Page 1 sur 2 • 1, 2
Jeu 21 Sep - 21:53
L’hôpital avait été quitté. Les blessures s’étaient soignées à mesure que le temps était passé. Son poumon n’était plus perforé. Ses côtes brisées s’étaient ressoudées. Le plâtre qu’il avait porté pendant des jours était désormais dans les déchets de l’hôpital. L’épisode de l’accident désormais derrière lui. Les odeurs et les bruits de l’hôpital ne lui manquaient pas le moins du monde. Être ainsi continuellement entouré par des médecins et des infirmières avait éveillé un profond sentiment de mal être. Lui qui avait l’habitude d’avoir chaque instant de sa vie sous contrôle, il s’était retrouvé entièrement soumis à la bonne volonté. Pour un homme aussi capricieux de lui, cela avait été les pires instant de sa vie.
L’homme à la peau léchée par le soleil était désormais de retour chez lui. Ainsi installé dans le bureau de son hôtel. A sa place de grand chef. Et ça, ça le faisait bander. Mais beaucoup de choses étaient désormais à régler dans son environnement. Car l’animal avait fait acte de faiblesse et ses ennemis n’avaient pas dû passer à côté de cela. Bien que ses employés se soient efforcés à ne rien laisser paraître, Malik n’était pas de ces patrons qui ne se montraient pas à ses clients. Bien au contraire. Cette absence avait fait mouche. Mais avant de s’occuper de cela, un détail important était à régler. Un détail qui s’était immiscé dans ses rêves. Qui avait envahi ses pensées. Parasité son réseau. Déclenché en lui ce besoin bestial d’assouvir une domination, une possession sur cette créature qui pourtant, le répugnait.
Abaissait son regard, ses pupilles se mettaient à effectuer quelques brèves saccades. Lisant ces quelques lignes qu’il avait fait rédiger. Le haut de ses feuilles sortant d’une enveloppe en craft. Il y avait réfléchit longuement. Ou plutôt, la décision avait été prise en une fraction de seconde. Et dès que le caprice fu dessiné dans ses encéphales, une missive avait été envoyée. Ayant cherché dans toute la ville pendant des jours, finalement l’employé du gérant de l’hôtel avait trouvé l’ancienne prostituée favorite de ces lieux. Se tenant d’une droiture sans pareille, il avait tendu une enveloppe en papier fin au grisonnant.
- Vous êtes attendu ce soir.
Pas plus de détail. L’employé avait disparu aussi vite qu’il était apparu. Sur cette lettre, le nom de l’hôtel. En indication, une horaire. Et une note « Le whisky sera servi dans un verre. »
Entendant du son, l’homme refermait l’enveloppe et la scellait. Il déposait ensuite le document du côté de son invité. S’il ne tardait pas à pénétrer le lieu. Croisant lentement ses métacarpes entre eux, l’Algérien plongeait son regard sur cette porte. Un éclat de jeu le teintant. Cet échange excitait ses encéphales d’avance. L’homme était de retour dans son environnement. Dans ses petits jeux malsains. Et que c’était bon.
En son cœur, l’enveloppe dévoilait ces quelques lignes :
Contrat de Consentement Entre Partenaires
Date :
Ce contrat de consentement est établi entre les soussignés, Malik Caleb Al’hamaq et Jungo Black Darwin Ghostfeller, ci-après dénommés "les Parties".
1. Consentement
Les Parties reconnaissent que toute activité sexuelle ou BDSM entre elles est basée sur un consentement mutuel, libre et éclairé. Elles ont le droit de donner ou de retirer leur consentement à tout moment sans crainte de conséquences.
2. Limites
Les Parties déclarent leurs limites personnelles concernant les activités sexuelles et BDSM. Les limites individuelles sont les suivantes : [A remplir par les parties].
3. Communication
Les Parties conviennent de maintenir une communication ouverte et honnête concernant leurs besoins, leurs attentes et leurs limites. Elles se promettent de discuter régulièrement de leur confort et de leur satisfaction mutuels.
4. Sécurité et Santé
Les Parties s'engagent à prendre des mesures de sécurité appropriées lors de toute activité BDSM. Elles reconnaissent l'importance de la protection contre les IST et conviennent de prendre des précautions en conséquence.
5. Confidentialité
Toutes les informations partagées dans le cadre de ce contrat sont confidentielles et ne seront pas divulguées à des tiers sans le consentement explicite de toutes les Parties.
6. Durée du Contrat
Ce contrat entrera en vigueur à partir de la date de sa signature et restera en vigueur jusqu'à ce qu'il soit révoqué par écrit par l'une ou l'autre des Parties.
7. Exclusivité et apport financier
Les Parties s'engagent à l'exclusivité. De ce fait, le travail du sexe d'une des parties n'est autorisée qu'en cas de consentement mutuel au cours d'une relation BDSM. Malik Caleb Al’hamaq s'engage de ce fait à subvenir à tous les besoins financiers de la partie adverse.
8. Signature
Les Parties reconnaissent avoir lu et compris ce contrat, et elles l'acceptent volontairement.
Signature de [Nom du Partenaire 1]: ________________________ Date: ________________
Signature de [Nom du Partenaire 2]: ________________________ Date: ________________
L’homme à la peau léchée par le soleil était désormais de retour chez lui. Ainsi installé dans le bureau de son hôtel. A sa place de grand chef. Et ça, ça le faisait bander. Mais beaucoup de choses étaient désormais à régler dans son environnement. Car l’animal avait fait acte de faiblesse et ses ennemis n’avaient pas dû passer à côté de cela. Bien que ses employés se soient efforcés à ne rien laisser paraître, Malik n’était pas de ces patrons qui ne se montraient pas à ses clients. Bien au contraire. Cette absence avait fait mouche. Mais avant de s’occuper de cela, un détail important était à régler. Un détail qui s’était immiscé dans ses rêves. Qui avait envahi ses pensées. Parasité son réseau. Déclenché en lui ce besoin bestial d’assouvir une domination, une possession sur cette créature qui pourtant, le répugnait.
Abaissait son regard, ses pupilles se mettaient à effectuer quelques brèves saccades. Lisant ces quelques lignes qu’il avait fait rédiger. Le haut de ses feuilles sortant d’une enveloppe en craft. Il y avait réfléchit longuement. Ou plutôt, la décision avait été prise en une fraction de seconde. Et dès que le caprice fu dessiné dans ses encéphales, une missive avait été envoyée. Ayant cherché dans toute la ville pendant des jours, finalement l’employé du gérant de l’hôtel avait trouvé l’ancienne prostituée favorite de ces lieux. Se tenant d’une droiture sans pareille, il avait tendu une enveloppe en papier fin au grisonnant.
- Vous êtes attendu ce soir.
Pas plus de détail. L’employé avait disparu aussi vite qu’il était apparu. Sur cette lettre, le nom de l’hôtel. En indication, une horaire. Et une note « Le whisky sera servi dans un verre. »
Entendant du son, l’homme refermait l’enveloppe et la scellait. Il déposait ensuite le document du côté de son invité. S’il ne tardait pas à pénétrer le lieu. Croisant lentement ses métacarpes entre eux, l’Algérien plongeait son regard sur cette porte. Un éclat de jeu le teintant. Cet échange excitait ses encéphales d’avance. L’homme était de retour dans son environnement. Dans ses petits jeux malsains. Et que c’était bon.
En son cœur, l’enveloppe dévoilait ces quelques lignes :
Contrat de Consentement Entre Partenaires
Date :
Ce contrat de consentement est établi entre les soussignés, Malik Caleb Al’hamaq et Jungo Black Darwin Ghostfeller, ci-après dénommés "les Parties".
1. Consentement
Les Parties reconnaissent que toute activité sexuelle ou BDSM entre elles est basée sur un consentement mutuel, libre et éclairé. Elles ont le droit de donner ou de retirer leur consentement à tout moment sans crainte de conséquences.
2. Limites
Les Parties déclarent leurs limites personnelles concernant les activités sexuelles et BDSM. Les limites individuelles sont les suivantes : [A remplir par les parties].
3. Communication
Les Parties conviennent de maintenir une communication ouverte et honnête concernant leurs besoins, leurs attentes et leurs limites. Elles se promettent de discuter régulièrement de leur confort et de leur satisfaction mutuels.
4. Sécurité et Santé
Les Parties s'engagent à prendre des mesures de sécurité appropriées lors de toute activité BDSM. Elles reconnaissent l'importance de la protection contre les IST et conviennent de prendre des précautions en conséquence.
5. Confidentialité
Toutes les informations partagées dans le cadre de ce contrat sont confidentielles et ne seront pas divulguées à des tiers sans le consentement explicite de toutes les Parties.
6. Durée du Contrat
Ce contrat entrera en vigueur à partir de la date de sa signature et restera en vigueur jusqu'à ce qu'il soit révoqué par écrit par l'une ou l'autre des Parties.
7. Exclusivité et apport financier
Les Parties s'engagent à l'exclusivité. De ce fait, le travail du sexe d'une des parties n'est autorisée qu'en cas de consentement mutuel au cours d'une relation BDSM. Malik Caleb Al’hamaq s'engage de ce fait à subvenir à tous les besoins financiers de la partie adverse.
8. Signature
Les Parties reconnaissent avoir lu et compris ce contrat, et elles l'acceptent volontairement.
Signature de [Nom du Partenaire 1]: ________________________ Date: ________________
Signature de [Nom du Partenaire 2]: ________________________ Date: ________________
Jeu 21 Sep - 22:57
Après des semaines à faire des allers-retours à l'hôpital, l'étudiant avait disparu sans un mot, sans une trace. Refusant toujours de se présenter à la totalité de ses cours, il utilisait sans aucune honte l'un de ses camarades contre lequel il avait retenu quelques... anecdotes qui pourraient très rapidement le faire faire expulser si cela venait aux mauvaises oreilles, afin de lui prendre ses notes. Pas d'examens sauf à la fin du semestre : Jungo n'avait pas officiellement quitté l'académie seulement pour ne pas venir se faire récupérer par sa famille d'accueil qui s'inquiétait déjà de son redoublement.
Rendant son tablier un jeudi soir d'automne, un maigre tip en poche, le norvégien prit le chemin de la chambre qu'il avait négocié dans un appartement minuscule. A peine avait-il eu le temps de se faire des pâtes, qu'on sonne à sa porte, lui remet une enveloppe avant de partir rapidement. Jungo n'est pas stupide : il n'y a qu'un humain stupide dans cette ville qui viendrait le trouver par l'intermédiaire d'un autre en faisant tant de manière.
Ce soir, ce soir... le grisé tourne la tête vers sa casserole pleine d'eau bouillante avant d'aller l'éteindre. Il ouvre l'enveloppe kraft, sort la feuille recto verso, disponible en trois exemplaires et hausse un sourcil.
- ... J'espère que c'est une farce.
Son ton est tranchant, presque menaçant comme si quelqu'un pouvait l'entendre. Mais il est seul entre ces quatre murs et la seule à trembler sera la plante en pot au bord de la fenêtre. Les cinq lettres, identité d'un homme apprécié, aimé et haï à la fois, le dévisage avec autant d'arrogance que de chaleur. De retour dans leur petit jeu morbide, mais de visiblement une bien autre manière.
Si Malik n'avait pas apprécié de se faire envoyer un verre à la figure en public, la présence du norvégien à l'hôpital lui avait finalement confirmer qu'il lui manquait. Jungo n'avait aucun doute sur le fait qu'il était irremplaçable. Aucun non plus sur le fait que Malik ait tout fait pour le remplacer. Pour l'instant, il menait. Et ça lui plaisait.
Pendant bien une dizaine de minutes, il envisagea de ne pas se rendre à l'hôtel.
Mais finalement, la porte claque derrière ses chaussures à talons compensés et à énormes plateformes. A minuit et demi.
Le jeune homme prend son temps. Les résilles qui zigzagent sur ses jambes, son torse et ses bras renvoient une image peu élégante de sa personne. Mais ce n'est pas le but. L'élégance. Sinon il aurait au moins daigné les cacher. Pas les laisser autant apparaître, sous ce short qui lui arrive à ras des fesses et ce large tee-shirt à manches courtes à l'effigie d'un groupe de rock quelconque, mais plus déchiré que couvrant. Les chaines qui couvrent sa gorge et tombent de chacun de ses piercings teintent sous ses doigts tandis qu'il s'arrête au milieu du hall de l'hôtel.
Il sait déjà qu'on est partis prévenir Malik.
Jungo regarde la grande horloge qui siège contre le mur central, l'enveloppe à la main et une sucette dans la bouche.
00:59
Rendant son tablier un jeudi soir d'automne, un maigre tip en poche, le norvégien prit le chemin de la chambre qu'il avait négocié dans un appartement minuscule. A peine avait-il eu le temps de se faire des pâtes, qu'on sonne à sa porte, lui remet une enveloppe avant de partir rapidement. Jungo n'est pas stupide : il n'y a qu'un humain stupide dans cette ville qui viendrait le trouver par l'intermédiaire d'un autre en faisant tant de manière.
Ce soir, ce soir... le grisé tourne la tête vers sa casserole pleine d'eau bouillante avant d'aller l'éteindre. Il ouvre l'enveloppe kraft, sort la feuille recto verso, disponible en trois exemplaires et hausse un sourcil.
- ... J'espère que c'est une farce.
