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LIFELAM...Quel nom étrange pour une ville occidentale ! Nous sommes nous trompés d'endroit ? Mon GPS a-t-il un problème ? Détrompez-vous, vous êtes exactement là où vous souhaitez être... Gare où vous mettez les pieds et avec qui vous vous liez d'amitié. Votre existence sur cette île pourrait être lumineuse et heureuse comme beaucoup plus sombre et dramatique..."
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Henry Preston
Ven 30 Sep - 20:24
Amaury Laroche


En fin de soirée, Henry était foutu. Non pas par fatigue, il aurait pu rester jusqu’à la clôture mais il avait perdu un verre de contact. Il a toujours détesté en porter puisqu’ils assèchent trop sa cornée. Néanmoins c’était la première fois que l'un disparaissait au sol, ne pouvant le retrouver au grand nombre de personnes qui se trouvait proche de lui. Dû à son hypermétropie sévère, il était d’autant plus impossible de voir un petit objet transparent. Il s’excusait auprès de son interlocuteur pour quitter l’établissement en fermant un œil, au moins c’était plus subtile derrière un masque. Ce fut un défi pour traverser toute la pièce sans tomber ou foncer dans qui que ce soit. Dommage, au moins il a fait quelques connaissances le temps d’un soir. Bonnes ou mauvaises, il en jugera au cours de la semaine, puisque les premières impressions sont parfois trompeuses.

Le psychiatre prend une longue bouffée d’air frais, regardant le haut des escaliers avec une certaine peur. Mettre le pied au bon endroit, puisque sa vue est sensiblement différente avec un œil en moins. Il arrive à agripper la rampe sans problème pour descendre sans ressembler à un clochard. N'importe qui pourrait le voir sauf que dans les faits, peu savent encore son identité. Il n’est pas mystérieux, seulement avec autant de gens, il n’a pu discuter avec tout le monde. N'étant pas arrivé en début d’événement, il n’a pu s’imprégner des lieux extérieurs avec la noirceur qui commençait, puis maintenant il n’y a que les lampadaires. Il se souvient que sa voiture est garée loin de l’entrée, il devra sortir sa clé pour entendre l’alarme. Toutes des voitures de luxe, ça ne pourrait étonner personne qu’il y ait la même Porsche que lui dans ce stationnement. Il grogne et prend la passerelle pour piétons, se perdant dans ses pensées. Il aurait bien aimé une danse digne d’un bal masqué de l’époque Renaissance, une prochaine fois peut-être. Et c’est là qu’il perd le contrôle en bousculant quelqu’un de son épaule. Relevant la tête immédiatement, Henry saisit les biceps avec un peu de force pour ce pas le faire tomber.

-Merde! Je suis vraiment désolé je croyais que vous étiez plus loin, je n’ai pas récupéré mes lunettes encore ma vue est floue...

Il se surprend lui-même à jurer, puis relâche l’homme de sa prise.

-Ça va? Je ne vous ai pas fait mal?
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Amaury Laroche
Mer 7 Déc - 23:48
Comment il était arrivé ? C’était une bonne question, il n’était même pas sûr de pouvoir retrouver l’histoire complète tant les choses s’étaient passées rapidement et dans un sens qu’il n’avait pas du tout envisagé. Ce n’était pas quelque chose qui aurait pu arriver en temps normal s’il avait été en pleine possession de ses moyens.

Depuis un moment maintenant, il avait quasiment cessé de sortir à cause de ses problèmes de vues. Allez savoir pourquoi mais il refusait l’assistance d’un chien d’aveugle ou d’une personne et il ne comptait pas se déplacer avec une canne blanche… Non clairement il n’en était pas encore au point d’accepter quelque chose comme ça. Il se faisait livrer ses courses, payait des gens pour sortir ses chiens ce genre de choses. Mais il continuait de sortir la nuit, promener ses chers canidés principalement, parce qu’il aimait passer du temps avec eux. Mais aussi par ce que la nuit, il y avait beaucoup moins de monde, beaucoup de sons pour le perturber et il arrivait à se déplacer à peu près correctement et sans trop de risque. Alors il sortait souvent plusieurs heures, de toute façon ce n’était pas comme s’il avait une activité pour le fatiguer la journée, et il profitait de ce calme qui lui donnait un peu l’illusion que rien n’avait changé. 

Il n’avait pris qu’un seul de ses chiens avec lui cette nuit, gérer le groupe était beaucoup plus difficile avec son absence de vue malgré la nuit et il préférait y aller doucement pour ne pas risquer qu’un accident arrive. Sauf qu’on a beau prendre toutes les précautions du monde… Rien à faire, il arrive forcément un moment ou quelque chose se passe mal malgré tout. Alors qu’il longeait l’académie, il avait appris à se repérer dans ses déplacements depuis, il avait sentis Eros, son grand chien loup, se tendre sur sa laisse. Un léger sifflement pour le ramener vers lui comme toujours et il chercha à s’éloigner quand soudain le chien du faire un bond en avant, arrachant littéralement sa laisse des mains du véto avant que les bruits de cavalcades n’indique à ce dernier que le chien était partit en courant vers l’intérieur de l’académie, sans doute à la poursuite de quelque chose que le blond espérait ne pas être un humain. Le chien était méfiant envers l’humain, mais il n’avait plus été agressif depuis que l’homme l’avait récupéré.

- Fuck !

Il partit aussitôt à la poursuite de l’animal, enfin plutôt essaya parce dès qu’il se retrouva hors de son itinéraire habituel, son handicap devenait beaucoup plus problématique, il ne savait plus où il pouvait aller ni quoi faire.

- Eros !

Il essayait d’appeler son chien, sifflant un coup pour le ramener à lui. Normalement obéissant, le chien avait dû être perturbé par quelque chose pour en arriver là. Il retient un soupire, serrant les dents en espérant que personne ne le voit, hésitant à s’enfoncer plus avant, il n’était pas censé être là. Et finalement, alors qu’il s’apprêtait à appeler de nouveau l’animal fugueur, il se fit percuter par quelque chose, ou plutôt quelqu’un à en juger par la poigne qui attrapa aussitôt son bras, l’empêchant de s’étaler lamentablement au sol, ainsi que de la voix qui suivit. S’il n’était pas aussi tendu de croiser quelqu’un, même quelqu’un qu’il ne connaissait à l’évidence pas, il aurait presque pu s’amuser de la situation de deux personnes ayant du mal à voir où elles mettaient les pieds se rentrant dedans

- Non ça va…j’ai rien. Mais vous n’auriez pas vu passer un chien ? Enfin…

C’était idiot comme question, si l’autre avait du mal à voir c’est un peu comme si on lui demandait à lui comment était le clair de lune. Il se traite intérieurement de crétin.

- Je veux dire plutôt entendu ? Mon chien est partit en courant derrière quelque chose et je ne sais pas où il est…

Et vu la façon dont le regard du blond errait légèrement sans jamais parvenir à regarder parfaitement son interlocuteur il était évident que quelque chose n’allait pas. Il n’avait plus qu’à espérer que l’homme ait entendu quelque chose ou que cet idiot de chien se ramène enfin sinon la suite allait être compliquée…


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Mar 13 Déc - 17:49
Amaury Laroche


Décidément, la personne qui avait croisée son chemin ne faisait pas partie de la fête. Pourquoi sortir à une heure aussi tardive? Une question n’attend jamais l’autre dans la tête du psychiatre, sauf que sa raison première est la culpabilité d’avoir blessé l’homme qui se tient devant son regard inquiet. Il jauge l’étendue des dégâts qui sont minimes, ce n’était qu’un accrochage qui certes, aurait pu être évité. Henry croyait à une blague mais à bien y penser, il avait entendu un aboiement sans y porter attention lorsqu’il réfléchissait à cette soirée qui pour lui, vient de commencer. Avec la fête qui bat son plein, les gosses pourraient en profiter, sortir en douce pour certaines raisons. Il n’y avait rien de surprenant. Ayant repris son calme à écouter sagement la fin de son histoire qui semble des plus banales, quelque chose cloche. Il est aussi agité qu’au début. Ses sourcils se froncent et son index se rend machinalement vers son arête pour reculer ses lunettes qui ne sont plus là depuis des heures. Résultat, il ne fait qu’enfoncer son masque sur son visage, ce qui lui arrache une grimace. Idiot. Il perçoit tout de même que depuis leur rencontre, il n’a pas pu observer le regard de son vis-à-vis.

Malgré son seul œil fonctionnel à cent pour cent, il prend la lumière de son téléphone afin de la passer devant le visage de l’inconnu. Sa première réaction stupide est de se rendre compte qu’il est plutôt mignon, qui cache la rougeur de ses joues derrière le masque qui d’ailleurs, ne sert plus à rien. Peut-être est-il timide ou angoissé, mis à part une chose qui ne trompe pas le psychiatre. Il est aveugle de deux façons. Ça pourrait déjouer les gens normaux, ceux qui n’ont pas fait cinq ans de médecine pour voir que sa pupille n’a pas réagi à la lumière. Il n’allait pas mettre sa blouse blanche de docteur non plus, ce n’est pas l’endroit ni le moment, même si les questions se fracassent dans son crâne. L'évidence est qu’il a un faux œil, mais qu’est-il arrivé à l’autre pour qu’il soit complètement aveugle? Un glaucome, il est trop jeune pour perdre la vue ainsi. On se réveille Henry, ce n’est pas le sujet. Toutes ses pensées en un court laps de temps, il n’hésite pas à vouloir l’aider et utilise un ton qui se veut rassurant.

-Je n’ai pas vu de boule de poils en sortant de l’académie mais j’ai bien entendu un jappement, plutôt d’un gros chien vers la forêt. Il n’a pas dû aller loin, le temps de vous percuter. Possiblement trois ou quatre minutes se sont écoulées. Je vais retirer ce masque pour mieux voir les horizons, j’ai la lampe-torche de mon téléphone déjà sortie. Alors un œil fonctionnel sur quatre c’est mieux que de le chercher seul. Prenez ma main, on ne pourra pas se perdre ainsi.

Laissant l’objet attaché sur le dessus de sa tête, il ferme sa paupière pour une vision optimale de son verre de contact. Avec cette noirceur, la non connaissance des lieux, il garde espoir de retrouver son canidé, qui a sans doute couru après un lièvre. Il pourrait même se pointer devant eux avec ladite bête sous ses crocs va savoir. Sa main se glisse dans la sienne doucement, le temps est compté pour une mission ardue et récupérer ses lunettes dans la voiture prendrait une éternité.

-Il était en fonction lorsqu’il est parti? Si non, c’était peut-être un lièvre qui retournait dans son terrier. Il répond à quel nom? Quelle est sa race, que je cherche la bonne grandeur?
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Amaury Laroche
Jeu 26 Jan - 22:53
Il n’avait aucune idée de ce que faisait cette autre personne dans l’académie à une heure pareille même si ce n’était pas vraiment sa préoccupation première. Encore que il entendait vaguement au loin des reliefs d’une musique comme s’il y avait une soirée et si c’était le cas peut être que cet homme y était…Enfin ce n’était pas comme s’il avait l’opportunité de s’en soucier pour le moment, il voulait avant tout retrouver son chien et s’en aller d’ici au plus vite avant de croiser d’autres personnes. Il voulait retrouver un terrain connu, du calme histoire de se sentir capable de quelque chose. Là pour le moment il était totalement dépendant, incapable de faire un pas sans manquer de tomber c’était très difficile pour lui et il se sentait un peu plus mal à chaque instant qui passait.
 
