vous n'avez pas eu trop de mal à le réhabituer à une vie normale après ?
Enfin vie normale entre guillemets, mais disons à une vie où il n'avait plus à se battre à chaque instant pour sa survie. Et le véto parlait en connaissance de cause parce qu'il en avait bavé avec Eros avant d'en faire le chien qu'il était aujourd'hui.
- Pardon je vous pose pleins de questions mais vous avez peut être autre chose à faire ?
De plus important que de discuter avec lui qui n'était que le véto qu'il ne reverrait peut être pas. En tout cas, le français ne veut pas le retarder outre mesure sauf si l'homme souhaite poursuivre un peu la conversation, autrement et bien il réfrenerait sa curiosité et peut être qu'ils se recroiseraient un jour.
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Dim 4 Aoû - 17:57
De la chance … ? Pas certain … Après tout, un animal de son acabit n’aurait jamais dû naître, mais il était né. Et à cause de la bêtise humaine, il avait souffert … alors le danois faisait de son mieux pour le bien-être du canidé. Il avait appris sur le tas, et certainement qu’il ne faisait pas tout correctement, il n’avait aucune connaissance dans le milieu et avait tout appris en fonction de ce qu’il avait pu lire à droite à gauche, et surtout, avec les essais erreurs, les tâtonnements, et en restant attentif aux réactions de l’animal, son meilleur professeur. Bref, il faisait des erreurs, certes … mais … l’important n’était-il pas de faire du mieux que l’on pouvait, avec les capacités à disposition à l’instant T ?
Il écoute le récit du vétérinaire, quant aux circonstances qui ont placé Eros sur son chemin, hochant lentement la tête, avant de grimacer un peu à la question.
- Ça … n’a pas été une partie de plaisir … il a encore du mal parfois …
Il soupire, se remémorant leurs débuts. D’abord les soins, il avait manqué de perdre ses doigts à plus d’une occasion. Les difficultés qu’il avait eues à gagner sa confiance. Puis lui apprendre à se reposer sur lui, plutôt qu’à prendre les devants et se battre.
- Je … suppose que pour vous aussi, ça a été un gros travail ?
Il sourit amusé à la question embarrassée du vétérinaire et secoue doucement la tête.
- Non, rien de particulier, j’avais réservé ma matinée pour Fenrir … pourquoi ? Vous aviez d’autres questions à me poser ?
Il le … taquine ? Le danois serait-il détendu face à un étranger ? Alors même qu’il est en territoire hostile, qu’il est dans la ligne de mire de son père, qu’il risque sa vie probablement à chaque sortie … Il est détendu. Cette visite chez le vétérinaire, aussi redoutée que détestée habituellement, véritable torture pour le canidé et le propriétaire, se transforme finalement en … un épisode d’une vie presque normale. Un instant dérobé de calme, lui offrant une certaine paix, même si les deux chiens ont littéralement failli se jeter l’un sur l’autre et que l’issue aurait probablement été plus que sanglante et désastreuse … Irwaen est détendu, même si la vigilance ne le quitte jamais, seconde nature collée à sa peau. La hanche appuyée sur la carrosserie de son SUV, il observe le français, le détaillant tranquillement de ses émeraudes, il attend d’autres questions, ou que l’autre prenne congé … après tout, le vétérinaire a probablement d’autres patients à voir …
Il écoute le récit du vétérinaire, quant aux circonstances qui ont placé Eros sur son chemin, hochant lentement la tête, avant de grimacer un peu à la question.
- Ça … n’a pas été une partie de plaisir … il a encore du mal parfois …
Il soupire, se remémorant leurs débuts. D’abord les soins, il avait manqué de perdre ses doigts à plus d’une occasion. Les difficultés qu’il avait eues à gagner sa confiance. Puis lui apprendre à se reposer sur lui, plutôt qu’à prendre les devants et se battre.
- Je … suppose que pour vous aussi, ça a été un gros travail ?
Il sourit amusé à la question embarrassée du vétérinaire et secoue doucement la tête.
- Non, rien de particulier, j’avais réservé ma matinée pour Fenrir … pourquoi ? Vous aviez d’autres questions à me poser ?