Son ton est tranchant, presque menaçant comme si quelqu'un pouvait l'entendre. Mais il est seul entre ces quatre murs et la seule à trembler sera la plante en pot au bord de la fenêtre. Les cinq lettres, identité d'un homme apprécié, aimé et haï à la fois, le dévisage avec autant d'arrogance que de chaleur. De retour dans leur petit jeu morbide, mais de visiblement une bien autre manière.
Si Malik n'avait pas apprécié de se faire envoyer un verre à la figure en public, la présence du norvégien à l'hôpital lui avait finalement confirmer qu'il lui manquait. Jungo n'avait aucun doute sur le fait qu'il était irremplaçable. Aucun non plus sur le fait que Malik ait tout fait pour le remplacer. Pour l'instant, il menait. Et ça lui plaisait.
Pendant bien une dizaine de minutes, il envisagea de ne pas se rendre à l'hôtel.
Mais finalement, la porte claque derrière ses chaussures à talons compensés et à énormes plateformes. A minuit et demi.
Le jeune homme prend son temps. Les résilles qui zigzagent sur ses jambes, son torse et ses bras renvoient une image peu élégante de sa personne. Mais ce n'est pas le but. L'élégance. Sinon il aurait au moins daigné les cacher. Pas les laisser autant apparaître, sous ce short qui lui arrive à ras des fesses et ce large tee-shirt à manches courtes à l'effigie d'un groupe de rock quelconque, mais plus déchiré que couvrant. Les chaines qui couvrent sa gorge et tombent de chacun de ses piercings teintent sous ses doigts tandis qu'il s'arrête au milieu du hall de l'hôtel.
Il sait déjà qu'on est partis prévenir Malik.
Jungo regarde la grande horloge qui siège contre le mur central, l'enveloppe à la main et une sucette dans la bouche.
00:59
Jeu 21 Sep - 23:19
Prévisible. C’était le mot qui était apparu dans son esprit dès que la trotteuse avait dépassé l’heure de rendez-vous. Alors que le temps aurait dû s’arrêter, se pliant au caprice du métis, celle-ci poursuivait sa course. Ricanant sans aucune honte au nez du gérant de l’hôtel qui entendait très distinctement le rire insupportable de la petite peste frapper contre ses tympans.
Prévisible.
Tellement prévisible, que le verre avait été vidé. Deux fois. Sortant une clé dissimulée dans son bureau, Malik ouvrait un tiroir qui était suffisamment profond pour ne renfermer qu’un document. Récupérant l’enveloppe entre ses longs doigts, l’homme la rangeait dans l’étui de bois. Refermant à clé le petit tiroir dans un claquement glacial. La colonne vertébrale de l’homme retrouvait une verticale parfaite. Un sourire mauvais, taillé au couteau se dessinait sur ses lèvres.
Petite peste.
Alors que l’horaire avait été dépassé, l’entrée de la vipère ne passait pas inaperçue un seul instant. Son retour faisait murmurer. Après tout, depuis combien de temps la prostituée protégée par le patron n’était pas venue se balader comme si elle contrôlait les lieux ? Longtemps. Quelques rumeurs avaient même évoqué que les deux au tempérament explosif avaient eu une relation et qu’elle s’était violemment interrompue. Les histoires étaient plus surprenantes les unes que les autres. Tout aussi invraisemblables. A tel point que la vérité semblait impossible à démêler des fabulations de ces âmes friandes de petits potins.
Mais personne ne s’approchait de celui à la chevelure grise. Les employés continuaient de travailler. Servant avec ce professionnalisme hors norme les clients de l’hôtel. Certains d’entre eux ne se gênant pas pour observer la tenue outrageante. Mais rien. Pas de Malik en vue. Pas de petite valet qui courrait aux pieds de Jungo pour le faire monter dans le bureau du maître des lieux. Il était présent, mais le monde continuait de tourner comme s’il n’était jamais arrivé.
Tout comme l’horloge avait continué d’avancer quand il n’était effectivement pas arrivé.
Prévisible.
Tellement prévisible, que le verre avait été vidé. Deux fois. Sortant une clé dissimulée dans son bureau, Malik ouvrait un tiroir qui était suffisamment profond pour ne renfermer qu’un document. Récupérant l’enveloppe entre ses longs doigts, l’homme la rangeait dans l’étui de bois. Refermant à clé le petit tiroir dans un claquement glacial. La colonne vertébrale de l’homme retrouvait une verticale parfaite. Un sourire mauvais, taillé au couteau se dessinait sur ses lèvres.
Petite peste.
Alors que l’horaire avait été dépassé, l’entrée de la vipère ne passait pas inaperçue un seul instant. Son retour faisait murmurer. Après tout, depuis combien de temps la prostituée protégée par le patron n’était pas venue se balader comme si elle contrôlait les lieux ? Longtemps. Quelques rumeurs avaient même évoqué que les deux au tempérament explosif avaient eu une relation et qu’elle s’était violemment interrompue. Les histoires étaient plus surprenantes les unes que les autres. Tout aussi invraisemblables. A tel point que la vérité semblait impossible à démêler des fabulations de ces âmes friandes de petits potins.
Mais personne ne s’approchait de celui à la chevelure grise. Les employés continuaient de travailler. Servant avec ce professionnalisme hors norme les clients de l’hôtel. Certains d’entre eux ne se gênant pas pour observer la tenue outrageante. Mais rien. Pas de Malik en vue. Pas de petite valet qui courrait aux pieds de Jungo pour le faire monter dans le bureau du maître des lieux. Il était présent, mais le monde continuait de tourner comme s’il n’était jamais arrivé.
Tout comme l’horloge avait continué d’avancer quand il n’était effectivement pas arrivé.
Jeu 21 Sep - 23:39
Rien ni personne.
Jungo fixe l'horloge en suçant tranquillement sa friandise, pas plus décontenancé que ça par sa solitude palpable au milieu du hall. Ni par les regards sur ses jambes. Il tourne même la tête pour faire un clin d'oeil bien appuyé à un monsieur visiblement bien hétéro qui tentait de cacher ses regards en coin. Hilarant cette réaction presque explosive aux attraits d'homosexuel refoulé devant sa femme.
En réfléchissant quelques secondes, le norvégien se dit qu'il avait peut-être loupé une horaire ou quelque chose du genre. En même temps, il avait été relativement surpris et pris de court par la rencontre infortune sur le pas de sa porte. Oui, ça devait être quelque chose comme ça. Parce que si c'était une histoire d'humiliation, Malik avait des façons bien plus cuisantes et élégantes de le faire. Peut-être que c'était pour se venger ? Une histoire d'ego ou quelque chose comme ça.
Peut-être devait-il repartir ?
Ce nouvel interlude avec Malik aurait été de nouveau un rappel cuisant qu'il n'était pas désiré. Ses doigts froissent un peu le haut de l'enveloppe, dont le contact lui fait baisser les yeux. Pour quelqu'un qui ne veut pas de lui, un contrat est étonnant. Il n'a pas envie de faire de scandale. Monter dans le bureau ne lui parait pas non plus une bonne idée. Quelque chose lui dit qu'il se ferait barrer le passage bien avant.
Alors l'étudiant de se dirige vers une banquette libre dans le coin bar. Posant l'enveloppe sur la table, il attend que le serveur vienne le voir.
- Une flute de champagne, merci. Et un stylo serait d'une grande utilité.
Son regard parcourt pour la 5ème fois si ce n'est plus, le contrat sous ses yeux. Ses jambes se croisent l'une sur l'autre, tandis qu'il récupère ce qu'il a demandé. Une main autour du pied de son verre, l'autre écrit sur le papier avant de prendre une photo qu'il envoie par mms à Malik. Une jolie image du contrat sorti, de sa main autour de la flute et surtout des mots "- pas de scatophilie ni quoique ce soit mettant en jeu des matières fécales.
- rien ne mettant en jeux des animaux.
- les mensonges sont prohibés."
Ainsi qu'un autre tiret attendant certainement une nouvelle limite.
Jungo fixe l'horloge en suçant tranquillement sa friandise, pas plus décontenancé que ça par sa solitude palpable au milieu du hall. Ni par les regards sur ses jambes. Il tourne même la tête pour faire un clin d'oeil bien appuyé à un monsieur visiblement bien hétéro qui tentait de cacher ses regards en coin. Hilarant cette réaction presque explosive aux attraits d'homosexuel refoulé devant sa femme.
En réfléchissant quelques secondes, le norvégien se dit qu'il avait peut-être loupé une horaire ou quelque chose du genre. En même temps, il avait été relativement surpris et pris de court par la rencontre infortune sur le pas de sa porte. Oui, ça devait être quelque chose comme ça. Parce que si c'était une histoire d'humiliation, Malik avait des façons bien plus cuisantes et élégantes de le faire. Peut-être que c'était pour se venger ? Une histoire d'ego ou quelque chose comme ça.
Peut-être devait-il repartir ?
Ce nouvel interlude avec Malik aurait été de nouveau un rappel cuisant qu'il n'était pas désiré. Ses doigts froissent un peu le haut de l'enveloppe, dont le contact lui fait baisser les yeux. Pour quelqu'un qui ne veut pas de lui, un contrat est étonnant. Il n'a pas envie de faire de scandale. Monter dans le bureau ne lui parait pas non plus une bonne idée. Quelque chose lui dit qu'il se ferait barrer le passage bien avant.
Alors l'étudiant de se dirige vers une banquette libre dans le coin bar. Posant l'enveloppe sur la table, il attend que le serveur vienne le voir.
- Une flute de champagne, merci. Et un stylo serait d'une grande utilité.
Son regard parcourt pour la 5ème fois si ce n'est plus, le contrat sous ses yeux. Ses jambes se croisent l'une sur l'autre, tandis qu'il récupère ce qu'il a demandé. Une main autour du pied de son verre, l'autre écrit sur le papier avant de prendre une photo qu'il envoie par mms à Malik. Une jolie image du contrat sorti, de sa main autour de la flute et surtout des mots "- pas de scatophilie ni quoique ce soit mettant en jeu des matières fécales.
- rien ne mettant en jeux des animaux.
- les mensonges sont prohibés."
Ainsi qu'un autre tiret attendant certainement une nouvelle limite.
Ven 22 Sep - 0:01
La notification d’un message réveillait l’écran sombre du gérant de l’hôtel. Dépliant son bras, l’homme se saisissait de l’appareil pour en lire le contenu. Alors il commençait à le remplir… Les doigts de sa main droite se serraient sur les mèches qui effectuaient des mouvements de bas en haut entre ses cuisses. Son esquisse animale se réveillant. Pas si prévisible que cela. La princesse avait regretté de ne pas avoir débarqué à temps ? Des photos de son arrivée, il en avait eu. De même que les caméras affichaient en grand sur son ordinateur les images du hall. Et ces hommes qui observaient de haut en bas son caprice étaient également entrés dans son collimateur. Ils étaient gentiment redirigés dans d’autres salons. Possessif et égoïste, l’homme des lieux était rempli de vices.
- Dégage.
Qu’il balançait à la créature agenouillée devant lui. Celle-ci se levait, les joues rougies et les lèvres entrouvertes. Le regard émeraude du félin se plantait sur ce visage délicat.
- Ne t’endors pas cette nuit.
Composant un numéro, il observait le fessier peu couvert quitter son bureau. La pointe de sa langue venant caresser le haut de ses lèvres. Déjà satisfait.
Quelques instants après la photo, l’employé qui avait déposé les documents à Jungo débarquait face à lui. Un sourire parfait collé sur son visage.
- Monsieur Ghostfeller ? Veuillez me suivre s’il vous plaît.
Le guidant jusqu’à l’ascenseur, l’homme ne l’emmenait pas à l’étage de Malik. Ils s’arrêtaient à une chambre, qui était finalement un dressing immense. L’employé emmenait Jungo au centre de la pièce. Il y avait des robes, des costumes ainsi que des accessoires et tout type de chaussures.
- Je vous en prie monsieur, vous pouvez choisir ce qui vous plait.
Parce qu’il aimait la classe Malik. Il puait le luxe. Tout comme ces vêtements, bien qu’aucune marque ne soit imprimée dessus de manière horriblement clichée. C’était bien plus distingué. Une nouvelle coupe de champagne était apporté à Jungo. Dans la continuité, une femme s’approchait, un sourire délicat habillant son visage.
- Bonsoir. Je suis là pour vous coiffer et maquiller si vous le désirer.
Une véritable princesse.
- Dégage.
Qu’il balançait à la créature agenouillée devant lui. Celle-ci se levait, les joues rougies et les lèvres entrouvertes. Le regard émeraude du félin se plantait sur ce visage délicat.
- Ne t’endors pas cette nuit.
Composant un numéro, il observait le fessier peu couvert quitter son bureau. La pointe de sa langue venant caresser le haut de ses lèvres. Déjà satisfait.
Quelques instants après la photo, l’employé qui avait déposé les documents à Jungo débarquait face à lui. Un sourire parfait collé sur son visage.
- Monsieur Ghostfeller ? Veuillez me suivre s’il vous plaît.
Le guidant jusqu’à l’ascenseur, l’homme ne l’emmenait pas à l’étage de Malik. Ils s’arrêtaient à une chambre, qui était finalement un dressing immense. L’employé emmenait Jungo au centre de la pièce. Il y avait des robes, des costumes ainsi que des accessoires et tout type de chaussures.