Et s’il ne voit quasiment plus, il a encore une notion de la lumière et il voit bien un flash lumineux, enfin ce qu’il devine en être un, passer sans pouvoir vraiment y réagir ce n’est pas comme si cela lui passerait clair ou puissant. Il grimace à la simple idée qu’il puisse s’être rendu compte de quelque chose mais ce n’était pas le moment de faire la fine bouche il voulait avant tout savoir si l’homme avait une quelconque piste concernant cet idiot de chien avant de partir le chercher pour pouvoir fuir les lieux rapidement. En temps normal nul doute qu’il aurait été plus dans l’idée de converser ou quoi mais son handicap l’avait beaucoup fait se refermer et il préférait limiter les interactions, lui qui n’était plus capable de rien seul. Il se mord la lèvre en entendant qu’il l’a seulement entendu, il savait l’endroit très grand et si le chien ne voulait pas revenir il ne savait pas comment il allait le retrouver dans un tel espace sans tomber au moins 30 fois. Concentré sur la perspective peu réjouissante de la suite, il manque un peu la reprise des paroles de l’inconnu avant de relever un visage surpris vers lui, enfin à peu près vers lui de ce qu’il pouvait entendre.

- C’est gentil à vous mais vous n’êtes pas obligé je peux continuer à le chercher seul…

Comment il n’en avait aucune idée mais il n’aimait pas se sentir dépendant de quelqu’un. Malgré tout l’homme lui saisit la main et il se laisse faire même s’il est tendu à la simple idée, encore plus à ses paroles.

- Ce n’est pas un chien d’assistance… Et je ne sais pas après quoi il est partit ce n’est pas son genre…

Il retient un soupire, espérant que l’animal n’avait pas fait de bêtises pendant son échappée.

- Il s’appelle Eros. C’est un gros chien loup, et il a tendance à se méfier des gens qu’il ne connait pas…

Pour ne rien arranger, bien évidemment. Gardant sa main dans celle de l’inconnu, il avance lentement avec lui vers…Il n’en savait rien en fait, l’homme aurait pu l’emmener à peu près n’importe où il n’aurait pas pu le savoir il devait se fier entièrement à lui.

- Eros !

De temps en temps il appelle l’animal pour essayer de le faire revenir sans grand succès jusqu’à ce qu’un aboiement se fasse entendre dans un buisson non loin d’eux. Et il entend finalement quelque chose de gros se frayer un chemin au milieu des feuilles pour venir à côté de lui avec un nouveau jappement, haletant contre sa main en s’y frottant.

- Espèce d’idiot qu’est-ce-que t’as fichu ?!

Il grogne suite à cet épisode mais gardant quand même sa main enfouie dans les poils de son animal, rassuré de l’avoir retrouvé. C’est qu’il s’était inquiété pour lui et qu’il était quand même soulagé de l’avoir retrouvé sain et sauf… Enfin cela, il le trouvait bien calme en présence d’un inconnu, normalement il serait resté à distance.
 
- Merci de m’avoir aidé à le chercher…Est-ce-que je pourrais encore abuser et vous demander juste de jeter un œil avec la lumière de loin pour voir s’il va bien ?
 
Le chien ne se laisserait sans doute pas manipuler par un parfait étranger et lui ne pouvait pas vraiment regarder pour s’assurer qu’il n’avait rien mais là il pourrait avoir une idée de s’il se passait quelque chose ou non.


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Lun 30 Jan - 20:20
Amaury Laroche


Henry ressent très bien son stress, mais il reste calme et cherche la bonne solution pour le rassurer. C'est compréhensible, son chien s’est sauvé et aveugle, il s’est perdu sans vouloir se l’admettre. Ça lui prendrait des heures trouver son canidé, en plus des embuches qui pourraient se joindre à une randonnée improvisée dans une forêt. Il est catégorique, c’est trop dangereux et malgré qu’ils ne se connaissent pas, ce serait stupide de ne pas accepter son aide. Constatant le manque de canne blanche et rouge, même rétractée, il va probablement avoir affaire à un homme têtu. C'est dans sa nature d’observer et aussi de peser ses mots, qui sont parfois tranchants. Sa paume est déjà posée sous la sienne, trop tard le choix est fait. Il pourrait l’insulter de ne pas faire attention, que c’est imprudent marcher en pleine nuit, en étant aveugle il faut de l’assistance à temps plein; il n’en fait rien. Face à un inconnu apeuré, il demeure poli.  

-Je vais me faire un sang d’encre si vous ne rentrez pas chez vous avec votre chien, en sécurité. Je m’appelle Henry Preston, ça fait déjà quelques mois que je suis à Lifelam. C’était la soirée bal masqué à l’université, de là ma présence.

Il serre légèrement sa main en signe de reconnaissance, de ne pas penser qu’il est un psychopathe qui l’amène en balade pour le tuer dans les bois. Il n’ira jamais le mentionner mais travaillant jadis dans une prison, il en a vu ainsi qu’entendu des histoires réelles à ne pas dormir la nuit. Touchant d’une main son téléphone, Henry démarre le chronomètre tout en écoutant sagement son interlocuteur. Son côté contrôlant veut seulement ne pas se perdre en revenant, il insistera aussi de les ramener en voiture puisqu’elle est toute près. Pourquoi le chien ne revient pas, ils verront lorsqu’il sera devant eux. Peut-être que sa laisse est prise sous une branche d’arbre, qu’il est blessé et ne peut plus marcher. Évidemment il préfère la première option, sauf que la seconde reste envisageable. D'ailleurs un loup est un gros animal, il espère ne pas avoir à le transporter dans ses bras si une patte est non fonctionnelle. Son poids doit sans doute être équivalant au sien, si ce n’est pas plus. Le psychiatre retient un rire au nom du chien mais la blague sort plus vite que sa pensée.  

-Pitié dites-moi que c’est en lien avec la divinité de l’Amour grecque et non la théorie de Freud? Désolé c’est une vanne nulle entre psychiatres n’y portez pas attention. Voilà ce qu’on va faire, on doit entrer dans la forêt alors ne lâchez pas ma main. Il y a un sentier juste devant avec une trace fraîche de chien. Ils ne sont pas admis à l’université, de ce que je sache. Donc, lorsqu’on le retrouvera, je le laisserai proche de vous, sans m’approcher. On verra sa réaction face à moi, je n’ai pas peur des chiens même si je me doute qu’il doit être très haut sur pattes.

C'est plus sécurisant de savoir où il met les pieds après tout. Il pourrait prendre son bras au complet, ça ne le gênerait point sauf qu’on ne va pas trop s’aventurer sur ce sujet. Henry ne voudrait pas chercher une boule de poils et un humain ce serait le comble. Il crie son nom un peu moins souvent que son propriétaire, au cas où Eros aurait peur d’un étranger qui s’incruste. Sa tête se retourne directement lors du jappement, la lumière au sol pour ne pas l’avoir dans les yeux. Ce n’est pas un mensonge, on jurerait la grosseur d’un loup avec certaines particularités, des traits de chien. Un sourire se dessine sur son visage, cette belle complicité. Perdu dans ses pensées, on le ramène à l’ordre.  

-Pas de problème, ça me fait plaisir. Encore plus plaisant que la soirée en elle-même.

Idiot, il aurait pu y penser avant de voir si le chien est en santé. Henry déplace sa main pour coller sa paume contre la sienne, entrelaçant leurs doigts d’un geste douteux entre inconnus, mais cette fois qui paraît naturel. D'une tranquillité exemplaire, il dépose un genou au sol sans se soucier de son pantalon, qui doit déjà être sale à l’heure qu’il est. Parlant tout d’abord à Eros avec une voix enfantine, il décrit ensuite la situation.  

-Alors Eros, j’espère que la chasse était bonne pour filer une frousse à papa! Montre-moi ce beau grand loup que je t’ausculte. Compte-rendu, il y a une bonne quinzaine de chardons pris dans le poil. Pas de salive accumulée, donc pas de morsure de rage. Ah, un peu de sang sur sa patte avant gauche, ça coagule déjà, il faudrait quand même nettoyer la plaie qui semble bénigne. Je ne crois pas qu’il ait besoin de points de suture, sinon je peux toujours lui faire. Plus de peur que de mal comme on dit.

En se relevant doucement, il tourne sa main pour ne pas casser de poignet et se tourne vers eux.  

-Ma voiture est dans le stationnement de l’académie. C’est un VUS je peux mettre Eros dans ma valise sans souci et j’ai une trousse de secours chez moi, au centre-ville. Un peigne pourrait fonctionner pour lui retirer les chardons et j’irai vous porter ensuite. Ce n’est pas très négociable, à moins d’avoir une autre idée.  

Le compteur arrête après huit minutes, ils ne sont pas allés loin dans la forêt. Henry sait qu’il va hésiter, pareil à donner un bonbon à un gosse pour qu’il monte dans sa voiture de kidnappeur mais tout part de bonnes intentions. N'étant pas habillé pour une sortie en plein air, il tousse brièvement à l’intérieur de son coude, attendant sa réponse.  
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Amaury Laroche
Mar 7 Fév - 0:07
Lui qui voulait profiter d’une soirée calme et d’une normalité presque retrouvée avec cette promenade le voilà servi. Il ne savait pas où était son chien et en plus il s’était perdu dans l’académie car si au départ il savait à peu près revenir sur ses pas, depuis la collision avec l’inconnu il avait complètement perdu ses repères et serait sans doute encore là demain à la reprise des cours si on ne l’aidait pas à retrouver la sortie. Mais le plus urgent était de retrouver le responsable de ce bazar, d’abord parce que le véto était inquiet pour lui mais aussi parce qu’il avait peur que le chien ne s’attire des ennuis lui qui était si peu familier avec l’humain. Donc même si c’était très dur pour lui de l’accepter, l’aide de l’homme à ses côtés était plus que bienvenue. Alors il se laisse guider même si le remerciement reste encore difficile dans ce cas.

- Enchanté…Je m’appelle Amaury Laroche

Il ne détaille pas plus au contraire de Henry, sans doute trop stresser de réussir à retrouver son chien pour vraiment s’engager dans une conversation, il verrait quand ils auraient trouvés le canidé…En espérant qu’ils y arrivent ce soir. Sa réponse au nom de l’animal le fait tiquer.

- Vous êtes psy ? Et son nom vient de la mythologie grecque j’avoue ne pas connaître cette théorie… D’accord. Normalement il ne vous fera rien si je suis là mais évitez les gestes brusques

Le passé de son animal l’avait marqué et si ses réactions n’avaient plus rien à voir avec ce que c’était avant il préférait prévenir ce n’était pas le moment qu’un accident est lieu ou que le chien reparte en courant devant un inconnu trop pressant. Il garde contact avec sa main sans trop forcer, juste pour avoir une direction générale, sentant le sol de la forêt sous ses pieds. Parfois il trébuche un peu sur le sol inégal mais il se rattrape assez aisément, habitué à ses pertes d’équilibre imprévues. Et après plusieurs longues minutes de cette marche nocturne, enfin il retrouve le canidé qui ressemble plus à un chien, arrivant à sa taille sans effort, le laissant se couler contre lui, la main dans ses poils, peu décidé à le lâcher. Il fait glisser sa main jusqu’à son cou pour récupérer la laisse avant de tourner sa tête vers ce qu’il estimait être la direction de son accompagnateur de ce qu’il entendait. A son comportement il savait que le canidé n’était pas sérieusement blessé mais il ne voulait passer à côté de rien ce serait un comble pour un vétérinaire.

Il sent l’autre homme se baisser sans doute pour se mettre plus à hauteur du chien, sans vraiment remarquer ce changement de position de leurs mains qui l’aurait pourtant perturbé autrement mais là il est concentré sur son animal, qu’il sent tourner la tête vers lui pour observer l’homme qui lui parlait.