Il le … taquine ? Le danois serait-il détendu face à un étranger ? Alors même qu’il est en territoire hostile, qu’il est dans la ligne de mire de son père, qu’il risque sa vie probablement à chaque sortie … Il est détendu. Cette visite chez le vétérinaire, aussi redoutée que détestée habituellement, véritable torture pour le canidé et le propriétaire, se transforme finalement en … un épisode d’une vie presque normale. Un instant dérobé de calme, lui offrant une certaine paix, même si les deux chiens ont littéralement failli se jeter l’un sur l’autre et que l’issue aurait probablement été plus que sanglante et désastreuse … Irwaen est détendu, même si la vigilance ne le quitte jamais, seconde nature collée à sa peau. La hanche appuyée sur la carrosserie de son SUV, il observe le français, le détaillant tranquillement de ses émeraudes, il attend d’autres questions, ou que l’autre prenne congé … après tout, le vétérinaire a probablement d’autres patients à voir …
Mer 4 Sep - 20:38
De la chance dans son devenir oui, parce que pour autant que pouvait en juger le vétérinaire, Fenrir était bien traité, et le danois semblait le comprendre et répondre à ses besoins donc...Il était largement mieux avec lui que condamné à faire des combats de chiens, ou mort parce qu'il avait perdu. Le reste après, ce n'était du fait de personne et l'important était la situation d'aujourd'hui. Il soupire légèrement à la réponse qu'il obtient, même si elle était plus qu'évidente et parfaitement normale.
- Je me doute bien... mais vous avez l'air de parfaitement le comprendre et de savoir comme réagir... Et il a l'air aussi de vous faire confiance
Et ça c'était le plus dur à obtenir, la confiance de ces chiens qui n'avaient rien apprit de plus que la souffrance et les coups de la part de l'homme, de comprendre qu'ils pouvaient malgré tout faire confiance à d'autres. Le blond hocha doucement la tête quand il lui retourne sa question, remontant un peu la manche de son haut pour dévoiler une ancienne marque de crocs sur son avant bras.
- Long et compliqué oui... Mais je ne regrette pas de m'être entêté, il me le rend au centuple aujourd'hui et puis ce n'était pas de sa faute... Mais comme Fenrir il a encore du mal avec certaines situations et il ne faut jamais relâcher sa vigilance mais rien à voir avec comment il était avant
La scène qui venait de se dérouler suffisait à le prouver, tout n'était pas parfait, et ça ne le serait jamais, un chien est un être vivant et il ne peut pas être parfait. Mais Eros, et Fenrir sans aucun doute, avaient fait d'énormes progrès pour revenir de ce qu'ils étaient avant et c'était tout ce qu'on pouvait espérer pour eux. Il sourit un peu en réponse.
- Non non pas spécialement mais je vous ai déjà beaucoup retardé à parler de nos chiens je voulais pas vous mettre en retard pour autre chose
Lui en soit il avait un planning plutôt light pour sa reprise, il avait préféré se bloquer bien plus de temps que nécessaire pour ses consultations au cas où il y avait un problème, cela lui ferait moins de personnes à déplacer dans ce cadre. Mais du coup ça lui laissait le temps de discuter un peu aussi, et visiblement son client n'y semblait pas vraiment opposé sinon il l'aurait sans doute déjà fait comprendre.
- Je ne sais pas si vous faites beaucoup de promenade sur l'île ni si Fenrir aime l'eau mais si jamais je connais un chemin qui mène directement à l'eau et je n'y ai jamais croisé personne
C'était là qu'il allait surtout quand il ne voyait plus, parce que c'était plus simple à gérer de n'avoir personne à s'occuper à part lui, ses chiens et parfois Henry. Mais maintenant il n'avait plus vraiment besoin de cet espace sans personne alors si jamais cela pouvait l'intéresser... Cela faisait longtrmps qu'il n'avait pas vraiment socialisé le vétérinaire alors peut être qu'il en profitait et abusait un peu aussi...