- Je vous en prie monsieur, vous pouvez choisir ce qui vous plait.
Parce qu’il aimait la classe Malik. Il puait le luxe. Tout comme ces vêtements, bien qu’aucune marque ne soit imprimée dessus de manière horriblement clichée. C’était bien plus distingué. Une nouvelle coupe de champagne était apporté à Jungo. Dans la continuité, une femme s’approchait, un sourire délicat habillant son visage.
- Bonsoir. Je suis là pour vous coiffer et maquiller si vous le désirer.
Une véritable princesse.
Mer 25 Oct - 22:19
Il s’en doutait. En même temps, ce n’était pas difficile à deviner lorsqu’on connaissait l’animal qui tenait les lieux. Jungo n’avait aucune hésitation sur le fait que Malik ou plutôt, ses agents soient en train de l’observer et ce, depuis son entrée dans le hall. Ou même son départ de chez lui. Ou bien son départ de la chambre d’hôpital.
Ses doigts maigres jouaient avec un amusement palpable avec le stylo qui avait été l’acteur du mouvement qu’on amorçait dans sa direction. Un nouveau corridor s’offrait à lui, guidé par un maître d’hôtel à l’air satisfait de celui qui voyait se dessiner l’ombre d’une promotion.
La chambre en revanche, c’était une surprise.
Oh, que Malik n’aime pas son look ce n’était ni une surprise, ni une nouveauté. Jungo aimait ses vêtements. Moins il y avait de tissu, plus il se sentait en confiance avec lui-même. Une attitude qui ne plaisait pas vraiment à la hyène. Enfin. Oui mais non. Le brun aimait le savoir sûr de lui, confiant et plein de ressources. Même si celles-ci avaient souvent pour but de l’agacer, elles lui faisaient tout autant tourner la tête et l’étudiant était certain que c’était quelque chose qui l’avait séduit. Lui à qui personne ne tient jamais tête. Mais trop de confiance conduisait à l’arrogance, ce dont Jungo débordait.
L’attention pourrait le vexer. Pour être tout à fait honnête, les émotions bataillèrent quelques minutes dans la tête du prostitué : il ne voulait pas l’accepter comme il était donc. Mais il était une princesse et ça, c’était totalement un princess treatment alors …
Laissons lui le bénéfice du doute.
Les portes se refermèrent sur le grisé et sa … styliste pour se réouvrir une bonne demi-heure plus tard.
Il avait été difficile de choisir sa tenue. Ses cheveux n’avaient qu’à peine été touché, seulement coiffé, mais ses perles cyan avaient eu le droit à un traitement de fard et de liner de choix. En marchant, ses talons claquaient légèrement les tapis de l’hôtel, tandis que la styliste regardait s’éloigner la teinture bleu pâle et satinée, une larme à l’oeil.
- Monsieur Ghostfeller, monsieur. Annonça le maître d’hôtel en s’effaçant pour laisser pénétrer la princesse dans l’antre de la hyène.
Ses doigts dénudés de tous bijoux fermement serrés autour de son dossier, le fantôme attendit d’entendre le claquement de la porte pour découvrir le silence assourdissant de la pièce. Lourd et difficile à briser.
- Tu as l’air en meilleur état.
Ses doigts maigres jouaient avec un amusement palpable avec le stylo qui avait été l’acteur du mouvement qu’on amorçait dans sa direction. Un nouveau corridor s’offrait à lui, guidé par un maître d’hôtel à l’air satisfait de celui qui voyait se dessiner l’ombre d’une promotion.
La chambre en revanche, c’était une surprise.
Oh, que Malik n’aime pas son look ce n’était ni une surprise, ni une nouveauté. Jungo aimait ses vêtements. Moins il y avait de tissu, plus il se sentait en confiance avec lui-même. Une attitude qui ne plaisait pas vraiment à la hyène. Enfin. Oui mais non. Le brun aimait le savoir sûr de lui, confiant et plein de ressources. Même si celles-ci avaient souvent pour but de l’agacer, elles lui faisaient tout autant tourner la tête et l’étudiant était certain que c’était quelque chose qui l’avait séduit. Lui à qui personne ne tient jamais tête. Mais trop de confiance conduisait à l’arrogance, ce dont Jungo débordait.
L’attention pourrait le vexer. Pour être tout à fait honnête, les émotions bataillèrent quelques minutes dans la tête du prostitué : il ne voulait pas l’accepter comme il était donc. Mais il était une princesse et ça, c’était totalement un princess treatment alors …
Laissons lui le bénéfice du doute.
Les portes se refermèrent sur le grisé et sa … styliste pour se réouvrir une bonne demi-heure plus tard.
Il avait été difficile de choisir sa tenue. Ses cheveux n’avaient qu’à peine été touché, seulement coiffé, mais ses perles cyan avaient eu le droit à un traitement de fard et de liner de choix. En marchant, ses talons claquaient légèrement les tapis de l’hôtel, tandis que la styliste regardait s’éloigner la teinture bleu pâle et satinée, une larme à l’oeil.
- Monsieur Ghostfeller, monsieur. Annonça le maître d’hôtel en s’effaçant pour laisser pénétrer la princesse dans l’antre de la hyène.
Ses doigts dénudés de tous bijoux fermement serrés autour de son dossier, le fantôme attendit d’entendre le claquement de la porte pour découvrir le silence assourdissant de la pièce. Lourd et difficile à briser.
- Tu as l’air en meilleur état.
Dim 28 Jan - 21:30
Enfin.
Voilà le son qui aurait pu sortir des lèvres de l’africain, s’il avait désiré offrir un instant de satisfaction à son adversaire. Mais ce petit mot ne sortait pas. Le gardant jalousement pour lui. Assit sur son fauteuil, un verre empli d’un liquide ambré entre les doigts, le métis jaugeait de bas en haut celui qui avait fait son entrée. Le silence régnait, tandis que lui s’imprégnait de la vue qui lui était offerte. Loin des bas résilles. Des vêtements troués. Bien qu’il affectionnait son apparence habituelle autant qu’elle le répugnait. Ainsi, il pouvait se concentrer plus aisément pour régler ces histoires de contrat. Le coude appuyé sur l’accoudoir, la joue contre son poing, il désignait le siège qui lui faisait face d’un mouvement de main fluide.
- Oui. Assieds-toi.
Parce qu’il était venu jusqu’ici, il n’allait pas prendre la fuite. Pas maintenant. Plus maintenant.
Se redressant sur son siège pour offrir sa carrure droite, le métis sortait son propre dossier du tiroir de son bureau. Il ouvrait l’enveloppe en kraft et en sortait une deuxième version du contrat. La sienne. Encore vierge de toute rature ou commentaire. Alors qu’un verre de champagne et une carte de plats étaient apportés à Jungo avec autant de discrétion qu’il était humainement possible d’en faire preuve, Malik avait attrapé son stylo. Cliquetis significatif d’une mine sortie.
- Tu as pris connaissance du contrat. J’attends que tu me fasses part de tes modifications, et éventuelles remarques.
Il était temps de passer aux choses sérieuses. Sa princesse s’était montrée fidèle en venant quotidiennement à l’hôpital, mais maintenant que son état était stabilisé, resterait-elle ? Rien n’était moins sûr.
Lentement, le regard verdoyant du gérant des lieux se relevait après avoir ouvert ses documents. Se posant sur la créature qui lui faisait face. Elle était belle. Élégante, même. Mais il ne lui ferait pas le plaisir de cracher ce genre de choses aussi facilement.
Voilà le son qui aurait pu sortir des lèvres de l’africain, s’il avait désiré offrir un instant de satisfaction à son adversaire. Mais ce petit mot ne sortait pas. Le gardant jalousement pour lui. Assit sur son fauteuil, un verre empli d’un liquide ambré entre les doigts, le métis jaugeait de bas en haut celui qui avait fait son entrée. Le silence régnait, tandis que lui s’imprégnait de la vue qui lui était offerte. Loin des bas résilles. Des vêtements troués. Bien qu’il affectionnait son apparence habituelle autant qu’elle le répugnait. Ainsi, il pouvait se concentrer plus aisément pour régler ces histoires de contrat. Le coude appuyé sur l’accoudoir, la joue contre son poing, il désignait le siège qui lui faisait face d’un mouvement de main fluide.
- Oui. Assieds-toi.
Parce qu’il était venu jusqu’ici, il n’allait pas prendre la fuite. Pas maintenant. Plus maintenant.
Se redressant sur son siège pour offrir sa carrure droite, le métis sortait son propre dossier du tiroir de son bureau. Il ouvrait l’enveloppe en kraft et en sortait une deuxième version du contrat. La sienne. Encore vierge de toute rature ou commentaire. Alors qu’un verre de champagne et une carte de plats étaient apportés à Jungo avec autant de discrétion qu’il était humainement possible d’en faire preuve, Malik avait attrapé son stylo. Cliquetis significatif d’une mine sortie.
- Tu as pris connaissance du contrat. J’attends que tu me fasses part de tes modifications, et éventuelles remarques.
Il était temps de passer aux choses sérieuses. Sa princesse s’était montrée fidèle en venant quotidiennement à l’hôpital, mais maintenant que son état était stabilisé, resterait-elle ? Rien n’était moins sûr.
Lentement, le regard verdoyant du gérant des lieux se relevait après avoir ouvert ses documents. Se posant sur la créature qui lui faisait face. Elle était belle. Élégante, même. Mais il ne lui ferait pas le plaisir de cracher ce genre de choses aussi facilement.
Ven 30 Aoû - 17:09
Malik siégeait là, égal à lui-même.
Et Jungo dut se battre pour ravaler une énième défiance. Trop de rébellion n'est plus de l'impertinence mais davantage une forme de puérilité qu'il ne voulait pas voir draper ses épaules. Ainsi et avec toute la grâce dont il avait hérité, il contourna le siège pour y apposer son assise, veillant à ce que sa robe ne se froisse pas. Ses doigts se lièrent, apposés sur ses genoux désormais l'un sur l'autre. Plus patient que précédemment.
Sans un mot, il ouvrit le coude pour recevoir la coupe de champagne qu'il se doutait être une attention toute particulière - et charmante - de la part de son interlocuteur et tout ça sans y poser les yeux. Ignorer la plèbe et se concentrer uniquement sur Malik. Sur le pourquoi de sa présence ici. Ce n'était qu'une demi surprise que le grisé s'efforçait d'ignorer : la hyène ne voulait plus le voir partir, comme lui ne voulait plus qu'elle quitte son champ de vision. Et cette constatation qu'il ignorait à demi provoquant à la fois mal à l'aise et apaisement dans le coeur autrefois gelé du norvégien.
- Je garde mon libre-arbitre et le droit d'aller où je le souhaite, quand je le souhaite et avec qui je le souhaite.
La loyauté de ses interminables aller-retour à l'hôpital, sans penser aux conséquences, sans réfléchir aux bénéfices ne laissaient pas de doute quant à son attachement envers lui. Et cette pensée tirait dans sa mâchoire un élan de frustration qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps : Jungo détestait par dessus tout sentir de l'affection pour autrui poindre dans son ventre. Ça le rendait faible, ce n'était pas une bonne manière de survivre. Mais les loups s'étaient adaptés pour profiter des restes des humains, jusqu'à devenir petit à petit de bons toutous et "le meilleur ami de l'Homme". Sauf que voilà : il n'était pas un long mais une vipère. En l'état, un reptile tolère la présence d'un bipède mais sans plus. Ressentir de l'attachement n'était pas dans ses habitudes, surtout ce type d'attachement. Malik l'infectait de son poison et de ses chaines et malheureusement, à la longue, s'en était devenu agréable.
Dans un claquement, le dossier s'ouvrit et le contrat se dressa à hauteur d'yeux pour lui permettre de lire ses propres mots, comme s'il les avait oublié.
- Pas de scatophilie ou tout ce qui se rapporte à de la matière fécale. Rien ne mettant en jeu des animaux. Les mensonges sont prohibés.
La princesse tint le silence quelques secondes, levant les paupières pour croiser le verdoyant attentif à chacune de ses syllabes.
- J'entends la partie sur mon travail et j'imagine que tu as bien conscience qu'elle me déplait.
Il prit une gorgée de sa coupe, prit le temps d'apprécier les cliquetis délicats contre sa langue avant de la reposer.
- Mais. J'accepte ta demande à une condition : je veux un versement pour mes loisirs, tous les mois, sur mon compte. Il est très facile de combler des "besoins" financiers mais je ne me contenterai pas de survivre. J'aimerais également que tu clarifies un point pour moi : est-ce une demande pour que je vienne m'installer ici, à l'hôtel, chez toi ou puis-je rester chez moi ?
Il reposa le contrat sur le bureau, reprenant sa position initiale. Pas de jeu dans l'instant, Jungo voulait des négociations claires et sérieuses. Son avenir n'était pas un jeu et le point sur le travail qui lui procurait une telle indépendance le crispait suffisamment pour ne pas attiser davantage son esprit de contradiction.
Et Jungo dut se battre pour ravaler une énième défiance. Trop de rébellion n'est plus de l'impertinence mais davantage une forme de puérilité qu'il ne voulait pas voir draper ses épaules. Ainsi et avec toute la grâce dont il avait hérité, il contourna le siège pour y apposer son assise, veillant à ce que sa robe ne se froisse pas. Ses doigts se lièrent, apposés sur ses genoux désormais l'un sur l'autre. Plus patient que précédemment.