- Il n’aime pas trop les sons aigus, vous pouvez lui parler normalement…

Il parle doucement, caressant les oreilles de son chien loup. Si la plupart des animaux préférait les sons comme ceux que le psychiatre avait choisis, ce n’était que moyennement le cas d’Eros et dès qu’il cessa pour retrouver une voix plus normal, le canidé s’approcha lentement de l’inconnu pour le renifler tout en se laissant observer, assez calme. Le blond écoute ce que lui détaille l’autre deux pattes présent, laissant échapper un petit soupir de soulagement.

- Merci…

Un petit sifflement et il tend sa main libre pendant que Henry se relève, le chien se retournant vers lui pour poser la patte blessée dans sa main, laissant le véto remonter ses doigts doucement le long du membre jusqu’à trouver la plaie qu’il étudie un peu.

- Pas besoin de point en effet, c’est superficiel

Il a soigné suffisamment de plaies dans sa carrière pour savoir les juger simplement au toucher. Il laisse le chien reposer sa patte au sol mais la proposition qui suit le surprend, il pensait que l’homme se contenterait de le ramener éventuellement jusqu’à la sortie de l’académie mais sans plus. Il se mordille la lèvre, les doigts dans les poils de son compagnon à fourrure.

- C’est gentil à vous de vouloir nous ramener… Vous avez froid ?

Il hésite à refuser mais il ne savait pas comment sans paraître très malpoli sans compter qu’il était à peu près sur qu’il allait insister pour les ramener. Il s’était cependant interrompu en l’entendant tousser, un léger froncement de sourcil sur son visage, reprenant rapidement histoire de ne pas le forcer à rester dehors encore plus longtemps.

- Sinon pour vous éviter les aller retours on peut aller directement chez moi j’ai tout ce qu’il faut

Ce n’est pas comme s’il était véto le monsieur sans compter que quelque chose lui disait que sa tondeuse serait aussi plus efficace pour retirer les chardons qu’un peigne même si l’idée était bonne. En même temps qu’il parle, ils se remettent en route vers le parking dont ils venaient, une main toujours dans celle du psy et l’autre tenant la laisse d’Eros, qui vient se placer contre la jambe de son maître comme pour l’aider à se diriger.


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Mer 22 Fév - 18:39
Amaury Laroche


Henry n’a pas l’habitude de mentionner tout de suite sa profession, encore moins sa spécialisation. Les gens ont peur de se faire scanner le cerveau, ils sont mal à l’aise et lui en est autant. Il réfléchit aussi vite qu’il le puisse pour nuancer sa réponse mais c’est peine perdue, être silencieux trop longtemps pourrait empirer le moment. Il est trop tard pour évacuer son anxiété, son cœur se met à battre si vite qu’il sent les pulsions dans les veines de ses bras, espérant qu’Amaury ne les ressentent pas. Il voudrait retirer sa main sauf qu’il serre son téléphone, écoutant les préventions. De toute façon il demande toujours la permission pour flatter un chien quelconque, même s’il connait la personne. Un animal reste sauvage, si on le prend par surprise il y a de fortes chances qu’on soit mordu. Et cette théorie, elle date de plus de cent ans, ce qui équivaut à une chose arriérée à son temps mais que les psychiatres commençaient à comprendre le corps humain. Le problème de ne pas vouloir l’énoncer est qu’elle touche entre autres les enfants, donc très subjective.

-Psychiatre, oui. Je travaillais à Londres avant de déménager. C’est une théorie complexe qui prend plus de cinq minutes à expliquer. Plutôt préférable de ne pas la savoir, Freud est connu pour être dérangé, si on peut le dire ainsi. Je ferai attention devant Eros, ne vous inquiétez pas.

En marche, il se raidit parfois lorsqu’Amaury perd pied. Il voudrait l’accompagner comme il faut mais c’est difficile de voir le chemin avec une faible lumière et de regarder le sol qu’il pensait sans branche d’arbre. Il a toujours eu de la difficulté à calculer sa force physique envers tout le monde, ce qu’il essaie justement de faire en ce moment. Relâchant sa prise après deux ou trois pas adroits, il se demande pourquoi ce chien n’aurait pas pu se sauver de jour, sauf que sa réponse est évidente. Amaury n’oserait pas le promener lorsqu’il y a une foule, trop d’attractions autour de lui causeraient un danger plausible. Rester chez lui tout le temps, seul, baisse l’estime de soi. Ce n’est qu’une pensée, il ne le connait pas pour porter un tel jugement et, peut-être que son sens de l’ouïe n’est pas assez aiguisé.

-Pardon si je serre trop, je dois m’ajuster à chaque personne. Ce n’est pas tous les jours que je tiens la main de quelqu’un.

Le psychiatre écoute chaque mot, regarde chaque mouvement. Il est né avec une curiosité qu’il tente parfois de refouler, elle peut vite devenir un défaut si on va trop loin. Henry sort un léger rire lorsqu’Eros le renifle. Il avance sa main doucement pour ne pas le brusquer, montrant qu’il ne lui veut aucun mal et laisse sa voix normale, pas celle du début.

-Ça sent quoi? Le parfum ou les larmes d’un gamin? Bienvenu. Il est plutôt calme pour un chien loup, j’en ai déjà observé une fois.

L'humain aussi, est étrangement tranquille. Oui il s’inquiétait pour son animal, mais un autre propriétaire aurait trépigné, serait agité même en retrouvant son chien, ce serait jeté dessus. À sa phrase et son geste, il fronce les sourcils. Personne ne peut s’assurer que les points de suture sont nécessaires si on est infirmier, médecin. Ou vétérinaire. Il lève le regard vers celui d’Amaury, surpris. La seule fois qu’il n’a pas son manteau, il doit se promener dans la forêt pour des minutes ou des heures, alors il commence à avoir froid, en effet.

-Disons que je ne suis pas habillé pour une sortie nocturne, en forêt qui plus est. Ça va, dans une dizaine de minutes il y aura le chauffage dans la voiture. Je sais que ça peut paraitre étrange de ma part mais il est proche de minuit, je préfère vous savoir en vie qu’un accident arrive.

Il sait esquiver les questions, ce n’est pas comme si ses patients en posent parfois, un peu trop personnelles à son goût. D'ailleurs sa réponse ne lui déplait pas, Eros sera plus en confiance à un endroit qu’il connait pour lui enlever tous ces chardons. Il sourit timidement, comme quoi il accepte son intrusion. Les paumes collées, ils reviennent sur leurs pas et lance une conversation pour ne pas subir de malaise.

-Très bien, on va chez vous. C’était aux États-Unis les chiens loups, sauf qu’ils étaient plus sauvages qu’Eros. Une femme donnait une conférence sur leur connexion, les bienfaits envers les blessés de guerre. Le refuge n’est pas ouvert au public. La seule clôture fait des miles de long pour éviter les drames et ce sont les anciens soldats qui les nourrissent. Chacun a leur personnalité, qui se relie à l’animal. C'était surprenant, beau à voir comme vous et Eros. On sort de la forêt.

Les lampadaires montrent le chemin principal, il reste à chercher la voiture. Henry met son téléphone dans sa poche de pantalon, troquant ses clés pour partir le moteur. Les lumières s’allument et voyant l’habitacle, il sent son corps se réchauffer d’instinct.

-Il reste une minute, on fera monter Eros avant. On descend du trottoir, faites attention à la marche.

Ouvrant la valise d’une main, il tape l’intérieur pour qu’il saute - ou qu’il monte puisque c’est à sa hauteur. Il ferme et se déplace vers la gauche, déposant la main d’Amaury sur le bord du siège.

-Attention à la tête.

Anxieux, il finit par se déplacer rapidement vers le côté conducteur.

-Ça va? J’ai juste besoin d’enlever ce verre de contact et de mettre mes lunettes. Et une adresse. Vous êtes vétérinaire n’est-ce pas?

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Henry Preston
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Amaury Laroche
Mar 25 Avr - 0:24
On allait pas dire que le blond était un grand fan des psychiatres mais il n'avait rien de particulier à leur reprocher non plus. Sans compter que de toute façon pour le moment il était bien trop concentré sur le fait de retrouver son quatre pattes et retourner chez lui rapidement qu'il avait du mal à se concentrer et à réagir à autre chose. Il hoche la tête pour toute réponse quand il parle de cette fameuse théorie, même s'il irait peut être chercher plus tard pour satisfaire sa curiosité, merci les logiciels qui pouvaient lire à haute voix les différents sites internet. 

Il avance avec lui, s'accrochant parfois plus qu'il ne voudrait à cet inconnu parce qu'il trébuchait, parce qu'il sentait des branches contre lui ou n'importe quoi qu'il ne comprenait pas et perturbait son sens de l'équilibre, ces sens embrouillés encore par cette cécité plutôt récente. 

- Non c'est... ça va merci pour votre aide

Lui non plus on ne peut pas dire qu'il soit habitué de tenir la main de quelqu'un d'autre, mais sans lui le tout aurait été bien plus compliqué. Et finalement le chien refait son apparition, le sentant aller vers l'inconnu pour sa prise d'odeur sans brusquerie mais sans lui sauter dessus en remuant la queue comme beaucoup. L'animal était calme et restait collé à son maître, comme pour s'excuser de cette disparition soudaine. Lui examine la plaie sur le membre du canidé, plutôt rassuré de savoir qu'il n'avait que cela même s'il ferait sans doute une inspection approfondie une fois rentrée, au moins il était rassuré. 

- Je suis désolé de vous avoir entraîné dans cette histoire...

Il ne manquerait plus qu'il attrape froid par sa faute ce serait le bouquet. Il reprend la route avec lui alors que Henry continue la conversation, le blond surtout concentré pour ne pas tomber même s'il semblait beaucoup plus en confiance qu'à l'aller, une main dans celle du psychiatre et l'autre calée contre son chien qui lui évitait les obstacles sur le passage

- J'ai entendu parler de ce refuge oui. Eros semble familier mais si je n'étais pas là il agirait surement comme ceux que vous avez vu, il n'a pas vraiment confiance en l'humain qu'il ne connait pas

Comme la plupart de ses animaux d'ailleurs, ils avaient expérimentés la cruauté humaine et la confiance était difficile à obtenir après cela. Et Eros était encore un cas particulier au milieu de toute cela. Il se laisse sagement guider, inconscient de l'endroit où ils allaient mais il savait à l'attitude du canidé contre sa jambe qu'il n'y avait rien de l'ordinaire. Il entend le moteur se mettre à ronronner, en déduisant la proximité de la voiture. Il descend précautionneusement à l'étage du dessous.

- Merci

Il l'entend ouvrir la voiture et sent aussitôt le chien loup se tendre contre lui. Le véto lâche doucement la main de son sauveur pour s'agenouiller devant son chien, les mains enfouies dans les poils et son front contre le sien pour lui parler doucement, murmurant trop bas sans doute pour que le psychiatre puisse entendre. Puis il se redresse un peu maladroitement avant d'accompagner lentement son chien jusque dans la voiture avant de tâtonner pour refermer lui même en continuant de parler d'une voix rassurante à son chien. 

- Tout va bien, ce ne sera pas long ne t'inquiète pas. Tout va bien

Il se retourne ensuite vers Henry, enfin du moins dans la direction qu'il suppose être la sienne.

- Désolé pour ça mais il déteste être enfermé comme ça... Il vaudra mieux que ce soit moi qui ouvre toute à l'heure aussi 

Il se mordille un peu la lèvre, c'était pas évident un chien comme ça à expliquer à un inconnu qui n'avait peut être pas vraiment de connaissance du monde animal. Mais il le laisse reprendre sa main pour le guider jusqu'au siège, c'était plus rapide que de longer tout seul la voiture en espérant ne pas tomber. Il s'assied lentement en essayant de ne pas se cogner, bon ce fut un échec soyons honnête mais les chocs étaient légers donc au moins il ne se faisait pas mal. 