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Sam 14 Sep - 19:54
Entre bêtes, le danois et le loup se comprennent. C’est bien ce qui fait qu’ils parviennent à se faire confiance et à s’entendre. Il hoche lentement la tête aux paroles du vétérinaire. Le chemin de la réhabilitation n’était pas un long fleuve tranquille, et il suffisait d’un simple rien pour tout faire déraper et devoir recommencer plusieurs mois de travail en arrière. Alors, il fallait reprendre comme si les progrès n’avaient jamais eu lieu. Parfois, cela revenait plus vite que la première fois … parfois, c’était bien plus long. Il fallait persévérer encore et encore, ne jamais baisser les bras, ne jamais perdre patience… Enfin jamais … il restait humain le blond. Ça lui était arrivé de s’emporter, de s’énerver, de vouloir tout arrêter … Puis il posait ses émeraudes dans l’ambre des yeux du canidé, et il soupirait, et il s’excusait, et il recommençait. Lui qui ne s’excusait devant personne, face au canidé, il pliait toujours.
Il sourit un peu quand le vétérinaire parle de son planning, haussant discrètement les épaules.
- C’est rare des personnes qui s’intéressent réellement et qui comprennent ce que vivre avec lui implique.
Et puis, le danois n’allait pas se mentir, il n’avait pas beaucoup de connaissances sur l’île, et personne avec qui parler de manière presque amicale. Alors, pour une fois qu’il pouvait sortir du boulot et parler d’un sujet qui, il ne l’avouerait jamais, lui tenait particulièrement à cœur, il n’avait pas envie de s’en priver particulièrement. Il penche doucement la tête à la proposition du vétérinaire, hochant finalement la tête, un très léger sourire aux lèvres.
- Pourquoi pas oui. Je me contente du parc autour de la maison, et un peu plus loin, quand je cours avec Fenrir en traction. Mais s’il y a un endroit où je peux le lâcher en sécurité … je veux bien en connaître l’existence. Peut-être que dans un lieu ouvert, Fenrir et Éros pourraient mieux s’entendre.
Il hausse les épaules. Il a un peu pensé tout haut le danois. Est-ce que d’avoir un compagnon humain pour les balades de Fenrir ne lui déplairait pas ? Peut-être … est-ce qu’il se l’avouerait ? Certainement pas.
- Il n’a pas souvent l’occasion de rencontrer des compagnons canins. Les propriétaires ne lisent souvent pas ses signaux, ou ont carrément peur de lui, et ses congénères sont brutes et n’écoutent pas non plus sa communication. Ça fait donc partie de ce que j’ai le moins travaillé avec lui.
Comme s’il avait besoin de justifier son lapsus …
Il sourit un peu quand le vétérinaire parle de son planning, haussant discrètement les épaules.
- C’est rare des personnes qui s’intéressent réellement et qui comprennent ce que vivre avec lui implique.
Et puis, le danois n’allait pas se mentir, il n’avait pas beaucoup de connaissances sur l’île, et personne avec qui parler de manière presque amicale. Alors, pour une fois qu’il pouvait sortir du boulot et parler d’un sujet qui, il ne l’avouerait jamais, lui tenait particulièrement à cœur, il n’avait pas envie de s’en priver particulièrement. Il penche doucement la tête à la proposition du vétérinaire, hochant finalement la tête, un très léger sourire aux lèvres.
- Pourquoi pas oui. Je me contente du parc autour de la maison, et un peu plus loin, quand je cours avec Fenrir en traction. Mais s’il y a un endroit où je peux le lâcher en sécurité … je veux bien en connaître l’existence. Peut-être que dans un lieu ouvert, Fenrir et Éros pourraient mieux s’entendre.
Il hausse les épaules. Il a un peu pensé tout haut le danois. Est-ce que d’avoir un compagnon humain pour les balades de Fenrir ne lui déplairait pas ? Peut-être … est-ce qu’il se l’avouerait ? Certainement pas.
- Il n’a pas souvent l’occasion de rencontrer des compagnons canins. Les propriétaires ne lisent souvent pas ses signaux, ou ont carrément peur de lui, et ses congénères sont brutes et n’écoutent pas non plus sa communication. Ça fait donc partie de ce que j’ai le moins travaillé avec lui.
Comme s’il avait besoin de justifier son lapsus …
en bref