Sans un mot, il ouvrit le coude pour recevoir la coupe de champagne qu'il se doutait être une attention toute particulière - et charmante - de la part de son interlocuteur et tout ça sans y poser les yeux. Ignorer la plèbe et se concentrer uniquement sur Malik. Sur le pourquoi de sa présence ici. Ce n'était qu'une demi surprise que le grisé s'efforçait d'ignorer : la hyène ne voulait plus le voir partir, comme lui ne voulait plus qu'elle quitte son champ de vision. Et cette constatation qu'il ignorait à demi provoquant à la fois mal à l'aise et apaisement dans le coeur autrefois gelé du norvégien.
- Je garde mon libre-arbitre et le droit d'aller où je le souhaite, quand je le souhaite et avec qui je le souhaite.
La loyauté de ses interminables aller-retour à l'hôpital, sans penser aux conséquences, sans réfléchir aux bénéfices ne laissaient pas de doute quant à son attachement envers lui. Et cette pensée tirait dans sa mâchoire un élan de frustration qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps : Jungo détestait par dessus tout sentir de l'affection pour autrui poindre dans son ventre. Ça le rendait faible, ce n'était pas une bonne manière de survivre. Mais les loups s'étaient adaptés pour profiter des restes des humains, jusqu'à devenir petit à petit de bons toutous et "le meilleur ami de l'Homme". Sauf que voilà : il n'était pas un long mais une vipère. En l'état, un reptile tolère la présence d'un bipède mais sans plus. Ressentir de l'attachement n'était pas dans ses habitudes, surtout ce type d'attachement. Malik l'infectait de son poison et de ses chaines et malheureusement, à la longue, s'en était devenu agréable.
Dans un claquement, le dossier s'ouvrit et le contrat se dressa à hauteur d'yeux pour lui permettre de lire ses propres mots, comme s'il les avait oublié.
- Pas de scatophilie ou tout ce qui se rapporte à de la matière fécale. Rien ne mettant en jeu des animaux. Les mensonges sont prohibés.
La princesse tint le silence quelques secondes, levant les paupières pour croiser le verdoyant attentif à chacune de ses syllabes.
- J'entends la partie sur mon travail et j'imagine que tu as bien conscience qu'elle me déplait.
Il prit une gorgée de sa coupe, prit le temps d'apprécier les cliquetis délicats contre sa langue avant de la reposer.
- Mais. J'accepte ta demande à une condition : je veux un versement pour mes loisirs, tous les mois, sur mon compte. Il est très facile de combler des "besoins" financiers mais je ne me contenterai pas de survivre. J'aimerais également que tu clarifies un point pour moi : est-ce une demande pour que je vienne m'installer ici, à l'hôtel, chez toi ou puis-je rester chez moi ?
Il reposa le contrat sur le bureau, reprenant sa position initiale. Pas de jeu dans l'instant, Jungo voulait des négociations claires et sérieuses. Son avenir n'était pas un jeu et le point sur le travail qui lui procurait une telle indépendance le crispait suffisamment pour ne pas attiser davantage son esprit de contradiction.
Mar 29 Oct - 18:34
Les négociations étaient ouvertes. Tout un chacun pourrait être surpris de voir ces deux créatures l’une en face de l’autre. À mettre au clair les règles qui allaient régir leur relation. Et en même temps, quiconque aurait pu envisager une telle finalité. Un cliché. La pute et son employeur. Des cœurs qui se dégèlent. Une relations qui passe de la haine à l’amour. Mais… ce n’était que d’un regard extérieur. L’algérien se souvenait de chaque coup bas. De chaque démonstration de loyauté. Tout. Il ne pouvait se permettre de laisser échapper ne serait-ce qu’un épisode de sa mémoire, aussi insignifiant soit-il. Ce serait laisser une faille ouverte. Et les vipères, telles que sa princesse, ça se glissait facilement dans les failles, pour y planter des crocs empoisonnés.
Ses doigts se perdaient sur le récipient de verre, faisant rouler le cul de ce dernier contre la table. Puis ses phalanges se refermaient dessus pour le porter à ses lèvres. Trahissant dans un son clair la présence de sa bague à son doigt.
- Une poupée sans volonté ne m’intéresserait pas. Bien que… Avoir un contrôle total sur son adversaire était une idée plaisante. Je voudrai savoir avec qui, où et quand. La fameuse condition pour autoriser cet excès de liberté injustifié.
Le document s’ouvrait des deux côtés. Le cliquetis d’un stylo bien trop onéreux résonnait dans la salle aux lumières tamisées. Les notes étaient ajoutées sur le document. Griffonnés dans une calligraphie somptueusement penchée, mais difficilement déchiffrable. Un simple mouvement de nuque, pour confirmer avoir entendu.
- Ton revenu est indiqué en section sept. La voix était grave. S’étant attendu à devoir lui forcer la main pour qu’il accepte cette condition. Et si tu ne peux vivre correctement avec ça, tu me le feras savoir. Pas de virement pour aider tes « amis » à vivre. Ce sont tes bénéfices à toi.
La nuque du lion se redressait pour croiser le regard bien trop clair de l’androgyne. Intense. Laissant quelques secondes flottées avant de lui fournir une réponse.
- Tu ne resteras pas chez toi. Payer un loyer est ridicule, sachant que tu seras la plus grande partie du temps ici.
Surtout en sachant qu’ils se trouvaient dans un hôtel. Qui lui appartenait. Cette évocation en était même risible. Puis ici, le malgache verrait toutes les fréquentations de sa vipère norvégienne.
- La paresse est ennuyant. Je veux connaître tes projets.
Des études ? Une envie de créer une fondation ? Des voyages ? Ce n’était pas une curiosité mal placée. C’était s’assurer que son divertissement ne le lasse pas au bout de deux semaines. Mais avec Jungo… Impossible.
Ses doigts se perdaient sur le récipient de verre, faisant rouler le cul de ce dernier contre la table. Puis ses phalanges se refermaient dessus pour le porter à ses lèvres. Trahissant dans un son clair la présence de sa bague à son doigt.
- Une poupée sans volonté ne m’intéresserait pas. Bien que… Avoir un contrôle total sur son adversaire était une idée plaisante. Je voudrai savoir avec qui, où et quand. La fameuse condition pour autoriser cet excès de liberté injustifié.
Le document s’ouvrait des deux côtés. Le cliquetis d’un stylo bien trop onéreux résonnait dans la salle aux lumières tamisées. Les notes étaient ajoutées sur le document. Griffonnés dans une calligraphie somptueusement penchée, mais difficilement déchiffrable. Un simple mouvement de nuque, pour confirmer avoir entendu.
- Ton revenu est indiqué en section sept. La voix était grave. S’étant attendu à devoir lui forcer la main pour qu’il accepte cette condition. Et si tu ne peux vivre correctement avec ça, tu me le feras savoir. Pas de virement pour aider tes « amis » à vivre. Ce sont tes bénéfices à toi.
La nuque du lion se redressait pour croiser le regard bien trop clair de l’androgyne. Intense. Laissant quelques secondes flottées avant de lui fournir une réponse.
- Tu ne resteras pas chez toi. Payer un loyer est ridicule, sachant que tu seras la plus grande partie du temps ici.
Surtout en sachant qu’ils se trouvaient dans un hôtel. Qui lui appartenait. Cette évocation en était même risible. Puis ici, le malgache verrait toutes les fréquentations de sa vipère norvégienne.
- La paresse est ennuyant. Je veux connaître tes projets.
Des études ? Une envie de créer une fondation ? Des voyages ? Ce n’était pas une curiosité mal placée. C’était s’assurer que son divertissement ne le lasse pas au bout de deux semaines. Mais avec Jungo… Impossible.
Mar 29 Oct - 18:52
Qui, où, quand.
Convenable, du moins de son point de vue. Jungo ne cachait pas ses fréquentations. Et il voyait là un bon moyen de taper sur les nerfs de la hyène si une tension venait (quand une tension viendrait) à éclater entre eux. « Oui, je vais à ce restaurant très romantique avec telle personne, oui oui un de mes anciens clients avec lequel j’ai une relation extrêmement proche, t’aies-je parler de la bague en diamant qu’il m’avait offert lors de sa demande en mariage, demande que j’avais refusé à ce moment là car nous ne nous connaissions pas assez ? »
Cliquetis de stylo. Tournage de page. Le montant lui parait valable. Il hoche la tête, revient à la feuille principale.
L’impossibilité de quitter les lieux lui fait légèrement froncer le nez. Même s’il squattait une suite avec tout le nécessaire, cela restait un hôtel avec du passage. Un lieu qui ne lui appartient pas, qui ne porte pas sa marque. Pas de jardin isolé dans les bois, pas de cuisine pour lui, pas de silence constant. Pas de colocataire.
Pas d’Allen.
Ses pensées s’égarent sur la porte de la chambre fermée, de son « meilleur ami » qu’il n’a pas vu depuis des mois. Dont il n’a aucune nouvelle. Qu’il n’a pas cherché à contacter. Son cadavre pourrait pourrir dans sa chambre qu’il n’en saurait rien. Le chalet était aussi son premier lieu à lui. Pas chez sa famille adoptive, pas chez ses parents, pas à l’académie. Retour aux bases : l’inaccès à la propriété.
Pourtant il signe. Pour l’instant, Jungo considérait que leur arrangement en valait la peine.
Malik lui faisait décidément faire n’importe quoi.
Le document glisse sur la table avec sa signature calligraphiée au bas.
- Tu vis ici aussi ?
Au final il n’en savait rien.
- Je veux la meilleure suite. Celle avec la vue sur la ville. La lumière y est belle la nuit.
Convenable, du moins de son point de vue. Jungo ne cachait pas ses fréquentations. Et il voyait là un bon moyen de taper sur les nerfs de la hyène si une tension venait (quand une tension viendrait) à éclater entre eux. « Oui, je vais à ce restaurant très romantique avec telle personne, oui oui un de mes anciens clients avec lequel j’ai une relation extrêmement proche, t’aies-je parler de la bague en diamant qu’il m’avait offert lors de sa demande en mariage, demande que j’avais refusé à ce moment là car nous ne nous connaissions pas assez ? »
Cliquetis de stylo. Tournage de page. Le montant lui parait valable. Il hoche la tête, revient à la feuille principale.
L’impossibilité de quitter les lieux lui fait légèrement froncer le nez. Même s’il squattait une suite avec tout le nécessaire, cela restait un hôtel avec du passage. Un lieu qui ne lui appartient pas, qui ne porte pas sa marque. Pas de jardin isolé dans les bois, pas de cuisine pour lui, pas de silence constant. Pas de colocataire.
Pas d’Allen.
Ses pensées s’égarent sur la porte de la chambre fermée, de son « meilleur ami » qu’il n’a pas vu depuis des mois. Dont il n’a aucune nouvelle. Qu’il n’a pas cherché à contacter. Son cadavre pourrait pourrir dans sa chambre qu’il n’en saurait rien. Le chalet était aussi son premier lieu à lui. Pas chez sa famille adoptive, pas chez ses parents, pas à l’académie. Retour aux bases : l’inaccès à la propriété.
Pourtant il signe. Pour l’instant, Jungo considérait que leur arrangement en valait la peine.
Malik lui faisait décidément faire n’importe quoi.
Le document glisse sur la table avec sa signature calligraphiée au bas.
- Tu vis ici aussi ?
Au final il n’en savait rien.
- Je veux la meilleure suite. Celle avec la vue sur la ville. La lumière y est belle la nuit.
Mar 29 Oct - 19:04
Signé. Une bataille gagnée. Pas de sang. Pas de larmes. Pas de traces de vomis au sol. Ni de traces de blanchâtres, témoin d’un crime bien différent. Là, ils étaient loin de leurs affrontements précédents. Rien ne se ressemblait jamais quand ces deux ego croisaient le fer.
D’un geste calme, il signait. Fermant ensuite le document et le posant sur le coin de la table. Pas jeté. Cela aurait été un manque de respect. Il aurait d’autres occasions d’humilier sa princesse. Elle était désormais toute à lui. Évidemment, sur le papier. Sur le plan physique. Cette tête brûlée, n’était pas prête de se faire dompter. C’est ce qui lui donnait autant envie de jouer.
Un sourcil de l’homme s’enfonçait sur son regard émeraude. Ses lèvres se pinçaient légèrement. Une première note négative était soulevée par le prédateur. Des pulsions faisaient battre ses tempes. Des scénarios se dessinaient dans sa tête. Une punition. Mais ils avaient tout leur temps désormais. Rompre le contrat nécessiterait une réunion similaire à celle-ci.
Ignorant les interrogations de son cadet, il portait son verre à ses lèvres. Buvant les dernières gorgées du liquide ambré. Le son clair du récipient se reposant résonnait. Tout résonnait ici. Une respiration trop forte pourrait créer un écho. Un murmure insignifiant atteindrait sans mal les oreilles de l’autre.
- Réponds.
Un seul mot. Une injonction. Il n’était pas du genre à déblatérer sur lui-même si en face ça ne déliait pas sa langue. Sans même que l’un ou l’autre n’ait à le signaler, un majordome apparaissait pour remplir les verres amputés de gorgées. Seul le bruit du liquide coulant régnait entre eux. L’homme ne tardait pas à s’en aller. Rendu nerveux par l’ambiance qui régnait entre son patron et celui qui faisait jacasser. Avoir un Jungo dans un tel hôtel, ça faisait toujours parler les empotés.