- Oui ça va merci. Et vous ? 

Il lui donne son adresse en lui laissant le temps qu'il fallait avant de hocher légèrement la tête.

- ... J'étais. Qu'est-ce-qui m'a trahis ?

Sa voix est amer sur les deux premiers mots. Il était oui exactement, parce que ce n'était pas comme s'il pouvait vraiment pratiquer son métier dans son état. Il tourne légèrement la tête comme s'il cherchait à voir la route, complètement désorienté désormais dans une voiture, espérant que la direction soit la bonne pour aller jusque chez lui. Finalement il sent la voiture manœuvrer un peu avant de s'arrêter. Il attend l'assurance qu'ils soient arrêtés et surtout qu'il pouvait descendre, n'ayant aucune idée d'où se trouvait la route autour d'eux. Il allait lui falloir quelques minutes pour reprendre ses repères mais déjà il allait ouvrir à son chien qui allait sans aucun doute sortir d'un bond de la voiture avant de se calmer, la langue pendante et la respiration haletant de stress.


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Ven 5 Mai - 18:19
Amaury Laroche


Ce n’est pas comme si la vie du psychiatre est compliquée, à savoir que son rythme de sommeil est seulement de quatre heures, voire cinq s’il a de la chance. Il a besoin d’une fatigue extrême pour s’endormir, d’un sommeil approfondi pour se réveiller d’une bonne nuit. Alors être ici dans les alentours de minuit, ça ne le gêne pas du tout. S'il n’y avait pas son verre de contact manquant, la situation serait améliorée. De toute façon c’est dans sa nature d’aider les autres, aussi étrange que cela puisse être.

-Vous pouvez arrêter de vous excuser, je vous ai quand même foncé dessus et ça me fait plaisir d’aider quelqu’un. Ça fait différent d’une chute de courant à l’université ce soir. Quelques étudiants en panique.

Il sourit, à moitié sa faute. Le retour se fait plus facile grâce aux pas déjà établis. Tout en parlant, ils arrivent bientôt à la voiture où Henry n’a aucune idée si son invité surprise est déjà monté dedans étant aveugle. Combien de temps il a qu’un œil puis l’autre sans vue? Il n’ose pas demander, ce n’est pas de ses affaires ni son patient. Somme toute ce serait important de le savoir sauf qu’il semble peu discutable sur le sujet. Le sortant de ses pensées en lâchant sa main, il regarde Amaury touchant son chien, se reculant délicatement. Évidement il se rapproche le plus vite possible pour ne pas le faire tomber lorsque la porte de la valise est fermée.

-Très bien je vous laisserai faire. Le chemin n’est sans doute pas long, je veillerai à ce qu’il n’y ait pas de problème.

Puis quand l’autre porte s’ouvre sa tête se cogne. Henry se trouve aussi con qu’un débutant et vérifie la blessure qui n’existe pas. De l’autre côté, il se retourne pour voir Eros tout calme. Bon, tout le monde est tranquille pour l’instant. Tentant de se dépêcher pour se rendre chez son hôte, il échappe son deuxième verre. Sa tête se claque contre l’appui, même si ça ne le dérangeait pas plus qu’il faut.

-Mmh. J’ai le don d’échapper mes verres de contact. Ça va mes lunettes sont juste ici. C’est étrange votre adresse est une rue à côté de mon bureau.

Le temps qu’est habitué sa vue merdique, l’auto recule. Le psychiatre lâche un léger soupir après sa question, à peine audible au point de ne pas savoir si Amaury l’a entendu. C'est vrai, ils se connaissent peu sauf qu’une chimie s’installe entre eux, toute petite soit-elle. Sa dernière question le surprend, le regardant avec amusement et touchant sa main.

-Eros va bien, il est paisible. Lorsque j’ai mentionné de faire des points de suture moi-même. Puis vous étiez plutôt calme quand on l’a retrouvé, j’imagine qu’une personne normale aurait été plus nerveuse. Une dernière chose, subtile. Il n’y a que les médecins qui peuvent constater une plaie grave, en plus de ne rien voir. J'observe, c’est tout. Loin de moi m’immiscer dans votre vie personnelle, mais vous avez rencontré un spécialiste pour votre œil?

Henry coupe le moteur, examine la réaction des deux sollicités et sort pour déposer sa main sous celle d’Amaury. Gentleman diriez-vous. Il se déplace avec lui jusqu’à la valise, se souvenant des mots.

-On est arrivés chez vous, je vous laisse ouvrir la porte.
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Lun 29 Mai - 17:04
C'était difficile pour lui de ne pas se sentir en faute dans cette situation, après tout s'il n'y avait pas eu son handicap de prime abord, rien de tout cela ne serait arrivé. Il avait toujours du mal avec cette nouvelle version de sa vie l'ancien véto mais d'un autre côté il ne se voyait pas argumenté sur qui avait le plus de tort dans l'histoire.

- Merci...

Il se contente de cela pour ne pas s'enfoncer d'avantage dans ce qui faisait souffrir, préférant se concentrer sur le trajet du retour et sur le fait de ne pas tomber bêtement, quand même grandement aidé par ses deux soutiens. Il referme finalement la voiture sur un chien apaisé mais qui suivait quand même ce qu'il se passait avec une certaine tension. 

- Non ce n'est pas très loin en effet...

Parlant tout en montant dans le véhicule à son tour, il était bien évident que le blond allait se cogner la tête. Et bien sûr cela ne manque pas, rien de dangereux vu la force qu'il y avait mis il avait apprit à être prudent, mais il sent la réaction du psy à ses côtés

- C'est rien j'ai l'habitude

C'était le moins qu'on pouvait dire et même s'il ne le voyait pas, les bleus et écorchures qui couvraient son corps en était un bon témoignage. Il le laisse aller s'installer à son tour en suivant ses déplacements au bruit. Il l'entend récupérer ce qui devait être les fameuses lunettes, esquissant un sourire

- Vraiment ? Votre voix ne me dit rien mais peut être que nous nous sommes déjà croisés sans le savoir

Avant que le climat plutôt détendu ne se refroidisse quand il mentionne le métier qu'il avait exercé avec passion pendant des années. C'était dur pour lui d'en parler, même d'y penser et c'était bien ce qui le travaillait le plus dans ce problème. Il se mord la lèvre quand il l'écoute parler, tendu par le simple fait d'en entendre parler. Malgré tout il ne peut pas vraiment lui en vouloir, il était simplement logique et peut être aussi un peu inquiet pour lui même s'il ne le connaissait pas. 

- Je comprends... Et oui j'ai été consulter

Sauf qu'il n'y a rien à faire, à part une greffe mais qui bizarrement ne se trouvait pas à tous les coins de rues et qui n'était pas vraiment considérée comme urgente, dans le fond cela ne mettait pas sa vie en danger même si cela la rendait invivable pour lui. Le moteur qui se coupe le sort de ses pensées sombres, lui faisant comprendre en même temps que les paroles du psy qu'ils avaient du arriver à destination. Il sort avec son aide, faisant un peu plus attention et réussissant à sortir du véhicule sans se cogner

- Merci

Il tâtonne un peu pour trouver la poignée qui  lui permet d'ouvrir au grand chien qui sort d'un bond de la voiture pour s'en éloigner, apparemment nullement gêné par sa plaie à la patte, revenant ensuite près de son maître. Le blond marche ensuite jusqu'à l'entrée de son logement, déverrouillant la porte d'un geste beaucoup plus habitué, sans vraiment tâtonner parce que là il savait. 

- Les deux chiens sont gentils ne vous inquiétez pas

Il prévient quand même parce que aussitôt la porte ouverte, une petite boule de fourrure blanche leur fonce dessus en jappant et en sautant dans leur jambe, alors qu'un grand Rottweiler s'approche à pas plus mesurés. Quelques morceaux de chats, une tête par ci, une queue par là, dépasse des différents mobiliers associés parfois à des yeux curieux. 

- Je peux vous offrir quelque chose à boire ?

Le véto, ex?, fait rentrer d'un signe tout ce petit monde à quatre pattes dans le logement, refermant la porte derrière eux alors que Eros s'éloigne de lui pour aller boire, tandis que son maître attend la réponse de son invité. Il profiterait d'un seul voyage pour ramener les boissons et de quoi soigner le canidé ce serait plus simple pour lui


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Ven 9 Juin - 21:07
Amaury Laroche


Sa voix? C'est vrai qu’en étant aveugle, les autres sens sont plus réactifs. Henry se demande s’il en a une jolie ou douce, plutôt grave à s’entendre discuter chaque jour pendant ses consultations. Jamais on ne lui avait fait de remarque sur son ton, si ce n’est pas les mots utilisés dans le jargon psychiatrique. Dans ses débuts c’était son physique, ses vêtements moins appropriés pour le travail de psychiatre. La seule chose dont on ne critique pas sont ses lunettes qui font professeur. Avec ses standards élevés, il continue de porter des costumes trois pièces à quatre chiffres, des chaussures de cuir cirées jusqu’aux bagues dorées. Certes, il porte attention à ces remarques seulement si elles viennent de ses patients. Même chez lui, il est incapable de mettre autre chose qu’un pantalon et une chemise, qui sont du moins confortables. À le regarder rapidement, il se souviendrait de ce visage angélique. Comme sa première pensée, il a un penchant pour les hommes sans l’avouer à tout le monde. Son orientation sexuelle n’est pas un secret, au contraire, mais certains patients peuvent en prendre conscience et en faire du chantage s’il en affirme trop sur sa vie personnelle. Il sourit à son tour, sa main serrant la sienne sans s’en rendre compte.  

-Oui c’est possible, après tout on est sur une île. Mais j’ai tendance à me promener en voiture puisque je suis consultant pour le commissariat en plus de me rendre à Londres parfois. Je parle plus à mes patients qu’à moi-même à vrai dire, j’espère que ma voix n’est pas pénible ce serait fâcheux.

Henry ressent sa tension, il n’ose pas aller plus loin sur le sujet donc il se tait. Sauvé par l’arrivée, il porte sa seconde main proche de sa tête cette fois, rien ne pourra se cogner s’il reste assez proche de lui. Descendre du trottoir, trouver la poignée, Eros qui doit sortir, tout ça sans le contrôle du psychiatre lui met une anxiété énorme. Et si le chien se fait frapper? Si Amaury tombe, Henry est trop loin pour le rattraper, il se fera des écorchures. Ça y est, il est presqu’en état de crise de panique et en sueur. Le canidé ensuite proche du maitre, il peut recommencer à respirer et fermer la valise, verrouillant la voiture. D'un pas mesuré ainsi que des gestes de mains assurés, c’est maintenant Henry l’invité. Il tente de ne pas trainer derrière mais en l’entendant mentionner d’autres animaux, il peine à ne pas se faire sauter dessus par toutes les boules de poils. Attrapant le petit blanc dans ses bras, un rire sort en voyant tous ces chats et sans doute d’autres félins timides qui se cachent. Une théière pourrait brûler ses mains, un simple verre d’eau pourrait suffire, même qu’il voudrait ne rien prendre sauf que cette sortie en forêt lui avait donné soif.  

-Je...un verre d’eau ça ira merci. C'est toute une compagnie dites donc, ils sont combien au total?

Laissant au sol le chien, Henry délace ses chaussures encore sales de boue, se tisant qu’il devra apporter sa voiture au lavage tout comme ses vêtements au pressing. En se relevant, il dépose son veston sur un crochet et cherche son hôte du regard, déjà disparu. En suivant la cavalerie, il se retrouve dans la cuisine. Tout en rehaussant le bout de ses manches de chemise, il se sent un peu inutile.  

-Je peux chercher les produits pour Eros? Vous préférez la salle de bain pour enlever les chardons ou ailleurs?  

 
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Amaury Laroche
Sam 10 Juin - 1:40
Oui sa voix parce que disons que maintenant c'était difficile de se dire qu'il avait déjà croisé quelqu'un ou pas autrement, ce n'était pas comme s'il pouvait le reconnaître... C'était assez surprenant en général pour les gens de l'entendre parler de voix pour reconnaître quelqu'un mais pour lui c'était devenu habituel...Enfin il évitait d'en parler pour ne pas insister sur son handicap mais là c'était sortit tout seul. 

- Effectivement c'est moins probable si vous êtes souvent en voiture mais vu vos déplacements c'est logique. Et non elle n'est pas pénible au co...

Il s'arrête au milieu de sa phrase sans chercher à la continuer. C'était bizarre de dire à quelqu'un qu'il avait plutôt une voix agréable non ? Bref le véto préfère détourner légèrement la tête et se taire avant d'en dire davantage, lui qui avait parfois du mal à réfréner le passage de ses pensées directement à la parole. Autrement il reste plutôt détendu pendant le trajet, silencieux malgré tout mais pas de silence malaisant. Et finalement il descend de la voiture pour aller ouvrir à son chien et ils peuvent tous les trois gagner son appartement. Le blond ne peut s'empêcher de rire en entendant et sentant la boule blanche leur sauter dans les jambes en jappant avant d'entendre au son que son invité l'avait sans doute prit dans ses bras. 

Il s'appelle Loki. L'autre chien, la Rott c'est Nyx.

Autant faire les présentation des animaux qui allaient le plus s'approcher au départ. Les chats mettraient sans doute un peu plus de temps à venir. Il ferme la porte avant d'aller vers la cuisine, à l'aise et son déplacement facilité par le fait que la boule de poils blanche n'était plus dans ses pattes. 

- Comme vous voulez. Et j'ai actuellement 3 chiens et 5 chats

Il avait eu l'habitude d'avoir aussi d'autres animaux mais avec son handicap c'était devenu trop compliqué de s'en occuper correctement et il les avait confié à des associations. Il le laisse s'installer à son aise et faire connaissance avec les autres occupants de l'endroit, pendant que lui va dans la cuisine s'occuper de la suite. Il avait déjà posé le verre d'eau de son invité sur la table, se préparant du café pour sa part. 

- Vous êtes sûr que vous ne voulez rien que de l'eau ?

Il avait l'air parfaitement à l'aise ici si bien qu'un observateur non attentif pourrait passer à côté de son infirmité. Il connaissait l'endroit et la disposition des choses par coeur, ne faisant aucune erreur. 

- La salle de bain sera le plus simple oui. Et c'est gentil mais tous les produits sont déjà là bas

Une fois les boissons servit il fait signe à son chien de les suivre, accompagné de l'inséparable boule blanche, pour aller dans la salle de bain. Il sort la tondeuse avant de se tourner vers Henry.

- Est-ce-que je peux vous laissez faire cette partie là ? Ce sera plus rapide en les voyant je pense... Mais vous n'êtes pas obligé d'accepter c'est comme vous voulez

Il ne voulait pas forcer son invité à participer mais clairement il irait plus vite en voyant où était les chardons et surtout il avait peur de l'état de la fourrure de son pauvre chien si c'était lui qui tondait. Dans tous les cas, il se concentre d'abord sur le fait de sortir tout le matériel, comptant aussi refaire une inspection une fois que tout serait enlevé de ses poils avant de nettoyer la plaie. Rien de très long en prévision normalement et l'animal étant habitué aux soins il savait qu'il n'y aurait pas de problème


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Mer 9 Aoû - 18:21
Amaury Laroche


Henry retient tout ce que son hôte lui mentionne jusqu’au nombre d’animaux présents. Une grande colonie, peut-être en a-t-il voulu une lorsqu’il était jeune. Au moins un chien, mais ses parents n’étaient pas assez à la maison pour s’en occuper proprement. En réalité c’est lui qui se gérait seul lorsqu’il entrait l’après-midi suite aux cours et aux clubs. Quelques craquelins, un livre en main, personne n’était au courant qu’il faisait souvent ses devoirs seul avec des parents absents. Un post-it sur le frigo pour un souper congelé. Vivre dans les dortoirs ou en solitaire, ça n’a jamais changé grand-chose pour lui. Il sait déjà qu’il faut faire attention avec les canidés, les approcher doucement, donc il fait sentir sa main à Nyx. Moins gros qu’Eros, certes, il se laisse flatter malgré le petit bonhomme blanc dans ses bras. Pas de jalousie, tout le monde a le droit aux câlins. Prenant son verre d’eau, il dépose Loki au sol, se retrouvant poilu de la tête aux pieds. Il en rit, de toute façon ça ira au lavage le lendemain ou en début de journée, vue l’heure avancée.

-Ça ira pour l’eau merci. Le café me donne des palpitations et je tiens mal l’alcool malgré le Britannique que je suis. Je prendrai un thé plus tard, lorsqu’Eros ira mieux.

Désaltéré, Henry suit la compagnie en enlevant son gilet pour plus d’espace. Il écoute Amaury, regarde la tondeuse, puis Eros. L’angoisse commence à s’installer puisque c’est quelque chose de nouveau. D'une évidence il peut le faire, reste à voir comment. Il tente de se calmer en se mettant à genoux, Eros déjà dans la baignoire. Un peu plus et il devient impatient, sauf que le psychiatre ne doit pas arracher un poil de trop ni être trop précis, ce serait ridicule aux côtés d’un vétérinaire. Très bien, il prend l’objet sans le partir pour autant, demandant une seule chose à Amaury.

-Je peux le faire, je suis ici pour ça après tout. C'est possible de vous mettre entre Eros et moi, votre main sur mon épaule? Sinon vous êtes dans mon angle mort je ne voudrais pas un incident.

C'est pour rassurer Amaury ou toi-même? Toi, évidemment. Il fait soudainement chaud dans la pièce. Sa concentration est de mise mais il n’est pas habitué à un tel contacte proche de sa peau. Essuyant son front, il part la tondeuse et comme de fait, tout se passe bien même quand un chardon reste bloqué dans les poils, Henry réussit à l’arracher sans que le chien ait mal. Sa fourrure a quelques différences mais globalement, elle demeure jolie. Satisfait du résultat, son anxiété est stable.

-Voilà, il n’y a plus de chardons! Je peux faire le contour de la plaie avec les ciseaux pour une précision. Le sang a déjà coagulé, il ne reste plus qu’à nettoyer pour ne pas infecter.

Il prend la patte dans sa main libre pour vérifier, attendant la réponse du vétérinaire. Le psychiatre q l’habitude aux blessures humaines, son côté perfectionniste a besoin d’une affirmation pour cocher la case et passer à autre chose de moins stressant, voire un thé en bonne compagnie. Tout ceci sans glisser autour des poils d’Eros qui cachent la boule blanche.
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Ven 25 Aoû - 21:44
Il le laisse faire connaissance avec les boules de poils en présence, sachant bien qu'il n'y avait aucun risque, ses animaux étaient habitués au contact et savaient s'en aller lorsqu'il n'était pas à l'aise. Et il sentait Henry assez calme et posé pour ne pas poursuivre les animaux comme un enfant de 4 ans pour jouer avec. Pendant ce temps il s'occupe des boissons, caressant tranquillement un des chats qui vient se poser sur le plan de travail de la cuisine à ses côtés. Le véto hausse un sourcil en l'entendant rire sans en comprendre la raison.

- Je comprends. Et pour le thé j'espère que vous trouverez votre bonheur dans ce que j'ai, j'avoue que je ne suis pas grand amateur de thé, j'en ai acheté surtout pour mes invités mais du coup je n'y connais pas grand chose

Le thé était quand même très culturel, c'était quelque chose qu'il avait presque découvert en arrivant en Angleterre et lui n'était pas vraiment fan du goût...Il en avait prit seulement parce qu'il avait vite compris en invitant des gens chez lui que les anglais préférait le thé au café et visiblement c'était le cas de Henry. Il finit par aller dans la salle de bain, Eros allant s'installer sur un signe du blond, habitué, avant que l'humain ne prenne la tondeuse pour se tourner vers Henry.

- C'est très gentil merci beaucoup. J'avoue que je ne suis déjà pas très doué de base avec une tondeuse mais là je crains la catastrophe. Aucun soucis

Il va s'installer tranquillement, bon en galérant un peu mais sa bestiole à fourrure est un bon repère, comme le psy lui avait demandé, se mettant entre les deux en s'arrangeant pour ne pas le gêner.

- Et ne craignez rien, il est habitué à toutes les manipulations médicales, il ne vous fera rien même si ça lui tire sur les poils ou quoi

Après tout la bête était impressionnante mais vraiment Henry n'avait pas à s'en faire, encore moins avec le véto juste là avec son animal. Il caresse calmement la tête du chien loup le temps que la tondeuse fonctionne, Eros sagement immobile pendant que Henry s'occupe de sa fourrure. Le blond sourit quand il lui annonce avoir terminé.

- Merci il va être beaucoup mieux comme ça. Et pour la plaie j'ai une tondeuse plus fine mais ça je peux m'en occuper je ne veux pas abuser...

Il se tourne pour attraper une tondeuse fine dans le placard ainsi que du désinfectant avant de tendre la main, le canidé posant sagement sa patte en se laissant faire, sans broncher au contact sur la plaie. Quelques instants et le véto en a terminé, habitué qu'il était de ce genre de chose avant de se redresse, Eros sortant de la baignoire d'un bond avant de se secouer et d'aller boire, prenant le temps de frotter sa tête contre la main du psy comme un remerciement avant de s'écarter. 
- On va pouvoir voir si je peux vous trouvez un thé qui convient !
Laissant la salle de bain en l'état, il aurait le temps de la nettoyer à un autre moment, le blond raccompagne son invité jusqu'à la cuisine, ouvrant le placard dans lequel se trouvait la théière et plusieurs variétés de thé, le laissant choisir. Eros et Nyx étaient partis se poser dans le salon, Loki était bien sûr toujours dans leurs pattes mais au moins il avait apprit à s'écarter de celles du blond pour ne pas le faire chuter, et un des chats s'approcha finalement pour sentir Henry, intrigué. 

- Ils vont bientôt s'habituer à avoir quelqu'un ici et ils vous laisseront tranquille, mais ils sont vite envahissant au départ 

Tout en parlant, le véto commença a préparer la théière ainsi qu'une tasse pour son invité, avec quelques tâtonnements malgré tout vu que c'était des objets dont il se servait assez peu, il n'avait pas les mêmes repères. 

- J'ai eu de la chance de tomber su vous en tout cas...

Il souffle doucement maintenant que l'adrénaline était redescendue, il se sentait encore plus reconnaissant et il sourit faiblement au psy, soulagé. Et puis, il n'avait pas vraiment eu de compagnie ou de longue conversation avec qui que ce soit depuis son handicap... par sa propre volonté également, il ne pouvait pas rejeter le blâme sur les autres mais ça lui faisait du bien d'avoir de la compagnie, de voir qu'il pouvait encore rencontrer des gens malgré tout


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Lun 28 Aoû - 18:57
Amaury Laroche


Avant qu’Eros soit rasé comme un caniche, la décision n’est pas difficile à prendre et au final, il n’y avait pas de raison de s’angoisser puisque le chien agissait en fonction de son maitre; ce qui étonnait Henry. Sa relation avec les animaux est fascinante et d’une douceur dont le psychiatre n’avait jamais vue ou remarquée auparavant chez quelqu’un d’autre. En plus que chacun y trouve son bonheur dans cet appartement, il sourit à cette pensée un peu enfantine. Se redressant pour laisser plus d’espace au vétérinaire, il examine ses gestes adroits qui le sécurisent de manière inconsciente. Il est chez lui, c’est normal malgré le manque total de vision. Henry enlève certains poils et chardons qui sont tombés au sol pour un passage éclairé lorsqu’ils sortiront, Eros sautant à quelques centimètres de lui tout en se frottant contre sa paume en signe de gratitude.