D’un geste calme, il signait. Fermant ensuite le document et le posant sur le coin de la table. Pas jeté. Cela aurait été un manque de respect. Il aurait d’autres occasions d’humilier sa princesse. Elle était désormais toute à lui. Évidemment, sur le papier. Sur le plan physique. Cette tête brûlée, n’était pas prête de se faire dompter. C’est ce qui lui donnait autant envie de jouer.
Un sourcil de l’homme s’enfonçait sur son regard émeraude. Ses lèvres se pinçaient légèrement. Une première note négative était soulevée par le prédateur. Des pulsions faisaient battre ses tempes. Des scénarios se dessinaient dans sa tête. Une punition. Mais ils avaient tout leur temps désormais. Rompre le contrat nécessiterait une réunion similaire à celle-ci.
Ignorant les interrogations de son cadet, il portait son verre à ses lèvres. Buvant les dernières gorgées du liquide ambré. Le son clair du récipient se reposant résonnait. Tout résonnait ici. Une respiration trop forte pourrait créer un écho. Un murmure insignifiant atteindrait sans mal les oreilles de l’autre.
- Réponds.
Un seul mot. Une injonction. Il n’était pas du genre à déblatérer sur lui-même si en face ça ne déliait pas sa langue. Sans même que l’un ou l’autre n’ait à le signaler, un majordome apparaissait pour remplir les verres amputés de gorgées. Seul le bruit du liquide coulant régnait entre eux. L’homme ne tardait pas à s’en aller. Rendu nerveux par l’ambiance qui régnait entre son patron et celui qui faisait jacasser. Avoir un Jungo dans un tel hôtel, ça faisait toujours parler les empotés.
Mar 29 Oct - 19:43
Sans trop en avoir conscience, la vipère relâche ses épaules et une profonde fatigue se fait accueillir aux bordures inférieures de ses yeux. C’est comme si toute la pression, toute l’angoisse liée à Malik venait de disparaître, balayé du revers d’une signature à l’encre brune. Soudainement, il se sentait si fatigué qu’il aurait pu profiter d’un coma d’une semaine. La voix de Malik sonne comme un glâs, alors qu’il fixe le majordome par en-dessous, provoquant chez le pauvre homme un malaise supplémentaire. Il joue avec sa coupe sans la boire, profite de la vue du liquide dorée qui joue et bulle contre les parois en cristal qui l’empêchent de s’échapper.
Basses, ses épaules s’animent d’un sursaut bref, presque paresseux.
- Je n’ai pas eu le temps de penser à … un projet. Mes derniers mois ont été …
La princesse se coupe, comme s’il cherchait ses mots. Aucun sourire vicieux ne barre sa face. Pas de notes cinglantes n’enrayent sa voix. Il est là comme Malik ne l’a que très peu connu. Un jeune homme fatigué qui traîne son lot de traumatismes, en robe chatoyante et à l’avenir bancal. Incertain.
- … fatiguants.
De vide.
Fatiguant des pensées plus noires qu’il n’en avait jamais eu, même lorsqu’il était en proie aux assauts d’hommes trop intéressés par les enfants.
- J’ai arrêté l’université. J’ai … eu mon master mais avec des notes de merde. J’ai pas pensé à la suite. A part les allers-retours entre l’hôpital et le café.
C’est vide.
C’est court mais pas assez pour que l’autre ne le remarque pas. Ses paupières clignent et il semble revêtir l’habit du serpent qu’ils connaissent si bien.
- Enfin, je peux ouvrir un organisme à but non lucratif pour les petits enfants victimes de prostitution si tu veux redorer ton image, très cher. J’ai de l’expérience dans le domaine.
Basses, ses épaules s’animent d’un sursaut bref, presque paresseux.
- Je n’ai pas eu le temps de penser à … un projet. Mes derniers mois ont été …
La princesse se coupe, comme s’il cherchait ses mots. Aucun sourire vicieux ne barre sa face. Pas de notes cinglantes n’enrayent sa voix. Il est là comme Malik ne l’a que très peu connu. Un jeune homme fatigué qui traîne son lot de traumatismes, en robe chatoyante et à l’avenir bancal. Incertain.
- … fatiguants.
De vide.
Fatiguant des pensées plus noires qu’il n’en avait jamais eu, même lorsqu’il était en proie aux assauts d’hommes trop intéressés par les enfants.
- J’ai arrêté l’université. J’ai … eu mon master mais avec des notes de merde. J’ai pas pensé à la suite. A part les allers-retours entre l’hôpital et le café.
C’est vide.
C’est court mais pas assez pour que l’autre ne le remarque pas. Ses paupières clignent et il semble revêtir l’habit du serpent qu’ils connaissent si bien.
- Enfin, je peux ouvrir un organisme à but non lucratif pour les petits enfants victimes de prostitution si tu veux redorer ton image, très cher. J’ai de l’expérience dans le domaine.
Mar 29 Oct - 19:55
Le changement avait été perçu par le prédateur. Trop habitué désormais à analyser cette créature. À anticiper ses changements brutaux et se tirades cinglantes. Lui n’en était pas en reste non plus. La fatigue le rendait presque adorable. Ce qu’il tairait. Gardant cette constatation pour ses pensées. Jalousement. Il prêtait une oreille attentive. Au moins la vipère n’enchaînait pas que des échecs. À ce moment là, Malik prenait quelque peu conscience d’une chose. Jungo avait réellement eu peur pour lui ? Quelle princesse craquante. Digne d’un conte de fée. Dommage qu’elle ne soit pas tombée sur le prince charmant. Sur celui qui lui aurait prêté sa veste en cas de pluie. Porté ses chaussures à la main et la délicate sur le dos. Il n’était pas de ceux là.
Son index tapotait lentement sur bord supérieur du verre. Ne déviant pas un seul instant ses pupilles de la belle. Elle ressemblait presque à une poupée de porcelaine. Délicate et prête à se brisée au moindre coup de vent trop brutal. Fracassant la céramique sur le sol pour n’en laisser que de la poussière. Le liquide ambrée disparaissait totalement. Malik se levait de son siège et s’approchait de Jungo. Glissant son index sous son menton pour que leurs regards s’entrechoquent une nouvelle fois. Ce n’était pas délicat. Mais pas douloureux.
- Tu feras ça. Mais pas que.
Le sous-entendu avait été entendu. De l’expérience. Ce n’était pas lui que ça ferait pleurer. Il avait fait pire. Et ce genre de trafic était une chose qu’il envisageait dans l’extension de ses activités. Pas de pitié. Une simple perspective d’avenir selon lui. Une demande insinuait une offre. Et il n’allait pas s’empêcher de s’en saisir.
- Ton master me serait utile ?
Il priait pour ne pas faire face à un psychologue ou à un géologue. Cela serait décevant. En voyant Jungo, il s’attendait à une activité bien plus attrayante. Plus divertissante et lui offrant un minimum de pouvoir.
Son index tapotait lentement sur bord supérieur du verre. Ne déviant pas un seul instant ses pupilles de la belle. Elle ressemblait presque à une poupée de porcelaine. Délicate et prête à se brisée au moindre coup de vent trop brutal. Fracassant la céramique sur le sol pour n’en laisser que de la poussière. Le liquide ambrée disparaissait totalement. Malik se levait de son siège et s’approchait de Jungo. Glissant son index sous son menton pour que leurs regards s’entrechoquent une nouvelle fois. Ce n’était pas délicat. Mais pas douloureux.
- Tu feras ça. Mais pas que.
Le sous-entendu avait été entendu. De l’expérience. Ce n’était pas lui que ça ferait pleurer. Il avait fait pire. Et ce genre de trafic était une chose qu’il envisageait dans l’extension de ses activités. Pas de pitié. Une simple perspective d’avenir selon lui. Une demande insinuait une offre. Et il n’allait pas s’empêcher de s’en saisir.
- Ton master me serait utile ?
Il priait pour ne pas faire face à un psychologue ou à un géologue. Cela serait décevant. En voyant Jungo, il s’attendait à une activité bien plus attrayante. Plus divertissante et lui offrant un minimum de pouvoir.
Mar 29 Oct - 20:18
Yes, une asso’. Jungo n’était pas un bon samaritain mais pour le coup il avait été stupide. Sans retenir sa grimace à cette idée - chouette, parler à des petits garçons et petites filles violées toute la journée, quelle joie - il suivit le mouvement pour croiser les yeux du propriétaire de l’hôtel. Vicelard insupportable qui n’avait pas de soucis à dépasser ses limites.
- Je suis criminologue.
Ca sonnait bien mais ça ne voulait pas dire grand chose. En se dirigeant par là, la princesse s’était dit qu’elle pourrait trouver un sens à son enfance, démanteler des réseaux ou … non, en fait c’était de la simple curiosité morbide pour sa propre histoire. L’égocentrisme horrifique à son paroxysme.
- Quoi ? Tu ne t’attendais pas à ce que je veuille faire de la politique j’espère ? Ce n’est pas crédible quand on a sucé la moitié des politiciens de la ville.
Du pays en fait et surement plus de la moitié.
Il se dégage de la main du plus vieux, porte son verre à ses lèvres avant de se lever dans l’idée de se rapprocher de la fenêtre.
- Je ne me tuerais pas à la tâche pour toi mais j’accepte de me rendre … utile. Dans la mesure où je ne tarderai pas à m’ennuyer.
Ses intérêts avant ceux de Malik, toujours. Il ne comptait pas s’en cacher. Si la hyène voulait un petit servant, il était mal tombé mais Jungo considérait que le brun disposait de suffisamment de neurones et de connaissances sur lui pour ne pas avoir espéré ce genre de tournure.
- Tu ne m’as pas répondu. Vis-tu ici ?
Ce serait très impersonnel.
Et par conséquent, très peu surprenant venant de Malik.
- Je suis criminologue.
Ca sonnait bien mais ça ne voulait pas dire grand chose. En se dirigeant par là, la princesse s’était dit qu’elle pourrait trouver un sens à son enfance, démanteler des réseaux ou … non, en fait c’était de la simple curiosité morbide pour sa propre histoire. L’égocentrisme horrifique à son paroxysme.
- Quoi ? Tu ne t’attendais pas à ce que je veuille faire de la politique j’espère ? Ce n’est pas crédible quand on a sucé la moitié des politiciens de la ville.
Du pays en fait et surement plus de la moitié.
Il se dégage de la main du plus vieux, porte son verre à ses lèvres avant de se lever dans l’idée de se rapprocher de la fenêtre.
- Je ne me tuerais pas à la tâche pour toi mais j’accepte de me rendre … utile. Dans la mesure où je ne tarderai pas à m’ennuyer.
Ses intérêts avant ceux de Malik, toujours. Il ne comptait pas s’en cacher. Si la hyène voulait un petit servant, il était mal tombé mais Jungo considérait que le brun disposait de suffisamment de neurones et de connaissances sur lui pour ne pas avoir espéré ce genre de tournure.
- Tu ne m’as pas répondu. Vis-tu ici ?
Ce serait très impersonnel.
Et par conséquent, très peu surprenant venant de Malik.
Mar 29 Oct - 20:31
Quel paradoxe. Il en aurait presque rit. Un criminologue qui fréquentait un criminel et qui se prostituait pour subvenir à ses besoins. Original, mais avec très peu d’utilité pour le malgache, il fallait être honnête.
- Ce n’est aussi pas crédible quand on a ton physique. Non. Je m’attendais à autre chose.
Quoi ? Il ne le dirait pas. Il était simplement déçu. La princesse était une bien jolie décoration, peu utile officiellement. Officieusement, il pourrait s’avérer intéressant. Au vu de son physique, justement, Malik pourrait aisément piéger ses adversaires. Qui s’attendrait à voir une telle créature à ses côtés ? Ou même une quelconque compagnie. Quand on grattait sous la surface lisse et généreuse du propriétaire d’hôtel, on savait que cet homme n’avait rien de bon en lui. Et il se complaisait dans ce fonctionnement chaotique. Cela le faisait bander.
Les mouvements du cadets étaient observés. Aucun infime changement ne passaient inaperçus. Il le connaissait. Et en voulait plus. Ce besoin animal de le posséder. Les deux hommes étaient encore dans les négociations, sinon, l’algérien se serait fait un malin plaisir à lui faire regretter de lui avoir tourné le dos. Mais ça ne saurait tarder.
- Vivre à l’endroit où je travaille ? Je n’aurais pas la bêtise d’être une proie si facilement localisable.
Insinuation que Jungo n’était pas encore au courant de tout ce qu’il réalisait au cœur de cet hôtel. Et de ce qu’il allait rajouter comme activités. Se redressant, il enjambait la distance qui les séparait. Peu décidé à jouer au chat et à la souris. S’abaissant, ses lèvres venaient frôler la gorge translucide de l’androgyne. Son souffle s’écrasant dessus.
- Alors, non, Jungo. Tu n’auras pas la plus belle suite de cet immeuble.
Soudainement, le grisonnant se faisait retourner. Son dos entrant en contact avec la vitre. Un regard émeraude s’ancrant sauvagement dans le sien. Il croquait dans la lèvre de la princesse puis se reculait. Le privant de toute sa chaleur et sa présence.
- Termines ton verre.