-J’avais oublié comment un animal peut être aussi expressif. Je ne suis pas difficile pour le thé, il suffit d’apprendre les infusions pour réellement aimer les saveurs. Vous êtes plus sucré ou salé?

Après toute cette histoire de chien disparu, Henry se dirige vers la cuisine pour un peu de répit. Le thé est bien mérité, il pourra se détendre pour ensuite repartir chez lui. Bientôt le fuseau horaire matinal, le soleil devrait se lever d’ici quelques heures lorsqu’il regarde sa montre. Le psychiatre travaille tantôt, demain qui est aujourd’hui bref, chaque jour. Au moins c’est dans l’avant-midi, il aura le temps de se changer et ne pas dormir longtemps est chose fréquente. Peut-être a-t-il trop de patients, qu’il est carriériste sans oser se l’avouer ou seulement qu’il réfléchit trop pour que s’en soit inutile. Mais comment aider ces gens autrement? Henry a beau être méticuleux sur certains points, un thé à la menthe fera son affaire pour un brin de chaleur à l’intérieur. Ouvrant la boîte secrète qui contient plusieurs saveurs, il câline la tête du chat, curieux à sentir de nouvelles odeurs. Les paroles sont subjectives pour lui, ici en heures ou d’autres jours à venir? Quoi qu’il soit de bonne compagnie pour l’instant, est-ce qu’ils vont s’endurer afin de devenir des amis, là est la question. Henry est un peu déstabilisé sans approfondir, ce n’est pas un sujet qu’on pose dans les premiers temps.

-Les animaux sont loin d’être un problème, en plus qu’ils semblent bien m’aimer. Comment se nomme le chat roux? Je ne crois pas qu’il y ait de l’herbe à chat là-dedans pour toi, c’est nocif pour les humains si on ne contacte pas son médecin. Bon allez, on regarde pour aider Amaury? La menthe est la plus populaire. Le thé vert fait partie de celui avec les fleurs de jasmin qui est importé de la Chine. Il réduit le stress et les tensions, un peu le contraire d’en ce moment puisque vos mouvements sont différents. Je ne veux pas être accaparant mais vous me faites paniquer à mort avec cette chaleur autour de vous.

Encore plus énervant qu’un patient, il n’a pas le choix de se déplacer proche de lui doucement, prendre sa main par-dessus la sienne et se colle légèrement à son dos pour indiquer sa présence. Henry vole la théière qui commençait à être chaude, vérifiant où Amaury allait déposer ses mains par la suite. En espérant pas sur la cuisinière, qu’il ne culpabilise pas d’une brûlure. Ensuite? Il laisse l’eau porter à ébullition, se faire une tisane improvisée. Le sourire aux lèvres, il attire son hôte trois pas au côté du comptoir.

-Désolé, je n’ai pas l’habitude des gens qui jouent avec l’eau chaude. Littéralement parlant. Ça ne parait pas mais même un psychiatre peut être anxieux.

Le regardant dans les yeux, il s’écarte vers la boîte pour choisir le filet déposé dans la tasse attitrée. Il arrive à calmer sa crise cardiaque sauf qu’étrangement, plus il reste proche de lui, moins il parvient à se contrôler.

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Henry Preston
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Amaury Laroche
Mar 7 Nov - 0:13
Il a toujours été fusionnel avec ses animaux, encore plus avec ses trois chiens parce qu'ils étaient tous issus de sauvetage plus ou moins difficile et il avait une relation très particulière avec eux. Mais lui y était habitué donc il avait oublié que ce n'était pas forcément quelque chose d'habituelle pour les gens qui les rencontraient.

- Quand on est prêt à écouter ils savent très bien se faire comprendre, il faut juste être attentif. Plutôt sucré mais j'avoue que je suis avant tout fan de café

Il venait de France à la base le monsieur même s'il avait passé beaucoup de temps à l'étranger et là bas c'était plus café que thé. Il va à la cuisine avec son invité, ignorant l'heure qu'il était. Quand il voulait la savoir il demandait vocalement à son téléphone abandonné dans un coin, quand il n'était pas déchargé bien sûr, mais bon les heures n'avaient plus vraiment d'importance pour lui et il oubliait que ce n'était pas forcément le cas de tout le monde. Il le laisse choisir le thé qui lui conviendrait tout en préparant le reste, une théière pour lui et du café pour lui.

- Ils sont très familiers des humains, un peu trop parfois d'ailleurs. Mais je suis content que ça ne vous dérange pas, je crains que ce soit indispensable ici. Ça doit être Rox qui s'est approché le premier. Il y a un autre rouquin qui traine mais lui en général il est beaucoup plus timide, il doit encore être caché dans la bibliothèque.

Il écoute son explication sur le thé. Non cela ne lui donnait pas spécialement envie d'en boire ou quoi que ce soit mais c'était toujours intéressant et le psy avait une de ces voix qui donnait envie d'être écoutée. Il retient un soupire quand il lui parle de son évidente perte de confort quand il manipule tout ce qui touche au thé.

- J'avoue que ce n'est pas quelque chose dont je me sers souvent alors... Mais ne vous inquiét...

Il s'interrompt dans ses paroles quand il sent sa main sur la sienne et son corps contre le sien, un frisson le prenant alors qu'il le laisse récupérer la théière pour continuer de préparer l'eau chaude pour le thé. Ses mains restant sagement hors de danger avant de se laisser entraîner par Henry, ses yeux se dirigeant instinctivement vers lui même s'il ne le voyait pas.

- Je ne cherchais pas à vous rendre anxieux, vous vous en doutez mais je suis habitué même si moins à la théière. J'avoue ne mettre encore jamais brulé et il y a déjà eu suffisamment de mésaventures pour une soirée je crois

Il sourit un peu à cette idée, lui qui se renfermait d'habitude à chaque fois que son handicap venait sur la table, là bizarrement c'était moins le cas. Ou alors c'était la proximité de son invité qui le faisait réagir ainsi... Quand il s'écarte un peu, sans doute pour finaliser son thé, le véto en profite pour faire couler son café dans un bruit plutôt satisfaisant avant de se retourner vers Henry.

- On peut aller s'installer dans le salon sur le canapé si vous voulez, ce sera plus confortable

S'il avait encore un peu de temps pour se poser c'était sous entendu. Après s'il voulait il pourrait même se reposer ici, ce n'était pas le blond qui allait dire non ou le déranger. Récupérant sa tasse, volontairement moyennement remplie pour ne pas risquer d'en renverser au passage, le véto le laissa prendre la sienne, il était pas fou non plus mais c'était difficile pour lui de vérifier que la tasse était bien droite donc bon, il alla ensuite avec lui dans le salon pour se poser sur le canapé, posant sa tasse sur la table basse non sans l'avoir cogné un peu contre le rebord ce qui le fait grogner un peu, espérant juste que rien ne ce soit renversé au passage...

- Installez vous. Et si Loke vous embêtes je peux le faire descendre

Parce que bien évidemment dès que les deux humains avaient été assis, le petit chien blanc s'était empressé de les rejoindre sur le canapé pour quémander un peu plus de caresses. Le véto parlait doucement, quand même apaisé par la présence à ses côtés. Cela faisait longtemps en même temps qu'il n'avait pas eu quelqu'un ici, et encore moins quelqu'un où lui n'était pas mal à l'aise d'afficher sa cécité. Passant la main distraitement dans les poils du canidé, il regarde, enfin s'il on peut dire, vers Henry.


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Mar 5 Déc - 17:30
Amaury Laroche
 

Sa nervosité avait déjà atteint ses limites avec Eros, Henry préfère se calmer pour l’instant même s’il voyait tout ce qui pourrait arriver de pire pour Amaury. Son cœur de grand gaillard ne voulait pas un énième souci, encore moins pour l’humain qu’il a sous les yeux. Ne sachant combien de temps ça pourrait durer, il a hâte d’être assis au salon ou n’importe où, qu’il puisse discuter sans être interrompu par l’anxiété. Les animaux il peut très bien gérer avec étonnement. Même venus d’un sauvetage horrible, chacun s’adapte facilement à Henry, comme quoi il aurait pu avoir un animal de compagnie lorsqu’il était jeune. Peut-être qu’il aurait été moins coincé face aux autres, ou c’est seulement sa personnalité qui demeure ainsi. Certes, Amaury est habile puisqu’il est dans son environnement alors Henry essaie de lâcher prise puisque c’est lui l’intrus à vrai dire. Évidemment il l’observe du coin de l’oeil, en se faisant violence pour ne pas accaparer son espace vital sauf cette fois où son cœur s’emballe en réalisant au final, qu’il n’y avait rien d’alarmant. Tout ça pour du thé ainsi qu’un café. Il connait la fâcheuse habitude de le mettre à part, qu’il n’aurait pas dû s’en mêler. Même si c’est dangereux, une personne aveugle doit apprendre à gérer seule, pouvoir vivre malgré un sens en moins. Donc il relâche doucement en passant ses mains sur les siennes. D'un ton fautif, il s’explique sans avoir à se justifier.  

-Je sais, c’est moi qui s’excuse. Je comprends aussi que chez vous c’est plus facile vous savez où se trouvent les objets et les murs. Bon dit comme ça c’est un peu étrange mais vous connaissez votre topographie. En effet, mieux vaut ne pas se brûler sinon je viendrai tous les soirs pour cuisiner et ce n’est pas la meilleure des idées.  

Bien qu’il sache quoi faire en cas de brûlure, il espère que ses belles mains resteront intactes. Le psychiatre rit légèrement, comme s’il avait le temps entre deux consultations de cuire un steak et filer une rue plus loin pour se concentrer sur son patient. Il serait surtout du genre à apporter de la nourriture d’un restaurant chinois à vingt-deux heures, parce qu’il oublie souvent de manger aux temps appropriés. À penser à plusieurs choses, Henry s’est perdu une fois de plus dans ses histoires et il hoche la tête, en se disant qu’il est stupide de ne pas parler pour une personne sans la vue. Prenant une gorgée de son thé avant de le suivre, il fait attention à la boule de poils blanche au sol et aux têtes de chat qui pourraient surgir. Un petit rire lui échappe lorsqu’une patte rousse atterrit sur le bord de sa tasse. En entend un bruit, un claquement, Henry serre les mâchoires pour ne pas intervenir. De toute façon le liquide est resté à l’intérieur, Amaury s’en serait rendu compte s’il en avait eu sur la main.

-Attention c’est chaud, ce n’est pas un jouet pour les chats! Ça va pour Loki je protégerai ce que j’ai de précieux.

Il câline la tête qui s’éclipse tout de suite, souriant avant de s’assoir sur le canapé. Ou s’encastrer dedans pour relaxer son corps entier. Sa tasse sur la table, il ferme les paupières quelques secondes et baisse ses épaules, les bras qui suivent avec un long soupir. Par contre il se replace correctement, le dos droit pour ne pas s’endormir. Se tournant vers Amaury, sa voix se veut plus chaleureuse, détendue.  

-Ce canapé est traitre, trop incitant pour les longues siestes. Vous avez déjà essayé de connaitre une personne en lui touchant le visage? Avec la voix c’est plus évident, mais par le toucher ça doit être une autre sensation, je n’ai jamais eu l’occasion d’expérimenter.  

Henry se déplace plus près, sans se coller à son vis-à-vis. D’un geste doux, il prend la main d’Amaury pour la déposer sur sa joue, lui enlevant un battement de cœur. De celle qui est libre, il enlève ses lunettes, pliant sa jambe pour garder son équilibre. Sa vision de proche est brouillée mais il est habitué, capable de distinguer les formes générales.  
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Mar 16 Jan - 19:44
Il sentait bien la nervosité de son invité imprévu, aussi il s'assurait de faire des gestes maîtrisés au maximum pour ne pas augmenter son sentiment, cherchant à le rassurer comme il pouvait. Mais dans le fond il le comprenait, dans la situation inverse il aurait surement été dans le même état que lui alors il ne pouvait pas dire grand chose, seulement essayer de le soulager. Il se laisse toucher sans chercher à se dégager, sa peau chauffant curieusement sous le contact du psy, un nouveau frisson parcourant ses bras et ses épaules quand il retire ses mains en le frôlant de la sorte, curieusement sensible. 

- Ne vous excusez pas je comprends tout à fait. Mais oui ici j'ai mes repères. Et pour ce qui est des brûlures ma foi...Cela pourrait être tentant de vous revoir ici pourtant 

Sans arrière pensée, mais il se surprenait à aimer la compagnie du psy, lui qui n'aimait plus vraiment voir qui que ce soit depuis le début de son handicap pour ne pas sentir cette différence qui le séparait désormais des autres. Mais sans doute aidé par le fait qu'Henry ne l'avait pas connu avant, il se sentait à l'aise avec lui alors clairement s'il pouvait avoir sa compagnie par moment ce ne serait pas pour lui déplaire. Finalement il se rend au salon avec son invité, les animaux s'écartant sagement de sa trajectoire tout en les accompagnant jusqu'au canapé sur lequel ils se posent.

- Ils sont tous assez curieux oui. Et il n'abimera rien par contre vous risquez de finir couvert de poils

Il s'installe calmement à son tour, s'arrangeant quand même pour être tourné vers son interlocuteur. Même s'il ne pouvait pas le voir ou le regarder directement, c'était quand même plus normal ainsi et il avait gardé ses habitudes. Il sourit en sentant sa détente dans le canapé, qu'il avait volontairement choisit très confortable vu le nombre de fois où il finissait par dormir dessus. 

- Je l'ai choisi exprès pour ça oui, je dors souvent ici donc... 

Il penche légèrement la tête à la suite de ses paroles, intrigué malgré tout. 

- Non j'ai jamais essayé je ne sais pas si...

Mais il n'a pas vraiment le temps de réfléchir au sujet, sentant Henry se rapprocher de lui en coupant ses paroles par son mouvement, le laissant prendre sa main. Il sent rapidement la peau de son visage sous ses doigts, sans bouger d'abord. Lentement, il monte sa deuxième main sur son visage pour venir se poser en miroir de la première, son corps se tournant et se rapprochant de lui pour garder son équilibre et pouvoir se concentrer sur ce que faisait ses doigts. Et lentement ils commencent à explorer la peau douce sous ses mains, se repérant lentement sur son visage, bougeant délicatement, effleurant la peau fine. D'abord son front, ses tempes, le début de ses mèches dont il ignorait jusqu'à la couleur avant de glisser lentement sur son visage, frôlant le contour de ses yeux, le nez, son pouce glissant sur ses lèvres alors qu'il explore lentement, à la fois intrigué et perturbé par son expérience. 

- C'est...étrange je dirais...et je ne sais pas si j'arrive à me représenter correctement ce que je sens...

Il parle doucement, ils étaient physiquement assez proche maintenant pour que le ton de la conversation soit plus bas, plus intime presque. Le blond était légèrement troublé par cette proximité, par ce qu'il ressentait à le toucher de cette façon, à le sentir sous ses doigts. Il ne retirait pas encore ses mains de son visage, ses doigts bougeant légèrement sur sa peau par moment, ne sachant pas trop comment réagir à tout cela, cherchant à comprendre ce que ressentait Henry et ce qu'il devait faire ensuite.


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Mer 24 Jan - 21:15
Amaury Laroche
 

Henry devient aussi rouge qu’une tomate, il ne sait plus où se mettre puisqu’il n’a pas l’habitude des...invitations? Enfin depuis que le psychiatre est à Lifelam, les chemins entre le bureau, son appartement, le commissariat et les allers-retours à Londres, les échanges personnels n’ont pas eu lieu d’être fréquents. Il suffisait d’un chien perdu pour rencontrer quelqu’un d’intéressant en plein milieu de la nuit. C'est sans doute des paroles libérées de jugement, mais il est vrai que revenir ici ne l’embêterait pas le moins du monde. Pas spécialement pour les animaux, pour Amaury. Henry sait choisir ses fréquentations, qu’elles soient amicales ou amoureuses. Ça lui tape bien sur le système si quelqu’un l’emmerde. Dans ces cas il coupe court la conversation, à moins que ce soit un patient il ira creuser plus loin sur le genre de personne. Lorsqu'il sort de son bureau, il préfère ne pas apporter le boulot à la maison, donc il devient plus charmant, aimable au contraire de ses sourires manquants et un ton neutre, peut-être mesquin.  

-Je, enfin, ce serait avec plaisir. Ça va seulement dépendre si vous diner tard, en plus d’accepter les livraisons express de restaurant chinois ou thaï. Ou autres, je suis ouvert aux suggestions.  

Henry se détend au confort du canapé, en réalité il a aussi cette mauvaise habitude de rentrer chez lui et de s’asseoir pour un moment qui dure plus de cinq minutes s’il ferme les yeux. Le problème étant qu’il est trop grand pour la plupart des sofas, donc les jambes pliées, il semble avoir pris quarante ans avec une arthrite sentie partout dans les articulations. Par conséquent il se redresse, comprenant peut-être qu’il ne veut plus monter l’escalier à cause de sa vue ou même qu’il le faisait avant après une journée de travail. Être vétérinaire demande beaucoup d’études, Henry le sait déjà et aussi, c’est un travail exigeant autant sur le moral que le côté physique. Si sa vision ne revient pas, comment il pourrait trouver un nouveau moyen de garder son boulot? Dans l’immédiat, il n’y a pas beaucoup de solutions mais s’il réfléchit, se mettre à sa place? Engager un assistant pour lui décrire le comportement du patient, ce serait carrément hors norme, trop intrusif. Le psychiatre a besoin de savoir les mouvements, les expressions. Un sourire, les doigts entre-mêlés, tous ces signes. Henry est dans la tête des personnes, il n’est pas chirurgiens. Il n’ose pas en discuter pour l’instant, ça peut toujours attendre pour ne pas le brusquer encore une fois.  

-J'ai aussi la fâcheuse manie de dormir sur le canapé après une longue journée. Par contre avec ma grandeur mes muscles ne sont pas vraiment contents.

Ses pensées vont souvent loin, en oubliant de répondre il saute à la seconde phrase puisque l’autre est trop éloignée, ce qui serait étrange de dire quelque chose ou de s’excuser. Un peu comme les poils de Loki qui, franchement, avaient recouvert le pantalon et Eros, la chemise pendant la tonte. Ça ne le gênait pas, le matin il en serait débarrassé. Ses yeux étaient dorénavant fermés pour suivre les gestes d’Amaury, ce qui rend l’idée du départ plus approfondie, même trop. Il ne pensait jamais que ça lui remuerait autant l’esprit. D'une manière douce, combien affligeante. On aurait dit des sentiments qui vont droit au cœur, des papillons dans le ventre mais ça ne peut pas être le cas. Henry sait qu’il a une préférence pour les hommes sauf que, son âme ne peut pas avoir fusionné juste par des paumes qui se promènent sur son visage. Cette voix tellement basse, comme si la pièce était remplie et qu’il n’entendait que la sienne. Il avait lâché ses mains depuis un bon moment, lui laissant la chance de découvrir une nouveauté toutefois, Henry en reprend une, d’une délicatesse inimaginable. Son pouce se fond à l’intérieur, il voudrait la déplacer vers son épaule mais sa peau commence à s’humidifier. C'est une mauvaise idée, précipiter les étapes quand ils se connaissent à peine. Pourtant il a envie de plus, il tient sa main dans les airs, ne sachant plus quoi faire.  

-Vos mains sont douces, pas seulement le toucher. Mais je dois avouer que c’est étrange pour moi aussi, je ne pensais pas que ça ferait un effet...profond.  

Il marque une pause, relevant les paupières. Le psychiatre ne bouge pas, pourtant il devrait reculer. Il fronce les sourcils une fraction de seconde, comme s’il cherchait son souffle, une réaction qui devrait arriver. Aucune.  

-J’ai les cheveux châtain foncé si ça peut aider, les iris noisette. C'est moi le psychiatre mais je ne saurais pas expliquer ce qui vient de se passer.  
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Amaury Laroche
Mar 13 Fév - 20:23
Il n'a pas besoin de pouvoir voir le rouge qui monte sur les joues de son invité pour le sentir, dans la posture de son corps qui bouge un peu à côté de lui sur le canapé mais aussi dans sa respiration. C'est dingue comment perdre un sens vous rendait plus attentif à tout le reste et lui permettait de capter des choses qu'il n'aurait jamais sentit avant. Malgré tout la réponse qui vient est assez agréable à ses oreilles, faisant étirer ses lèvres dans un sourire.

- J'avoue que je n'ai pas vraiment d'horaires donc même tard ce ne sera pas un soucis. Et puis qui sait, je pourrais aussi faire livrer directement ici en vous attendant 

Histoire de changer un peu et de lui faire manger autre chose si ce genre de repas était son habitude. Le blond cuisinait beaucoup avant, un peu moins maintenant malgré tout parce que c'était quand même beaucoup moins aisé, il lui fallait encore du temps pour retrouver ses habitudes et pouvoir le faire. Malgré tout il avait du temps donc ce n'était pas non plus exclu d'essayer de faire quelque chose si le psy acceptait de revenir. Mais avant de faire trop de plan sur la comète, l'ex véto préfère revenir sur la conversation encours et profiter d'une compagnie devenue beaucoup trop rare depuis l'apparition de son handicap. 


- Vous êtes grand comment ?

Bah oui ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait voir ou deviner aisément. Lui il avait la chance si on peut dire d'être plutôt d'une taille moyenne donc il n'avait pas ce genre de soucis, et heureusement parce que le nombre de fois ou entre deux urgences il dormait dans ce canapé...quand il ne dormait pas dans celui de la clinique cela était mais clairement jusqu'à il y a peu il dormait très peu dans son lit. Maintenant...il n'avait plus trop d'excuse pour rester en bas et il refusait de ne pas prendre les escaliers sous ce prétexte. 

Il laisse ses mains explorer lentement le visage de celui qui se trouvait chez lui par un pur hasard, n'ayant aucune idée de quoi faire mais à sa demande, se laissant guider par la chaleur sous ses doigts et dans son corps, en réponse à ce qui se développait sous ce contact. Il se s'attendait à ressentir autant simplement en touchant le visage d'un autre mais c'était une toute nouvelle expérience pour lui, dans laquelle il était en train de se faire emporter. Il laisse ses mains sur sa peau quand il parle, sans même y penser, frissonnant légèrement en le sentant reprendre sa main et la tenir. Il serre légèrement ses doigts autour des siens au contact, se mordant la lèvre à ses paroles.


- Moi non plus...

Il ne savait pas s'il était gêné ou soulagé de savoir qu'il avait ressentit plus ou moins la même chose que lui pendant ce moment. Malgré tout il ne cherche pas à bouger, tellement proche qu'il pouvait sentir son souffle et lui sans doute le sien. Mais si la situation était étrange, le blond se sentait aussi curieusement apaisé par sa proximité. 