Il se saisissait de sa veste, l’enfilait, puis buvait les dernières gorgées qui logeaient tristement dans le fond de son verre. Signe qu’ils étaient sur le départ.
- Ce n’est aussi pas crédible quand on a ton physique. Non. Je m’attendais à autre chose.
Quoi ? Il ne le dirait pas. Il était simplement déçu. La princesse était une bien jolie décoration, peu utile officiellement. Officieusement, il pourrait s’avérer intéressant. Au vu de son physique, justement, Malik pourrait aisément piéger ses adversaires. Qui s’attendrait à voir une telle créature à ses côtés ? Ou même une quelconque compagnie. Quand on grattait sous la surface lisse et généreuse du propriétaire d’hôtel, on savait que cet homme n’avait rien de bon en lui. Et il se complaisait dans ce fonctionnement chaotique. Cela le faisait bander.
Les mouvements du cadets étaient observés. Aucun infime changement ne passaient inaperçus. Il le connaissait. Et en voulait plus. Ce besoin animal de le posséder. Les deux hommes étaient encore dans les négociations, sinon, l’algérien se serait fait un malin plaisir à lui faire regretter de lui avoir tourné le dos. Mais ça ne saurait tarder.
- Vivre à l’endroit où je travaille ? Je n’aurais pas la bêtise d’être une proie si facilement localisable.
Insinuation que Jungo n’était pas encore au courant de tout ce qu’il réalisait au cœur de cet hôtel. Et de ce qu’il allait rajouter comme activités. Se redressant, il enjambait la distance qui les séparait. Peu décidé à jouer au chat et à la souris. S’abaissant, ses lèvres venaient frôler la gorge translucide de l’androgyne. Son souffle s’écrasant dessus.
- Alors, non, Jungo. Tu n’auras pas la plus belle suite de cet immeuble.
Soudainement, le grisonnant se faisait retourner. Son dos entrant en contact avec la vitre. Un regard émeraude s’ancrant sauvagement dans le sien. Il croquait dans la lèvre de la princesse puis se reculait. Le privant de toute sa chaleur et sa présence.
- Termines ton verre.
Il se saisissait de sa veste, l’enfilait, puis buvait les dernières gorgées qui logeaient tristement dans le fond de son verre. Signe qu’ils étaient sur le départ.
Mar 29 Oct - 20:44
Il regrettait déjà sa signature.
C’était toujours ça avec Malik. Il le grisait, puis Jungo le détestait, adorait jouer et être en sa présence et regrettait, systématiquement? Il n’y a pas une fois où il n’avait pas regretté. Un de leur échange. C’était de même ici. Ça s’épanchait dans sa gorge, à l’arrière de sa bouche. Un goût âcre qui lui tira un froncement de nez alors qu’il ne répondait pas au refus du brun. Il irait la squatter quand même s’il en avait envie. Si la hyène voulait jouer au plus con, ce n’était pas lui qui allait perdre. Jungo était un exceptionnel emmerdeur et il n’avait pas honte de se mettre en scène et de faire un scandale. Le garder enfermer ici, c’était risquer que la princesse fasse fuir les dragons et les chevaliers. Et en plus de ça, Jun’ possédait une exceptionnelle résistance à la douleur et à la pression psychique ; sinon ils n’auraient pas à faire, probablement.
Son verre se renversa à moitié sur sa main lorsqu’il se fit retourné et collé à la vitre dans son dos. Pas de quoi provoquer l’excitation, juste un cambrement de reins sous l’emprise du froid. Il le dévisage, neutre quoique légèrement arrogant dans la posture et ne cherche ni contact buccal, ni physique supplémentaire.
La hyène s’éloigne, ordonne et ça le fait tiquer. Il avait été trop gentil avec ses allers-retours à l’hôpital et désormais, il s’en mordait les doigts.
Son poignet bascula, vidant la fin du verre sur le fauteuil à sa gauche alors qu’il dévisageait sans sourciller le dos du brun. Pour parfaire son agacement, le norvégien lâcha la coupe qui roule sur le cuir avant de s’éclater au sol, fendant sa hauteur et délogeant son pied.
- Ne te mets pas trop à l’aise. J’aurais pu te débrancher.
Ou t’empoisonner.
- Dispose de ta chance avec plus de précaution, Al’ahmaq.
Cette robe commençait à l’agacer mais il n’en fit pas part au brun, se dirigeant simplement vers la porte, sans manteau ni veste pour lui tenir chaud.
C’était toujours ça avec Malik. Il le grisait, puis Jungo le détestait, adorait jouer et être en sa présence et regrettait, systématiquement? Il n’y a pas une fois où il n’avait pas regretté. Un de leur échange. C’était de même ici. Ça s’épanchait dans sa gorge, à l’arrière de sa bouche. Un goût âcre qui lui tira un froncement de nez alors qu’il ne répondait pas au refus du brun. Il irait la squatter quand même s’il en avait envie. Si la hyène voulait jouer au plus con, ce n’était pas lui qui allait perdre. Jungo était un exceptionnel emmerdeur et il n’avait pas honte de se mettre en scène et de faire un scandale. Le garder enfermer ici, c’était risquer que la princesse fasse fuir les dragons et les chevaliers. Et en plus de ça, Jun’ possédait une exceptionnelle résistance à la douleur et à la pression psychique ; sinon ils n’auraient pas à faire, probablement.
Son verre se renversa à moitié sur sa main lorsqu’il se fit retourné et collé à la vitre dans son dos. Pas de quoi provoquer l’excitation, juste un cambrement de reins sous l’emprise du froid. Il le dévisage, neutre quoique légèrement arrogant dans la posture et ne cherche ni contact buccal, ni physique supplémentaire.
La hyène s’éloigne, ordonne et ça le fait tiquer. Il avait été trop gentil avec ses allers-retours à l’hôpital et désormais, il s’en mordait les doigts.
Son poignet bascula, vidant la fin du verre sur le fauteuil à sa gauche alors qu’il dévisageait sans sourciller le dos du brun. Pour parfaire son agacement, le norvégien lâcha la coupe qui roule sur le cuir avant de s’éclater au sol, fendant sa hauteur et délogeant son pied.
- Ne te mets pas trop à l’aise. J’aurais pu te débrancher.
Ou t’empoisonner.
- Dispose de ta chance avec plus de précaution, Al’ahmaq.
Cette robe commençait à l’agacer mais il n’en fit pas part au brun, se dirigeant simplement vers la porte, sans manteau ni veste pour lui tenir chaud.
Mar 29 Oct - 21:25
Un caprice. Aurait-il eu affaire à cette personne si elle n’en faisait jamais ? Peu de chance. Le bruit du verre se brisant ne le faisait pas sursauter. La vaisselle avec une vipère, était faite pour être brisée.
- Tu aurais peut-être du.
Mais au lieu de ça, Jungo s’était logé un peu plus profondément entre les griffes acérées du malgache. Acceptant les termes d’un contrat qui pouvait avoir tout de révoltant pour monsieur madame tout le monde.
Sortant dans la pièce avec la princesse, un majordome tendait un long manteau noir à Jungo. Le poids du tissu trahissait une qualité sans pareil. On l’aidait à l’enfiler. Les portes s’ouvraient avant même qu’ils ne les frôlent. Jusqu’à pénétrer l’air froid de la nuit. Il était tard. Mais la fatigue ne semblait pas atteindre le métis. Une voiture s’arrêtait devant eux, le chauffeur sortait. Tendant les clés à Malik.
- Monsieur.
S’en saisissant, il entrait de son côté. La porte se faisait ouvrir par un des majordome à Jungo. L’être s’inclinait en avant, par signe de politesse. À cette heure, il y avait peu de monde dans la rue. Une fois attaché, Malik animait le moteur pour les conduire dans sa maison. Lieu peu connu. Il avait fait en sorte de garder cet endroit à l’abris des journalistes, n’accueillant jamais ces vampires près de son domicile. Il aimait sa tranquillité, mais surtout, avoir un endroit au calme.
La route se faisait rapidement. Où lui, conduisait sans respecter les limitations de vitesse. Rapidement, ils pénétraient la forêt. Les bois se mettaient à les entourer, jusqu’à ce qu’ils pénètrent dans une allée. La maison était bordée de fenêtres et entourée d’arbres. Pas de vis-à-vis. Malik sortait de la voiture et venait ouvrir la porte à Jungo. Le détaillant un instant. Ainsi, éclairé par les rayons de lune. Une fois sorti, il rentrait sans attendre avec sa proie. Le lieu était épuré. Pas de décorations inutiles. Cela donnait même l’impression d’être dans un magazine pour acheter des meubles.
L’homme retirait sa veste et la posait sur le porte manteau. Laissant l’étranger découvrir le lieu.
- Tu aurais peut-être du.
Mais au lieu de ça, Jungo s’était logé un peu plus profondément entre les griffes acérées du malgache. Acceptant les termes d’un contrat qui pouvait avoir tout de révoltant pour monsieur madame tout le monde.
Sortant dans la pièce avec la princesse, un majordome tendait un long manteau noir à Jungo. Le poids du tissu trahissait une qualité sans pareil. On l’aidait à l’enfiler. Les portes s’ouvraient avant même qu’ils ne les frôlent. Jusqu’à pénétrer l’air froid de la nuit. Il était tard. Mais la fatigue ne semblait pas atteindre le métis. Une voiture s’arrêtait devant eux, le chauffeur sortait. Tendant les clés à Malik.
- Monsieur.
S’en saisissant, il entrait de son côté. La porte se faisait ouvrir par un des majordome à Jungo. L’être s’inclinait en avant, par signe de politesse. À cette heure, il y avait peu de monde dans la rue. Une fois attaché, Malik animait le moteur pour les conduire dans sa maison. Lieu peu connu. Il avait fait en sorte de garder cet endroit à l’abris des journalistes, n’accueillant jamais ces vampires près de son domicile. Il aimait sa tranquillité, mais surtout, avoir un endroit au calme.
La route se faisait rapidement. Où lui, conduisait sans respecter les limitations de vitesse. Rapidement, ils pénétraient la forêt. Les bois se mettaient à les entourer, jusqu’à ce qu’ils pénètrent dans une allée. La maison était bordée de fenêtres et entourée d’arbres. Pas de vis-à-vis. Malik sortait de la voiture et venait ouvrir la porte à Jungo. Le détaillant un instant. Ainsi, éclairé par les rayons de lune. Une fois sorti, il rentrait sans attendre avec sa proie. Le lieu était épuré. Pas de décorations inutiles. Cela donnait même l’impression d’être dans un magazine pour acheter des meubles.
L’homme retirait sa veste et la posait sur le porte manteau. Laissant l’étranger découvrir le lieu.
Mar 29 Oct - 21:53
Il fait fit de la remarque, n’accordant aucune attention aux âmes qu’ils croisèrent. Ses mains serrèrent le manteau autour de ses épaules frêles, appréciant la caresse et la lourdeur du tissu qui travaillait activement à le rechauffer. C’était agréable. Il sentait le neuf. Comme tout ce qu’il portait sur lui à présent. Sans rechigner cette fois, il monta dan sla voiture, marqua une surprise interne à l’absence de chauffeur mais ne dit rien. Du coin de l’oeil, il observa le profil de Malik avant de poser son crâne contre la vitre afin d’observer le scintillement des lampadaires. La ville était plongée dans le calme désormais mais Jungo n’aurait pu dire s’il se sentait ou non en sécurité. S’il avait un jour connu un tel sentiment. L’image d’un dos gigantesque assis au bord d’un lit lui vint, de la voix d’un enfant dans la pièce d’à côté et du prénom en quatre syllabes qui avait marqué puis quitté sa vie il y a des années maintenant. Rappelant au norvégien l’importance de vivre de façon totalement indépendante, quelle que soit la douceur et la patience d’autrui. Seul et sur ses gardes, à jamais.
La maison à l’extérieur l’interpella. Même dans la pénombre, il n’avait pas de mal à distinguer des détails qui promettaient du plaisir à ses yeux. La porte se referma derrière eux et la princesse tenta de garder un visage neutre quand un sentiment de gêne se répandit dans ses veines. Crétin.
S’il avait su rougir, probablement qu’il l’aurait fait mais à cet instant, Jungo remerciait les dieux de lui avoir donné une capacité de neutralité physique ultime. La pièce avait besoin d’un peu de personnalité mais respirait le « Malik » à plein nez : un homme qui ne veut laisser d’empreinte nul part pour pouvoir partir au plus vite si le besoin se présenter. Le norvégien n’avait jamais mis les pieds ici et il pouvait dire que rares étaient ceux qui y avaient eu le droit. S’ils n’étaient pas simplement inexistants.
Pour la première fois depuis longtemps, la princesse se sentait mal à l’aise. Gênée d’être dans un lieu inconnu. D’habitude il prenait la place qu’il souhaitait, sachant qu’il ne rêverait pas les pièces de ses clients de ci-tôt. Dans son rôle. Mais à cet instant, il se sentait davantage comme un chat errant qu’on avait ramené à un endroit inattendu. Ce qu’il était, les puces en moins.
Il jeta un regard en coin à Malik qui l’observait à ne point en douter. Surement fier de son effet de surprise. Surement en train de le prendre pour un idiot, ou d’attendre une réaction de gratitude avant de l’informer qu’il pouvait se faire un nid dans les branchages au-dehors. Mais rien ne vint. Le silence s’étala entre eux et Jungo ressentit le désagréable désir d’ouvrir une faille d’intimité. Celles qu’ils n’avaient que très rarement, dans les situations extrêmes. Les étincelles de braise mortes qui voulaient dire « mon monde est mieux avec toi dedans ».
- Tu y as réfléchi longtemps ?
Au risque que tu prenais. A si c’était une bonne idée, ou non. Si ça en valait la peine. Ce contrat, toute cette énergie qu’on perd en étant ensemble parce qu’on n’est que deux plaques tectoniques qui créent constamment des montagnes.
La maison à l’extérieur l’interpella. Même dans la pénombre, il n’avait pas de mal à distinguer des détails qui promettaient du plaisir à ses yeux. La porte se referma derrière eux et la princesse tenta de garder un visage neutre quand un sentiment de gêne se répandit dans ses veines. Crétin.
S’il avait su rougir, probablement qu’il l’aurait fait mais à cet instant, Jungo remerciait les dieux de lui avoir donné une capacité de neutralité physique ultime. La pièce avait besoin d’un peu de personnalité mais respirait le « Malik » à plein nez : un homme qui ne veut laisser d’empreinte nul part pour pouvoir partir au plus vite si le besoin se présenter. Le norvégien n’avait jamais mis les pieds ici et il pouvait dire que rares étaient ceux qui y avaient eu le droit. S’ils n’étaient pas simplement inexistants.
Pour la première fois depuis longtemps, la princesse se sentait mal à l’aise. Gênée d’être dans un lieu inconnu. D’habitude il prenait la place qu’il souhaitait, sachant qu’il ne rêverait pas les pièces de ses clients de ci-tôt. Dans son rôle. Mais à cet instant, il se sentait davantage comme un chat errant qu’on avait ramené à un endroit inattendu. Ce qu’il était, les puces en moins.
Il jeta un regard en coin à Malik qui l’observait à ne point en douter. Surement fier de son effet de surprise. Surement en train de le prendre pour un idiot, ou d’attendre une réaction de gratitude avant de l’informer qu’il pouvait se faire un nid dans les branchages au-dehors. Mais rien ne vint. Le silence s’étala entre eux et Jungo ressentit le désagréable désir d’ouvrir une faille d’intimité. Celles qu’ils n’avaient que très rarement, dans les situations extrêmes. Les étincelles de braise mortes qui voulaient dire « mon monde est mieux avec toi dedans ».
- Tu y as réfléchi longtemps ?
Au risque que tu prenais. A si c’était une bonne idée, ou non. Si ça en valait la peine. Ce contrat, toute cette énergie qu’on perd en étant ensemble parce qu’on n’est que deux plaques tectoniques qui créent constamment des montagnes.
Mar 29 Oct - 22:15
Le regard du malgache se posait sur l’androgyne. L’observant faire quelques pas dans sa demeure, tandis que lui se dirigeait vers le bar imbriqué dans le comptoir. Deux verres quittaient la vitrine, suivis par deux bouteilles bien différentes l’une de l’autre. Autant qu’ils pouvaient l’être tous les deux. Chacune remplie de liquide aux couleurs et textures différentes. Le premier bouchon sautait. La coupe se faisait remplir de bulles frétillantes. Le deuxième se dévissait. Le verre sans pied se voyait remplir de quelques centimètres. Malik poussait lentement le verre vers Jungo. Sans lui faire l’honneur de le glisser entre ses doigts. Il l’avait déjà emmené jusqu’ici, c’était bien.
- Ça changerait quelque chose ?
Ses métacarpes se refermaient sur le verre, tendant le sien vers la princesse pour trinquer. À leur contrat. À être arrivés jusqu’ici en vie. Ils auraient chacun pu de tuer l’un l’autre. Les occasions n’avaient pas été rares.
Il appréciait le spectacle qui se dessinait sous ses iris. Avec un tel éclairage, la robe semblait scintiller délicatement. Autant que les cheveux grisonnants. Le tableau semblait presque irréel, une véritable princesse. Malik pourrait rester le contempler ainsi pendant des heures. L’intensité présente dans son regard semblait capable de transpercer la chaire. Mais pas de compliment. Ça attendait la moindre occasion pour cracher de l’autre côté. De toute façon, Jungo devait se douter que toutes les tenues présentes au moment de l’essayage avaient été choisies par son adversaire. Rien n’était jamais laissé au hasard avec lui. Et donc logiquement, le spectacle devait lui plaire. De longues gorgées amères se répandaient dans son œsophage. Puis, la distance qui les séparait n’existait plus. Le regard cerné de cils sombres se baladaient sur la petite créature. Ses doigts se déposaient sur sa gorge, la serrant lentement. Leurs visages rapprochés par l’initiative du métis.
- Ça changerait quelque chose ?
Ses métacarpes se refermaient sur le verre, tendant le sien vers la princesse pour trinquer. À leur contrat. À être arrivés jusqu’ici en vie. Ils auraient chacun pu de tuer l’un l’autre. Les occasions n’avaient pas été rares.
Il appréciait le spectacle qui se dessinait sous ses iris. Avec un tel éclairage, la robe semblait scintiller délicatement. Autant que les cheveux grisonnants. Le tableau semblait presque irréel, une véritable princesse. Malik pourrait rester le contempler ainsi pendant des heures. L’intensité présente dans son regard semblait capable de transpercer la chaire. Mais pas de compliment. Ça attendait la moindre occasion pour cracher de l’autre côté. De toute façon, Jungo devait se douter que toutes les tenues présentes au moment de l’essayage avaient été choisies par son adversaire. Rien n’était jamais laissé au hasard avec lui. Et donc logiquement, le spectacle devait lui plaire. De longues gorgées amères se répandaient dans son œsophage. Puis, la distance qui les séparait n’existait plus. Le regard cerné de cils sombres se baladaient sur la petite créature. Ses doigts se déposaient sur sa gorge, la serrant lentement. Leurs visages rapprochés par l’initiative du métis.
Mar 29 Oct - 22:26
Non.
Ça ne changerait rien. De toute manière, Jubn' avait déjà sa réponse : il connaissait suffisamment le malgache pour ça. Sa prise se resserrant doucement sur son manteau qu'il n'avait toujours pas déposé comme s'il n'était que de passage, il balaya une deuxième fois la pièce du regard. Comme pour y fixer chaque meuble, chaque lumière.
Le bruit à sa gauche l'informa qu'un nouveau verre l'attendait. Malik buvait beaucoup. Un alcoolisme mondain qu'il n'essayait même pas de cacher. Qui abimait déjà son foi et ses reins à son "jeune" âge.
Le crissement du verre l'appela, lui faisant tourner les Talon en direction de sa cible. Ex-cible, désormais partenaire comme adversaire mais jamais propriétaire.
Il en saisit le pied sans le porter à ses lèvres pourtant ; Pas besoin de goûter ni de s'attarder sur l'étiquette pour deviner quelque chose de cher. À y repenser, Malik avait toujours debouchonné des goulots qu'il savait que la princesse aimait. Toujours des choses délicates.
C'était ce type d'attention, sûrement.
Ce n'était pas de fleurs, des longs poèmes et des promesses de stabilité familiale.
C'était des prises serrées sur sa nuque, une violence utilisée à son encontre mais aussi contre ses ennemis et surtout l'obsession, toujours l'obsession, de connaître ses goûts et ses plaisirs, de lui fournir sans sa demande et de la façonner à l'image qu'il se fait en. Pensant. À. Lui
Toujours.
Un jour il goûterait son whisky, autrement que par la force.
Un jour mais pas ce soir.
Le verre était resté sur le comptoir, dans la tête, sa main n'en avait pas quitté le pied. Alors il ne fut pas renversé lorsque la main brune entoura sa gorge pour le rapprocher fermement.
Le norvégien pouvait sentir toute la tension de n'avoir pas pu se frotter l'un à l'autre depuis des mois mais cacha son souffle court dans une oeillade appuyée. Il n'avait pas envie d'y mettre des mots. Pas anglais du moins.
Ses doigts glisserent sur la mâchoire de Malik pour la saisir par en dessous, délicats et sans aucune pression. Juste assez pour le tirer d'un centimètre et combler le besoin qui s'était installé dans son ventre depuis des lustres déjà.
Ça ne changerait rien. De toute manière, Jubn' avait déjà sa réponse : il connaissait suffisamment le malgache pour ça. Sa prise se resserrant doucement sur son manteau qu'il n'avait toujours pas déposé comme s'il n'était que de passage, il balaya une deuxième fois la pièce du regard. Comme pour y fixer chaque meuble, chaque lumière.
Le bruit à sa gauche l'informa qu'un nouveau verre l'attendait. Malik buvait beaucoup. Un alcoolisme mondain qu'il n'essayait même pas de cacher. Qui abimait déjà son foi et ses reins à son "jeune" âge.
Le crissement du verre l'appela, lui faisant tourner les Talon en direction de sa cible. Ex-cible, désormais partenaire comme adversaire mais jamais propriétaire.
Il en saisit le pied sans le porter à ses lèvres pourtant ; Pas besoin de goûter ni de s'attarder sur l'étiquette pour deviner quelque chose de cher. À y repenser, Malik avait toujours debouchonné des goulots qu'il savait que la princesse aimait. Toujours des choses délicates.
C'était ce type d'attention, sûrement.
Ce n'était pas de fleurs, des longs poèmes et des promesses de stabilité familiale.
C'était des prises serrées sur sa nuque, une violence utilisée à son encontre mais aussi contre ses ennemis et surtout l'obsession, toujours l'obsession, de connaître ses goûts et ses plaisirs, de lui fournir sans sa demande et de la façonner à l'image qu'il se fait en. Pensant. À. Lui
Toujours.
Un jour il goûterait son whisky, autrement que par la force.
Un jour mais pas ce soir.
Le verre était resté sur le comptoir, dans la tête, sa main n'en avait pas quitté le pied. Alors il ne fut pas renversé lorsque la main brune entoura sa gorge pour le rapprocher fermement.
Le norvégien pouvait sentir toute la tension de n'avoir pas pu se frotter l'un à l'autre depuis des mois mais cacha son souffle court dans une oeillade appuyée. Il n'avait pas envie d'y mettre des mots. Pas anglais du moins.
Ses doigts glisserent sur la mâchoire de Malik pour la saisir par en dessous, délicats et sans aucune pression. Juste assez pour le tirer d'un centimètre et combler le besoin qui s'était installé dans son ventre depuis des lustres déjà.
Mar 29 Oct - 22:55
L’air qui résidait entre leurs lèvres se fit avaler soudainement, comme une flamme étouffée. Dès que leurs bouches se trouvaient, Malik resserrait sa main autour de la gorge de sa princesse, l’attirant à lui sans douceur. Déterminé à rapprocher leurs corps jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucune barrière, comme s’il cherchait à s’insinuer dans chaque fibre de son être. Ses crocs se plantaient dans cette chaire tendre, s’enfonçant comme s’il devait marquer son territoire. Si longtemps. Si longtemps qu’il attendait de le posséder. Trop longtemps. Une torture à ce stade, pour l’animal qui avait l’habitude d’avoir tout ce qu’il désirait bien trop facilement. Mais ce défi-là, ce jeu de résistance et de désir, le tenait depuis des mois dans une tension insupportable. Son challenge personnel était entre ses murs. Entre ses doigts.
Le rythme contre ses lèvres était intense. Profond. Brûlant d’une impatience presque rageuse. Pourtant sa respiration ne chancelait pas. Faisant reculer son adversaire, le dos de Jungo finissait par embrasser le mur. Ses doigts, toujours fermement ancrés à sa gorge, glissaient en un mouvement fluide sous ses cuisses, le soulevant sans effort. Les pieds de Jungo quittaient rapidement le sol. Sa langue venait caresser légèrement la chaire meurtrie, avant de chercher sa jumelle entre les lèvres de la vipère. Possessif. Toujours plus.
Ce n’était plus seulement du désir, c’était un besoin ancré en lui. Dans tout son être, la tension montait. L’intimité troublante qui liait leur corps semblait vouloir les faire fondre l’un contre l’autre. Un besoin brûlant. Presque viscéral. Douloureux. Il ne demandait pas l’autorisation. Ses gestes n’étaient pas hésitants.
Le rythme contre ses lèvres était intense. Profond. Brûlant d’une impatience presque rageuse. Pourtant sa respiration ne chancelait pas. Faisant reculer son adversaire, le dos de Jungo finissait par embrasser le mur. Ses doigts, toujours fermement ancrés à sa gorge, glissaient en un mouvement fluide sous ses cuisses, le soulevant sans effort. Les pieds de Jungo quittaient rapidement le sol. Sa langue venait caresser légèrement la chaire meurtrie, avant de chercher sa jumelle entre les lèvres de la vipère. Possessif. Toujours plus.
Ce n’était plus seulement du désir, c’était un besoin ancré en lui. Dans tout son être, la tension montait. L’intimité troublante qui liait leur corps semblait vouloir les faire fondre l’un contre l’autre. Un besoin brûlant. Presque viscéral. Douloureux. Il ne demandait pas l’autorisation. Ses gestes n’étaient pas hésitants.
Mar 29 Oct - 23:15
C’était ça, ça lui revenait à présent.
Ça qui l’empêchait de se jeter à corps perdu dans une étreinte que leurs corps désiraient depuis plusieurs années déjà.