- J'avoue que je ne sais pas plus...

Il n'était pas psy mais il n'arrivait pas non plus à comprendre. Il n'avait jamais sentit une connexion pareille se faire par un simple contact. Tout en parlant, presque sans s'en rendre compte, la main qui était encore sur sa joue glisse pour venir frôler la base de ses mèches derrière son oreille, laissant l'autre main dans la sienne sans chercher à bouger. 

- Mais...je dois reconnaître que j'aime bien...

Il murmure tout doucement, mais ils sont si proches que jamais son invité ne pourra rater ses paroles. Le moment semble s'étirer entre eux alors que ses doigts continue d'effleurer ses mèches, s'imprégnant de sa présence. Et finalement il vient doucement poser ses lèvres sur les siennes, sans s'imposer pour autant tout en espérant ne pas être repousser. Jamais il n'aurait osé cela compte tenu de son handicap mais là...quelque chose chez Henry le mettait plus qu'à l'aise et il avait envie de ce plus avec lui...


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Jeu 22 Fév - 21:38
Amaury Laroche
 

Il n’est pas insensible le psychiatre dans un contexte de vie réelle, alors il n’ose porter un jugement hâtif sur un simple fait. Ce n’est pas comme s’il allait demander à Amaury de venir chez lui, ça causerait beaucoup plus de problèmes. Il pourrait déplacer quelques rendez-vous pour terminer plus tôt, sans avoir à se casser la tête pour des patients qui nécessitent plus d’une heure. Bon, il est évident qu’avec ou sans la vue, l’atmosphère est palpable des deux côtés. Pourquoi se rendre aussi anxieux pour de simples questions. Henry n’avait pas pensé à cette solution, ça lui sauverait du temps malgré les restaurants faciles d’accès en voiture proches de son bureau. Il sourit, comme s’il venait de se trouver un nouvel ami.  

-Bonne idée, je pourrai partir du bureau pour venir ici.  

La tasse en main, il prend une gorgée en ne s’attendant pas à un tel questionnement. Tout le monde sait qu’il est grand, donc c’était futile d’en discuter avec les gens autour de lui. Aussitôt posé, il s’exécute. Après tout ils avaient passé déjà quelques heures ensemble.  

-Je mesure 1 mètre 90. En comparaison, je vous dépasse d’une tête. Je retiens ça de mon père, ma mère est plutôt de taille moyenne. C'est pratique pour les choses en hauteur, mais pas pour les cadrages de porte si on ne fait pas attention.  

D’un côté scientifique, il a compris plusieurs formes de déni, ne pas accepter une maladie qui ne s’est pas passée du jour au lendemain. Une deuxième fois, pour ne pas se justifier. Bref, chacun ses soucis, le psychiatre ne peut pas les régler pour lui – pas aujourd’hui du moins. Ses gestes sont lents sur une peau douce. Henry prend soin de son corps, avec une crème spéciale mise chaque jour. En plus des trois jours au gym et la boxe, il pourrait être plus jeune pour son âge. Il ne s’est jamais posé la question, encore moins la demander à quelqu’un par risque de ne pas aimer la réponse. Il peut vite se reprocher des choses, de là sa pire anxiété. Peut-être que garder les yeux ouverts aurait été moins pire. Il est dans tous ses états, aussi étrange que ça puisse paraitre. Cette lèvre pincée le fait presque perdre tout contrôle. Recule. Lâche tout. Mais rien ne l’oblige à s’arrêter. Puis Henry entremêle leurs doigts, son souffle disparaissant avec ses pensées lucides. Son cerveau ne fonctionne plus à forte capacité, figé dans ce bleu magnifique. D’ailleurs il n’est pas sexologue, tout ce qui a trait à ces relations amoureuses ou ce qui s’y approche, Henry les évite. Il les dirige vers les psychologues de son cabinet, préférant les cas complexes. Ce qui est dans les méninges et non les ménages. Mais pour une fois, il sait ce qu’il veut. La question est simple, il ne veut seulement pas la poser. **Qu’est-ce que veut Amaury, à l’instant?  

La main d’Amaury se déplace doucement, comme si Henry était paralysé et ses cheveux sont chatouillés. Encore une fois c’est un geste qui le fait soupirer, presque gémir. Il connait ses zones érogènes, et il est proche de mettre cette main au bon endroit; la nuque. Les minutes passent en tentant de comprendre s’il ne devrait pas juste se retirer, remettre ses lunettes et discuter. Il essaie de se retenir, en vain. Répondant à son baiser de courte durée, il lâche tout puis dépose sa main dans la chevelure blonde. Il l’embrasse plus ardemment, le tenant par la taille pour le déposer sur ses cuisses, la proximité de quelques centimètres entre eux.  

-Je ne veux pas que vous pensiez à de l’abus...mais j’en ai aussi envie que vous. J'ai beau converger, la situation m’échappe.  
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Amaury Laroche
Jeu 14 Mar - 23:52
Il ne savait même pas ce qui l'avait poussé à faire une telle proposition, lui qui fuyait tout le monde littéralement, y compris ses amis, depuis qu'il avait commencé à perdre la vue, le voilà qui se retrouvait à proposer à un quasi inconnu de passer régulièrement chez lui pour manger. Mais...Il en avait envie, l'idée semblait leur plaire à tous les deux alors au final pourquoi chercher à se prendre la tête sur le sujet. 

- On organisera ça alors

Comment c'était une autre histoire mais il y avait quand même une légère pointe d'impatience à se dire que l'homme allait pouvoir revenir chez lui par la suite. Comme quoi il devrait peut être remercier Eros de s'être enfui... Il hoche la tête avec un petit sourire quand il lui parle de sa taille, c'est vrai que lui il était plutôt petit en rapport donc il n'avait pas du tout les mêmes problèmes. 

Il a du mal à se rendre compte de beaucoup de choses sur le visage de Henry mais pour la simple et bonne raison qu'il n'a pas vraiment de sources de comparaison, à part son propre visage c'était bien la première fois qu'il faisait quelque chose comme ça...Même si la sensation et la proximité le perturbait ou lui plaisait aller savoir. 

L'atmosphère semble changer autour d'eux, quand leurs mains se touchent et se joignent lentement alors que les doigts libres de l'ancien véto tire un soupire à son invité. Conscient de la sensation qu'il venait de provoquer, lentement, le blond vient glisser ses doigts un peu plus loin, les faisant caresser, presque frôler, sa nuque. Il y allait vraiment doucement, ne pouvant pas se fier à la vue pour savoir ce qu'en pensait Henry et il ne voulait pas commettre d'impair qui pourraient le faire partir de chez lui ce serait le pire et c'était ce qui le freinait le plus. L'idée de se retrouver à nouveau seul parce qu'il n'avait pas su respecter ce qu'il voulait. 

Il se détend et s'apaise un peu quand il le sent répondre au contact de ses lèvres, au moins il n'avait pas l'air contre... Il frissonne en sentant les doigts du psy se glisser dans ses mèches. Il est surprit quand il sent ses lèvres à nouveau contre les siennes mais plus fort, bien qu'il ne se fasse pas prier pour y répondre avec la même force, serrant doucement ses doigts dans sa nuque. Il laisse échapper un petit son de surprise malgré tout quand il le déplace, n'ayant pas besoin de longtemps pour autant pour capter la position dans laquelle il était, se mordant la lèvre à la proximité. A la position aussi. Non pas qu'il n'aimait pas, mais sans la vue c'était un peu perturbant pour lui il n'avait pas été physiquement proche d'un autre humain depuis. Il sourit malgré tout doucement à ses paroles.

- L'abus ne m'a pas effleuré l'esprit. Et pour ce qui est de cette situation...Je suis dans le même cas mais j'aime assez que ça m'échappe...

Sinon jamais il n'aurait osé en arriver là. Alors lentement, il approche son visage du sien pour venir à nouveau chercher ses lèvres, ses doigts caressant sa nuque, l'entrainant dans un baiser plus profond tout en lui laissant le choix de refuser s'il le souhaitait. Il reste pour l'instant sagement sur ses cuisses. Lui ce qu'il voulait pour l'instant c'était profiter de cette atmosphère entre eux, de leur proximité...Tout cet ensemble qui le faisait frissonner et soupirer doucement contre les lèvres de son invité. Il veut chasser de son esprit son handicap et peut être que Henry y arriverait...En tout cas il était bien partit pour. 


Come closer - Amaury  Amsigna


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Amaury Laroche
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Henry Preston
Mer 10 Avr - 18:49
Amaury Laroche
 

Une sensation en lui avait changé la perspective entre les deux hommes. Henry s’était déplacé trop vite cette fois pour tester une chose qu’il pensait bénigne, mais depuis qu’Amaury a touché son visage il a compris que c’était trop, donc il ne bouge plus pour une raison qui partait d’une bonne intention. Pourquoi rester déconnecté de la réalité lorsqu’il a l’impression que la vue ne pose étrangement aucun problème? Ses lunettes sont sur la table, sa vision est baissée de moitié en plus des lumières tamisées. Il n’y a que la lune qui éclaire à travers les quelques fenêtres, et ce n’est qu’une supposition. Ils ont passé assez de temps ensemble pour se souvenir de son visage, alors à quoi bon reprendre ses lunettes. Penchant la tête vers l’arrière au contact de sa nuque, il étouffe un gémissement mais les frissons qui parcourent sa chair ne peuvent pas mentir; il aime ça. Henry est envouté, il le veut contre lui, sa peau, sa chaleur, ses baisers.  

Amaury sur ses cuisses, il panique légèrement à l’importance, sa perte de contrôle qui pourrait tout faire déraper. Il ne le voit pas comme un être fragile, mais lui faire un mal physique à cause d’une première fois demeure toujours possible. Le psychiatre doit se calmer, y aller plus en douceur pour deviner jusqu’où il a le droit d’aller. Depuis qu’il est gamin Henry a rarement enfreint son propre encadrement, ce n’est pas aujourd’hui qu’il balancera tout à la poubelle ou qu’il s’en écartera, même si Amaury est...quelque peu l’exception à la règle. Réfléchissant trop, comme à son habitude, il répond tout de suite à son baiser et ses réflexions s’envolent. Une main passe automatiquement sous son chandail, caressant sa peau chaude au niveau de ses hanches et l’autre se dépose dans ses cheveux déjà ébouriffés. Après plusieurs soupirs, il décolle ses lèvres mais garde sa paume sur la nuque, les joues à proximité. Retirant le vêtement de haut d’Amaury, Henry se donne le droit de mettre ses mains à ses fesses pour le glisser vers le bas de son ventre.  

-Viens, colle-toi à moi.

Le ton de sa voix était grave et pourtant, il était presque inaudible. Sachant pertinemment qu’ils sont seuls, la délicatesse est de mise. Remontant lentement ses gestes, il détecte une partie de ses côtes et en même temps, sa langue se promène sur la carrure, la finition plus fine de sa mâchoire du bas. À sa surprise son pouce s’arrête sur une chose qui semble métallique. Il fronce les sourcils mais bien vite il touche le second piercing, laissant sortir un petit rire d’une animosité. Ayant conscience que son partenaire peut le sentir sourire, il imagine aussi qu’il ressent la chaleur qui émane de son corps. Si sa paume était sur son cœur, il pourrait le sentir battre même par-dessus sa chemise.

-Une folie de jeunesse?

Henry n’attend pas la réponse qu’il pose son pouce à l'achèvement de ses lèvres pour enligner les siennes. Il y va en finesse, puis essaie d’enrouler sa langue. Le côté contrôlant commence à se dissiper sans s’en rendre compte, il prend enfin le moment présent en entier.  
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Henry Preston
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