La peur du désintérêt. Qu’après leur choc, la case soit cochée, l’objectif rempli et que l’un comme l’autre, ils reviennent à leur monotonie générale. Habituelle.
Alors quand Malik se fit plus pressant, le norvégien sentit une pointe d’anxiété creuser son ventre et même s’il décida de l’ignorer, sa présence ne disparut pas pour autant. Même avec, à ses côtés, la foudroyante chaleur qui courait sous les doigts du malgache pour prendre d’assaut son entrejambe. Il avait envie de souffler son prénom dans le baiser mais se contenta de renchérir, mordre et agripper, tirer sur ses cheveux, sa chemise, croiser ses jambes derrière ses reins.
L’odeur de désinfectant de l’hôpital lui revient, cette fois où ils avaient débordé d’un désir trop grand pour être contenu, accentué par la faiblesse de la hyène et leur incapacité présente à se foncer dedans comme les deux béliers qu’ils étaient.
Ses doigts goutent à la chaleur de sa peau dans une caresse légère qu’il transforme en griffure violente. S’il peut tâcher le col de sa chemise d’hémoglobine, il ne s’en priverait pas. L’aimable hôtellier cachait son appréciation des marques qu’il lui laissait autant qu’il cachait ses émotions mais la princesse n’était pas dupe. N’était jamais dupe. Ni pour le contrat, ni pour la maison, ni pour la violence, ni pour la protection.
Ses mains défont la chemise, laissent des sillons sur son torse alors qu’il avale son souffle.
- Ici ?
Ça qui l’empêchait de se jeter à corps perdu dans une étreinte que leurs corps désiraient depuis plusieurs années déjà.
La peur du désintérêt. Qu’après leur choc, la case soit cochée, l’objectif rempli et que l’un comme l’autre, ils reviennent à leur monotonie générale. Habituelle.
Alors quand Malik se fit plus pressant, le norvégien sentit une pointe d’anxiété creuser son ventre et même s’il décida de l’ignorer, sa présence ne disparut pas pour autant. Même avec, à ses côtés, la foudroyante chaleur qui courait sous les doigts du malgache pour prendre d’assaut son entrejambe. Il avait envie de souffler son prénom dans le baiser mais se contenta de renchérir, mordre et agripper, tirer sur ses cheveux, sa chemise, croiser ses jambes derrière ses reins.
L’odeur de désinfectant de l’hôpital lui revient, cette fois où ils avaient débordé d’un désir trop grand pour être contenu, accentué par la faiblesse de la hyène et leur incapacité présente à se foncer dedans comme les deux béliers qu’ils étaient.
Ses doigts goutent à la chaleur de sa peau dans une caresse légère qu’il transforme en griffure violente. S’il peut tâcher le col de sa chemise d’hémoglobine, il ne s’en priverait pas. L’aimable hôtellier cachait son appréciation des marques qu’il lui laissait autant qu’il cachait ses émotions mais la princesse n’était pas dupe. N’était jamais dupe. Ni pour le contrat, ni pour la maison, ni pour la violence, ni pour la protection.
Ses mains défont la chemise, laissent des sillons sur son torse alors qu’il avale son souffle.
- Ici ?
Mar 29 Oct - 23:43
Depuis l’hôpital, cette créature l’obsédait. Non. Depuis bien plus longtemps. Cette obsession malsaine, qui tanguait entre fascination et dégoût. Haine et passion dévorante. Mais au delà de ça, impossible de détourner le regard quand il se retrouvait face à lui. Énervante petite pute. Horrible peste.
Les baisers commençaient à avoir un goût métallique. Ce qui ne décourageait pas l’algérien, bien au contraire. Il laissait des arcs de cercle partout où il pouvait. Que personne n’ose approcher sa princesse. Son regard se plantait dans celui de la prostituée en entendant sa voix. Le maintenant toujours aussi fermement entre ses doigts.
- Ici.
Qu’importe les regards curieux de promeneurs nocturnes, ils n’existaient pas. Personne ne se perdrait dans le coin. D’un geste habile, le malgache attrapait une capote présente dans sa poche. L’aluminium coincé entre les dents, il déchirait le petit sachet sans attendre. Le préservatif trouvait une place sur son sexe déjà dressé. La créature avait beau avoir très peu, voire aucune, empathie, il n’aimait pas casser un jouet trop vite. C’est pourquoi le latex avait l’avantage d’être plus lubrifié que les autres. Petit souvenir de leur première expérience.
Le regard ancré dans les billes aqueuses du cadet, Malik le pénétrait d’un coup de rein sec et profond. S’insérant de toute sa longueur entre les chaires étroites de son amant. Il voulait l’entendre hurler. De plaisir. De douleur. Pleurer. Griffer. Mais surtout, craquer et souffler son prénom. Les mouvements de hanches du métis ne se faisaient attendre. Intense et profond. Ses doigts se plantaient plus fort, remontant pour se saisir de ses fesses. La gorge de Jungo se faisait mordre, sucer et lécher. Ce besoin bestial de toucher.
Les baisers commençaient à avoir un goût métallique. Ce qui ne décourageait pas l’algérien, bien au contraire. Il laissait des arcs de cercle partout où il pouvait. Que personne n’ose approcher sa princesse. Son regard se plantait dans celui de la prostituée en entendant sa voix. Le maintenant toujours aussi fermement entre ses doigts.
- Ici.
Qu’importe les regards curieux de promeneurs nocturnes, ils n’existaient pas. Personne ne se perdrait dans le coin. D’un geste habile, le malgache attrapait une capote présente dans sa poche. L’aluminium coincé entre les dents, il déchirait le petit sachet sans attendre. Le préservatif trouvait une place sur son sexe déjà dressé. La créature avait beau avoir très peu, voire aucune, empathie, il n’aimait pas casser un jouet trop vite. C’est pourquoi le latex avait l’avantage d’être plus lubrifié que les autres. Petit souvenir de leur première expérience.
Le regard ancré dans les billes aqueuses du cadet, Malik le pénétrait d’un coup de rein sec et profond. S’insérant de toute sa longueur entre les chaires étroites de son amant. Il voulait l’entendre hurler. De plaisir. De douleur. Pleurer. Griffer. Mais surtout, craquer et souffler son prénom. Les mouvements de hanches du métis ne se faisaient attendre. Intense et profond. Ses doigts se plantaient plus fort, remontant pour se saisir de ses fesses. La gorge de Jungo se faisait mordre, sucer et lécher. Ce besoin bestial de toucher.
Mer 30 Oct - 19:38
Ici.
Maintenant, ok.
Le norvégien ne réplique pas, parce qu’il ne peut pas ou qu’il n’en n’a pas envie, rien n’est moins sûr. Il sent à peine ses lèvres se déchirer, ses reins se fendre sous les assauts du plus grand, quand lui-même n’essaye de se concentrer uniquement que sur le moyen de lui faire mal. De griffes et de crocs, Jungo se sent rapidement limité, essoufflé et en douleur vers le bas de son corps. Lubrifié ou pas, habitué ou pas, il sentait poindre les bleus et se mordait lui-même pour éviter de laisser paraître sa douleur. Consenti ou non, s’asseoir serait difficile pendant quelques jours.
Les ravages sur son corps et celui de Malik continuent jusqu’à leur essoufflement rapide. La hâte n’est pas synonyme d’endurance, ni ici, ni jamais et il ne faut que quelques contacts sur son membre pour que le grisé vienne dans un long gémissement erratique.
Le front posé sur l’épaule à la chair éclatée du malgache, l’ex-pute tente de reprendre son souffle, les cuisses et les jambes aussi tremblantes qu’une feuille d’aluminium en plein courant d’air. Ca devait toujours en arriver là. Il allait falloir penser à investir dans une pharmacie plus complète et surtout, constamment pleine de bandages et désinfectant en tout genre. D’une main lente, il attrapa en le trainant davantage qu’en le portant, le verre resté sur le comptoir, avant de l’amener difficilement à sa bouche pour en boire une gorgée. Qu’importe le goût ou l’absence d’effet désaltérant, c’était davantage afin de se redonner consistance qu’autre chose.
- Tu t’es plutôt bien remis de tes blessures.
Maintenant, ok.
Le norvégien ne réplique pas, parce qu’il ne peut pas ou qu’il n’en n’a pas envie, rien n’est moins sûr. Il sent à peine ses lèvres se déchirer, ses reins se fendre sous les assauts du plus grand, quand lui-même n’essaye de se concentrer uniquement que sur le moyen de lui faire mal. De griffes et de crocs, Jungo se sent rapidement limité, essoufflé et en douleur vers le bas de son corps. Lubrifié ou pas, habitué ou pas, il sentait poindre les bleus et se mordait lui-même pour éviter de laisser paraître sa douleur. Consenti ou non, s’asseoir serait difficile pendant quelques jours.
Les ravages sur son corps et celui de Malik continuent jusqu’à leur essoufflement rapide. La hâte n’est pas synonyme d’endurance, ni ici, ni jamais et il ne faut que quelques contacts sur son membre pour que le grisé vienne dans un long gémissement erratique.
Le front posé sur l’épaule à la chair éclatée du malgache, l’ex-pute tente de reprendre son souffle, les cuisses et les jambes aussi tremblantes qu’une feuille d’aluminium en plein courant d’air. Ca devait toujours en arriver là. Il allait falloir penser à investir dans une pharmacie plus complète et surtout, constamment pleine de bandages et désinfectant en tout genre. D’une main lente, il attrapa en le trainant davantage qu’en le portant, le verre resté sur le comptoir, avant de l’amener difficilement à sa bouche pour en boire une gorgée. Qu’importe le goût ou l’absence d’effet désaltérant, c’était davantage afin de se redonner consistance qu’autre chose.
- Tu t’es plutôt bien remis de tes blessures.
Mer 30 Oct - 23:57
Le moment était d’une intensité sans pareil. Des mois de frustration étaient à rattraper. La puissance de l’homme ne faiblissait pas. Mes ses barrières corporelles, elles, étaient fragiles. Tellement pris dans ce moment charnel qu’il ne cherchait pas à réfléchir. La performance n’avait pas d’importance. Elle n’en avait jamais. C’était toujours son plaisir en premier lieu. Le reste n’avait que peu d’importance. Créature égoïste qu’il était.
Un flash blanc passait devant ses paupières closes. Un orgasme. Il le prenait plus profondément pour se laisser aller dans la prison de plastic. Des respirations erratiques. Puis un apaisement plus global. Le coton s’installait dans ses tempes alors que ses mains restaient fermement accrochées à son amant. Depuis le temps qu’il attendait ça. La voix mesquine parvenait jusqu’à ses oreilles.
- A ton tour de t’en remettre.
Parce qu’il savait. Il se retirait des chaires qui s’étaient faites parfaitement à ses dimensions. Retirait le latex et le jetait dans une poubelle adjacente. Son regard déviait sur le visage aux lèvres gonflées par les morsures. Délicieux spectacle de luxure. Finalement, l’animal soulevait un peu plus sa proie pour l’emmener jusqu’à la salle de bain. Une pharmacie renfermait de nombreux trésors capables d’apaiser les souffrances du cadet. Il le déposait sur le sol de la salle de bain. Laissant glisser ses iris sur le tissu froisser. Le créateur de la robe pleurerait de voir l’état dans lequel le elle avait terminé. Souillée. Bafouée. Pas besoin de dire à la prostituée de faire comme chez elle, elle le ferait.
Se tournant, Malik partait récupérer son verre. Le remplissant une nouvelle fois pour l’amputer de gorgées bien méritées. Il observait le bois par la fenêtre. Pensif. Jamais il n’aurait parié sur une telle tournure. Ses pensées glissaient vers un souvenir. Créature gracile aux mots doux. Puis une trahison. Il inspirait. Buvait. Écoutait le bruit de l’eau.
Un flash blanc passait devant ses paupières closes. Un orgasme. Il le prenait plus profondément pour se laisser aller dans la prison de plastic. Des respirations erratiques. Puis un apaisement plus global. Le coton s’installait dans ses tempes alors que ses mains restaient fermement accrochées à son amant. Depuis le temps qu’il attendait ça. La voix mesquine parvenait jusqu’à ses oreilles.
- A ton tour de t’en remettre.
Parce qu’il savait. Il se retirait des chaires qui s’étaient faites parfaitement à ses dimensions. Retirait le latex et le jetait dans une poubelle adjacente. Son regard déviait sur le visage aux lèvres gonflées par les morsures. Délicieux spectacle de luxure. Finalement, l’animal soulevait un peu plus sa proie pour l’emmener jusqu’à la salle de bain. Une pharmacie renfermait de nombreux trésors capables d’apaiser les souffrances du cadet. Il le déposait sur le sol de la salle de bain. Laissant glisser ses iris sur le tissu froisser. Le créateur de la robe pleurerait de voir l’état dans lequel le elle avait terminé. Souillée. Bafouée. Pas besoin de dire à la prostituée de faire comme chez elle, elle le ferait.
Se tournant, Malik partait récupérer son verre. Le remplissant une nouvelle fois pour l’amputer de gorgées bien méritées. Il observait le bois par la fenêtre. Pensif. Jamais il n’aurait parié sur une telle tournure. Ses pensées glissaient vers un souvenir. Créature gracile aux mots doux. Puis une trahison. Il inspirait. Buvait. Écoutait le bruit de l’eau.
en bref
Page 1 sur 2 • 1, 2